jeudi 12 septembre 2013

Sony présente sa Xperia Tablet Z Kitchen Edition dédiée aux fans de cuisine

La cuisine fait partie des hobbies les plus en vogue ces dernières années. Les pâtisseries spécialisées dans les muffins ou les cupcakes fleurissent un peu partout, les émissions culinaires ont envahi les écrans de télévision et, chez eux, nombreux sont les chefs en herbe qui s’essaient à des créations maison. Sony surfe sur la vague avec sa tablette Xperia Tablet Z Kitchen Edition.
Sony Xperia Tablet Z Kitchen Edition
Archos n’est plus le seul sur le segment des tablettes dédiées aux cuisiniers. La firme française commercialise en effet depuis quelques mois le Chefpad, un appareil d’entrée de gamme doté d’un support en silicone amovible destiné à être posé en cuisine – pour peu que l’on dispose d’un plan de travail digne de ce nom – et intégrant un agrégateur d’applications “cuisine”, pour la partie logicielle. Sony a senti le filon et propose aujourd’hui une édition spécialement destinée aux cuistots, la Xperia Tablet Z Kitchen Edition.
Pour un appareil fondant-craquant, prenez un écran TFT LDC de 10,1 pouces pour une définition de 1920 x 1080 pixels. Mélangez avec un processeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro APQ8064 quadricoeur cadencé à 1,5 GHz, ajoutez 2 Go de RAM, une pincée d’Android Jelly Bean 4.1, un port microSD, une mémoire interne de 32 Go et du NFC, pour une préparation pesant 495 petits grammes (dimensions de 266 x 6,9 x 172 mm) et incluant une batterie de 6000 mAh.
La Sony Xperia Tablet Z Kitchen Edition propose une résistance à la poussière (/farine/poudre d’amandes) ainsi qu’à l’eau pour une immersion de 30 minutes au maximum, mais aussi une sélection d’applications dédiées à la cuisine. Ce ne sont pas les seuls ajouts que le Nippon a cachés sous sa toque : la tablette est également livrée avec un support pliant, indispensable pour consulter des recettes en cuisine, ainsi qu’un thermomètre culinaire dédié à la viande (que vous pourrez toutefois certainement utiliser pour réaliser une meringue italienne parfaite). On ne sait pas encore si la tablette sera disponible en France ; elle est dès aujourd’hui présentée sur le store en ligne de Sony au prix de 649,99 dollars. Pour mémoire, la Sony Xperia Tablet Z est actuellement proposée au prix de 500 euros en version 16 Go sur la boutique en ligne de Sony, sans les accessoires de la Kitchen Edition. Pour comparaison, la tablette d’Archos ne coûte que 170 euros, l’étanchéité en moins. Oserez-vous emporter en cuisine une tablette facturée 650 dollars ?

Test du Samsung Galaxy S4 Zoom

Table des matières Review of: Samsung Galaxy S4 Zoom
Testé par:
Laure Renouard
Version:
Android 4.2.2

Reviewed by:
Rating:
3
On 30 août 2013Last modified:2 septembre 2013

Summary:

Samsung a beau être le premier des constructeurs de smartphones sous Android, il faut avouer qu’il y a de quoi s’y perdre. Des terminaux pour les petites mains, pour les grandes, des phablettes, des tablettes, des familles d’appareils semblant déclinées à l’infini… Et même un premier photophone aux allures légèrement différentes de la concurrence, le Galaxy S4 Zoom.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Le succès de l’année 2013 pour Samsung, c’est bien sûr le Galaxy S4. Ce fleuron est désormais bardé d’une série de petits frères, Active, mini, et Zoom, qui fait l’objet de ce test. Pour la généalogie, c’est bien simple : Samsung ne s’était jamais lancé dans l’aventure des photophones. Cette marque, également connue pour ses appareils photo (citons notamment les NX dans le monde des compacts à objectifs interchangeables), avait réalisé un premier galop d’essai en 2012 avec le Galaxy Camera, cet appareil photo compact tournant sous Android. Bien qu’il n’ait pas connu un succès particulièrement retentissant, non plus que son principal concurrent, le Nikon S800c, l’appareil a toutefois démontré que la cohabitation entre l’OS mobile de Google et la photographie – connue pour ses menus complexes, et ses difficultés à assurer des transferts sans fil – était bel et bien envisageable. Et possible. Et réitérée. Cette fois, Samsung a délaissé l’appareil photo équipé d’une carte SIM (et donc d’une connectivité réseau) pour se pencher sur le cas inverse : un smartphone doté d’un véritable objectif photo.

L’approche diffère de ce que l’on connaissait jusqu’alors. Le diktat de la finesse et de la légèreté s’oppose évidemment à l’ajout d’un objectif sur un téléphone. C’est pourquoi des marques telles que Nokia, d’abord avec son 808 PureView sous Symbian puis avec son Lumia 1020, préfère un système PureView combinant les informations obtenues dans sept pixels pour en obtenir un seul, et autorise avec son capteur de 41 mégapixels le zoom à l’intérieur des clichés. Mais ce système s’apparente plutôt à un recadrage. Mis à part peut-être HTC qui privilégie un capteur UltraPixel capturant une grande luminosité, les autres constructeurs misent sur une course aux mégapixels qui, malheureusement, ne suffit pas à porter des smartphones au niveau de véritables appareils photo.

Chez Samsung, si l’on parle fiche technique, la vie est belle : voici un S4 Zoom équipé d’un capteur CMOS (capteur BSI) de 16 mégapixels au format 1/2,33″, couplé à un objectif 24-240 mm, soit un zoom 10x. A cela s’ajoutent une stabilisation optique et un mode HDR, sans oublier les multiples options photo assurées par le duo Android-TouchWiz. Mais avec un format s’apparentant à un appareil photo compact plus qu’à un smartphone, est-ce bien convaincant ? Si entre photographie et téléphonie, votre coeur balance, c’est le moment de lire notre test.

Caractéristiques

ModèleSamsung Galaxy S4 Zoom
VersionAndroid 4.2.2

Jelly Bean
Écran4,3 pouces
Définition540 x 960 pixels
TechnologieSuper AMOLED
Densité de pixels~ 256 ppp
Traitement contre les rayuresOui
Corning Gorilla Glass 3
Processeur (CPU)Double-coeur 1,5 GHz
Pega-Dual +XMM6262
Chipset graphique (GPU)Mali-400
Mémoire vive (RAM)1,5 Go
Mémoire interne (ROM)8 Go
Support microSD-HCOui
APN (Caméra)CMOS BSI 16 mégapixels
Caméra frontale1,9 mégapixel
Carte SIMMicro SIM
WiFi - Wi-Fi DirectOui - Oui
DLNA - Hostpot WiFi
Hotspot Bluetooth - Hotspot USB
Oui - Oui

Oui - Oui
Bluetooth4.0 (A2DP)
RéseauxLTE
NFC (Near Field Communication)Oui
Boussole - GPSOui - Oui
Accéléromètre - GyroscopeOui - Oui
Capteur de proximité et lumièreOui - Oui
Port micro-USB - HDMIOui - Non
Tuner FM (Radio)Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Batterie2330 mAh
Dimensions125,5 x 63,5 x 15,4 mm
Poids208 grammes
DAS0,14 W/kg
Prix conseillé~ 449 euros

Coffret

Toujours dans l’esprit du Galaxy S4 mini, le S4 Zoom est livré dans un coffret en papier recyclé. Le boîtier recèle :

  • Le Galaxy S4 Zoom
  • Des guides de démarrage
  • Un câble USB/micro USB
  • Un chargeur secteur
  • Des oreillettes intra-auriculaires et des embouts silicone de rechange

Samsung Galaxy S4 Zoom

Tour du propriétaire

S’il est un des deux aspects qui comptent chez le Galaxy S4 Zoom, c’est bien la photo et le design. Autant le dire tout de suite : le format de ce smartphone nous laisse perplexes, voire un peu plus…  Voici le problème : ressemblant à s’y méprendre à un Galaxy S4 mini de face, une fois en main, le S4 Zoom offre un rendu foncièrement différent. Ses dimensions sont les suivantes : 125,5 x 63,5 x 15,4 mm pour – tadaa – 208 grammes. C’est malheureusement beaucoup, sûrement trop, et c’est clairement inadapté à qui a l’habitude de mettre son smartphone dans sa poche. Avec cette épaisseur renforcée par la protubérance de l’objectif du terminal, sans compter ce poids qui ne permet pas de l’oublier dans un sac ou dans la poche d’un pantalon, le S4 Zoom est nomade sans l’être. Autant qu’un appareil photo compact, en réalité. Et c’est là que le bât blesse, malheureusement. De fait, à l’usage, et ce d’autant plus pour ceux qui se sont habitués aux smartphones ultra-fins qui pullulent actuellement sur le marché, l’index vient se placer en plein milieu de l’objectif du smartphone, heureusement recouvert d’un plastique transparent, et dérape souvent sur le côté. Niveau confort, on repassera.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Si on ne sait pas bien comment tenir son téléphone en tant que téléphone – car il ne faut pas oublier que l’on utilise beaucoup les smartphones comme appareils photo, mais que les SMS, le surf sur Internet ou les réseaux sociaux et même les appels téléphoniques (pourquoi pas !) restent les usages principalement attendus sur un produit de cet ordre – en tant qu’appareil photo, le S4 Zoom fait évidemment bien mieux. Sur l’arrière, on trouve donc un objectif avec zoom 10x malheureusement protubérant, et affublé d’une bague de réglage qui permettra au mobinaute de zoomer en jouant les pros. A sa gauche, une lampe d’assistance comme en embarquent la plupart des appareils photo compacts, et bien sûr un flash. A sa droite, un haut-parleur. Certains smartphones ont la mauvaise idée de placer la sortie sonore au dos de leur terminal, laquelle risque d’être bouchée si l’on pose le téléphone dos contre une surface plane ? L’avantage du S4 Zoom, si on peut l’évoquer ainsi, c’est qu’il est impossible à poser à plat. Au moins, le son est toujours nickel.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Continuons avec la tranche gauche du téléphone, qui correspond au dessous de l’appareil photo (difficile à suivre…) : on y trouve un emplacement pour glisser une dragonne, un port microSD, et un emplacement pour fixer le téléphone à un pied, pratique pour les expositions longues. Un cache vient obstruer ce port ; attention à ne pas le perdre !

Samsung Galaxy S4 Zoom

Sur l’arête supérieure du S4 Zoom, on découvre une prise jack 3,5 mm ainsi qu’un port infrarouge ; si discret qu’il serait presque passé inaperçu ! Il pourra en tout cas s’avérer utile à ceux qui souhaitent supprimer une télécommande sur la table du salon en passant par l’application WatchON.

Sous le terminal, une trappe recouvrant la largeur du S4 Zoom laisse un port micro USB apparent. Dessous se situe l’emplacement de la carte micro SIM, mais aussi une batterie amovible. Cette dernière est verrouillée par un élément coulissant.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Le meilleur pour la fin : la tranche droite du terminal est occupée par la touche power, la barre de réglage du volume et, au niveau du grip, par un bouton déclencheur rond qui permettra d’ouvrir via un appui long l’application Photo ; cette action ne fonctionnera que si l’écran est déverrouillé.

Dans l’ensemble, peut-on reprocher des éléments précis au S4 Zoom ? De face, il ressemblerait à s’y méprendre à un Galaxy S4 mini, avec son bouton central, ses commandes tactiles situées de part et d’autres dudit bouton et ses capteurs de luminosité et proximité surplombant l’écran (mais pas de LED de notification, ce qui est bien dommage au quotidien). La finition plastique avec effets métalliques sur les tranches est la même que sur un S4 mini, bref du connu, très connu… trop connu. Le reste du format de cet appareil a de quoi en laisser perplexe plus d’un, cependant, et son poids fera hésiter. Un tel format laisse espérer un poids de 100 à 120 grammes, et on en est loin.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Ecran

Avec son écran de 4,3 pouces Super AMOLED pour une définition qHD (540 x 960 pixels), le Galaxy S4 Zoom affiche une définition identique à celle du Galaxy S4 mini. Pas de surprise ici, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts. On n’est pas transcendé par cette résolution d’environ 256 ppp, loin derrière des smartphones “mini” dotés d’une définition HD, mais on apprécie les angles de visions qu’offre cet écran tout comme sa luminosité globale, qui permet d’amoindrir les reflets.

Ci-dessous, un comparatif mettant en regard (de gauche à droite) les Galaxy S4 Zoom, Galaxy S4 mini, HTC One mini (Super LCD2 HD de 4,3 pouces) et Sony Xperia L (écran FWVGA de 4 pouces) :

Samsung Galaxy S4 Zoom

Pour résumer l’ensemble, et parce qu’il est inutile de se répéter, le S4 Zoom propose des blancs lumineux, même si moins fidèles que ceux du HTC One mini. L’AMOLED n’a jamais été réputé pour la qualité de ses blancs, et les petits derniers de Samsung ne font pas exception à la règle. Oublions le Xperia L ici trop gris-bleu comparé à ses confrères.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Samsung Galaxy S4 Zoom

Samsung Galaxy S4 Zoom

En matière de couleurs, la remarque globale est la suivante : les couleurs des deux Samsung sont voyantes, flashy, bref un peu plus intenses que chez ses confrères. En résulte, à l’usage, un côté très accrocheur (les jolis fonds d’écran colorés tirent parfaitement parti de la technologie AMOLED) mais moins naturel que chez un LCD2, par exemple. Dans l’ensemble, ce n’est pas désagréable à l’usage, mais on aurait espéré chez ce S4 Zoom un peu plus de détails, notamment parce qu’il sert également à visualiser ces fameux clichés que permet de capturer cet appareil dédié à la photographie.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Logiciel

Doit-on encore présenter TouchWiz ? Alors que le terminal tourne sous Android 4.2.2, Samsung ajoute son interface maison au smartphone. Du bon et du mauvais, chacun a généralement une opinion bien tranché sur la surcouche du Coréen. On commencera par le bon, c’est à dire la complétude des services ou la présence de commandes rapides dans la barre de notifications – probablement plus pratiques que les toggles de Google, qui sont accessibles par un swipe vers le bas à deux doigts.

Accueil

A ce titre, on retrouve les traditionnels :

  • ChatOn : le service de messagerie instantanée de Samsung.
  • Chrome : s’il est présent par défaut sur les androphones sous Jelly Bean, le navigateur fait doublon avec l’application Internet proposée par Samsung ; à vous de choisir votre préféré.
  • Dropbox : pour le stockage, ceux qui ne sont toujours pas adeptes de Drive peuvent tester l’application de sauvegarde dans le nuage. Samsung est coutumier des partenariats avec Drobox avec des espaces de stockage étendus, ce qui n’est pas une mauvaise affaire.
  • Editeur vidéo et Enregistreur vocal
  • Flipboard : l’agrégateur de flux sociaux est également de la partie. On remarquera qu’il faut télécharger Facebook à part, tout comme Twitter.
  • Group Play : le système multijoueur de Samsung à tester avec des mobinautes équipés de modèles de la marque.
  • Mes fichiers : un gestionnaire de données toujours utiles
  • Musique : l’application de Samsung, à côté de Play Musique.
  • Paper Artist : un outil d’édition créative de photos.
  • S Memo : l’outil de création de notes de Samsung
  • S Planner : l’agenda de Samsung, auquel on aurait tendance à privilégier le Calendrier Google.
  • S Translator : l’outil de traduction de Samsung.
  • S Voice : son outil de commande vocale.
  • Samsung Apps et Samsung Hub : le portail de téléchargement de Samsung et ses recommandations. Pour ceux qui voudraient passer à côté du Google Play
  • Trip Advisor : l’application des voyageurs est préchargée dans le smartphone.
  • WatchOn : l’application permet d’utiliser le téléphone comme télécommande grâce à son port infrafrouge.
  • On remarquera l’absence, comme sur le S4 mini et au contraire du Galaxy S4 standard, des fonctionnalités de monitoring S Health

On ne vous cachera pas que les doublons sont nombreux, que les widgets consacrés à certaines fonctionnalités (Story Album, pour la création et la personnalisation de livres photo notamment) se montrent un peu trop encombrantes à notre goût. Tout le monde ne tient pas nécessairement aux Samsung Apps, mais impossible pour le mobinaute non-bidouilleur de le désinstaller. Et pourtant, l’application S Translator est loin d’être inutile, on n’a rien contre Dropbox ou Flipboard, mais avec l’ensemble de ces applications, Samsung encombre l’espace mémoire de son terminal qui, rappelons-le, n’excède pas les 8 Go pour ceux qui n’y ajouteraient pas une carte mémoire. Bien évidemment, puisqu’il sera question de prendre des photos à tour de bras et en bonne qualité, mieux vaudra investir rapidement.

Communications

Le Galaxy S4 Zoom dispose, comme le S4 mini, d’une connectivité 4G. Toujours utile pour ceux qui ne changent pas de smartphone tous les quatre matins, mais qui ne tiennent pas à rester à la traîne alors que cette génération de réseau tend à se généraliser dans l’Hexagone. Nous n’avons pas pu tester l’accroche réseau sur ce point, mais en matière de 3G, rien à signaler. De même côté GPS : l’accroche se fait en quelques secondes, avec une bonne précision.

Performances

En termes purement théoriques, le Galaxy S4 Zoom ressemble à s’y méprendre à ce que propose un S4 mini, puisque lui aussi embarque un processeur double-coeur. Pourtant, il ne s’agit plus d’un S400 de Qualcomm (1,7 GHz avec Adreno 305 côté graphique) mais d’un Pega-Dual +XMM6262 basé sur du Cortex-A9 et couplé à une puce graphique Mali 400 et à 1,5 Go RAM. A vrai dire, on trouve ici des performances similaires à ce que l’on peut trouver chez un Galaxy S4 mini, même si le chipset n’est pas identique. On joue ici dans la cour des 11000 à AnTuTu, de quoi assurer des performances très correctes au quotidien, mais pas forcément de faire tourner des jeux ultra-gourmands en ressources. Et devinez quoi ? Ça n’a aucune importance, puisque le format du S4 Zoom (et son poids) ne se prête pas follement à ce type d’usages.

AnTuTu

AnTuTu

 

Quadrant

Quadrant

Linpack

Linpack

Autonomie

L’autonomie est un point délicat chez le S4 Zoom. En soi, il ne démérite pas avec ses 2330 mAh (1900 mAh chez le Galaxy S4 mini). Cependant, gardons à l’esprit que si l’on a acheté ce modèle, ce n’est certainement pas pour envoyer des SMS à tour de bras et espionner la vie de ses amis sur les réseaux sociaux (de toute manière, il n’est pas réellement pratique pour ce type d’usages). Et lorsqu’il s’agit de prendre des photos, ça baisse, ça baisse… et ce d’autant plus si l’on fait usage du flash. Ci-dessous, un screenshot de la répartition des usages de la batterie sur quelques heures :

Batterie

Pour ma part, je n’ai pas réellement réussi à dépasser les 24 heures d’utilisation, certes sans le ménager, mais sans passer des heures à jouer et en faisant souvent l’impasse sur le flash. Pour un usage “classique”, avec des SMS, des emails, un peu d’appels, de surf et quelques photos, vous devriez tomber sur des scores équivalents. Dans notre cas, avec la luminosité poussée au maximum (ce qui n’est certes pas à conseiller au quotidien) et le volume à fond, le réseau mobile activé ainsi que le WiFi, nous avons pu regarder une vidéo en streaming pendant 1h06 en consommant 20 % de batterie (de 68 à 48 %). Un score modeste, somme toute, mais cousin avec celui du HTC One mini, quand le S4 mini perdait 15 % pour 1h35 passée sur une vidéo YouTube.

Photo & Vidéo

Nous y voilà, la partie centrale de ce test. Le Samsung Galaxy S4 Zoom peut se targuer d’être le premier vrai photophone du marché en ce qu’il embarque un objectif digne d’un appareil photo compact. Le smartphone, car c’en est tout de même un, est en effet équipé d’un capteur CMOS BSI de 16 mégapixels (format 1/2,33″) avec autofocus, d’un flash au Xénon, une stabilisation d’image (une rareté sur des smartphones, mis à part peut-être sur le HTC One) et d’un objectif 24-240 mm, soit un zoom optique 10x. Du beau monde accompagné d’un mode HDR aux petits oignons, d’un mode panorama et d’une application photo très fournie. A l’intérieur, on trouvera ainsi des modes Intelligents, mais aussi un mode manuel permettant de régler des paramètres avancés (exposition, obturation, ISO). De quoi contenter les photographes en herbe qui souhaitent se familiariser avec ce type de réglages.

Samsung Galaxy S4 Zoom

Si l’on fait un rapide panorama des modes disponibles, on retrouvera des classiques :

  • Feu d’artifice
  • Lumière (pour des poses longues de nuit, par exemple)
  • Beauté (estompe les défauts sur les visages détectés… mais adieu aux détails)
  • Meilleures poses (enregistrement de plusieurs photos pour ensuite choisir la meilleure)
  • Mode rafale (4 images par seconde)
  • Meilleure photo (sélection de la meilleurs pose pour chaque personne du cliché et fusion des différentes versions)
  • Photo enfant (émission d’un bruit qui attire l’enfant pour qu’il regarde l’objectif ; fonctionnalité présente sur les compacts Samsung)
  • Paysage (couleurs intenses)
  • Aube
  • Neige (accent mis sur la balance des blancs)
  • Macro
  • Action (pour des photos de mouvements rapides)
  • Ton riche (fusionne plusieurs niveaux d’exposition / HDR)
  • Cascade (pour prendre des photos… de cascades)
  • Photo animée (pour figer un objet dans une scène en mouvement)

C’est déjà bien du côté des modes à sélectionner manuellement (en les faisant défiler vers le haut ou vers le bas), sans compter que l’on peut faire défiler les différents réglages du mode manuel en visualisant en temps réel l’effet produit, et qu’il est possible d’enregistrer dans Mon Mode des réglages manuels favoris. Dans l’ensemble, c’est complet, facile à prendre en main… Ou presque. Vous cherchez les réglages simples (la définition des photos, la suppression du flash, etc.) ? Il faut cliquer sur la petite flèche située en haut à gauche de l’écran.

Application photo

Commençons par les bons points : pouvoir réaliser des poses longues, c’est très sympathique, d’autant plus qu’une fiche pour visser un pied sur le smartphone est bien présente, ce qui facilite la tâche à ceux qui souhaitent réaliser de belles photos. Pouvoir zoomer avec une stabilisation efficace (à 10x sans obtenir un cliché entièrement flou alors que l’on est de nuit, c’est effectivement une bonne nouvelle), sans oublier que la présence d’un grip et d’un bouton déclencheur donne la sensation de tenir un compact en main. De même la possibilité de zoomer en tournant la bague située autour de l’objectif. La mise au point reste automatique, mais on se sent un peu plus “pro”…

Passons au nerf de la guerre : les résultats. Samsung n’est pas réputé pour produire de mauvais appareils photo, loin de là, mais on constate souvent chez le Coréen une tendance à tirer vers le bleu, comme sur ses écrans AMOLED d’ailleurs. Bref, le traitement s’en ressent et même si le nombre de pixels est là, on retrouve une tendance certaine au lissage dès que l’on manque de luminosité, et ce en mode automatique. N’oublions pas que nous avons affaire à un smartphone dédié à la photo, et que les photos sur smartphones ne sont pas toujours destinées à jouer les oeuvres d’art… Bref, pour saisir l’instant, on fait confiance à un mode automatique qui va vite (quel dommage que le déclencheur photo ne permette pas d’accéder à l’appli photo directement sans passer par la case déverrouillage !).

Voici quelques exemples de photos capturées avec le Galaxy S4 Zoom :

Métro

Au-dessus, avec un mode automatique, mais sans mode nuit. Les détails sont présents, le ciel est certes un peu plus noir qu’il ne l’était en réalité, mais le résultat a le mérite d’être naturel et détaillé (marbrures sur la pierre notamment). On remarquera que les lampes ne produisent pas un résultat “brûlé”. Au contraire du second cliché, qui perd des détails mais subit également un traitement qui laisse apparaître un ciel un peu trop bleu pour être honnête, avec une capture en mode nuit.

Concert

Cette fois, pendant un concert, de nuit, en mode manuel avec quelques réglages selon l’inspiration du mouvement, et malgré quelques difficultés à trouver une posture stable. Je n’ose pas imaginer le résultat avec un smartphone standard, sachant qu’ici, le zoom était poussé à environ 4x.

Monuments

Ne râlez pas sur le rendu de ces clichés : ils sont pris de nuit (mode nuit activé) avec le zoom poussé à fond. Sans pied, évidemment. En soi, on ne peut pas aller jusqu’à dire que le résultat est parfait, puisque certains éléments sont un peu flous, mais qu’aurait-on obtenu dans des conditions similaires avec un smartphone ?

Comparatif

Ci-dessous, un rapide comparatif entre plusieurs modèles : pour commencer, le Galaxy S4 Zoom, puis le Galaxy S3, et enfin un Fujifilm F770. Pourquoi ces trois modèles ? Parce qu’il aurait fallu avoir à disposition des terminaux estampillés “photophones”, ce qui n’était pas mon cas, et que l’intérêt du S4 Zoom est de remplacer à la fois un smartphone (le S3 embarque un capteur de 8 mégapixels “classique” chez les smartphones d’aujourd’hui) et un appareil photo (le F770 dispose d’un capteur CMOS de 16 mégapixels, mais avec un zoom optique 20x).

Chez chaque modèle, trois exemples : en premier, une photo de jour permettant de juger des couleurs (sur le verre, mais aussi sur la façade de l’immeuble), en mode automatique chez les trois appareils ; dessous (les fleurs posées au sol et photographiées depuis un 4e étage), une photo avec zoom poussé au maximum pour le S4 Zoom (10x optique), également avec le S3 (4x numérique) et à mi-course pour le F770 (environ 10x, optique) ; pour finir, un cliché (Sébastien le crabe) capturé de nuit, en mode nuit pour les S4 Zoom et S3, en automatique chez le F770.

Avec le Samsung Galaxy S4 Zoom

Galaxy S4 Zoom

Avec le Samsung Galaxy S3

Galaxy S3

Avec le Fujifilm F770

Fujifilm F770

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, les résultats se valent en plein jour même si, en zoomant, le niveau de détails est supérieur chez les S4 Zoom et F770. Cependant, en plein jour, on remarque que les terminaux Samsung proposent des blancs plus ternes, quand le compact Fujifilm se montre plus proche de la réalité.

En zoom, la différence est évidemment flagrante : le S3 reste loin derrière ses concurrents en ce qu’il s’agit de regarder ce qui se passe au loin. Là n’est pas le problème du F770, qui assure non seulement un bon niveau de détail en automatique, mais aussi une meilleure stabilisation (ma première photo était floue avec le S4 Zoom) et des couleurs plus vives.

Pour finir avec ce dernier cliché de nuit, on remarquera que le traitement apporté à la photo en mode nuit chez le S4 Zoom apporte de bons résultats, peut-être au détriment du détail. Le S3 est à la peine en mode nuit, tandis que le F770, en automatique, propose un résultat plus bruité mais aux couleurs plus naturelles.

Montée en ISO

Montée ISO

Ci-dessus, un essai de montée en ISO en conservant le reste des réglages en automatique. On remarquera que l’appareil descend jusqu’à 100 ISO, ce qui est appréciable sur un appareil compact, et monte jusqu’à 3200 ISO, bien que la qualité d’image se dégrade nettement après 1600 ISO, voire 800 ISO.

Photos prises avec le Samsung Galaxy S4 Zoom          Voir toutes les galeries

Vidéo

L’ensemble des réglage accessible lors de la capture photo est également disponible lors de l’enregistrement vidéo, ici au maximum en Full HD à 30fps. La stabilité est convaincante, et le zoom ne saccade pas particulièrement lorsqu’on l’utilise en cours d’enregistrement. Pour avoir testé l’appareil pendant un concert, le résultat est satisfaisant, puisque l’on peut (enfin !) discerner ce qui se passe sur la scène.

Lien Youtube

Notre Verdict

écran Comme chez le S4 mini, on aurait apprécié que le Galaxy S4 Zoom propose un écran HD. On s'habitue au luxe, certes, mais lorsqu'il s'agit de regarder des photos (ou plutôt d'en régler la netteté), il s'agit tout de même d'un point important à prendre en compte. Toutefois, la dalle AMOLED qHD du S4 Zoom, avec sa bonne luminosité et ses angles de vision larges, procure une expérience satisfaisante. 7 performances Doté d'un processeur inconnu au bataillon, le S4 Zoom propose les mêmes forces et faiblesses qu'un S4 mini. Il assure un traitement photo efficace, et c'est très exactement ce qu'on lui demande (sachant que les compacts à moins de 300 euros sont rarement des foudres de guerre en la matière). 8 logiciel Du Samsung pur jus, fouillis comme à son habitude, mais avec une application photo complète. On apprécie WatchON (la fonction télécommande TV couplée avec le port infrarouge du smartphone), la présence d'une application musique, d'un éditeur vidéo, de fonctions de retouche photo, par exemple... Mais est-il nécessaire d'avoir deux applications musique, ou encore le portail d'applications Samsung ou son système de messagerie instantanée ChatON ? 8 design Le point qui fâche. Comment noter un appareil aussi hybride ? En tant qu'appareil photo, son grip assure une bonne prise en main, son bouton déclencheur est bien placé, bref du tout bon. En tant que smartphone, le Galaxy S4 Zoom, ne nous leurrons pas, n'est pas pratique à utiliser. Trop grand pour rentrer dans une poche, trop épais, avec son objectif protubérant à cause duquel on ne sait pas bien où placer ses doigts... Mais comme il s'agit d'un Galaxy avant d'être un Zoom, le terminal ne peut pas vraiment convaincre. 4 autonomie La vie est dure pour les smartphones. Difficile pour notre ami le Zoom de dépasser, voire d'atteindre la journée, surtout si vous l'utilisez pour sa principale fonction, c'est à dire la photo. Quand vous partez en weekend, votre appareil photo nécessite-t-il d'être rechargé ? Ici, une chose est claire, vous ne partirez pas sans votre chargeur. 6 caméra Bien sûr que ce S4 Zoom vaut mieux que les smartphones habituels. Un zoom optique, cela n'a pas de prix, non plus qu'un flash au Xénon ou que des réglages manuels et une fiche pour le vissage d'un pied. Comparé à l'offre actuelle dans le monde des smartphones, le S4 Zoom bat ses confrères sans encombre. Mais comparé à un appareil photo (petit milieu de gamme avec capteur CMOS, comme on en trouvera pléthore dans les séries 2012), il souffre de défauts propres à Samsung, à savoir d'un traitement un peu poussif des photos qui aboutit à des couleurs manquant parfois de naturel. 9 10Meilleure note Notre avis 07/10 Qui est le S4 Zoom, et à qui se destine-t-il ? On peut encore se poser la question, à voir ce format hybride. Il ne rentre pas dans une poche, même si son écran est petit, n'est donc pas vraiment nomade, et en tout cas, il surprend. Voyez la mine surprise de votre entourage lorsque vous dégainez un S4 Zoom pour passer un appel !

Si l'on regarde son usage général, le Galaxy S4 Zoom tourne bien, avec un écran malheureusement qHD, mais une bonne optimisation. En tant qu'appareil photo, il offre des performances loin au-delà des smartphones traditionnels, et même d'un photophone, du moins dans l'état actuel du marché.

Mais la combinaison des deux nous laisse sur notre faim. Pour 450 euros, vous obtenez un smartphone que d'autres terminaux surpassent sans peine (on pense par exemple au Huawei Ascend P6) ; pour moins de 200 euros, un compact à gros zoom vous fournira des clichés de même qualité, voire meilleurs, à prendre seulement quand on en a besoin. Car quand on souhaite prendre de jolies photos, on emporte généralement avec soi un appareil dédié à cette fonction (ce qui permettra de ne pas utiliser la batterie de son téléphone), et au quotidien, il est certainement bien préférable de transporter dans sa poche un smartphone compact, du moins autant que possible, ou un appareil photo connecté.

A qui s'adresse ce S4 Zoom ? Peut-être à des professionnels prenant des photos tous les jours, à des journalistes qui souhaitent ne jamais être pris au dépourvu... Qui d'autre ? La question reste ouverte, lorsque l'on utilise cet appareil qui s'apparente à un Galaxy Camera mini, la fonction téléphonie en plus. Pour le moment, et même s'il s'agit d'un bel essai, nous restons dans l'attente d'un photophone qui saura se faire apprécier en tant que téléphone. Et ce sera déjà bien.
écran 07 performances 08 logiciel 08 design 04 autonomie 06 caméra 09
  • Performances photo dignes d'un véritable appareil
  • Fluidité globale
  • Design ergonomique en tant qu'appareil photo
  • Port microSD et prise pour trépied
  • Réseau 4G
Pour Contre
  • Autonomie insuffisante
  • Format peu adapté à un usage smartphone
  • Définition qHD et non HD

Disponibilité

Paf le Chien Run Run, quand Adictiz transforme son jeu social en jeu à part entière

Depuis 2009, Adictiz s’est offert des millions de joueurs, démarrant sur le réseau social Facebook, puis s’exportant sur les plateformes mobiles iOS et Android. Les lancers de chiens trouvant rapidement leurs limites, la firme lilloise s’est décidée à faire courir son toutou dans un véritable jeu mêlant plateforme et runner, Paf le Chien Run Run.

Paf le Chien Run Run

Le scénario de Paf le Chien Run Run est simple : Paf en a eu assez de recevoir de coups de pieds, et le voici qui fugue. En chemin, il croise un boucher à qui il dérobe un collier de saucisses – sapristi. C’est donc avec un boucher au trousses que courra le chien, dont le but sera de mener sa course le plus loin possible. Voilà pour la partie runner, tandis que pour son aspect plateformes, vous devrez, lors de votre périple, sauter par-dessus des obstacles pour ramasser des pièces et des bonus, détruire des murs (ce qui vous ralentit, attention danger !) et remplir des missions qui vous permettront de passer au niveau supérieur. Le tout dans un style très cartoon propre à séduire les petits et les plus grands, puisque le jeu fonctionne sur un gameplay bien connu des joueurs mobiles.

Paf le Chien Run Run

Là où portent nos réserves, c’est plutôt sur la monétisation du jeu. Le directeur du développement business d’Adictiz, Alexis de Charentenay, ne s’en cache pas : “on cherche à faire du volume”. Il s’agit donc de proposer un jeu en freemium, gratuit à l’achat, et où les niveaux supplémentaires seront payants, et où il sera possible d’acheter des bonus. Les 50 premières étapes du jeu devraient cependant être gratuites, laissant une certaine marge de manoeuvre à ceux qui ne souhaitent pas mettre la main au porte-monnaie et les partages sur les réseaux sociaux, omniprésents dans le jeu, resteront optionnels. Il faut dire qu’Adictiz a déployé les grands moyens : neuf mois de travail et une équipe réunissant au moins 5 personnes en permanence, une sortie simultanée sur Android et iOS, une version prévue par la suite sur Windows Phone 8, et même un lancement à l’international (Space Dog Run en anglais, Kash der Hund Run en allemand)… De bonnes raisons de ne pas mentir aux mobinautes : un investissement de la sorte devra d’une manière ou d’une autre être rentabilisé, surtout s’il faut se donner les moyens de faire connaître le jeu à l’international.

Paf le Chien Run Run

Quoi qu’il en soit, adeptes du paiement in-app ou pingres du mobile, Paf le Chien Run Run promet une expérience de jeu sympathique, sans grande originalité mais avec un petit côté addictif qui pourrait bien en séduire plus d’un. Le titre sortira en fin de semaine prochaine sur iOS et Android, gratuitement, donc.

Snapseed fait son entrée dans Google+ pour Chrome

Snapseed fait son entrée dans Google+. Les fonctionnalités de l’application d’édition de photos ne seront dans un premier temps accessibles que sur la version Chrome du réseau social.

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Google fusionne au fur et mesure ses services les uns aux autres. Aujourd’hui, c’est au tour de Snapseed, une application rachetée l’année dernière de faire une apparition sur Google+. Celle-ci ne fonctionne en tout cas que sur la version web du réseau social, en l’occurrence sur Chrome, le navigateur de la firme de Mountain View.

Cette fonctionnalité donne la possibilité d’appliquer des filtres sur les photos, à l’instar d’Instagram par exemple. La retouche plus globale des images est également présente. Une fonction automatique est aussi de la partie. Elle permet à l’application d’effectuer automatiquement des modifications au niveau du contraste ou encore de la luminosité. L’accès à ce service se fait directement sur Google+ Photo, où vous aurez chargé vos clichés. une boite de dialogue vous permet alors d’effectuer les modifications souhaitées. Aussi, les fonction “redimensionner” et “cropper” sont également offertes.

Ces fonctionnalités ne sont pour le moment pas encore accessibles chez nous. Elles sont en cours de déploiement et devraient arriver assez vite sur la version Chrome de Google+.

Retrouvez notre dossier sur les services Google par ici.

Vivendi et SFR : le divorce, Bolloré au conseil de surveillance du holding

Après la nomination de Vincent Bolloré au poste de vice-président du conseil de surveillance de Vivendi, le groupe a annoncé une probable scission du holding, qui ferait de SFR une entreprise indépendante. Une entrée en Bourse de l’opérateur en 2014 n’est pas non plus écartée.

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Vivendi vit actuellement une période transitoire sans précédent. Le holding, qui regroupe désormais Universal Music, GVT, Canal+ et SFR (après les cessions de Maroc Telecom et Activision Blizzard en juillet dernier), indique dans un communiqué qu’une scission de son activité allait être mise à l’étude. Cette scission permettrait au groupe d’être scindé en deux sociétés distinctes. D’une part, Universal Music, Canal+ et GVT, et de l’autre SFR, qui devrait, elle, entrer en Bourse dès l’automne 2014. L’idée, selon Vivendi, consiste à créer  un groupe de médias international basé en France. Cette action ne voudrait pourtant pas dire que le holding français souhaite se détacher de toute activité liée aux télécoms, même si Vivendi, propriétaire à 100 % de sa filiale GVT (opérateur brésilien), comptait vendre l’entreprise au début de l’année 2013. Vivendi s’est finalement rétracté, constatant le fort taux de croissance de la société, présente sur l’un des marchés les plus prometteurs au monde. L’entreprise a en revanche annoncé sa séparation de Maroc Telecom.

Bolloré et ses projets pour SFR

L’annonce de cette future scission semble en tout cas tout à voir avec les récents événements survenus au sein du holding hexagonal. Vincent Bolloré, premier actionnaire du groupe avec 5 % de parts, était engagé depuis quelques jours dans une bataille avec Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance du holding et ex-PDG du groupe. Cette querelle allait même pousser M. Fourtou vers la sortie. Mais un accord a été trouvé hier lors d’une réunion extraordinaire du conseil de surveillance, pendant laquelle Vincent Bolloré a été nommé vice-président du conseil, au côté de Fourtou, dont la fonction est finalement restée intacte, mais qui reste néanmoins en sursis (son mandat s’achève en 2016).

Devant les médias, les deux hommes ont d’ailleurs fait mine d’avoir enterré la hache de guerre. “C’est un grand honneur et une grande joie d’avoir été choisi par Jean-René Fourtou, déclare au Monde Vincent Bolloré. C’est quelqu’un que je connais depuis trente ans et pour lequel j’ai beaucoup d’amitié. Nous allons désormais travailler main dans la main. Cela clarifie les inquiétudes des uns et des autres.” Et d’ajouter : “J’étais depuis un an autour de la table du conseil de surveillance à regarder ce qui se passait chez Vivendi. Je vais désormais m’y impliquer avec Jean-René Fourtou.” Il semble en tout cas avoir déjà eu son mot à dire dans le cadre de la gouvernance du groupe. A noter toutefois que Bolloré détient des parts dans SFR. Des parts qu’il ne souhaite d’ailleurs pas abandonner lorsque l’opérateur deviendra entièrement indépendant, a indiqué le principal intéressé à BFM TV Business. Une place au conseil de surveillance de Vivendi serait-elle juste un tremplin pour l’homme d’affaire breton avant de prendre la tête de SFR l’an prochain ?

Quid de Maroc Telecom ?

Mais si les choses semblent effectivement se clarifier pour Vivendi, qui a rebondi en Bourse depuis cette annonce ce matin (à l’heure où nous mettons sous presse, l’action est à 17,25 euros, à +0,55 %), l’épisode Maroc Telecom ne risque pas de prendre fin de sitôt. En effet, Vivendi avait déclaré en juillet la cession de ses parts (53 %) dans l’opérateur marocain au groupe émirati Etisalat. Une transaction qui devait a priori être bouclée avant la fin de l’année. Et comme si les choses n’étaient pas assez compliquées, Vodafone aurait décidé de venir jouer les trouble-fête. Le groupe d’outre-Manche aurait, selon la presse britannique, exprimé son intérêt pour Maroc Telecom. Il serait même prêt à débourser 7,1 milliards d’euros, contre les 4,2 milliards proposés par Etisalat. Si Vodafone n’intervient que maintenant dans cette affaire, c’est forcément grâce à la transaction historique opérée avec l’américain Verizon Communications, pour la cession des 45 % détenus par Vodafone dans leur filiale commune, Verizon Wireless. Le montant de l’acquisition annoncé s’élève à 130 milliards de dollars. De quoi permettre à Vodofane d’étendre son réseau en Afrique du Nord, un bastion encore inexploré par le réseau.

Omate sortira la montre Extreme TrueSmart en décembre

Omate s’apprête à sortir une version Extreme de la TrueSmart. Après une première édition de la montre connectée présentée à l’IFA, Omate présente la version Extreme qui disposera de 8 Go de mémoire. 

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Omate commercialisera une version Extreme de sa TrueSmart. Le constructeur vient d’annoncer qu’une édition 2.0 de la montre connectée serait livrée en décembre, un mois après la sortie de la première édition présentée récemment à Berlin. La TrueSmart Extreme comme la première édition tourne sous Android 4.2.2 et embarque une batterie de 600 mAh. Elle est équipée d’un écran TFT de LG de 1,54 pouces d’une définition de 240 x 240 pixels, d’un processeur à deux coeurs Cortex-A7 cadencé à 1,3 GHz et d’un capteur de 5 mégapixels. Elle dispose cependant d’un capacité de stockage bien plus importante que l’édition Standard avec 8 Go contre 4 Go.

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Etanche et résistante au choc, son atout réside principalement dans l’indépendance dont elle bénéficie grâce à sa connectivité 3G (via carte micro-SIM). La montre d’Omate constitue donc un appareil en soi contrairement à la Galaxy Gear de Samsung présentée comme parfait accessoire du Note III. Et c’est précisément cela qui avait séduit les visiteurs du site de crowdfunding Kickstarter sur lequel figure le projet. A ce jour, la Truesmart a obtenu un financement supérieur à 732 000 dollars alors que le lancement du projet n’en nécessitait que 100 000.

La TrueSmart Extreme disponible en décembre sera commercialisée au prix de 249 euros. L’édition Standard TrueSmart arrivera quant à elle, dès le mois de novembre pour 199 euros.

Motorola travaille sur une tablette, bientôt la Moto X Tab ?

Motorola s’est uniquement illustré, depuis son rachat par Google, avec un terminal issu de la collaboration des équipes des deux géants. Après un premier smartphone, une tablette est désormais en préparation chez le duo américain.

Motorola

Motorola s’est fait discret sur le segment des tablettes ces dernières années, malgré une série d’ardoises plutôt étoffée qu’était celle des Xoom. Concentrée sur les smartphones, la marque a porté ses efforts vers le Moto X, assemblé sur le territoire américain et caractérisé par son apparence personnalisable… mais uniquement pour les mobinautes américains.

La fin de la série Xoom, dont le nom de baptême a dû être abandonné par Moto du fait qu’elle empruntait le nom de la firme Xoom Corporation, ne signifiera pourtant pas la fin des tablettes Motorola. L’heure du renouveau ayant sonné, on peut s’attendre à une tablette X signée Motorola, ce qu’a confirmé le CEO de la marque, Dennis Woodside, à nos confrères d’Engadget : “C’est quelque chose sur lequel nous travaillons, mais nous ne pouvons parler de rien de précis pour le moment“. Il ne serait pas étonnant que Motorola mise là encore sur une tablette entièrement personnalisable, de la mémoire à la RAM, en passant surtout par la coque, élément différenciateur mis en avant par l’Américain lors du lancement du Moto X. Dans la même veine, il se pourrait même que Motorola planche sur une phablette, le dirigeant indiquant que Motorola planche sur tous les form-factors. Reste à voir si, à l’officialisation de ces produits, Motorola choisira de confiner la vente de ces appareils sur le territoire américain ou si une commercialisation internationale sera cette fois envisagée.

Verizon devrait émettre 49 milliards de dollars d’obligations

Verizon s’apprêterait à émettre 49 milliards d’obligations sur les marchés financiers. Cette opération colossale devrait servir à financer le rachat de la part de Vodafone dans la filiale mobile de Verizon, Verizon Wireless, que l’on apprenait la semaine dernière.

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Verizon serait en préparation d’une émission obligataire record. En effet, d’après le Wall Street Journal, l’opérateur américain s’apprête à émettre pour 49 milliards de dollars d’obligations afin de financer le rachat des parts de Vodafone dans sa division mobile Verizon Wireless, alors que l’Agence France Presse (AFP) n’en évoquait que 25 il y a quelques jours. Cet accord avait permis à Verizon de récupérer les 45 % de parts détenues par l’opérateur britannique dans Verizon Wireless et de reprendre ainsi pleinement le contrôle total de sa filiale mobile, pour l’énorme somme de 130 milliards de dollars. A en croire les sources du WSJ, l’opération obligataire de grande échelle pourrait être lancée dès mercredi.

Le choix de l’émission d’obligation est intéressant puisque cette source de financement est différente. Elle est beaucoup plus “sûre” pour les investisseurs dans la mesure où les acheteurs d’obligations sont assurés d’être rémunérés chaque année selon un montant fixe. De fait, il s’agit d’un investissement de long terme dans la mesure où les acheteurs ne voient en aucun cas leur rémunération dépendre des résultats ou du cours de l’entreprise. L’obligation s’apparente donc à un prêt à taux fixe sans que l’entreprise puisse subir la moindre pression de la part des propriétaires d’obligations puisque ceux-ci n’ont pas de droit de gestion, de participation ni de vote au conseil d’administration comme les actionnaires.

Les 49 milliards de dollars rapportés par l’émission de titres obligataires suffiraient ainsi à financer près de 40 % du coût du rachat de la participation de Vodafone dans le capital de Verizon Wireless. Sachant que sur les 130 milliards de dollars, il était prévu que Verizon paye 60 milliards d’actions à l’opérateur britannique d’une part et près de 59 milliards en cash d’autre part, l’opérateur parviendrait à obtenir près 80 % des liquidités nécessaires au rachat.

Les enjeux du rachat de Verizon Wireless

Deuxième plus grosse opération de fusion-acquisition de l’histoire de la finance, le rachat des parts détenues par Vodafone a coûté 130 milliards de dollars. Il s’agit ainsi d’une très bonne opération pour l’opérateur britannique qui voit son bilan se renforcer, et son endettement fortement diminuer. En effet, la reprise de contrôle de Verizon Wireless par sa maison mère arrive au moment où la filiale enregistre près de 80 milliards de chiffre d’affaires par an, et plus de 20 milliards de dollars de résultat opérationnel.

La reprise de contrôle de la division mobile permettra à Verizon de tenter de faire face à la concurrence existante sur le marché américain de la téléphonie mobile, sur lequel s’affrontent notamment le géant AT&T ou encore Sprint. A noter que Verizon vient juste de finaliser un accord d’échange de spectres de fréquence avec AT&T qui consiste à céder 39 licences de son bloc de 700 MHz. Verizon recevra 1,9 milliard de dollars en échange de la cession de ce spectre de fréquence qui concerne 42 millions de personnes dans 18 états américains.

SFR RED 3 Go : une nouvelle offre illimitée à destination de la Chine

SFR propose une nouvelle offre à ses abonnés au forfait RED 3Go. Il s’agit de l’opération #REDdeal Chine qui permet d’appeler en illimité les lignes fixes de Chine, de Taïwan et Hong Kong.

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Les abonnés RED de SFR pourront appeler la Chine en illimité. L’opérateur vient en effet de proposer une nouvelle offre. #REDdeal permettra aux inscrits d’avoir accès aux appels illimités à destination de la Chine, Taïwan et Hong Kong jusqu’à fin 2014. Cette opération s’applique aux clients souscrivant au forfait RED 3 Go de SFR d’aujourd’hui jusqu’au 16 septembre prochain. Le prix du forfait restera le même, soit 19,99 euros par mois. La durée de chaque appel passé vers la Chine ne pourra en revanche pas excéder 3 heures par coup de fil sans quoi la minute sera facturée 1,51 euros au client.

SFR développe ainsi son offre ciblant les communautés vivant en France puisque l’opérateur avait déjà fait bénéficier ses abonnés au forfait RED 3Go des appels illimités à destination du Maroc mais aussi de la Turquie. SFR devrait poursuivre son offre #REDdeal en proposant d’autres destinations en illimité dans les prochains mois afin de s’attirer de nouveaux clients.

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L’Amazon Kindle Fire HD 2 se dévoile en photos

Amazon s’est essentiellement fait remarquer en ce mois de septembre pour des rumeurs entourant son futur smartphone, lequel aurait pu être écoulé gratuitement et financé par la vente de contenus. Un démenti plus tard, c’est la prochaine mouture de la tablette Kindle Fire HD qui refait surface, assortie de clichés fournis par nos confrères de BGR.

Amazon Kindle Fire HD 2

La récente baisse de prix de la tablette Kindle Fire HD sur le site d’Amazon laissait présager le lancement d’une prochaine génération d’ardoise, laquelle se confirme de plus en plus précisément. Selon BGR, la tablette de 7 pouces prise en main par l’équipe du site sera secondée par un deuxième modèle à l’écran mesurant 8,9 pouces de diagonale et dont le look devrait être similaire. D’un point de vue strictement design, les courbes de la première Kindle Fire HD ont été abandonnées au profit de tranches nettement plus anguleuses, laissant apparaître des boutons de volume ou une touche veille beaucoup plus visibles. De même, le logo Amazon s’offre un espace plus large au dos de la tablette.

Amazon Kindle Fire HD 2

Priorité à l’écran

Pour le moment, Amazon n’a confirmé aucune des caractéristiques de cette tablette qui, à l’instar de la première Kindle Fire, devrait conserver un positionnement tarifaire peu élevé. Rappelons que celle-ci date de septembre 2012, et qu’un renouvellement de gamme à l’automne paraîtrait tout à fait naturel dans la stratégie marketing du géant de l’e-commerce. Côté caractéristiques, la nouvelle Kindle Fire HD devrait suivre le mouvement de la Nexus 7 2013, proposant un écran Full HD (1920 x 1200 pixels) et une belle montée en puissance assurée par un processeur Qualcomm Snapdragon 800 quadricoeur cadencé à plus de 2 GHz et couplé à 2 Go de RAM. La tablette, déclinée en versions 16, 32 et 64 Go, embarquerait une connexion réseau en option et tournerait sous Android Jelly Bean 4.2.2 transformé par les soins d’Amazon. Du côté de la Kindle Fire de 8,9 pouces, BGR assure qu’il faut compter sur un écran de 2560 x 1600 pixels et sur un capteur photo arrière de 8 mégapixels, quand le visuel de la tablette 7 pouces confirme qu’elle sera dépourvue de cette caractéristique.

Amazon Kindle Fire HD 2

Toujours selon la source de BGR, la nouvelle Kindle Fire HD sera disponible avant la fin du mois de septembre en version 7 pouces, et mi-novembre en 8,9 pouces. Voilà qui laisse bien peu de temps à Amazon pour peaufiner son annonce officielle.