mardi 13 août 2013

Google Play : des revenus en hausse de 67 % selon Distimo

Les revenus du Google Play Store ont connu une hausse de 67 % sur le premier trimestre de l’année en cours. Des revenus deux fois inférieurs à ceux de l’AppStore d’Apple…

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Le Google Play poursuit sa croissance. Selon le cabinet d’analyse Dostimo, le marché aux applications de la firme de Mountain View a vu ses revenus croître de 67  % sur le premier semestre de 2013. Une croissance supérieure à celle de son concurrent principal, Apple, qui n’a enregistré que 15 % de plus en 6 mois. Cependant, il faut noter que les revenus de App store de la marque à la pomme demeurent deux fois supérieurs à ceux du Google Play. La croissance notable du marché de Google pourrait notamment s’expliquer par l’expansion d’Android, qui s’est accaparé 80 % des parts de marché au deuxième trimestre de l’année, sur les smartphones écoulés dans le monde, selon IDC. Cette croissance de 67 % implique toutefois une baisse des revenus de Google au deuxième trimestre de cette année si l’on se fie aux chiffres de App Annie qui avait indiqué une hausse de 90 % des revenus du Play Store durant les trois premiers mois de 2013.

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L’étude qui se base sur les 18 plus grands pays utilisateurs des deux marchés d’applications, révèle que c’est naturellement aux Etats-Unis que l’on dépense le plus en applications. Viennent ensuite les Japonais puis les Sud-Coréens. En juillet 2013, l’application la plus téléchargée sur le Play Store est SwiftKey Keyboard, un clavier alternatif, que vous pourrez retrouver sur notre dossier sur le sujet. Sur iOS, c’est Whatsapp Messenger qui vient en tête des téléchargements au mois dernier. L’application ayant généré le plus de revenus en juillet sur le Play Store et le AppStore d’Apple est Candy Crush Saga. Enfin, les applications publiées en juillet et ayant atteint le plus rapidement le million de téléchargements sont PAC-mAN DAsH ! de NamcoBandai Games inc., monster Doctor Fun games George CL et Doctor X – med school Kids Fun Club de TabTale.

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Tainted Keep, un RPG 3D ambitieux pour Tegra

Les possesseurs de OUYA, de Nvidia Shield et de tablettes sont sûrement avides de jeux de bonne qualité pour profiter vraiment des performances de leur appareil. Tainted Keep pourrait en faire partie, dans la gamme RPG 3D.

TaintedKeep

Tainted Keep est une exclusivité Tegra. Le jeu suit l’histoire d’une magicienne qui vit une épopée somme toute classique dans un univers d’heroic fantasy, classique lui aussi. Rien de vraiment novateur sur le plan de l’ambiance donc, mais le tout est assez soigné. Mieux vaut faire classique et réussi plutôt qu’original et raté !

Côté gameplay, ne vous attendez pas non plus à une révolution. Le jeu reprend les bases : quatre éléments magiques, une attaque et une défense au corps à corps, de la vie, du mana, des objets. Un RPG qui ne bouscule pas le genre, mais prend au contraire bien garde à bien en conserver les codes.

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Si vous êtes amateurs de RPG à l’occidentale, tels Thief ou Skyrim, ce jeu devrait vous plaire. Ce n’est pas le jeu de l’année, mais certainement un titre appréciable à ajouter à votre bibliothèque de jeux Tegra.

Lien Youtube

Pour vous le procurer, il faudra tout de même débourser 3,76 euros, et disposer de 325 Mo sur votre appareil, qui devra être un Android 4 ou plus sous Tegra.

Tainted Keep
Ravn Studio

The once idyllic village of Greenhaven is now a near lifeless husk, the souls of its inhabitants having been drained by the powerful wizard Morg, who has used them to create the abominations that now occupy the mighty keep that was once the source of protection for the village.Morg’s evil...

Télécharger 3,76 € Disponible sur Google Play

Fuites : Sony préparerait deux modules couplant objectif et capteur à connecter aux appareils mobiles

Des images ont fuité dans lesquelles on peut apercevoir des objectifs Sony destinés aux smartphones.

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Sony ne fait pas que dans les smartphones. L’un des domaines de prédilection de la marque japonaise est aussi et surtout la photographie. La rumeur dont nous traitons aujourd’hui laisse croire que le géant voudrait justement joindre les deux spécialités. En effet, nous apprenons aujourd’hui que l’entreprise aurait pour projet de sortir deux objectifs destinés aux smartphones. Ces deux outils seraient baptisés “lens cameras” et répondraient aux noms de code DSC-QX10 et QX100.

Les objectifs, que l’on pourrait même qualifier de modules, seraient dotés chacun d’un processeur BIONZ, de Wi-Fi, NFC, d’un port pour carte SD mais aussi d’un capteur directement intégré à ce module (20 et 18 mégapixels). Ce qui leur manque cependant, c’est un écran de contrôle. Voilà pourquoi Sony a pensé à marier ces nouveaux terminaux à ses smartphones. Ils pourront se connecter aux téléphones grâce au Wi-Fi ou au NFC, qui devrait faciliter l’appairage des deux appareils, et profiter d’attaches magnétiques au smartphone. Une fois connecté, l’objectif devient contrôlable grâce au smartphone ou à la tablette. Et Sony ne compte pas faire de jaloux. Ses objectifs seraient compatibles avec tous les smartphones et tablettes Android ainsi que les terminaux sous iOS.

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Il ne s’agit en fait pas d’un objectif classique à placer devant le capteur de votre appareil mobile, comme on en trouve souvent dans le commerce. Ces deux objectifs sont de vrais capteurs à eux seuls et nécessiteront soit l’installation d’une nouvelle application, soit la modification des paramètres de votre terminal afin qu’il puisse utiliser un autre capteur que celui de son appareil photo interne.

Nokia, une menace ?

Le plus grand objectif bénéficierait d’un capteur RX100 Mark II avec lentilles Carl Zeis et d’une résolution de 20,2 mégapixels dont la taille fera 1 pouce. Le second outil viendrait avec un capteur plus petit (CMOS rétro-éclairé) de 1/2.3 pouces capable de prendre des photos de 18 mégapixels et disposant d’un zoom x10 (son ouverture serait de f/3,3-5.9). Sony a probablement envie de contrer la récente offensive de Nokia en matière de photographie sur les mobiles avec son Lumia 1020 doté d’un capteur de 41 mégapixels et ce, même si les capteurs des deux maisons ne sont pas identiques et ne ciblent pas le même public, ou encore celle du Galaxy S4 Zoom, lui-même doté d’un capteur CMOS de 16 mégapixels et d’un zoom 10x. En matière de design, reste que ces différentes approches sont incomparables.

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Pour les plus gourmands d’entre vous, sachez que les photos qui illustrent l’article représentent une double fuite puisque le smartphone auquel les objectifs sont connectés, ne serait autre que le Sony Honami !

La rumeur semble en tout cas bien crédible, si l’on se fie aux photos et aux caractéristiques en fuite. Sony devrait toutefois faire un effort tout particulier au niveau du prix que pourraient coûter ces deux objectifs. A un tarif relativement abordable, l’introduction d’une telle technologie changerait nos habitudes en matière de photographie mobile. Quoi qu’il en soit, il se pourrait que l’attente ne soit plus aussi longue. On s’attend à ce que Sony fasse les présentations lors de l’IFA, le salon qui devrait également faire l’objet  d’une annonce majeure de Samsung, le Galaxy Note III.

Les caractéristiques du LG Vu 3 se dévoilent : un Snapdragon 800 en vue

Depuis qu’il a abandonné la terminologie “Optimus” pour ses terminaux haut de gamme et qu’il a présenté son dernier G2 aux caractéristiques prometteuses, LG semble bien parti pour consolider sa place dans le marché des smartphones. Les caractéristiques présumées de son futur Vu 3 témoignent de ce mouvement vers le haut de gamme. 

Le LG Optimus Vu 2 au format 4:3

LG avait tenté une première approche “phablette” avec l’Optimus Vu. Ce smartphone de 5 pouces avait une allure atypique avec son écran 4:3, un format que l’on retrouve sur les iPad. Ce format était particulièrement adapté à la lecture de livres numériques selon LG. Un peu plus tard, LG avait réitéré l’expérience avec l’Optimus G Pro… qui ressemblait un peu plus aux phablettes traditionnelles.

Toujours au format 4:3 qui constitue la signature de la série Vu, le LG Vu 3 devrait reprendre une partie des caractéristiques du G2, du moins en ce qui concerne son processeur, qui ne devrait être autre qu’un Snapdragon 800, selon les médias asiatiques.

A l’instar du G2 toujours, le Vu 3 pourrait être équipé d’un capteur photo dorsal de 13 mégapixels, mais son écran, d’une diagonale de 5,2 pouces, ne devrait pas dépasser une définition HD de 1280 x 720 pixels. Malgré ces éléments, il nous manque encore quelques informations d’importance telles que le poids ou encore la RAM incluse au terminal, tandis que l’on attend à la fois le support du LTE-Advanced (l’équivalent de la 4G+) en Corée du Sud ainsi que l’intégration d’Android en version 4.2.2 à ce Vu 3.

Une place de n°3 en jeu

Si ces informations s’avèrent, le LG Vu 3 – dépourvu de la mention Optimus - devrait sensiblement améliorer les performances de l’Optimus Vu 2, au succès mitigé, du moins hors des frontières coréennes. Le terminal embarquait en effet un processeur Snapdragon MSM8960 double-coeur cadencé à 1,5 GHz, 2 Go de mémoire RAM et un capteur photo de 8 mégapixels ; son écran se contentait de 1024 x 768 pixels sur une diagonale de 5 pouces.

La prochaine échéance n’étant autre que l’IFA de Berlin, il se pourrait fort que LG en dévoile un peu plus début septembre. Il devrait cependant faire face à une rude concurrence, puisque l’on attend à cette même occasion le prochain Galaxy Note 3 de Samsung, mais aussi le Sony Honami, tous deux objets de fuites depuis plusieurs semaines.

Rappelons que pour LG, il s’agit de consolider une place sur le podium des constructeurs de smartphones, puisque l’institut IDC l’a placé en troisième position au deuxième trimestre 2013, derrière Samsung et Apple et avec 5,1 % de parts de marché pour 12,1 millions d’unités livrées. Rebranding et améliorations techniques sont donc les deux ressorts choisis par la firme coréenne pour sortir du lot en ce second semestre 2013, et grignoter des parts de marché pour maintenir son rang.

lundi 12 août 2013

BlackBerry est à vendre, comme Motorola en 2011

C’est le chaos chez BlackBerry. Après les rumeurs de la semaine dernière, Blackberry a décidé de prendre la parole. La société canadienne est en train d’étudier toutes les pistes, de la création d’une co-entreprise jusqu’à la vente complète.

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On ne pourra pas reprocher à BlackBerry d’avoir tout fait pour éviter d’en arriver là. Après avoir lancé un nouveau système d’exploitation mobile, BlackBerry 10, ainsi que plusieurs modèles (Z10 et Q10, entre autres), BlackBerry est dans une impasse. Les parts de marché de l’ancien géant canadien s’écroulent depuis plusieurs années, le prix de l’action a perdu 38 % en seulement trois mois… C’est le chaos.

Après des rumeurs persistantes, un communiqué de presse officiel a été reçu ce matin par la presse américaine :

“Ces options pourraient inclure, parmi d’autres, des possibles sociétés communes, des partenariats ou des alliances stratégiques, une vente de l’entreprise ou d’autres possibles transactions”

Les premières conséquences ont déjà eu lieu. La cotation a grimpé rapidement à l’ouverture ce matin, elle a été suspendue au déjeuner. Autre conséquence, le PDG de la société de services financiers Fairfax Financial, Prem Watsa, a décidé de démissionner de son poste au conseil d’administration de BlackBerry. Pour rappel, Fairfax Financial est le plus gros actionnaire de BlackBerry, cette démission permet de repousser les potentiels conflits d’intérêt.

La situation est assez désespérée, le Canada est même prêt à faire intervenir un investisseur étranger dans un de ses joyaux technologiques. Avec une capitalisation boursière d’environ 5,6 milliards de dollars US, des milliers de brevets, des milliers d’ingénieurs, une forte notoriété dans les pays occidentaux… BlackBerry est intéressant.

Microsoft pourrait suivre l’exemple de Google en achetant BlackBerry et en prenant le contrôle total de la société. Après les résultats médiocres du partenariat avec Nokia, Microsoft pourrait devenir un fabricant de téléphones.

Les chinois Huawei / Lenovo / Xiaomi pourraient également être intéressés par BlackBerry. Ces sociétés en manque de notoriété pourraient se confronter au gouvernement canadien… qui refuserait sûrement la vente à des sociétés chinoises.

Il reste également les fonds d’investissement… ou encore le Canada lui-même. Soyons fous.

Arirang : la Corée du Nord fabrique son smartphone Android

La Corée du Nord préparerait son propre smartphone à écran tactile et tournant sous Android, le Arirang.

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La Corée du Nord, ce pays qui représente le mystère absolu pour beaucoup de gens, serait en train de fabriquer son propre smartphone. Le pays, dont les habitants n’ont pas accès à Internet, pourrait donc commencer à utiliser des terminaux mobiles sous Android. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un s’est même rendu à l’usine qui fabrique les appareils, baptisés Arirang, indique le site North Korea Tech.

Les seules informations dont nous disposons à propos de ce téléphone, c’est qu’il embarquera un écran tactile, dont la sensibilité aurait beaucoup plu au président. Il bénéficierait également d’un appareil photo “avec beaucoup de pixels” et tournerait paradoxalement sous Android, l’OS de Google, une entreprise dont le code génétique prend ses sources au pays de l’oncle Sam, ennemi juré du pays asiatique !

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Le smartphone pourrait donc bien équiper les Nord-Coréens dans les mois prochains. Et pour le président, la production du smartphone n’est pas qu’une question d’évolution technologique. “Après avoir regardé la marque “Arirang” inscrite sur le téléphone, il (Kim Jong-Un) a noté que la production en masse de produits estampillés DPRK (République populaire démocratique de Corée) pouvait susciter la fierté nationale et le respect de soi du peuple coréen”, indique un communiqué de l’agence de presse officielle du pays.

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La production du Arirang s’inscrit dans une dynamique d’ouverture du pays sur le monde, où la possibilité pour les étrangers de se connecter à la 3G sur le sol nord-coréen n’était encore pas possible il y a quelques mois. A noter que la Corée du Nord avait défrayé la chronique il y a quelques semaines en annonçant avoir fabriqué une tablette garantie sans Wi-Fi, la Achim. Le hic était que la tablette était déjà commercialisée sous une marque chinoise, bien avant que la Corée du Nord ne fasse une telle annonce. Serions-nous dans le même cas avec ce smartphone ? La question reste entièrement mais une réponse par l’affirmative paraît plutôt crédible…

DipDap, une application enfantine d’un nouveau genre

Sortie hier sur Android, l’application DipDapest basée sur une série télévisée d’animation. Le personnage évolue dans un univers à la “Shadock”, en un peu plus enfantin.

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L’objectif du jeu est simple : le joueur doit dessiner des formes relativement simples selon un contour, afin de donner vie à des objets et des personnages et de faire vivre ses aventures à DipDap.

Le jeu comporte 16 niveaux et un mode “libre” qui permet à l’enfant de s’amuser en dessinant diverses choses pour ensuite les exporter et les envoyer à leurs amis. Ainsi il est possible de montrer aux enfants le travail de leurs amis et les encourager à faire mieux.

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Comme toujours, on pense ce qu’on veut des applications à destination des tout-petits (ici, l’âge revendiqué est de 2 à 6 ans), mais celle-ci a le mérite d’être originale, interactive et de faire travailler des compétences utiles (dessin, imagination, créativité).

Lien Youtube

Si vous voulez y jouer avec votre enfant, vous devrez disposer d’un appareil Android 2.2 ou plus, avec 39 Mo de libres, et payer 2,27 euros.

Dipdap
Cube Interactive

Dipdap is a fun drawing app that is silly, absorbing and full of surprises!Dipdap comes with 16 beautifully animated adventures which prompt the child to draw in missing objects that, once drawn, enable Dipdap to complete his mission. These adventures are designed to inspire your child's imagination - turn off...

Télécharger 2,27 € Disponible sur Google Play

N.ø.N.E, le “god game” pour OUYA entre sur Kickstarter

Kickstarter semble décidément être la solution la plus en vue lorsqu’il s’agit d’alimenter le catalogue de jeux dédié à la OUYA. C’est le moyen qu’a choisi N.ø.N.E. pour financer sa création sur la console Android. 

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Pour aboutir à une version optimisée pour OUYA, et répondant à la campagne FreetheGames lancée par la console, N.ø.N.E. vient de lancer sa propre campagne Kickstarter. Il s’agit, pour OUYA, de réunir un million de dollars issus de divers projets Kickstarter réunis sous la bannière “Free the Games Fund”, chacun devant réunir entre 50 000 et 250 000 dollars pour se voir rembourser par OUYA. Pour tout jeu aboutissant, la console réclame une exclusivité pendant six mois. Cependant, il est mentionné par l’équipe Second Fiction Games, en charge du jeu, que le titre sera porté “sur d’autres consoles et terminaux mobiles tels que l’iPad, les tablettes Android et Surface et bien plus”, si jamais la levée de fonds est un succès. Pour le moment, et tandis qu’il reste 27 jours à Second Fiction Games pour réunir 50 000 dollars, 33 backers ont apporté à peine plus de 1700 dollars… Il reste donc encore de la marge de progression pour ce “god game”.

Le jeu N.ø.N.E. semble assez original en soi, puisque le joueur y incarnera “une entité qui transcende l’espace et le temps“, une sorte de dieu appelé à former un univers peuplé de “SUM” selon trois “muses” : le chaos, la raison et l’harmonie. Au joueur de guider les habitants de cette planète au cours d’une quête mêlant philosophie, science et spiritualité. Reste à voir si ces promesses, intéressantes sur le papier, aboutiront dans un jeu suffisamment prenant pour faire débourser aux joueurs sur OUYA les 15 dollars qu’il coûtera, d’ici mai 2014.

Google entre dans le capital de Himax Display

L’entreprise produisant les micro écrans qui équipent les Google Glass est maintenant propriété de Google à hauteur de 6,3 %.

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Google ne fait pas les choses à moitié et le confirme. La firme de Mountain View est entrée dans le capital de Hilmax Display, l’entreprise qui produit les écrans qui équipent les Google Glass. En effet, Google a acquis 6,3 % des parts de la société taïwanaise pour augmenter la capacité de production de celle-ci. Ceci dans le but d’assurer une offre suffisante lors du lancement de ses lunettes connectées, l’année prochaine.

Cette entreprise produit le module LCOS (Liquid crystal on silicon), qui fait office de micro écran pour les Glass de Google. Le montant de la transaction n’a pas été précisé dans le communiqué de Himax Technologies, société mère de Himax Display. Ubergizmo avance un chiffre entre 20 et 40 millions de dollars.

Dans les termes du contrat, il est stipulé que Google peut exercer une option d’achat en 2014, pour porter ses parts à 14,8 % du capital de l’entreprise taïwanaise.

Google Glass : Bientôt à 299 dollars selon une équipe de chercheurs taïwanaise

Une équipe de chercheurs taïwanais a estimé le prix des Google Glass à leur sortie : 299 dollars, soit environ 225 euros.

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Les analystes et les chercheurs sont connus pour surenchérir sur leurs avis respectifs. Après qu’une équipe d’analyste ait estimé il y a quelques semaines le prix des Google Glass à 500 dollars dès leur sortie, voilà que des chercheurs taïwanais ont revu ce prix à la baisse, à moins de 300 dollars. L’équipe s’est toutefois basée sur le coût des composants, ne prenant pas en compte les marges de l’entreprise et la R&D. Elle indique aussi que le prix de l’écran, probablement produit par Hilmax Display, coûterait entre 30 et 35 dollars américains. Notons que Himax Display est une société taïwanaise, dont des parts importantes ont été acquises par Google récemment.

Rappelons qu’au départ, les Google Glass en Explorer Edition, étaient disponibles pour un nombre limité de privilégiés qui ont dû débourser 1500 dollars pour pouvoir se les approprier. Ce pack “Explorer Edition” était conçue avant tout pour les développeurs.

Nous ne savons pas toujours combien pourraient coûter les Google Glass. La firme de Mountain View avait indiqué que le prix de ses lunettes allait être inférieure à 1 500 dollars. Néanmoins, Google n’aura pas menti si le prix des lunettes à leur sortie est fixé à 1499 dollars ! Leur commercialisation est prévu pour le premier semestre de l’année prochaine.