mercredi 3 juillet 2013

Kickstarter : notre sélection du mois d'avril !

Voilà une nouvelle section qui me fait chaud au coeur : nos recommandations Kickstarter. Chaque mois, nous avons décidé de réaliser une sélection de projets en relation avec le mobile et Android. Pour rappel, Kickstarter est une plateforme américaine de crowfounding, comprenez “financement par la foule”.

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Vous pouvez miser quelques euros afin de donner naissance à des idées, des applications, des accessoires… et même des projets qui semblent complètement fous. Kickstarter, c'est également ça : donner naissance à des projets qui n'auraient jamais vu le jour. La sélection du mois d'avril… C'est parti ! 

Fuel : la plus petite batterie d'appoint !

En forme de bidon d'essence, cette mini batterie “Fuel” contient une capacité de 220 mAh. Vous pouvez l'accrocher à vos porte clés, et elle pourrait vous sauver la vie. Avec 200 mAH, vous pourrez passer quelques coups de fil.

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Comptez 15 dollars pour recevoir ce porte clé batterie. Son prix de vente finale sera de 25 dollars. Une bonne affaire ? A vous de voir. Le projet est en tout cas déjà financé, avec 39 000 dollars à 21 jours de la fin de la collecte.

MiiPC : un mini ordinateur sous Android !

Mon coup de coeur du mois : ce MiiPC est un véritable mini-ordinateur qui fonctionne sous Android. Comme des centaines de mini-ordinateurs me direz-vous… Hé bien non ! Ce mini-ordinateur intègre un système de contrôle parental. Si vous avez des enfants en bas âge, vous pourrez leur installer ce boitier directement branché à un moniteur. Les parents pourront alors suivre depuis une application tout ce que les enfants font sur l'ordinateur. Le contrôle parental ultime ?

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Comptez une centaine d'euros pour repartir avec le MiiPC. A ce prix, ce mini-ordinateur intègre une architecture Marvell New Armada double-coeur cadencé à 1,2 GHz, 1 Go de mémoire RAM, 4 Go d'espace disque, un slot SD, du WiFi, de l'Ethernet, deux ports USB, un microHDMI… plutôt complet la bète. Encore 40 jours de financement et la cagnotte a déjà atteint plus de 100 000 dollars.

Thermodo : un thermomètre externe !

Voilà un projet dans lequel j'ai investi quelques euros… ce Thermodo est très simple. Il se branche directement sur le jack 3,5mm et permet de mesurer instantanément la température extérieure.

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Une application sera bien entendu proposée, ainsi qu'un kit de développement pour permettre à d'autres concepteurs de développer des applications tiers. Pour une vingtaine d'euros, ce Thermodo est un gadget plutôt utile. Le projet est largement financé, et il reste 11 jours de collecte.

Small World 2 : un jeu de plateau !

Le jeu Small World  était sorti l'année dernière sur iPad, résultat : voilà une adaptation de jeux de plateaux très réussie ! Les éditeurs de ce jeu de plateau ont décidé de partir dans un projet encore plus ambitieux : Small World 2. De quoi vous plonger dans de l'heroic-fantasy avec des dizaines d'heures de divertissement entre amis.

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Il faudra débourser environ 15 dollars, vous repartirez avec la version digitale (sur Android) ainsi qu'un accès à la phase de beta. Encore 12 jours et le projet a déjà dépassé les 200 000 euros.

jimu : du WYSIWYG pour Android !

Ce projet est loin d'être financé, néanmoins il reste très intéressant. jimu permet de réaliser des applications à la volée à travers une interface graphique simple : ce que l'on appelle également WYSIWYG.

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Un outil très intéressant pour déployer des applications à la volée sans grandes connaissances en développement. La roadmap est assez complète et l'équipe derrière le projet semble solide. Malheureusement, la cagnotte grimpe trop lentement… Seulement 3600 dollars alors qu'il ne reste que 10 jours.

Another Castle : le jeu de plateforme rétro indie

Voilà un petit jeu bien sympathique prévu sur Android. L'éditeur Uncade compte bien sur Kickstarter pour financer le développement du jeu… et ils ont raison. Leur jeu a déjà dépassé les 15 000 dollars de cagnotte alors qu'il reste 12 jours.

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Ce jeu devrait chatouiller vos reflexes et vous plonger dans un univers rétro indie complètement décalé. Pour 10 dollars, vous repartirez avec une version digitale sans DRM. La classe.

N'hésitez pas à nous envoyer vos coups de coeur, nous les publierons !

Donnez un coup de jeune à votre chargeur avec Neo-Plug !

Comme Damien, envoyez-nous vos articles. Ils seront relus et publiés ! 

Voici un nouveau projet Kickstarter tout nouveau, tout chaud : le Neo-Plug. Celui-ci vous propose de donner un coup de jeune à votre chargeur et de “révolutionner” votre manière de charger votre smartphone chéri.

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Pas besoin de connaissance thermonucléaire, pas de recours à une pile a combustible. Juste un nouveau connecteur et une nouvelle manière de brancher votre chargeur.

L’inventeur est parti d’une observation, d’une problématique :

  • il est souvent difficile de plugger son chargeur du premier coup (surtout si comme dans la vidéo promotionnelle, vous conduisez, d’une main vous tenez le volant, de l’autre le levier de vitesse, le pied gauche sur l'accélérateur, il ne vous reste plus que le pied droit et les dents… ou bien un coup de main de bobonne assise sur le siège à coté… )
  • le fait de tirer de manière accidentelle sur le câble de votre joujou en train de charger va avoir comme conséquence inexorable d’entrainer sa chute, la faute à la pomme de Newton.

A problème simple, solution efficace : le Neo-Plug.

Lien Youtube

Il s’agit juste d’un adaptateur qui se compose de 2 parties. La première partie se fixe sur le câble de données existant. La deuxième partie se connecte sur la prise femelle micro USB de votre Android (version aussi dispo pour iBidule) et est tellement petite qu’elle y reste à demeure. De très forts aimants sont présents sur chacune des parties et permettent aux deux extrémités de s'enclencher sans effort.

CQFD

Le projet est en cours de financement sur Kickstarter. Si vous êtes intéressés, le privilège de participer à cette aventure vous coutera 30 dollars.

Mini MicroSD Reader, une solution pour les périphériques sans mémoire externe !

Né à l'été 2012, Mini MicroSD Reader est – comme son nom l'indique – un lecteur de cartes microSD externe qui peut se brancher sur un smartphone ou une tablette et conçu par Andy & Rich.

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De quoi s'agit-il ?

Comme je vous l'exposais dans l'en-tête de l'article, Mini MicroSD Reader est un lecteur de cartes microSD à connecter directement sur l'entrée micro-USB d'un périphérique (smartphone ou tablette) qui vous permettra d'étendre la quantité de mémoire interne disponible dans votre appareil (pour y lire, modifier et déplacer du contenu de votre microSD vers votre smartphone ou tablette et vice-versa).

Ce qu'il faut savoir est que cette solution est compatible avec les deux modèles de cartes microSD disponibles sur le marché que sont les micro SDHC (jusqu'à 32 Go) et SDXC (jusqu'à 64 Go). D'après l'équipe en charge du projet, il se pourrait que le Mini MicroSD Reader soit compatible avec des cartes micro SDXC supérieures à 64 Go, cependant ils n'ont aucun moyen de le tester (aucune microSD supérieure à 64 Go n'est vendue sur le marché).

La compatibilité

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En ce qui concerne la compatibilité avec les terminaux, les concepteurs ont testé leur clé sur de multiples périphériques qu'ils ont alors répartis par classe :

  • Samsung Galaxy S2, S3, Note, Note 2; compatible en classe 1
  • Motorola RAZR M, RAZR HD, RAZR MAXX HD; compatible en classe 1
  • HTC One X+, Evo 4G LTE (Sprint), DROID DNA; compatible en classe 1
  • Samsung Galaxy Nexus, Google Nexus 7 et Nexus 10; compatible en classe 2
  • Nook Color, Kindle Fire (non-HD); compatible en classe 3
  • Les tablettes qui utilisent des puces RockChip et AllWinner ; compatible en classe 1

La distinction entre les différentes classes est très simple : la classe 1 est égale à un périphérique d'origine sans root ou modification logiciel de la part de l'utilisateur ; la classe 2 nécessite le root et l'installation de l'application Media Importer disponible sur le Google Play ; la classe 3 demande d'avoir une ROM Custom installée (ex : CyanogenMod, etc.)

En plus d'être compatibles avec tous les terminaux cités ci-dessus, les créateurs supposent également que d'autres périphériques qui supportent l'USB Host ou USB OTG (On-The-Go) soient également compatibles directement. Sur le plan technique, la clé a été testée et vérifiée sur les quatre grands SOCs que sont les Qualcomm Snapdragon, Samsung Exynos 3, 4 et 5, Nvidia Tegra 2 et 3, TI OMAP, ainsi que Rockchip et AllWinner. Il se pourrait que la clé fonctionne aussi sur d'autres puces (du HTC One, Samsung Galaxy S4), mais ce n'est pas garanti à 100%.

Disponibilité

Dans un premier temps, la clé sera disponible auprès de certains revendeurs américains et les participants au projet sur KickStarter.

Pour toutes informations complémentaires, rendez-vous sur KickStarter.

via Phone Arena

HP TouchPad, faites tourner des applications Android sur WebOS avec ACL

Un nouveau projet vient d'apparaître sur Kickstarter : un outil (ACL) capable de faire tourner des applications Android directement sur la HP TouchPad.

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Hewlett-Packard a su créer le buzz. En effet, quarante neuf jours après le lancement de la tablette, le directeur de Hewlett-Packard de l'époque avait annoncé l'arrêt de la commercialisation de la HP TouchPad. Bien évidemment, en passant à 99 euros les tablettes en vente, la HP TouchPad s'était vendue comme des petits pains. La nouvelle directrice, Meg Whitman, a ensuite annoncé que le code source de WebOS serait open-source. En février dernier, LG a racheté WebOS tandis que HP a lancé une tablette Android.

Cette HP TouchPad a été acquise par des millions de technophiles attirés par la bonne affaire. Grâce à l'effort de l'équipe WebOS et de centaines de bidouilleurs, nous avons vu naître de nombreuses solutions pour installer Android ou Linux. Néanmoins, WeOS reste un système très intéressant : un système multi-tâche efficace, une interface attrayante, une expérience utilisateur basée sur des “gestes”, etc.

Grâce au travail acharné de passionnés, il est possible aujourd'hui d'installer un système de multiboot pour lancer WebOS ou Android très facilement. Néanmoins, une équipe a décidé d'aller plus loin en alliant “le meilleur des deux mondes”. Pouvoir profiter de WebOS comme système unique et avoir accès aux milliers d'applications Android.

Tout comme le système BlackBerry 10, PIC veut faire tourner des applications “Android” sur WebOS avec l'outil OpenMobile ACL. OpenMobile Application Compatibility Layer (ACL) a déjà permis à des applications Android de tourner sur MeeGo (Tizen) ou encore Jolla. Ce portage d'outil est estimé à 35 000 dollars par l'équipe PIC, vous pouvez obtenir une version finale pour 30 dollars.

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Trente dollars semblent être “excessif” pour une solution qui ne permettra pas d'obtenir des performances similaires au système Android. L'installation d'une version Android pure semble rester la meilleure voie pour les possesseurs de HP TouchPad. Néanmoins, le projet reste intéressant, si vous vous avez envie d'investir quelques dollars, foncez !

Casetop, transformez votre smartphone en ordinateur portable !

Vous connaissez certainement l'Asus Padfone Infinity ou encore le Motorola Atrix (Lapdock). Ces concepts hybrides n'étaient compatibles qu'avec un seul appareil. Casetop est un projet déposé depuis quelques heures sur Kickstarter. Les créateurs du Casetop ont une promesse ambitieuse : permettre à un smartphone (Android, iPhone ou encore BlackBerry) de se transformer en ordinateur portable.

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Le Casetop est simple mais ingénieux. L'équipe à la base de ce projet possède une conviction. Les concepts nés chez les différents constructeurs sont impressionnants, malheureusement aucun d'entre eux n'a eu le courage de ne pas verrouiller leur produit.

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Casetop a donc conçu un accessoire très complet. Ce dernier est composé d'un écran 11,6 pouces en définition 720p ou 1080p, une batterie 56 Watts/heure (équivalent à une batterie de 6 cellules pour ordinateur portable), un clavier complet 78 touches, deux hauts-parleurs 1 Watt, 1 “port entrée” HDMI, 1 microUSB compatible MHL, 1 sortie jack 3,5 mm (son) et 1 port USB 2.0.

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Vous pourrez donc transformer très facilement votre smartphone en ordinateur portable. Sur Android, vous pourrez ensuite utiliser des solutions comme Ubuntu pour Android. Les compatibilités sont larges : Sony Xperia, Samsung Galaxy, HTC, Acer, Huawei ou encore Motorola par exemple.

L'équipe promet un produit “éco-responsable”. Qu'est-ce que cela signifie ? Le Casetop est très simple dans sa conception : pas de RAM ni de système de gestion thermique… Cet accessoire ne contient qu'un écran LCD-LED, une coque en polycarbonate (plastique), un clavier “chiclet” et une batterie. Un produit conçu pour tenir 10 ans selon ses créateurs.

En fonction de la somme atteinte, le Casetop pourrait bénéficier de composants de meilleure qualité et pourquoi pas un écran tactile si le financement dépasse les trois millions de dollars. Comptez 200 dollars pour recevoir le clavier chez vous, sans assurance d'avoir un clavier AZERTY.

Retrouvez le Casetop sur Kickstarter

Nous sommes de retour !

Nous venons de vivre plus de 24 heures… plutôt mouvementées ! Tous les services et sites de Humanoid (FrAndroid, appXoid, LesArdoises, Android Bundle, FraWin, Mobs, etc.) ont été inaccessibles pendant plusieurs heures. Malgré une architecture avec trois serveurs physiques et une dizaine de machines virtuelles prévus pour faire face à plusieurs éventualités, nous n'avions pas imaginé un scénario comme celui-ci. En tout cas, nous voici de retour ! 

Dans un premier temps, nous voulions nous excuser pour la gêne occasionnée. Nous avons fait tout notre possible pour remettre en place les serveurs. A l'heure actuelle, plus de 90% des services ont été remis en marche. Néanmoins, nous voudrions vous rassurer : nous n'avons pas été hackés. Nous avons déjà reçu de nombreuses attaques dans le passé, notre structure est désormais suffisamment sécurisée.

En réalité, nous avons modifié toute notre architecture avec plusieurs machines virtuelles (openvz) pour pouvoir réagir plus rapidement en cas de problème, et surtout pour gagner en efficacité. Nous avons donc plusieurs serveurs virtuels sur une machine physique.

Les principales raisons de partitionner une machine physique en plusieurs serveurs dédiés virtuels sont d'améliorer la sécurité : si une des applications ou un projet, par exemple FrAndroid, est corrompue ou pose problème, les autres services se trouvant dans des serveurs dédiés virtuels différents continueront à fonctionner normalement.

Sauf… la configuration actuelle fonctionne sur plusieurs serveurs, les base de données des services et le forum sont sur un serveur physique, tandis que les fichiers des autres projets sont sur un serveur physique différent, enfin un troisième serveur nous permet de réaliser des sauvegardes journalières. Cette configuration nécessite donc des échanges continus entre les différentes machines physiques. Malheureusement, une mauvaise configuration des masques de sous réseau a entraîné des remontées de données “étranges” auprès de notre hébergeur. Pour protéger son réseau, l'hébergeur a donc bloqué nos serveurs pour cause de “hack” et nous a retiré l'accès à deux serveurs physiques. Enfin, une corruption des sauvegardes les plus récentes nous a empêché  de “remonter” nos machines virtuelles rapidement.

Heureusement, après tous ces déboires, nous avons eu plusieurs bonnes nouvelles. Notre hébergeur a reconnu que ce qu'il avait pris du hack n'était en fait qu'une mauvaise configuration. Nous avons donc pu accéder à nos serveurs, pour ensuite tout vérifier, tout re-tester et tout relancer.

Nous voilà de retour avec un quatrième physique en prime ! Le cauchemar est terminé et cela nous a permis d'améliorer encore et encore notre architecture serveur. J'espère que nos déboires serviront à d'autres. Nous voulions, en tout cas, vous remercier pour les centaines d'encouragements ! Cette mésaventure nous a encore plus motivé !

Bon week-end à tous !

Toute l'équipe Humanoid ! ;-)

Android, un système qui se veut ouvert, mais souvent freiné par les opérateurs et constructeurs

C’est vrai que ça commence à être assez ennuyant de voir des constructeurs ou opérateurs verrouiller leur androphone de part et d’autre.

Cet article n’a pas vocation à être un coup de gueule mais une réaction à une actualité publiée par Google.

Si je peux me permettre de citer mon expérience personnelle, j’ai eu plusieurs androphones en passant par pratiquement toutes les marques et dans l’ensemble tous appréciés. Cependant je suis un bidouilleur, et de plus en plus de gens font de la personnalisation sur leur téléphone, et quand on voit ce que certains constructeurs font à leur téléphone, c’est assez décevant.

Il ne serait pas plus évident et plus juste de partager les sources du produit à la communauté ? Parce qu’au fond c’est la vocation d’Android : “être open-source”. Lorsque l’on voit certains bidouilleurs batailler pendant plus d’un an pour dégoter la faille miracle, c’est assez désespérant.

Comme Jorodan le disait dans l’un de ses derniers articles : dans l’équipe de passionnés que nous sommes, nous nous basons sur tout ce que peut faire un téléphone, et l’installation de système alternatif est un critère valorisant pour l’appareil en question. Un utilisateur doit avoir le choix de le modifier ou non à souhait s’il en possède l’expérience mais pas à devoir franchir 36 barrières pour arriver à ses fins.

Sincèrement, si je peux encore me permettre une remarque personnelle : j’apprécie beaucoup Motorola et Sony Ericsson, mais le bridage qui est fait me rebute assez. J’en tiendrais compte dans mes futurs tests, puisque ce ou ces mobiles ne me satisferont pas complètement. J’aime avoir la main mise sur mes androphones, c’est un critère de choix avant l’achat.

Le “libre”, Google a choisi cette politique pour son système d’exploitation mobile, et donc si d’autres viennent freiner ce plaisir et cette passion, c’est moins plaisant. Peut-être est-ce pour éviter les retours d’utilisateurs ne savant pas manier ce coté “bidouille” ? Enfin quand on ne sait pas, on ne fait pas, ça ne va pas plus loin.

Néanmoins, tout le monde n’est pas un “bidouilleur” ou “geek”, cette solution ne profiterait pas à tous, mais je pense que l’ouverture apporterait un très bon point au niveau de la politique de vente. C’est justement le sujet que Nick Kralevich, un ingénieur sur la sécurité de l’équipe Android, a exposé hier soir.

Pour rooter un téléphone “Google” vous devez simplement entrer trois mots en ligne de commande “fastboot oem unlock”. Pour le Google Nexus One c’est sans retour, mais pour le Google Nexus S la manipulation peut être inversée. Cette manipulation a pour but d’autoriser au téléphone l’installation du root et d’un recovery alternatif, qui nous permettra de modifier certaines parties du système Android.

Comme Nick le cite, le root est découvert suite à une faille non mise à niveau présente dans le système Android. Il est aussi à noter que le système Android est bien protégé de ce coté là, puisqu’il fonctionne sur un système de permissions, et ces permissions passent obligatoirement par l’installation manuelle d’une application que l’utilisateur doit d’approuver ou non.

Nick Kralevich termine son article en citant que :

Malheureusement, les opérateurs et les fabricants ne fournissent actuellement pas une méthode facile pour débloquer légitimement leurs terminaux, ce qui laissera une tension naturelle entre les deux communautés (sécurité et bidouilleurs). Nous ne pouvons qu’espérer que les opérateurs et les fabricants le reconnaissent, et ne forcent pas les utilisateurs à choisir entre un appareil ouvert ou sécurisé. Il est possible de concevoir des déverrouillages techniques qui protègent l’intégrité du réseau mobile, les droits des fournisseurs de contenu, et les droits des développeurs d’applications, tout en même temps donner le choix aux utilisateurs. Les utilisateurs n’en demandent pas moins.

Cependant, sur le sujet des droits root, nous ne pouvons que nous ranger à l’avis de Nick. Le consommateur est administrateur sur son ordinateur personnel, pourquoi ne le serait-il pas sur son téléphone personnel ?

Cela étant, chez FrAndroid, nous reconnaissons que le problème est souvent bien plus complexe qu’il n’a l’air.
Android est ouvert, oui mais comment est-il ouvert ?

Il l’est de deux façon :

  • Toutes les applications ont le même statut et peuvent donc être remplacées par des applications de tierce partie.
  • Il est logiciel libre. Son code est accessible à tous et chacun peut en jouir et le modifier.

Si l’on s’entend que la première assertion concerne tout les utilisateurs, la seconde en revanche, ne concerne par la force des choses que les constructeurs, voire les opérateurs. Du moins en théorie. Car comme du temps de Windows Mobile, la mise à disposition publique des outils permettant de générer une image système ont motivé certains à trouver comment installer une version alternative de l’OS sur leur terminal.

S’agit-il d’une manipulation dangereuse ? Non. Il n’est pas réellement possible de briquer un terminal en le flashant. Du moins, pas définitivement. Il y a toujours une porte de sortie («câble magique» pour le Samsung Galaxy S, etc.) mais évidemment aucun constructeur ne souhaite avoir à gêrer ce genre de situation. On peut imaginer sans problème que ces possibilités de briquage concernant une minorité d’utilisateurs peuvent occuper la majorité du temps des techniciens d’un SAV.

Certains constructeurs se débrouillent donc pour que le flashage soit purement et simplement impossible. L’autre solution consisterait à révéler les méthodes de débriquage des SAV.

Ont-ils tort, ont-ils raison ? Nous ne nous prononcerons pas mais le fait est qu’installer une version alternative d’Android ne fait en rien partie de la promesse de départ même si elle est rendue possible par cette dernière.

Si Android est un logiciel libre, c’est donc essentiellement dans le but de se retrouver sur une foultitude de terminaux de marques et de types différents. C’est exactement la même stratégie que Windows Mobile mais en plus … Google quoi …

Quant à la possibilité de remplacer les applications … Autre sujet, autre débat. Cette liberté dont tous les utilisateurs jouissent a un petit défaut aux yeux de certains : les opérateurs et les constructeurs en jouissent aussi.

Et c’est tant mieux. En tout cas, c’est ce qu’on pense chez FrAndroid. La possibilité de personnaliser l’OS plait aux constructeurs et les poussent à adopter Android. Ils peuvent ainsi se distinguer des autres et construire une proposition commerciale unique. Alléluia, on plaide pour ça, pour que le marché se consolide et que chaque acteur y imprime durablement sa marque.

Mais pourquoi diable interdire à l’utilisateur de revenir à la configuration de base ? Heureusement, la plupart des applications remplacées (Home.apk, etc.) sont libres et donc retrouvables facilement mais est-ce vraiment une excuse ?

Et que dire du cas de Orange en France ? C’est désespérant, hein ? Oui mais bon, rappelez-vous AOL, son agonie lente mais douloureuse, ses convulsions cadavériques et ses cris de souffrance. Ces gens-là pensaient le web de la même façon qu’Orange pense les terminaux mobiles.

Android Developers -

Acheter de la bande passante sur un application store ?

Il est maintenant bien connu que les opérateurs ne voient pas d’un bon œil l’augmentation du trafic data sur leurs réseaux : ce trafic augmente très vite avec la généralisation des smartphones et diminue le trafic voix sur lequel les marges sont plus élevées. Les investissements à mener par les opérateurs pour continuer à disposer de suffisamment de bande passante pour leurs clients sont conséquents et la rentabilité, d’après les opérateurs ne serait pas assurée. Il est souvent mentionné que les revenus du trafic data ne représentent que 20% des revenus tout en générant un grosse partie du trafic

Cependant, les opérateurs ne veulent pas pour autant augmenter le prix des forfaits pour ne pas freiner la pénétration des smartphones porteurs de nouveaux services potentiels. La solution de ce dilemme passe peut-être par la vente de bande passante sur les application store. La bande passante nécessaire au fonctionnement d’une application serait vendue en même temps que l’application elle-même. Cette solution permettrait aux opérateur de na pas augmenter leurs tarifs tout en obtenant un revenu complémentaire pour le trafic data.

Pour illustrer ceci, les opérateurs imaginent de fournir des applications payantes avec un service amélioré : une garantie de bande passante pour le bon fonctionnement de l’application. Une application comme YouTube serait toujours disponible gratuitement mais également proposée en version payante, le prix servant à financer l’accès à une bande passante garantie assurant ainsi un meilleur fonctionnement d’une application comme YouTube.

Parmi toutes les sources de revenus complémentaires imaginées par les opérateurs, il semblerait que ce mode de facturation complémentaire soit celui qui a la préférence des opérateurs. Cependant, ceci n’est pas pour tout de suite : il faut d’abord mettre en place dans le réseau les capacités nécessaire de gestion des priorités de trafic indispensables à la mise en place de ce type de service.

Source

L’UFC Que-Choisir publie les résultats d’une enquête sur la 3G

L’association de défense des consommateurs a récemment mené une enquête de satisfaction autour de la 3G auprès d’un peu plus de 2100 personnes.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats de cette enquête sont mauvais.

En effet, selon cette enquête, le taux de satisfaction peine à dépasser les 10% pour les “très satisfaits” et peine à dépasser les 50% pour les “assez satisfaits”.

D’une façon générale, presque aucun client (peu importe l’opérateur) n’atteint ne serait-ce que la moitié du débit théorique (7,2 Mb/s) et presque la moitié des clients ont un débit inférieur à 500 k/s.

Pour lire le reste de l’enquête, c’est par ici.

Bugdroid dans les rues de Sydney

Les habitants de Sydney ont pu découvrir une étrange mascotte circulant dans leurs rues : Bugdroid déguisé aux couleurs de Vodafone Australie !

L’opérateur souhaite par cette opération rendre notre petit droid vert plus familier pour les utilisateurs Australiens, qui, s’ils sont comme les français, ne doivent, pour la plupart, pas comprendre grand chose au concept d’OS mobile :( (et ce ne sont pas nos opérateurs qui feraient ce genre de promotion)

Via Engadget