mercredi 4 septembre 2013

La CAF doit-elle financer des smartphones ou des tablettes pour les écoliers ?

Une élue du Val de Marne se prononce en faveur de l’utilisation de tablettes ou de smartphones de grands formats à l’école. Et pour que tous les enfants y aient droit, la maire-adjointe préconise un financement de la CAF via l’allocation de rentré scolaire (Ars).

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La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) doit-elle étendre son action au domaine numérique ? Selon Pascale Luciani-Boyer, la “branche famille” de la sécurité sociale ne devrait pas se contenter d’offrir une aide financières aux foyers en fonction de leur nombre d’enfants. En effet, cette maire-adjointe de Saint-Maur-des-Fossés, également administrateur de l’Agence Régionale Ile de France pour le numérique, explique sur son blog, que la CAF devrait aussi servir à acheter des tablettes ou des smartphones “à écran suffisamment large” pour les enfants.

Pour l’élue du Val de Marne, les terminaux mobiles devraient avoir une place dans les listes de fournitures de rentrée. Et cela devrait être rendu possible via l’allocation de rentrée scolaire (Ars), qui représente une aide reversée aux familles les plus en difficulté. Néanmoins, Pascale Luciani-Boyer ne préconise pas de hausse des allocations familiales pour financer ces appareils mobiles puisqu’elle considère que cet investissement viendrait remplacer le montant dépensé pour une calculatrice. La représentante prône donc une “révolution numérique intrascolaire” qui s’opèrerait entre les murs de l’école. Cela n’apparaît pas comme une mauvaise idée, mais pour y parvenir, il faudrait d’abord intégrer l’utilisation de ces appareils dans les programmes scolaires. Or cela nécessite un dispositif de formation pour les professeurs, et surtout l’accord des associations de parents d’élèves et des syndicats d’enseignants.

Est-ce vraiment efficace ?

Cette déclaration rappelle toutefois une étude effectuée par deux scientifiques américains, Robert W. Fairlie et Jonathan Robinson, et publiée le 29 mai par le National Bureau of Economic Research. Réalisée auprès d’élèves californiens équipés de tablettes, on constate ceci : “pas une note qui ait bougé, ni à la hausse ni à la baisse“, indique Le Monde, qui reprend cette étude. Fairlie et Robinson montrent que ces enfants ont passé un peu plus de temps sur leurs devoirs que ceux privés de matériel, mais pas assez pour que cela ait un impact.

Sony présente deux batteries externes de 5 000 et 10 000 mAh

Sony a présenté deux batteries externes capables de recharger intégralement votre smartphone ou tablette en deux heures.

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Beaucoup d’entre nous n’arrivent pas à tenir une journée entière avec leur batterie de smartphone ou tablette, en raison d’une faible puissance de celle-ci. Sony a donc pensé à nous autres, utilisateurs frénétiques d’appareils mobiles, afin que nous puissions rester l’esprit tranquille le long de la journée. En effet, l’entreprise japonaise présente des batteries externes, compatibles avec les smartphones et les ardoises. Il s’agit des CP-F5 et CP-F10L, de respectivement 5 000 mAh et 10 000 mAh. Ces gadgets, de la taille d’un smartphone classique, rechargent votre smartphone ou tablette en l’espace de deux heures. Il faudra en revanche attendre 7 heures pour que ces batteries soient rechargées complètement et prêtes à l’emploi. Avec une batterie de 3 000 mAh, le Z1 qui sera présenté ce soir à l’IFA, ne devrait pas trop avoir de problème de ce type. Même constat pour la tablette G Pad de LG avec ses 4 600 mAh.

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La première batterie, la CP-F5 dispose d’un port USB unique. Elle peut donc recharger un seul terminal à la fois, tandis que l’autre, la CP-F10L, bénéficie de deux ports lui permettant de recharger deux appareils simultanément.

On sait malheureusement, qu’avec ce type de technologie, l’obsolescence programmée guette. Sony tient toutefois à rassurer en déclarant que même après 1 000 charges, les batteries conservent 90 % de leur capacité.

En termes de disponibilité, l’Inde est le premier pays servi. Ces batteries sont disponibles dans les magasins Sony pour 42 dollars la CP-F5, et 72 dollars la CP-F10L. On s’attend à ce que ces produits soient disponibles bientôt chez nos revendeurs. Il faut cependant rester vigilant car beaucoup de produits similaires font l’objet de contrefaçon.

Google Glass : un Store dédié en 2014 ?

Glass Play Store ? Selon le New York Times, un marché d’applications propre aux lunettes connectées de Google pourrait accompagner le lancement des Glass sur le marché, l’année prochaine. Toutefois, la question de la rémunération des développeurs se pose encore.

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L’année prochaine pourrait bien voir arriver un nouveau marché d’applications dédié aux Glass de Google. Selon le New York Times, généralement très au fait de l’actualité du géant américain, un Store propre aux lunettes connectées pourrait accompagner le lancement de celles-ci auprès du grand public. L’information a même été confirmée par un salarié de l’entreprise qui a toutefois refusé de dire si cette plate-forme sera intégrée ou non au Play Store dédié aux smartphones et aux tablettes. On ne sait pas non plus si les développeurs qui proposent des applications seront en mesure de facturer leurs services sur ce nouveau marché d’application, à l’image de ce qui se fait actuellement pour les appareils classiques. Or, dans les conditions d’utilisation en vigueur, il est pour le moment impossible pour les développeurs sur Glass de toucher une rémunération pour les applications qu’ils proposent aux quelques privilégiés qui disposent des lunettes dans le cadre du projet Explorer. Une politique qui devrait probablement changer d’ici le lancement des Google Glass en 2014.

Le mystérieux Nexus apparaît sur la vidéo de promotion d’Android KitKat

Google a publié une vidéo de promotion de l’opération KitKat dans laquelle est installé le nouveau “BugDroid” d’Android KitKat sur le parc devant les bureaux de Google. Comme d’habitude, les employés et visiteurs se sont rués dehors pour filmer l’opération. A la 38ème seconde de la vidéo postée par Google, un mystérieux Nexus apparaît aux côtés d’un Nexus 4.

LG ? Sony ? Les théories vont bon train depuis que cette courte séquence vidéo est apparue sur YouTube. Le Nexus 4 (2013) ? Le Nexus 5 ? Un prototype ?

Lien Youtube

Edit
Lien direct vers la vidéo : http://www.mediafire.com/?ga561wpc3i6b2sa

Android KITKAT 4.4, une simple blague ?

L’actualité des nouvelles technologies bouillonne, Microsoft vient d’annoncer le rachat des activités “téléphones portables” de Nokia, Apple a invité la presse le 10 septembre prochain, l’IFA ouvre ses portes très bientôt… et Google vient d’annoncer une version Android 4.4 nommée Kit Kat. Nous venons d’avoir quelques détails sur ce partenariat entre Google et Nestlé. 

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En plus d’une annonce par le responsable Android Sundar Pichai sur Google+, de nombreux sites Internet ont été lancés afin de faire la promotion du partenariat avec Nestlé autour de la marque Kit Kat. Mais… si ce n’était simplement qu’une grande opération de communication pour faire parler d’Android dans cette période chargée d’annonces ?

Aujourd’hui, alors que la plupart des rumeurs évoquaient la prochaine version Key Lime Pie après de nombreuses versions mineures de Jelly Bean, Google nous présente une version Android 4.4 dont nous ne connaissons rien, mise à part le nom de code : Kit Kat.  Nous sommes nombreux à penser qu’il s’agit d’une vaste blague organisée par les équipes marketing de deux gigantesques groupes.

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D’un autre côté, Nestlé vient de mettre en place un site Internet - Kitkat.com – où l’on nous présente de façon ironique les barres de chocolat que tout le monde connaît. Le site Internet présente les Kit Kat comme des produits technologiques – le site nous fait penser au lancement d’un nouveau Nexus. Notez que le nom Kit Kat est pour les barres de chocolat, tandis que KitKat est réservé à la version Android. 

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Ce partenariat donnera naissance à la production de 50 millions de barres Kit Kat spéciales Android dans 19 pays – afin de faire gagner des cartes cadeau Google Play mais également des Nexus 7.

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Lien Youtube

Nestlé affirme que le partenariat fait partie du dernier mouvement de la société dans sa stratégie de brand content en ligne afin de se rapprocher de ses consommateurs. Ce qui est sûr, c’est que ce partenariat n’est pas clair aux premiers abords. Cette union de deux entreprises gigantesques soulève des questions.

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Que pensez-vous de ce nouveau nom ? Qui est gagnant selon vous ? Nestlé ou Android ? Y’a t-il vraiment un gagnant ?

The Verge nous a apporté quelques précisions sur cette opération marketing. Le responsable des partenariats chez Google - John Lagerling – aurait appelé Nestlé en novembre 2012. L’accord aurait été finalisé seulement lors du Mobile World Congress, en février à Barcelone.

Google nous assure que le partenariat n’a donné aucun échange d’argent, on nous précise également que les emballages sont produits depuis déjà deux mois. D’après CNN, les employés Google ne connaissaient pas le nouveau nom. Le nom de code interne de la version Android était “Key Lime Pie”, comme le rapportaient les rumeurs.

Les 500 barres de Kit Kat gagnantes auraient été créées dans un lieu secret en Europe, selon Google. L’idée du Kit Kat serait venue de Hiroshi Lockheimer, un des responsables d’Android, qui avait comme avatar sur Gmail, un emballage de Kit Kat.

D’après les premiers retours des médias, l’opération peut réellement fonctionner, elle crée un buzz autour des marques plutôt impressionnant en quelques heures. D’après vos retours, cela semble être une vraie blague à destination d’Apple ou Microsoft… “Have a break, Have a KitKat” (Prenez une pause, Prenez un Kit Kat).

Au sein de l’équipe éditoriale, nous sommes carrément sceptiques. Et vous ?

mardi 3 septembre 2013

Android KitKat (4.4), la prochaine version de l’OS de Google sera tout chocolat

Quand on évoquait le K de la prochaine version d’Android, il était presque évident pour tous que Google opterait pour Key Lime Pie. D’abord, parce que la tarte au citron est certainement l’un des meilleurs desserts au monde, et ensuite, parce que les autres options ne se pressaient pas au portillon. Et pourtant, Android 4.4 signera son nom du K de KitKat.

Android KitKat

Qui l’eût cru ? C’est Sundar Pichai, le grand maître d’Android, qui l’a annoncé sur son compte Google+. On ne peut faire plus fiable comme source, à moins d’une séance d’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux : “A mon retour d’Asie, j’ai été ravi de trouver ce type qui m’attendait pour m’accueillir sur la pelouse – j’adore la nouvelle statue #AndroidKitKat et j’ai hâte de lancer la prochaine version de la plateforme qui est aussi bonne que cette barre chocolatée qu’adore l’un des membres de notre équipe“. La prochaine version en question sera Android 4.4, comme l’indique la chronologie publiée sur le site Android.com, et qui retrace l’historique des petits noms attribués à l’OS du Bugdroid. Cupcake, Donut, Eclair, FroYo, Gingerbread, Honeycomb, Ice Cream Sandwich, Jelly Bean, et maintenant KitKat, c’en est donc fini des noms de pâtisseries génériques que tout un chacun peut (presque) réaliser dans sa cuisine.

Android KitKat

Le Bugdroid KitKat a investi la pelouse de Google…

Android, partenaire de Nestlé

Au passage, Pichai indique que le nombre d’activations de terminaux Android a dépassé le cap du milliard. Intéressant certes, mais ce qui peut surprendre un peu plus, c’est l’utilisation d’un nom de marque en tant que surnom d’une version Android. Car KitKat (créé par Rowntree en 1935 et racheté par Nestlé en 1988) reste une marque déposée par le géant de l’agroalimentaire suisse qu’est Nestlé, qui a donc visiblement conclu un partenariat avec Google, et qui obtiendra par là-même une énorme visibilité auprès des utilisateurs de smartphones ou tablettes estampillées Android. Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, je me sens légèrement vendue à Nestlé, ce qui n’est pas une sensation des plus plaisantes.

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Quoi qu’il en soit, ce partenariat pourra faire quelques heureux, puisque certaines barres de KitKat (à manger, celles-ci) contiendront un ticket gagnant pour une Nexus 7 (2012 ou 2013, ce n’est pas précisé) ou un bon d’achat sur le portail Google Play. Un mécanisme qui n’est pas sans rappeler Charlie et la Chocolaterie

Pour le moment, Sundar Pichai n’a encore évoqué aucune date de lancement d’Android KitKat 4.4. Nul doute que son arrivée à Mountain View annonce un débarquement imminent des barres chocolatées dans le monde de la mobilité.

Lookout annonce un partenariat stratégique avec Samsung et ses produits KNOX

Lookout annonce un partenariat stratégique avec Samsung. L’entreprise basée à San Francisco viendra compléter la protection des produits sécurisés KNOX de Samsung. 

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Lockout annonce ce matin un tournant stratégique qui devrait lui permettre de mieux se positionner chez les professionnels. Et cela passe par un partenariat avec Samsung, sur le service de sécurité KNOX proposé sur les modèles du constructeur coréen (depuis le Galaxy S4) afin de mieux gérer vie professionnelle et vie privée. Plus précisément, Lookout viendra ajouter un degré de protection supplémentaire à l’offre KNOX qui propose notamment une interface de sécurité. Au cours du prochain mois, les services Lookout seront intégrés à tous les appareils KNOX de Samsung leur faisant ainsi profiter des fonctions de la société de sécurité mobile. Pour rappel, ce service joue le rôle d’antivirus en protégeant les utilisateurs des logiciels malveillants, de toutes les menaces existant sur la toile ainsi que des atteintes à la vie privée.

Si Lookout effectue ce choix stratégique c’est pour être plus présent chez les professionnels mais aussi pour faire face au phénomène du BYOD “Bring your own device” qui consiste, pour les employés, à amener leur propre appareil mobile. Pour cette raison, les normes de sécurité ne doivent pas contraindre les employés dans leur utilisation personnelle de leurs appareils mobiles.

Lookout, créé en 2007, revendique 45 millions d’utilisateurs dans le monde. Si l’entreprise spécialisée dans la sécurité mobile s’adresse aux particuliers via une application disponible gratuitement sur le Play Store, elle propose également des dispositifs de sécurité adaptés aux professionnels regroupés sous le nom de Lookout for Business, qu’elle s’apprête justement à étendre.

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Une solution de protection gratuite du téléphone contre les virus, les programmes malveillants, les logiciels espions, mais aussi en cas de vol grâce au suivi et à la géolocalisation de l’appareil!Lookout Antivirus & Sécurité offre à vos téléphones et tablettes toute la protection dont ils ont besoin pour se prémunir...

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Test de la HP Slatebook x2 : une tablette Android avec processeur NVIDIA Tegra 4

Table des matières

Alors que la majorité des tablettes utilisait l’année dernière le NVIDIA Tegra 3, quasiment aucune n’intègre aujourd’hui son successeur : le Tegra 4. Les performances sur le papier sont pourtant intéressantes : architecture ARM Cortex A15 avec toujours 4+1 coeurs et même 72 coeurs sur la partie graphique !

HP SlateBook X2

HP n’a plus de réputation à se faire sur le marché des ordinateurs, mais face à une croissance morose, l’entreprise a décidé de proposer deux tablettes Android, dont la HP Slatebook x2. Cette dernière est une “Transformer-like”, c’est-à-dire une tablette sur laquelle on peut attacher un dock clavier, donnant ainsi l’impression d’avoir un petit ordinateur facilement transportable.

Ce type de tablette a rencontré un vif succès de par ses avantages : deux batteries offrant une excellente autonomie, une connectivité étoffée et les limites du format tablette repoussées. Après les déboires du constructeur sur WebOS, HP a-t-il réussi son pari sur Android pour un prix public de 449 € ? La réponse dans cette prise en main.

La fiche technique

ModèleHP Slatebook x2
Version d'AndroidAndroid Jelly Bean (4.2.2)
Écran10,1 pouces
DéfinitionFull HD (1920 x 1080 pixels)
TechnologieIPS
SoCNVIDIA Tegra 4 cadencé à 1,8 GHz
Mémoire vive (RAM)2 Go
Mémoire interne32 Go (dont ~ 26 Go pour l'utilisateur)
Support microSD / SDOui / Oui
APN / Caméra2 mégapixels sans flash
Webcam (caméra frontale)1 mégapixels
Vidéo1080p @30fps
Sortie HDMIOui
Poids593 grammes (sans dock)
1,25 kg (avec dock)
Dimensions258,06 x 182,12 x 9,65 mm (sans dock)
258,06 x 192,8 x 20,57 mm (avec dock)
WiFi802.11a/b/g/n

Le tour du propriétaire

Dès les premiers instants, nous comprenons que HP ne sait pas où il met les pieds dans la mesure où la boîte contenant la tablette ressemble à s’y méprendre à celle d’un ordinateur. Le contenu n’est pourtant pas fourni : la tablette avec son dock, un chargeur secteur et un câble USB (qui n’était pas fourni lors de notre test).

Pour ce qui est du design, HP a fait dans la sobriété avec une copie (dans tous les sens du terme) assez peu recherchée. Malgré son poids plus que conséquent (593 grammes la tablette seule et 1,25 kg avec le dock clavier), vous ne retrouverez que du plastique. Le principal concurrent du secteur, Asus, se différencie avec un design peu commun et, selon les modèles, des matériaux de meilleure qualité. Le poids joue vraiment en sa défaveur et la comparaison est rude face à un MacBook Air de 11 pouces qui est bien plus mince avec ses 1,08 kg. S’il y a bien un argument à mettre dans la balance, il s’agit du poids qui peut devenir un vrai fardeau sur le long terme.

HP SlateBook X2

Sur une partie de la tablette comme sur l’autre, la surface lisse se salit peu et ne glisse pas dans les mains. Elle sera parfois peu agréable à manipuler lorsque vous solliciterez beaucoup le SoC (par exemple avec le jeu Riptide GP2) dans la mesure où la température montera en flèche. Pour une utilisation classique (applications, launcher…) la tablette restera à une température de fonctionnement correcte et ne vous gênera pas (ce qui n’était pas le cas des tablettes sous Tegra 3).

Lorsque la tablette est connectée à son dock, l’ouverture n’est pas aisée, car il n’y a pas un espace suffisant entre les deux. On note toutefois une démarcation de quelques millimètres au niveau du touchpad, qui est presque invisible à l’oeil. Cette opération vous demandera donc vos deux mains et montre que HP n’en est qu’à son premier modèle et qu’une marge de progression se dessine déjà pour un futur modèle.

Sous le capot, on retrouve un écran de 10,1 pouces affichant une définition Full HD (1920 x 1200 pixels), le tout à la sauce IPS. Hélas le rendu n’est pas toujours agréable à regarder avec des noirs peu envoûtants, un blanc trop jaunâtre et surtout des angles de visions qui déçoivent lors de la lecture d’un film (où l’on n’est pas toujours situé en face de la tablette) ou lors d’une utilisation à plusieurs. Le résultat n’est pas catastrophique, n’allons plus jusque-là, mais ce n’est pas la meilleure tablette que nous ayons vue dans cette gamme de prix.

Même si l’été touche à sa fin, il est agréable de pouvoir utiliser une “Transformer-like” en intérieur, mais aussi en extérieur. Malheureusement l’écran ne se distingue pas dans le domaine avec une luminosité de 264 lux, là où ses concurrentes font beaucoup mieux, notamment la Samsung Galaxy Tab 3 10.1 qui performe à 444 lux. La surface brillante n’est pas à son avantage non plus, procurant plutôt un effet miroir qu’un écran agréable à utiliser. Enfin, autre argument en défaveur : son attrait pour les traces de doigt qui vous demandera de toujours sortir accompagné d’un chiffon.

HP SlateBook X2

Une fois la tablette ouverte, il est alors difficile de deviner où se trouvent les deux boutons sur le dos : le bouton d’allumage et les touches du volume. En naviguant à l’aveugle, la perte de temps est notable et l’ergonomie est rapidement remise en question. Sur le dos, on retrouve également un capteur photo de seulement 2 mégapixels qui, comme chez les autres tablettes, ne sera à utiliser qu’en dernier recours car la qualité est médiocre avec un bruit prononcé. Un deuxième capteur est présent sur l’avant de la tablette et se limite à du 1 mégapixel.

Notez que la partie logicielle est assurée par une application HP Camera… qui n’est autre que l’application de base d’Android avec une icône différente pour le déclencheur. Aucun autre ajout n’est à mettre au crédit du constructeur. Mais tout cela ne serait pas dérangeant s’il n’y avait pas aussi l’application de base d’Android installée ! C’est à se demander ce qui est passé par la tête de HP en concevant son produit.

HP SlateBook X2

Le dock clavier se connecte à la tablette de la même manière qu’une Transformer, c’est-à-dire en insérant les trois connecteurs aux bons endroits et dont l’accès est sécurisé par un loquet. L’ensemble nous est apparu un peu brouillon avec une tablette qui bouge de quelques millimètres et un loquet qui peut être manipulé dans tous les sens donnant l’impression de la très connotée “qualité chinoise”.

De son côté, le clavier est une réussite avec l’ensemble des caractères classiques accompagnés des touches Android (Retour / Accueil / Applications récentes) et des raccourcis pertinents (réglage de la luminosité, recherche rapide, recherche vocale, touches multimédia…). La frappe est agréable et le touchpad qui est simplement cliquable (il n’y a pas de boutons) fait ce qu’on lui demande. Il n’est pas multitouch mais répondra présent et sera entièrement configurable selon vos habitudes d’utilisation.

HP SlateBook X2

La connectivité est intéressante sur la partie dock avec : un jack 3,5 mm, un port USB (le seul !), une sortie HDMI (format standard), un lecteur de cartes SD et l’emplacement pour charger la tablette.

HP SlateBook X2

Sur la partie tablette seule, on retrouve uniquement sur le bas : un microSD et un autre jack de 3,5 mm. Rassurez-vous, bien que le lecteur microSD ne soit pas accessible lorsque le dock clavier est connecté, il sera toujours utilisable.

HP SlateBook X2

Au niveau du premier contact, la HP Slatebook x2 ne nous a pas mis à l’aise : peu d’arguments sont en sa faveur, alors que les défauts se comptent à la pelle. Mais la partie matérielle est riche et il est intéressant de voir ce que HP a fait d’Android.

Android 4.2 à la sauce HP

Bien qu’Android 4.3 soit disponible depuis quelques semaines, la tablette est sortie avec la version la plus récente du système qu’elle pouvait. Bien qu’aucune date de mise à jour ait encore été communiquée, elle ne devrait pas être handicapée par des modifications profondes car on retrouve une expérience pure d’Android.

Heureusement que les applications de Google sont là
Heureusement que les applications de Google sont là

Les seuls ajouts concernent l’intégration d’applications : Box, Evernote, Kingsoft Office, Skitch et Splashtop. L’intégralité des applications HP sont aussi au rendez-vous et sont la plupart sur le Google Play : HP ePrint, HP Printer Control… D’autres sont spécifiques à ce modèle : HP Camera, HP File Manager et HP Media Player. Devant la pauvreté des fonctionnalités proposées, le passage par le Google Play sera obligatoire pour trouver une alternative à la mesure d’une tablette Android de 2013. Cela est d’autant plus vrai pour la lecture de vidéos où le son n’est tout simplement pas lu sur les vidéos H.264 mais fonctionne avec MX Player.

L'application HP Camera
L’application HP Camera

Les seuls véritables changements sont à noter dans la partie Paramètres, avec un écran dédié pour la connexion à un écran sans fil en Miracast, la sélection d’un préréglage DTS Sound+, l’activation du mode 3D sur la sortie HDMI… et c’est à peu près tout. Au final les anti-surcouches trouveront parfaitement leur compte avec cette partie logicielle. Mais aucune application n’utilise vraiment le clavier. Sachant que l’offre logicielle pour tablettes est souvent critiquée sur Android, l’absence de telles applications est une pure incompréhension.

Un Tegra 4 mitigé

Nous avons cette tablette depuis plusieurs semaines à la rédaction et nous avons pris notre temps avant de la juger. Notre opinion était même inqualifiable au début, nous replongeant dans les sombres heures bugées d’Android aux goûts de Honeycomb. Les benchmarks étaient effrayants pour un processeur dont NVIDIA n’a cessé de vanter les mérites : 30 fps à Nenamark 2, 29.8 fps à Epic Citadel, 11 000 à Quadrant… Nous en sommes même venus à nous interroger sur le discours de NVIDIA et si le Tegra 4 n’était qu’une parole en l’air. Notre avis était d’autant plus mauvais que l’expérience utilisateur était exécrable, car aucune application n’était fluide et la mise à jour que nous avons reçu entre temps n’a fait qu’empirer les choses.

Les différents tests pris sur d’autres sites venaient toutefois contredire notre ressenti et nous avons alors réinitialisé la tablette. Réanimée, revigorée… : cette opération l’a remise dans le droit chemin et nous a enfin offert ce que le Tegra 4 avait dans le ventre. Les lags incessants se sont estompés (mais ils sont encore présents contrairement à d’autres appareils Android) et les benchmarks ont monté en flèche, mais restent en-deçà d’un Sony Xperia Z Ultra et son Qualcomm S800 :

HP Slatebook x2Sony Xperia Z Ultra
AnTuTu2690135609
Quadrant1404718873
BenchmarkPi118105
EpicCitadel47.6 fps59.7 fps
GLBenchmark T-Rex HD950 frames
17 fps
1315 frames
23 fps
GLBenchmark Egypt HD5642 frames
50 fps
6809 frames
60 fps
3DMark (Extreme)807011742
Nenamark 159.4 fps60.0 fps
Nenamark 259.6 fps60.0 fps

Les jeux s’exécutent sans aucune difficulté, mais quelques uns sont inaccessibles sur le Google Play à cause de l’incompatibilité (Asphalt 8 de chez Gameloft par exemple). Les jeux optimisés pour ce SoC sont agréables à jouer (notamment Riptide GP2), mais face à la montée en puissance de Qualcomm nous n’avons à aucun moment été bluffés par le résultat fourni. Le résultat est parfois même légèrement en-deçà probablement à cause du manque d’optimisation.

Un mode économie d’énergie est proposé (mais caché) et est à éviter. Alors que le processeur est normalement cadencé à 1800 MHz, il descend à 800 MHz (selon CPU-Z). Le pallier est très important et se ressent nettement avec une expérience utilisateur qui se dégrade et des ralentissements visibles quelle que soit l’application utilisée.

Un premier essai qui n’est pas à conseiller

Notre Verdict

design Le concept des Transformer a fait ses preuves et HP a pensé qu'une simple copie serait suffisante. Hélas avant de copier, encore faudrait-il bien copier. Les touches situés sur le dos de la tablette sont mal placées, la finition du loquet du clavier nous laisse perplexe, le poids supérieur à un ordinateur est dérangeant, l'ouverture est difficile... 5 écran L'expérience utilisateur ne se limite pas à du logiciel et de la puissance, il faut aussi un écran qui soit à la hauteur. Le tactile est certes réactif sur cette tablette, mais avec des couleurs peu agréables, des angles de vision moyens et une faible luminosité, HP nous déçoit. 5 caméra Sur le cahier des charges de cette tablette, HP a indiqué vouloir mettre deux capteurs photo. Il l'a fait... et aussi sur la partie logicielle (deux applications qui font exactement la même chose), mais la qualité semble avoir été oubliée. Comme toute tablette, le bruit restant trop présent. 4 performances Le Tegra 4 est à la hauteur des promesses que NVIDIA nous a fait, mais se fait déjà distancer par le Qualcomm Snapdragon 800. L'expérience utilisateur est relevée d'un cran et les jeux sont agréables à jouer. Seule la chauffe se faisant sentir sous vos doigts viendra nuire à cette belle performance, mais la progression depuis le Tegra 3 est plus que notable. Attention au mode économie d'énergie qui est trop contraignant et perturbera l'utilisateur face à des performances en net retrait. 8 logiciel Alors que le dock clavier nécessite des applications dédiées à la saisie de textes, aucune application dédiée n'a été intégrée. Seul Evernote et Kingsoft Office essaient de limiter les dégâts. L'expérience pure d'Android proposée a certes fait ses preuves, mais sur un produit qui est plus travaillé qu'une simple tablette, nous nous attendions à une suite logicielle optimisée et surtout bien plus étoffée que les vulgaires applications HP qui ne réalisent même pas les fonctionnalités minimales attendues par l'utilisateur. 5 autonomie Seul point positif de la tablette : son autonomie. Offrant entre 9 et 10 heures d'autonomie, la HP Slatebook x2 s'en sort bien mieux qu'une tablette classique, mais la comparaison est rude face au segment des Transformer où le dock clavier offre bien plus que 40 à 50 % d'utilisation supplémentaire. 8 10Meilleure note Notre avis 06/10 On dit souvent que les premiers modèles sont à éviter et, en toute franchise, c'est le cas de cette HP Slatebook x2. Elle n'est certes pas mauvaise (les quelques éléments peu ergonomiques du design peuvent avoir une importance secondaire), mais les concurrents ont mis la barre tellement haute que HP essaie de rentrer dans un domaine qu'il connaît trop peu.
Poids, écran mitigé, ergonomie douteuse, applications ajoutées inintéressantes : autant d'arguments qui jouent en sa défaveur. Le Tegra 4 redresse la note avec de belles performances au rendez-vous et les ennuis du Tegra 3 sont enfin gommés (chauffe peu gênante...). Mais à choisir ce SoC, ne vaudrait-il pas mieux attendre une tablette mieux conçue offrant une expérience utilisateur agréable autant sur la partie matérielle que logicielle ?
design 05 écran 05 caméra 04 performances 08 logiciel 05 autonomie 08
  • NVIDIA Tegra 4
  • Autonomie
  • Clavier
Pour Contre
  • Poids
  • Écran
  • Connectivité mal placée
  • Partie logicielle baclée

The Phone House en “deuil” à partir de demain

The Phone House est “en deuil”. L’intersyndicale du revendeur a annoncé l’organisation d’une “journée de deuil”, demain mercredi, pour pousser les décideurs à offrir une meilleure rémunération aux 500 salariés restants de l’entreprise.

The Phone House

Cette journée de deuil consiste pour les salariés du groupe à rester devant les magasins, grilles fermées. Cette grève devrait se prolonger le jeudi et vendredi prochains également. En cause, “la direction propose moins d’un mois (0,6) d’indemnité de licenciement par année d’ancienneté”, explique à l’AFP un responsable syndical. Cette mesure jugée inacceptable, a provoqué l’ire des syndicalistes à l’issue d’un comité d’entreprise qui se tenait lundi au siège social de l’entreprise.

Pour rappel, The Phone House a annoncé l’arrêt en 2014 de ses activités de vente de téléphones portables et de forfaits téléphoniques, touchées de plein fouet par la crise économique. The Kase, une enseigne et marque d’accessoires pour appareils mobiles a annoncé en août la reprise de 114 magasins Phone House en France ainsi que 416 salariés. Il reste aujourd’hui 501 employés qui n’ont pu être reclassés, et qui semblent être exposés à un licenciement abusif, selon les syndicats FO, CGT, CFTC et CFE-CGC, réunis en intersyndicale.

Nymi : un bracelet qui veut remplacer vos mots de passe

La société Bionym présente le Nymi, un concept de bracelet capable de nous reconnaître et de remplacer nos mots de passe, clefs et empreintes digitales.

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Imaginez un monde sans mots de passe, sans cartes bleues, sans clefs. Imaginez que toutes ces méthodes de reconnaissance soient remplacées par une seule chose : votre unique présence. C’est le défi que s’est lancée la start-up Bionym, dont le projet est de créer un bracelet, le Nymi, capable de mesurer les signaux électriques émis par notre coeur et de reconnaître s’il s’agit bien de vous ou non. En effet, l’activité électrique générée par un coeur est propre à chacun et ne peut être copiée, contrairement aux empreintes digitales qui peuvent être laissées sur un verre ou sur l’écran d’un smartphone. Il ne s’agit toutefois pas du premier dispositif à reconnaître les fréquences cardiaques électriques d’une personne. Beaucoup d’appareils destinés à l’usage médical utilisent déjà cette technologie qui répond au nom de ECG.

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Ce dispositif, qui peut prendre la forme d’un bracelet, d’un anneau ou d’un collier contient toutes nos informations, qu’il fournit à nos smartphones, ordinateurs, portes d’entrée, pourvu que ce soit vous qui portiez l’objet. Ce gadget peut s’avérer très pratique dans la mesure où, même en cas de vol ou de perte, il sera impossible à autrui de l’utiliser.

Le directeur de la petite entreprise, le Dr. Martin, indique être actuellement en pourparlers avec les plus grandes firmes internationales de la mobilité pour intégrer à leurs appareils des fonctionnalités assurant la compatibilité avec le Nymi. On parle d’une disponibilité pour l’année prochaine et d’un prix de 99 dollars.

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