mardi 30 novembre 2010

L’application Mappy est maintenant disponible sur Android !

Le service de cartographie Mappy est maintenant disponible sur Android.

Mappy est un service en ligne similaire à Google Maps. Il permet d’accéder à des plans ou de réaliser des calculs d’itinéraires. Il se distingue notamment de son concurrent car il est un produit français et a donc pu lier plus facilement des contrats en France. C’est notamment le cas avec la RATP, ce qui donne la possibilité réaliser un itinéraire en Île-de-France en prenant en compte les réseaux de transport en commun.

Il y a un peu plus d’un an (octobre 2009), une version mobile de ce site était disponible… et il aura fallu attendre aussi longtemps pour que l’application arrive sur Android. Mais l’attente n’aura pas été vaine car l’application semble très stable et regorge de fonctionnalités.

La description sur le market est la suivante (notez l’erreur commercialo-orthographique) :

Avec l’application Mappy pour Androïd retrouvez rapidement vos recherches de plans, d’itinéaires et de Services (Restaurants, Bars, Retrait d’argent, Parkings…)

Optimisez vos itinéraires (voiture, piéton, vélo) et calculez vos coûts d’itinéraires (péages, carburant)

Nous avons pu rapidement tester l’application et elle tient ses promesses ! Trois types de cartes sont proposés : Plan / Mixte / Aérien :

Le calcul de l’itinéraire peut se faire en voiture / piéton / vélo et peut même utiliser votre localisation. Le grand avantage par rapport à Google Maps est que le coût des péages est affiché. On regrettera par contre qu’un seul trajet ne soit proposé.

Tout comme son concurrent, l’application peut vous aider à trouver des lieux via des “Services” :

Il est toutefois dommage que l’utilisation en tant que gps soit pas possible. Gageons que ce sera le cas dans les prochaines versions !

Pour télécharger l’application, recherchez simplement “Mappy” sur l’Android Market.

À noter qu’il existe aussi Géolives qui se base sur les données du Geoportail de l’IGN, mais ne permet pas le calcul d’itinéraires.

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Quand Verizon se mélange les pinceaux !

Outre atlantique, l’opérateur Verizon, bien connu pour proposer bon nombre de terminaux équipés d’android (Droid 2, Droid X…), vient de faire une erreur assez grosse pour être signalée ! Cet opérateur a l’habitude de nous gratifier de jolies campagnes de communication pour promouvoir ses derniers mobiles. Mais là une erreur s’est glissée sur la page d’accueil de leur site. Saurez-vous la trouver ?

Bien entendu, Verizon a corrigé l’erreur par la suite.

Via : Engadget

Test du Nokia N8, mon ressenti

Mon dieu ce Nokia N8 … Quel désastre, quelle déception.

J’ai eu l’occasion d’avoir ce Nokia en main, faisons donc un tour rapide de celui-ci : L’habitude veut qu’il se place dans la catégorie “smartphone“. C’est, je pense, une erreur. Nokia a choisi de ne pas faire la course au smartphone comme ses petits copains Motorola et Samsung. Ce n’est pas autant une raison pour ne pas faire des téléphones haut de gamme: voici donc mon point de vue sur le Nokia N8. Il ne s’agit pas d’un téléphone sous Android, mais espérons que vous ne mettrez pas trop en doute notre objectivité.

Commençons par le début.
La boite est vraiment fournie (Écouteurs, holster, USB, HDMI, et même câble USB pour clefs USB), intelligente, fonctionnelle et d’un classicisme extrême. Elle ne cherche pas à imiter les pacquages luxueux des Motorola, Apple, HTC … Disons tant mieux pour la planète. Pour les amoureux du design … bof.

Le design justement. « Les goûts et les couleurs » me direz-vous. Oui. Mais comment justifier ce millimètre d’excroissance pour l’appareil photo, cette forme de suppositoire, son bouton on/off trop petit, son bouton appareil photo trop grand et son aspect vaisseau spatial avec ses B-NIMP (Boutons non identifiés et mal placés) ?

L’écran est petit (quelques millimètre de plus que celui de mon HTC Magic) mais de très bonne qualité et très lisible.

Un point quand même, le Nokia N8 reste un Nokia, solide et équilibré. Ce n’est pas le genre de téléphone à avoir besoin d’une coque ou d’un holster.

L’interface et Symbian^3

Symbian est l’OS principal de Nokia depuis quelques années. Nokia a racheté Symbian puis mis en open-source, puis décidé que l’open-source ne marche de toute façon pas.

Une interface tactile N’EST PAS une interface de téléphone avec le nom des items cliquables. Donc Symbian n’est toujours pas une interface de tactile. CQFD. Symbian est vieillissant, peu adapté aux problématiques d’aujourd’hui. C’est d’ailleurs sa complexité qui a laissé le champ libre à Android et à Samsung pour faire Bada. A terme, on peut espérer beaucoup de MeeGo (Moblin + Maemo) sur les Nokia mais il faudra encore attendre probablement un a deux ans – si les investissements sont suffisamment importants …

Symbian ne respecte aucune des bonnes pratiques ou habitudes des interfaces tactiles. Trois exemples non respectés parmi tant d’autre :

  • Lorsqu’un élément est en premier plan (pop-up, clavier etc.), il est admis qu’un clic à côté de l’élément va cacher celui-ci si possible.
  • Un appui long sur un élément affiche plus d’information, des options, etc.
  • Lorsqu’il faut “slider” un élément (comme les “bureaux”), il convient que ceux-ci s’animent dès le début de l’action et non après - sinon il n’a aucun moyen de savoir si son action a été prise en compte ou non.
  • Très souvent, aucun moyen de revenir en arrière simplement (iOS a un bouton classiquement en haut ou sur le clavier, Android une touche physique, les autres – un clic sur la touche raccrocher/clear suffit généralement).

Il y a dans cette interface un paquet d’erreur d’ergonomie. Certaines se résoudront avec le temps, d’autre non. Quelques petits exemples pour la route :

  • Pas de clavier azerty/qwerty en mode portrait
  • Dans les contacts, impossible d’avoir accès au composeur téléphonique simplement.
  • Mettre un raccourci sur le bureau prend plus de 12 clics ! (contre 2 pour Android).
  • Je n’ai rencontré aucune innovation. Aucune intégration des réseaux sociaux.

Peu de bugs de l’interface et elle est particulièrement fluide, par contre certains bugs sont vraiment gênant.

Les applications

Du développement tout d’abord : Il vaudrait mieux que votre application se contente de Qt. Dans ce cas là, le téléchargement de Nokia Qt SDK (700 Mo – Windows seulement) suffira, sinon c’est Symbian SDK (4 Go une fois installé) en C++. Le développent avec QT n’est pas si difficile, mais certaines choses très simples sur d’autres plateformes peuvent devenir très compliquées sur Symbian.

Le développement d’application sous Symbian est, et restera un métier a part entière. C’est dommage, car la complexité du développement fait aussi le nombre d’applications sur l’Ovi store, ainsi que leur prix moyen. L’Ovi store est peu fourni si on le compare aux autres mais l’essentiel est là. Les jeux les plus connus ont été portés (Angry bird :P ).

Les bons points

Quelques points positifs quand même :

  • Le Nokia semble indestructible, même s’il n’est pas encore submersible comme l’est le Motorola Defy.
  • L’appareil photo est vraiment bon, même si pour 12 Mpx on peut s’attendre à mieux.
  • La présence du port HDMI est un grand plus, d’autant que le câble est fourni ! (dommage que rien ne profite de l’affichage HD du système lorsque branché sur la télé).
  • Et surtout … “USB host” (ou “USB on-the-go“) : c’est le fait de pouvoir brancher (grâce à un adaptateur fourni) un appareil USB, comme une souris, un clavier, ou une clef USB. C’est quelque chose que j’attends sur Android depuis un petit bout de temps. Nous avons déjà vu des tablettes (Toshiba Folio 100, Compal Naz 10) capable de le faire mais la fonction devrait être présente globalement sur tout les appareils Android.

Conclusion

Nokia continue de faire des téléphones comme si de rien n’était. Le N8 est donc un bon téléphone, même un très bon téléphone de baroudeur (grâce à son autonomie, son appareil photo et sa solidité) … on se demande juste pourquoi il est tactile et où sont passés les touches du clavier…

Je comprend qu’il puisse plaire, mais personnellement, je n’y ai pas trouvé ce que j’aime sur les smartphones d’aujourd’hui, que ce soit de l’Android, de iOS ou du WebOS…

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Du E-Ink et des écrans 3D dans les prochains terminaux HTC ?

Une offre d’emploi chez HTC montre que le constructeur serait interessé par les technologies E-Ink et 3D.

Les prochains terminaux / tablettes? HTC pourraient embarquer deux nouvelles technologies très intéressantes : le E-Ink et des écrans 3D. C’est dans une offre d’emploi datant de la fin du mois d’Octobre que l’on retrouve cette information :

HTC est à la recherche d’un ingénieur pour diriger l’intégration et l’évaluation de nouveaux écrans et technologies de caméras pour la prochaine génération d’appareils mobiles. Le candidat retenu devra :

- Etre familiarisé avec différentes technologies d’affichage (TFT-LCD, PMOLED, AMOLED, E-ink, etc…)

- Etre familiarisé avec les écrans 3D et les technologies d’imagerie

Le E-Ink est un type de papier électronique inventé dans les années 1990 dans les laboratoires du MIT. Depuis une entreprise du même nom a été créée et rachetée en 2009 par le taïwanais PrimeView International. Il est surtout connu pour sa version noir et blanc qui est utilisée dans de nombreux e-readers, comme l’Amazon Kindle.

Selon son fabricant, les principaux composants de l’encre électronique sont composés de millions de microcapsules, qui ont le diamètre d’un cheveu humain. Chaque microcapsule contient des particules blanches et noires. Quand un champ électrique négatif est appliqué, les particules blanches viennent sur le dessus de la microcapsule et sont alors visibles sur le lecteur. Inversément si le champ est positif, il y aura du noir. Pour que ces particules puissent remonter sur le dessus, il faut qu’en parallèle un autre champ électrique opposé amène la couleur inverse vers le bas. Au début du mois de Novembre, la société a sorti la 3ème génération de E Ink, nommée Triton qui est capable d’afficher 16 variantes de gris et plusieurs milliers de couleurs. Cette technologie est particulièrement utile dans le sens où lors d’une exposition au soleil, elle rend le texte lisible, contrairement à un écran classique.

Sachant que HTC pourrait lancer une tablette en milieu d’année 2011, il pourrait être probable que cette technologie y soit embarquée. On pourrait également supposer que le constructeur veuille le mettre dans les smartphones, mais cela aurait un intérêt moindre, car le problème de la dimension de l’écran est toujours présent.

Pour ce qui est des écrans 3D, Sharp va prochainement proposer un téléphone utilisant cette technologie. A l’exception de cette marque et de ce produit qui cible quasi exclusivement le marché nippon, il n’y a toujours pas de produit concret en Europe. Des rumeurs font état qu’Apple pourrait secrètement y travailler dessus, sans plus d’informations. Notion Ink, le créateur de la tablette Adam a indiqué dans son billet de cette semaine que si la concurrence avait déjà proposé des technologies 3D ils s’y seraient mis également. Il semblerait donc qu’il faille attendre le premier pas d’un constructeur avant que les autres ne répliquent.

Avec ces deux technologies, HTC et même d’autres marques pourraient présenter des produits vraiment innovants lors du CES en Janvier ou du MWC en Février.

Source : PocketNow

Les utilisateurs de smartphones ne sont pas fidèles à la marque

Une majorité des utilisateurs de smartphones ne sont pas fidèles à la marque.

Une nouvelle étude portée par l’institut GfK Group tend à démontrer que les possesseurs de smartphones ne sont pas fidèles à la marque et pourront changer facilement dès le prochain achat. Elle a été réalisée auprès de 2 600 acheteurs dans différents pays : Brésil, Allemagne, Espagne, Grande Bretagne, Etats-Unis et Chine. Toutefois cette tendance ne s’applique pas aux possesseurs d’iPhone… qui sont fortement attachés à Apple.

Le sondage de GfK montre que 56% des utilisateurs de smartphones ne sont pas fixés sur le type de leur prochain téléphone. A l’inverse, 25% prévoient de rester avec un téléphone de la marque. La force d’Android est de pouvoir proposer le même système d’exploitation avec plusieurs fabricants. Ce n’est pas parce qu’une personne n’aime pas une marque, qu’elle n’aime pas le système d’exploitation.

Le principal analyste de cette étude indique à Reuters :

“La fidélité à un combiné est beaucoup plus compliqué de nos jours, parce que les personnes achètent une expérience de haut niveau.

Si un téléphone ne fait pas ce qui était annoncé, ou ce que l’utilisateur pensait qu’il faisait, le fabriquant va alors perdre de sa notoriété.”

En ce qui concerne les possesseurs d’iPhone, 59% veulent rester avec un iPhone (il n’y a pas d’autre modèle !). A l’opposé on trouve Microsoft, qui reçoit le plus faible score avec seulement 21% des personnes interrogées. Il faut toutefois nuancer ce chiffre, car l’étude ne précise pas s’il s’agit de Windows Mobile ou de Windows Phone 7, qui est sorti il y a tout juste un mois.

Les possesseurs de BlackBerry sont seulement 35% à vouloir en racheter, ce qui est plutôt décevant pour RIM qui possédait une base de professionnels qui trouvait dans ses téléphones la réponse à leurs attentes. Mais le dernier Blackberry Torch montre des ventes plutôt décevantes et de plus en plus de professionnels se tournent vers Android, qui est une plateforme plus ouverte. Il s’agit clairement d’un signal d’alarme auquel RIM doit répondre rapidement.

Les possesseurs de téléphones Nokia sont les plus nombreux à la vue de la part de marché actuelle de Symbian. Seulement 24% veulent racheter un smartphone de cette marque, ce qui pourrait également expliquer pourquoi Symbian ne cesse de reculer sur le marché. La sortie de téléphones Android pourrait aider le constructeur, mais toutes les déclarations montrent le contraire. Il est vrai qu’en disposant de deux systèmes d’exploitation : Symbian et Meego, cette hypothèse est peu probable.

Maintenant, venons-en aux utilisateurs Android qui sont seulement 28% à vouloir en racheter un ! Ce chiffre parait assez étrange, car les commentaires postés sur notre site auraient tendance à démontrer le contraire. Toutefois nous ne représentons pas un échantillon réel du marché. La force d’Android est aussi d’être proposé sur des téléphones à bas coûts, qui sont ainsi moins attractifs et les constructeurs ont tendance à ne pas les mettre à jour. Ce phénomène ne concerne pas qu’un seul constructeur, car on voit que HTC ou LG par exemple ont cette démarche.

Des efforts sont donc encore à réaliser sur Android et la réponse pourrait déjà arriver avec Gingerbread, mais Google doit faire très attention. Ce n’est pas parce que le marché est en croissance et qu’Android progresse, que ce phénomène perdurera.

On notera que cette étude fait l’impasse sur les périphériques Palm.

Et vous serez vous fidèle au fabricant de votre téléphone ? au système d’exploitation ?

lundi 29 novembre 2010

Que devient la Google TV ? Bonnes et mauvaises nouvelles !

La Google TV fait l’actualité : des points positifs (de nouveaux fabricants, et un – possible – rootage à venir) et négatifs (refus de réseaux télévisuels américains et français).

Le projet Google TV a été initié en collaboration avec trois acteurs majeurs de l’électronique : Intel, Sony et Logitech. Ce projet a été annoncé lors du Google I/O en mai dernier. Le système d’exploitation utilisé est Android, mais les applications n’y seront disponibles qu’au début 2011. À l’heure actuelle, aucun modèle n’est en vente en Europe, contrairement aux Etats-Unis. Logitech y propose la Revue et Sony plusieurs téléviseurs ainsi qu’une box proposant un lecteur Blu-Ray.

Les dernières nouvelles de ce projet sont en demi-teinte.

  • Les mauvaises nouvelles

D’une part, on apprend que l’accès à de nombreux sites de chaînes américaines a été bloqué, car ces acteurs voient d’un mauvais œil ce type d’initiative. À cela s’ajoute la nomination d’un nouvelle personne à la tête du projet. Mais c’est du côté de chez Sony que l’on peut se demander ce qu’il se passe. L’entreprise vient en effet de baisser le prix de ses produits de $200 environ pour le Black Friday, et ce jusqu’au 29 Novembre. On retrouve ainsi la télévision 46 pouces à $1200, celle de 40″ à $900… et la box se situe à $300, c’est-à-dire le même prix que la Logitech Revue. Bien qu’il ne s’agisse que d’un offre temporaire, il est très étonnant de la part d’un constructeur (surtout Sony) de baisser, après un mois de commercialisation seulement, ses tarifs dans une telle proportion. Cela soulève alors la question des ventes, que l’on peut supposer mauvaises. Jusqu’alors aucune entreprise (Google, Sony, Logitech…) n’ont communiqué sur des chiffres, étonnant !

À ce titre, Eric Schmidt, le PDG de Google avait été interrogé lors du Web 2.0 Summit (où il avait présenté le Nexus S). Sa position était bien évidemment la confiance. Pour lui les réseaux (ABC, SyFy, Fox, NBC…) qui ont bloqué l’accès à la Google TV ont une mauvaise approche. Il pense qu’elles se disent à l’heure actuelle qu’un énorme flux d’argent va disparaître car elle ne contrôleront plus rien. Mais le PDG n’approuve pas cela, car pour Google nous rentrons dans une nouvelle ère qui va pousser encore plus les gens à regarder la télévision, car Internet y sera intégré.

  • Les bonnes nouvelles

D’autre part, la Google TV montre des signes positifs puisque de nouveaux fabricants proposeront très rapidement des produits utilisant ce système. Cela a commencé avec Samsung qui dévoilera sa gamme de téléviseurs dès le mois de Janvier, certainement au cours du CES à Las Vegas. Les bonnes ventes de téléphones Android de la marque ont certainement aidé à cette décision, bien qu’il s’agisse d’un segment du marché très différent. Plus récemment, ce sont Toshiba et Vizio qui devraient, selon TFTS, présenter leurs produits lors du CES. Toshiba possède déjà une expérience sur Android, avec la tablette Folio. Un représentant américain de la marque indique :

“Google est certainement un partenaire clé pour nous sur le plan des PC et sera probablement essentiel pour la télévision également.”

Mais Vizio n’ayant proposé aucun matériel utilisant Android, nous ne savons pas quel pourra en être le résultat. À cela s’ajoute le fait que l’entreprise est moins connue en dehors des États-Unis, ayant été fondée en 2002 (elle a atteint là-bas la première place des ventes en 2007 !). Le CES sera donc riche en présentations, et les smartphones et tablettes devraient y être aussi présentés en nombre.

  • Un rootage pour bientôt ?

Aujourd’hui, le site MagicAndroidApps vient de lancer un concours original. La première personne qui réussira à rooter une Google TV (Logitech Revue ou box de Sony) recevra $1000 pour son exploit. Plusieurs conditions devront être remplies : le hack sera réalisé de manière logicielle et l’installation d’applications tierces devra être possible. L’enjeu est de montrer que les hackers peuvent être plus forts que Google et que l’entreprise aurait pu/du sortir des applications plus rapidement. Cela permettra aussi de montrer un visage encore plus ouvert de la part de la plateforme, ce qui ne pourra que lui être bénéfique.

  • L’avenir en France

Bien que nous ne connaissions toujours pas la date précise de sortie de la Google TV en Europe (et donc en France), la situation semble se corser. ZdNet rapporte que de nombreux acteurs (TF1, France Télévisions, Arte, Canal+, le groupe M6, Direct 8, TMC, NT1, LCP, BFM, iTélé, Gulli et DirectStar) ont signé une charte sur “les modalités d’affichage des contenus et services en ligne sur les téléviseurs et autres matériels vidéo connectés”. Tout comme leurs homologues américains, les chaînes françaises s’inquiètent de ce que pourrait donner l’association de leurs contenus avec des éléments tiers (widgets, navigateur web…). En lisant le contenu de la charte, les propos sont assez effrayants, surtout quand on connaît la qualité des programmes :

“[... ]le respect de l’intégrité du signal de chacune des chaînes signataires afin que les éditeurs puissent continuer à exercer un contrôle total et exclusif sur les contenus et services affichés en surimpression ou autour de leurs programmes“.

Ils s’opposent à “toute démarche visant tirer profit de leurs programmes ou de leur audience (et notamment des données d’usage) en redirigeant les téléspectateurs vers d’autres contenus et services sans accord préalable de la chaîne concernée”.

“Lors de l’affichage du programme en plein écran ou en écran partiel (« redimensionnement d’image »), les surimpressions, incrustations ou apparitions de services, contenus éditoriaux, publicitaires, raccourcis, sollicitations publicitaires ou d’achats ne peuvent être maitrisés et contrôlés que par le seul éditeur de la chaîne concernée. Ni un choix proposé par un tiers, opérateur, industriel ou fournisseur de service, ni un choix paramétré par le téléspectateur lui-même ne sont acceptés, y compris si ce choix provient d’un autre matériel connecté au téléviseur”.

Devant une telle annonce, il sera très difficile de s’imposer sur le marché français. La seule solution pour Google sera alors de faire de nombreuses concessions, ou bien de partager les revenus générés. Pourtant, les français semblent réellement attendre ce type de nouveauté. Selon une étude de GroupeM, 7,6 millions de foyers pourraient posséder un téléviseur connecté en 2012.

La suite au prochain épisode !

Le HTC Gratia sous Android est retardé…

D’une ressemblance flagrante à son cousin d’outre-atlantique le HTC Aria, le HTC Gratia tarde à arriver.

Le 18 octobre, nous relayons une information officielle de HTC, citant l’arrivée prochaine du HTC Gratia en Europe.

htc-gratia-black

Or, on est à la fin du mois de novembre et aucune nouvelle de ce dernier.
Le problème n’a pas réellement été identifié mais HTC a fait part d’un petit retard inattendu, bien que sa sortie n’en soit pas annulée.

S’agit-il d’un souci avec la Fnac ? Où rappelons-le il était prévu d’être vendu en exclusivité avec un forfait NRJ Mobile à partir du mois de novembre 2010.

Terminons avec les caractéristiques techniques :

  • Android FroYo (2.2) avec HTC Sense
  • Appareil photo 5 mégapixels
  • Ecran 3,2 pouces en HVGA
  • Processeur Qualcomm à 600Mhz
  • 512 Mo de stockage (+ carte SD)
  • 384 Mo de RAM
  • Wifi b/g
  • Bluetooth 2.1+EDR
  • Port microUSB
  • Connectique jack 3,5mm
  • GPS
  • Accéléromètre
  • Compas digital
  • Capteur de proximité

Un petit rêve pour noël ? Il ressemble beaucoup à un HTC Droid Incredible ou encore un HTC Evo 4G (version mini).

htc-gratia-white

Dès que nous en saurons plus, nous vous tiendrons au courant.

Via Unwired View.

Orange dévoile ses forfaits pour professionnels avec les tablettes (et un remboursement de 84€ sur la Galaxy Tab)

Orange Business (Orange pour les professionnels) vient de dévoiler 5 forfaits pour les tablettes, dont la Samsung Galaxy Tab. Une offre de remboursement de 84€ est aussi de la partie.

Depuis le 25 Novembre, Orange propose la Samsung Galaxy Tab au grand public pour un prix de 299€. Deux forfaits sont proposés : Forfait Multimédia Internet 3G+ (31 €/mois avec un engagement de 24 mois et 35€ /mois pour 12 mois) et Origami pour tablette (39 €/mois avec un engagement durée de 24 mois et 45 €/mois pour 12 mois).

Orange pense que les tablettes ne sont pas uniquement réservées au grand public, mais aussi au marché des professionnels. C’est pour cela qu’avec Orange Business, l’opérateur lance 5 nouveaux forfaits.

  • Série limitée pour tablettes

Ce forfait n’est disponible que du 25 Novembre 2010 au 31 Janvier 2011 et coûte 35€ HT avec un engagement de 24 mois ou 38,89€ HT sur 12 mois.

Vous disposez d’Internet (jusqu’à 2Go puis baisse de la bande passante allouée), de la navigation par Orange Maps, des SMS et de la Télévision en illimité. La carte SIM (ou microSIM – dans tous les forfaits) est incluse et vous pouvez accéder en illimité aux hotspots Orange wifi access, ou sur ceux des partenaires (10h sont inclus puis 7,50€HT/heure).

  • Forfait Business initial pour tablette

Contrairement à la première offre, il n’y a plus de SMS, ni Orange Maps en illimité. Mais les tarifs sont exactement les mêmes !
35€ HT avec un engagement de 24 mois ou 38,89€ HT sur 12 mois.

Avec un prix équivalent, ce forfait n’a quasiment aucun intérêt.

  • Forfait Performance Pro pour tablette

Cette offre est proposée à différents tarifs, selon l’engagement et la durée d’appel :

Forfait12 mois24 mois36 mois
2h87,78 € HT79,00 € HT74,61 € HT
4h100,56 € HT90,50 € HT85,47 € HT
6h112,56 € HT101,30 € HT95,67 € HT
8h124,56 € HT112,10 € HT105,87 € HT
10h136,56 € HT122,90 € HT116,07 € HT
15h166,56 € HT149,90 € HT141,57 € HT
20h196,56 € HT176,90 € HT167,07 € HT

Ce forfait propose en illimité les appels vers les fixes métropolitains et les mobiles Orange du lundi au samedi de 6h à 20h, Internet et mail, la Totale TV : 60 chaînes incluses, Orange Maps et l’envoi de SMS.

Bien qu’il s’agisse d’illimité”, vous ne pourrez pas appeler toutes les destinations : “appels illimités vers les fixes et mobiles des USA et du Canada et vers les fixes en zone Europe (hors France et DOM – hors n° courts et n° spéciaux).” Le hors-forfait (en France) est facturé 0,30€ HT la minute.

“Les appels vers l’international inclus dans le forfait concernent les fixes et mobiles des Etats-Unis et du Canada, les fixes des pays de la zone Europe hors DOM, Norvège, Islande, Liechtenstein, Suisse, Andorre, hors numéros spéciaux et numéros courts.”

  • Forfait Performance Pro pour tablette 24/7

Il s’agit trait pour trait de la même offre que le Forfait Performance Pro pour tablette, sauf que les appels sont illimités vers les fixes et mobiles métropolitains de tous les opérateurs 24h/24 et 7j/7.

Les tarifs sont de : 121,83 € HT (engagement de 36 mois), 129,00 € HT (engagement de 24 mois) et 143,33 € HT (engagement de 12 mois).
L’option illimité international est facturée pour 10 € HT/mois en supplément.

  • Option Duo pour Tablettes

Ce forfait concerne à la fois un mobile et une tablette, car selon vos besoins, vous allez pouvoir utiliser le terminal de votre choix, ou les deux.

L’abonnement est de 52€ HT, 55€HT et 61€HT pour un engagement respectif de 36, 24 ou 12 mois.

Elle propose un forfait data illimité pour mobile et tablette, Orange Maps, SMS et Totale TV en illimité, la messagerie vocale visuelle. La 2ème carte SIM ou Micro SIM est offerte.

Une offre de remboursement de 84€ est proposée avec la Samsung Galaxy Tab, la rendant encore plus accessible. Cette offre n’est valable que pour les tablettes achetées jusqu’au 31 Décembre.


Les deux tablettes de Sharp en vente le 10 Décembre … au Japon

Les deux tablettes de Sharp Galapagos (5,5 et 10,8 pouces) seront mises à la vente dès le 10 Décembre au Japon.

Au début du mois d’Octobre nous vous annoncions deux nouvelles tablettes de Sharp. La date de sortie était prévue pour 2011. Finalement, il ne faudra pas attendre aussi longtemps puisque les premiers modèles seront en vente dès le 10 Décembre au Japon. Les préventes débuteront une semaine avant, espérant réaliser le même exploit que le téléphone du constructeur IS03, à savoir collecter 450 000 – 500 000 précommandes.

Deux modèles de Galapagos seront proposés : un de 5,8 et l’autre de 10,8pouces. Les prix seront respectivement de ¥39 800 (env 358€) et ¥54 800 (env 493€).

Modèle à 5.5 poucesModèle à 10,8 pouces
Ecran5,5 pouces TFT LED10,8 pouces TFT LED
OSAndroidAndroid
Résolution1024 x 6001366 x 800
Stockage8GB (microSD)8GB (microSD)
WiFi802.11b/g802.11b/g
Boutonshome / retour / trackballhome / retour
InterfacemicroSD / SDHC, mini USB, jack de 3,5mmmicroSD / SDHC, mini USB, jack de 3,5mm
Autonomie7 heures10,5 heures
Recharge2,5 heures7 heures
Dimensions92 x 167 x 12.9 mm177 x 286 x 14.7 mm
Poids220g765g

Le processeur n’est pas précisé, car nous ne disposons pas d’informations fiables, mais il devrait être cadencé à 1 GHz.

Malheureusement aucune date de sortie hors Japon n’est pour l’instant prévue. Selon un journaliste :

“Sharp a conçu un appareil qui est fait sur mesure pour le marché nippon, en particulier en ce qui concerne la plateforme des contenus, donc je ne m’attends pas à un déploiement international de sitôt.”

Sharp compte sur store Galapagos qui contiendra 30 000 journaux, magazines et livres lors du lancement pour différencier sa tablette des autres constructeur (Apple, Samsung). Bien évidemment le contenu est en japonais, mais une telle initiative est remarquable. Les tablettes auront également un pack de plusieurs jeux (non précisés).

A noter que l’interface du système entier a été revue pour la mise en avant des fonctions de lecture. Elles se différencient donc aussi par un positionnement moins général que la Samsung Galaxy Tab ou iPad vendu en même temps. Espérons pour Sharp, qui semble faire des choix judicieux en ce moment, que ce choix sera aussi le bon.

Si on compare la version 10,8 pouces avec un Apple iPad, ayant presque la même dimension d’écran, on obtient un prix moins élevé. Il faut toutefois nuancer ces propos, car c’est le pays dans lequel est implanté le constructeur et il se permet plus facilement de faire un tarif moins élevé. De même, il n’y a pas de frais de transports. On pourrait également mettre en parallèle le prix de la Samsung Galaxy Tab, qui pour une taille d’écran inférieure, se situe à 699€ nu…

Source: Engadget

La suite bureautique SoftMaker Office va bientôt être disponible sur Android

La suite bureautique créée par SoftMaker va très prochainement sortir sur Android : traitement de texte, tableur et présentation.

SoftMaker Office est une suite bureautique disponible pour Windows et FreeBSD développée par l’entreprise allemande SoftMaker Software GmbH. Cette suite propriétaire dispose d’un traitement de texte (TextMaker), d’un tableur (PlanMaker) et d’un créateur de présentations (SoftMaker Presentations). Il reprend de nombreuses fonctionnalités que l’on peut retrouver sur Microsoft Office ou OpenOffice.org. Bien qu’elle possède ses propres formats, elle peut aussi lire et écrire des fichiers Microsoft Office (doc, xls…), OpenDocument Format, RTF et HTML. La toute première version date de 1994, preuve que l’entreprise a une forte connaissance du marché.

Android possède quatre suites bureautiques : Documents to go, Quick Office, Office Suite et ThinkFree Office mobile. Il existe aussi la version web de Google docs, qui devrait prochainement arriver sous forme d’applications. Mais ce n’est pas tout, puisque la suite SoftMaker Office va bientôt être disponible sur les terminaux Android.

Ce seront les trois applications (traitement de texte, tableau et présentation) qui seront proposées et offriront la même compatibilité avec les documents Microsoft Office que la version classique. En plus de cela, on retrouvera le suivi des modifications d’un document, la possibilité d’afficher toutes les formes automatiques et les images, l’affichage des commentaires comme sous Microsoft Word, ou encore la visualisation des graphiques Excel.

Pour faire patienter les utilisateurs, SoftMaker publie quelques captures d’écran :

  • Traitement de texte

  • Tableur

  • Présentation

Vous pouvez trouver d’autres captures sur le blog officiel.

Aucune date n’est précisée, ni même un prix pour l’instant.