jeudi 8 août 2013

LG G2 : le smartphone tourné vers l’utilisateur est officiel

LG cachait encore quelques cartes dans sa manche. Lors de l’officialisation de son LG G2, dépourvu de la mention Optimus qui accompagnait jusqu’ici ses smartphones haut de gamme, le Coréen a dévoilé un terminal qui se veut tourné vers les usages des mobinautes mais aussi vers la puissance, puisqu’il fait partie des premiers terminaux équipés d’un processeur Qualcomm Snapdragon 800.

LG G2

Les différents leaks qui ont entouré le LG G2 ont laissé quelques rares doutes jusqu’à la conférence d’aujourd’hui, où la marque a choisi de présenter son smartphone haut de gamme à New York. Contrairement au cas des Optimus G et Optimus G Pro, il n’est pas question de laisser patienter le marché international pendant des mois avant une commercialisation.

Pour commencer par son design, le G2 propose un format 5,2 pouces qui, selon la marque, représente la taille la plus grande qui puisse être utilisée confortablement, dans un châssis de 138,5 x 70,9 x 8,9 mm. Le terminal embarque un écran True IPS Full HD dont la répartition des sous-pixels, selon LG, assure une plus grande finesse d’affichage que l’AMOLED Full HD (on se doute de la cible de LG…), avec une épaisseur amincie et des bords réduits. La technologie Graphic RAM à laquelle l’écran est associé promet une réduction de sa consommation d’énergie à hauteur de 26 % (~ 10% en règle générale). Le terminal est propulsé par un processeur Qualcomm Snapdragon 800 comme on le prévoyait, cadencé à 2,26 GHz et couplé à 2 Go de RAM, le tout alimenté par une batterie de 3000 mAh, alors même que l’on en attendait un peu moins. Sa mémoire interne atteint quant à elle 16 ou 32 Go selon les modèles, sous Android 4.2.2 avec la dernière interface de LG. Pour le reste, comptez sur un GPS avec Glonass, du LTE Advanced et un GPU Adreno 330.

LG G2

Toujours côté hardware, c’est la photo qui constitue l’un des points forts soulignés par LG. Le G2 embarque en effet un capteur de 13 mégapixels doté d’un système de stabilisation OIS, d’un autofocus intelligent, et secondé par un capteur frontal de 2,1 mégapixels. Les boutons situés à l’arrière du smartphone permettent de déclencher la capture à une main afin de faciliter les autoportraits, notamment, ou d’ouvrir l’application photo (double clic sur volume bas). Si la photo fait partie des atouts revendiqués par le G2, de même en va-t-il du son, puisque le smartphone annonce une qualité hi-fi équivalente à celle d’un enregistrement studio (24 bits/192KHz).

Les commandes au dos du smartphone

Ces améliorations de la précédente génération de smartphones G passent par un design revu avec des boutons power et volume situés à l’arrière du smartphone, là où LG considère que les mobinautes placent naturellement leur index. Un double clic sur la touche volume haut permettra d’accéder en ce sens à la fonction QuickMemo (screenshots personnalisables). Une interface utilisateur améliorée seconde ce design, avec une fonction Answer Me permettant de répondre au téléphone en portant le terminal à l’oreille, une fonction Plug & Pop affichant une sélection de raccourcis renvoyant vers des applications audio lors du branchement d’écouteurs, QuickRemote pour utiliser le smartphone comme télécommande, ou Slide Aside optimisant la gestion du multitâche. Notez l’apparition d’un “Guest Mode”, c’est à dire d’un mode Invité permettant de créer une session personnalisée à l’intérieur du smartphone, à l’instar de ce que propose Android 4.3. Notez pour finir qu’un double clic sur l’écran permet de le faire sortir de sa veille, et que la dalle peut être utilisée avec des gants.

Le LG G2 sera disponible dans les huit prochaines semaines, à commencer par la Corée du Sud, l’Amérique du Nord puis l’Europe. Aucun prix n’a encore été divulgué, mais on peut s’attendre à un tarif tournant autour des 600 euros, dans la moyenne de ses concurrents. LG joue gros ici, défiant clairement son compatriote Samsung avec un smartphone revoyant les codes habituels du design, et proposant dans le même temps des caractéristiques techniques à la pointe. Reste à voir si cela suffira à convaincre le grand public.

4 smartphones vendus sur 5 étaient des Android au deuxième trimestre

Android confirme son hégémonie mondiale dans le marché des smartphones. Les derniers chiffres d’International Data Corporation (IDC), qui datent d’hier, annoncent que huit smartphones sur dix vendus dans le monde au deuxième trimestre sont équipés d’Android.

Capture d’écran 2013-08-08 à 11.23.08

Après les constructeurs, voici les chiffres relatifs aux OS. Et c’est Android qui rafle la mise au deuxième trimestre de cette année avec, tenez-vous bien, des parts de marché estimées à 79,3 % et représentant 187,4 millions de smartphones écoulés sur cette période de l’année (sur un total de 236 millions d’appareils). Ce chiffre est en nette hausse par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente, avec une croissance de 73,5 %.

Aux côtés du bugdroid, on retrouve iOS qui détient 13,2 % du marché, en augmentation de 20 % par rapport à l’année dernière. Mais la plus forte augmentation est attribuée à Windows Phone qui vient compléter le podium avec ses 3,7 % de PDM au deuxième trimestre 2013. L’OS de la firme de Redmond bénéficie d’une croissance de 77,6 % sur un an. Même si celui-ci équipe nettement moins de smartphones que ses deux autres concurrents, il faut rappeler que l’essentiel des téléphones Windows Phone vendus aujourd’hui sont des Nokia, ce qui laisse penser que le constructeur finlandais est sur le bon chemin avec 7,1 millions d’unités vendues, en progression de 73,2 % en un an.

Capture d’écran 2013-08-08 à 11.23.56

Les courbes du graphique ci-dessous dévoilent un marché changeant au gré des nouvelles sorties de smartphones, haut de gamme notamment. Au 4e trimestre de l’année dernière, après la sortie de l’iPhone 5 d’Apple, on note une progression de la courbe de PDM de la Pomme contre une baisse de près de 5 % pour celle d’Android. En revanche, un trimestre plus tard, l’OS de Google récupère non seulement ses 5 % de parts mais sa courbe continue crescendo, portée par les bons résultats des hauts de gamme Android à savoir les HTC One, les Samsung Galaxy S4 et les Sony Xperia Z, tous présentés et commercialisés entre janvier et avril 2013.

 

iCharts

 

La Commission européenne veut unifier le marché mobile de l’UE

Une étude de la Commission européenne dévoile un marché de la téléphonie européen disparate au niveau des tarifs de communication. Les lobbys des opérateurs réagissent.

Capture d’écran 2013-08-08 à 12.23.19

Les frais relatifs à la téléphonie mobile en Europe sont dans le collimateur de la Commission européenne. Une étude vient d’être publiée, révélant la disparité des prix des appels entre les pays de l’Union européenne. Neelie Kroes, commissaire chargée des Nouvelles technologies, qui est à la tête de la division en charge des télécoms à la Commission, s’est donné pour but de faire baisser drastiquement les tarifs (et notamment les tarifs d’itinérance) et s’appuie sur cette étude pour prouver qu’il existe un écart de prix allant jusqu’à 774 % entre certains pays de l’UE. A ce titre le prix de la minute aux Pays-Bas est de 14,7 centimes, soit presque huit fois le tarif pratiqué en Lituanie (1,9 centime). Et pour Neelie Kroes, pas la peine de ressortir les arguments sur les “différences de qualité ou de prix de revient des services, [ni les] différences de pouvoir d’achat entre les Etats membres”.

Elle ajoute d’ailleurs que “ces chiffres montrent clairement que les 28 marchés nationaux des télécommunications que compte l’Europe aujourd’hui ne constituent pas un avantage pour les consommateurs comme le serait un marché unique. Il est donc essentiel pour toute l’UE d’agir rapidement pour mettre en place un véritable marché unique, afin que notre continent soit véritablement connecté.” Son projet est donc clair, elle souhaite unifier le marché européen des télécoms pour mettre fin à ces disparités.

La France concernée ?

Seulement voilà, les opérateurs qui ne sont pas réellement d’accord avec le discours de la Commission européenne, accusent l’étude publiée d’utiliser des tableaux de synthèse sans source et montrant des chiffres datant de 2011. “Le marché unique des télécoms ne se construit pas à coups de données datées, partielles, voire partiales, à l’origine parfois inconnue“, a déclaré le lobby des opérateurs. Un avis qui ne semble pas dénué de sens puisqu’en France, les prix des communications ont clairement été marqués par l’arrivée sur le marché de Free. L’opérateur, qui avait promis de faire baisser les prix, a semble-t-il réussi son pari. Même les autres opérateurs se voient obligés de s’aligner sur les prix pratiqués par le réseau de Xavier Niel pour éviter des pertes croissantes de clients (B&YOU, Sosh et RED).

Quoi qu’il en soit, cette étude, même si elle place la France en-dessus de la moyenne européenne avec un prix par minute de 12,7 centimes, ne devrait pas trop inciter la CE à s’attaquer à l’Hexagone mais visera à coup sûr d’autres marchés européens, où les dépenses liées à la téléphonie augmentent au lieu de baisser.

DraStic, un nouvel émulateur Nintendo DS (NDS) sur Android

Présenté mi-juillet, DraStic, le nouvel émulateur Nintendo DS (NDS) vient d’être lancé sur Android, en téléchargement payant sur la plateforme d’applications en ligne du Google Play Store.

android-drastic-émateur-jeux-console-blabla-0

Très attendu, DraStic est un nouvel émulateur Nintendo DS en développement depuis plusieurs mois maintenant. À ce jour, une longue liste de jeux est d’ores et déjà compatible, et fonctionne en FullSpeed sans aucun souci : The Legend of Zelda: Spirit Tracks, Grand Theft Auto: Chinatown Wars, Mario Kart DS, Mega Man ZX Advent, Castlevania: Order of Ecclesia, Final Fantasy IV, ou encore Pokemon Black et beaucoup d’autres.

Bien que la résolution soit limitée, l’émulateur de jeux DraStic supporte aussi bien le simple que le double écran, même si la taille de l’image pourra s’avérer assez limitée sur des smartphones inférieurs à 4,5 pouces.

Fonctionnalités principales

  • Possibilité d’adapter le placement et la taille des écrans DS, pour le mode portrait ou paysage
  • Support complet des contrôleurs physiques de types nVidia Shield et Xperia Play
  • Enregistrez et restaurez votre progression dans n’importe quelle partie
  • Améliorez votre expérience de jeu avec une base de données de milliers de codes de triche
  • Synchronisez facilement vos parties sauvegardées avec Google Drive
  • Améliorez la vitesse d’émulation avec l’avance rapide des jeux

Dernière chose à savoir, l’émulateur de jeux DraStic n’est pas compatible avec l’architecture Nvidia Tegra 2.

Il est disponible pour un montant de 5,99 euros sur le Google Play :

DraStic
Exophase

DraStic is a fast Nintendo DS emulator for Android. In addition to being able to play Nintendo DS games full speed on many Android devices it has the following features:- Customize the placement and size of the DS screens, for portrait and landscape modes- Fully supports add-on controllers, and physical...

Télécharger 5,99 € Disponible sur Google Play

Ci-dessous, une vidéo de démonstration de l’émulateur :

Lien Youtube

Prise en main d’Exp3D, nouveau shoot’em’up indépendant

Le 4 Août sortait Exp3D par Breaking Byte. Ce shoot’em’up est le premier jeu du studio indépendant français. Nous en avons profité pour tester ce jeu, et voir ce qu’il vaut.

Exp3D

Exp3D a été créé par un seul homme, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a assuré. Sans atteindre la qualité de travail d’une équipe complète, les modèles 3D sont soignés et les textures de qualité. Gros point pour les effets d’explosions et de projectiles, très réussis. On regrettera l’absence de débris après avoir détruit même le plus gros ennemi, mais n’en demandons pas trop.

En terme de gameplay, c’est fluide et (contrairement à mes attentes, je l’avoue) le principe de guider le vaisseau avec le doigt est plutôt efficace. Le jeu est très difficile, et ne pas mourir est un vrai challenge. Malgré le tir bonus, tuer tous les adversaires est aussi un défi, et pourtant c’est nécessaire.

Exp3D2

Le jeu est basé sur un modèle à mi-chemin entre le pay-to-play et le free-to-play. Il existe une version complète vendue in-app pour 2,95 euros, mais vous pouvez aussi débloquer les niveaux et les armes en récoltant les orbes, sorte de monnaie du jeu, que vous amassez en tuant des ennemis. Mais pour y parvenir, il faudra pratiquement faire un sans-fautes. Le principe d’arrêter le joueur au milieu d’un niveau pour lui demander de payer ou de recommencer au début pour amasser les orbes qu’il lui manque est par contre très critiquable.

Pour ce qui est de la bande son, la musique est proprement géniale, et les sons d’explosions (le fait d’en avoir plusieurs différents change tout) et du tir spécial sont très bons. Par contre, l’absence de son sur les tirs normaux du joueur et des ennemis gâche un peu l’expérience de jeu. De ce côté, le développeur m’a assuré que cela faisait partie de ses toutes prochaines améliorations. Tant mieux, et espérons que ce soit chose faite rapidement.

Lien Youtube

Le jeu est donc gratuit et vous pourrez acheter directement in-app la version complète si vous ne pensez pas parvenir au challenge que représente le score parfait. Le jeu vise clairement les hardcore gamers, et ils seront servis. Les autres risquent d’être peut-être un peu déçus, mais il est bon de temps en temps de voir des petits jeux réservés aux joueurs les plus assidus.

Exp3D (Space Shooter - Shmup)
Breaking Byte

Venez vous confronter au challenge d'Exp3D, un "shoot them up" à défilement vertical, un hommage aux anciens shmups japonais comme Ikaruga ou DoDonPachi.Retrouvez dans Exp3D:✓ 4 chapitres avec différents boss✓ une animation ultra-fluide à 60 FPS✓ des vaisseaux et des décors entièrement en 3D✓ une bande son épique✓ des bonus...

Télécharger Free Disponible sur Google Play

Google, l’OHA, JBQ et l’Open Source sont dans un bateau. Qualcomm monte à bord…

Jean-Baptiste Quéru, surnommé JBQ par la communauté est LE Monsieur AOSP (Android Open Source Project). Employé par Google, il a la charge de maintenir les dépôts d’AOSP qui contiennent les sources d’Android de façon à ce que chacun puisse en profiter.

JBQ

Dans le bateau qui embarque Google, l’Open Handset Alliance, JBQ et le logiciel libre, la place semble limitée et quand Qualcomm est monté à bord, JBQ et un bout du concept de logiciel libre sont eux descendus à quai.

Vous l’aurez deviné, une histoire de propriété intellectuelle est à l’origine de toute cette histoire. Qualcomm semblerait en effet peu favorable à inclure les pilotes de son GPU dans les dépôts de Google. En conclusion de quoi, un Android fraichement compilé depuis les dépôts d’AOSP ne fonctionnerait pas sur la toute dernière Nexus 7. Google aurait probablement pu éviter le problème en achetant les droits des pilotes GPU en question (si tant est qu’ils soient à vendre), mais cela se serait probablement transformé en un dangereux précédent dans l’histoire de l’Open Handset Alliance.

Rappelons que l’Open Handset Alliance est le consortium d’entreprise à l’origine d’Android et que si Google en est indéniablement le membre moteur, il n’est pas le seul. D’autres entreprises ont uni leurs efforts à ceux de Mountain View pour promouvoir un système d’exploitation ouvert. Parmi eux, plusieurs fabricants de semi-conducteurs, dont Qualcomm, qui par conséquent a intérêt à la pleine réussite d’AOSP, le produit de l’OHA. Pour cette raison, Qualcomm publie les sources de ses pilotes mais il semblerait qu’il y ait tout de même un problème d’ordre légal à ce niveau.

Un problème que JBQ a anticipé et remonté plusieurs mois avant aujourd’hui mais que personne n’a apparemment su régler, comme en témoignent les propos du célèbre googler sur les réseaux sociaux :


 

 

 

Et finalement :

jbqsad

 

Le problème n’est pas tout à fait nouveau puisque les Nexus One et Nexus 4, eux aussi équipés par Qualcomm avaient eux aussi rencontré des difficultés au niveau de leur prise en charge par Android Open Source Project.

Nous avons contacté Qualcomm à ce sujet et attendons une réponse pour la semaine prochaine. D’ici là, toute la rédaction de FrAndroid se joint à moi pour souhaiter à Jean-Baptiste Quéru bonne route, bonne chance pour la suite et bon courage pour cette épreuve. Nous tenons à le remercier pour l’extraordinaire boulot accompli sur AOSP depuis le début de l’aventure.

Les fonctionnalités du LG G2 en vidéo

Sitôt annoncé, le LG G2 s’est vu octroyer une série de clips publicitaires faisant l’article de ses nouvelles fonctionnalités. Entre un mode invité, un bouton au dos et un appareil photo supposément plus intelligent que ses petits camarades, LG a de quoi montrer au public pour convaincre, d’autant plus que l’on ignore encore à quel prix il sera disponible.

LG G2

Pari risqué pour LG, qui rompt avec les code du design habituels en proposant un smartphone dont les touches de contrôle ne sont plus situées sur le côté, mais au dos de l’appareil. Un beau produit qui met autant l’accent sur des fonctionnalités logicielles multiples, et sur un design certes déjà vu en façade, mais original à l’arrière. Sans oublier que les liens étroits qui unissent LG à Google peuvent laisser espérer une rapide mise à jour du smartphone, dont la sortie est prévue sous Android 4.2.2 dans les huit semaines qui s’annoncent… Retrouvez dans cet article l’ensemble des caractéristiques du LG G2.

Pour un aperçu de ses différents aspects, commençons par le bouton situé à l’arrière du G2, et qui permet d’accéder à diverses fonctionnalités :

Lien Youtube

L’appareil photo de 13 mégapixels dont le système de stabilisation optique (OIS) est le premier à être intégré sur un capteur de cette résolution, est destiné à épargner au photographe en herbe l’angoisse du cliché flou :

Lien Youtube

LG présente également le Zoom Audio, c’est à dire la possibilité, lors de l’enregistrement d’une vidéo, de mettre l’accent sur l’enregistrement du son venant d’une direction particulière. Voyez plutôt :

Lien Youtube

Continuons avec le Guest Mode, ou mode Invité, qui permet de créer une session dédiée à ses enfants, voire à ses proches, afin de ne leur montrer que certains contenus. C’est bien sûr aux bambins que pense d’emblée LG :

Lien Youtube

Finissons avec un spot destiné à justifier le choix d’un bouton dorsal, et non plus latéral :

Lien Youtube

Ainsi que d’autres vidéos supplémentaires :

Lien Youtube

Lien Youtube

Lien Youtube

Lien Youtube

Lien Youtube

Lien Youtube

LG G2 : des benchmarks impressionnants sur AnTuTu et Quandrant

Annoncé hier en grande pompe à New York, le LG G2 ne laisse pas indifférent… et ses benchmarks non plus !

LG G2 New York 1[20130808062523099]

Sitôt annoncé hier par LG, que les journalistes et blogueurs présents à la conférence newyorkaise se sont rués vers le G2 pour faire des prises en main, des tests et des benchmarks. Souvenez-vous, il y a quelques jours, nous vous parlions d’une fuite du score du LG G2 sur AnTuTu. Un score qui avait atteint tout de même les 30 000 points, soit un record, à peine effleuré par le Sony Xperia Z Ultra et son processeur Snapdragon 800. Aujourd’hui, le nouveau fleuron du fabricant coréen fait une entrée fracassante dans le classement des meilleurs smartphones du marché. Android Authority, qui a eu la chance de le prendre en main, a déclaré avoir effectué un benchmark AnTuTu une dizaine de fois pour que le score se stabilise à 27 750. Si l’on en croit le tableau effectué par le site, il s’agit du deuxième meilleur score jamais atteint par un smartphone. Avec son processeur Qualcomm S800 cadencé à 2,26 GHz, le LG G2 se situe donc juste en dessous du Sony Xperia Z Ultra (29 495), propulsé lui aussi par la même puce cadencée à 2,15 GHz. Toutefois, il est assez inutile de comparer ces deux smartphones, qui ne jouent pas dans la même cour pour la simple raison que le Sony est une phablette dont les usages sont naturellement différents de ceux d’un smartphone classique.

LG-G2-Benchmarks-2013-Snapdragon-800 (1)

Comparé au Samsung Galaxy S4 dans sa version coréenne équipée de l’Exynos 5 Octa 5410 (27 417 sur AnTuTu), le G2 dépasse d’une tête. En revanche, devant le Galaxy S4 qui carbure à du Qualcomm S600 (25 900), le G2 est largement devant. Même histoire sur Quandrant Strandard, l’autre benchmark populaire sur Android. Le LG G2 affiche un résultat de 15 633. Nous attendons donc avec impatience les premiers benchmarks (officiels ?) du Samsung Galaxy S4 équipé d’une puce S800, pour donner aux deux smartphones les mêmes chances. Rappelez-vous cependant que ce n’est pas forcément les résultats d’un benchmark qui déterminent la qualité d’un téléphone. L’expérience utilisateur est également un indicateur indispensable.

Et pour mettre fin aux éventuelles spéculation, LG a déclaré que les capacités de son smartphone n’étaient pas optimisées pour les benchmarks, comme ce que l’on a pu voir il y a quelques jours chez Samsung avec son haut de gamme. Des allégations démenties par le constructeur, quelques heures seulement après la publication de l’information.

Google Play Music All Access s’invite en France !

Comme nous l’ont indiqué plusieurs lecteurs, nous apprenons que Google lance aujourd’hui Google Play Musique All Access (en accès illimité) sur le sol français, mais pas que. En plus de la France, le service s’invite également dans huit autres pays européens : l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, le Portugal et le Royaume-Uni.

android google play musique play music all acces accès illimité france europe

Concrètement, Google Play Music All Access est un service de streaming musical qui vient se placer en concurrence directe avec les autres services du genre tels que Deezer, Spotify ou encore Rdio. Si vous vous abonnez avant le 15 septembre 2013, sachez que l’abonnement sera moins cher, à 7,99 euros par mois (contre 9,99 euros plus tard) ; les conditions d’abonnement ne mentionnent pas de changement tarifaire ultérieur pour les abonnés à 7,99 euros. A l’instar de Deezer et Spotify, il est également possible de profiter d’une période d’essai d’un mois en illimité.

En plus d’avoir accès à un catalogue de plusieurs millions de titres musicaux, Google Play Music All Access inclut aussi plusieurs fonctionnalités supplémentaires tels que l’accès à des Playlists toutes faites ou la création des vôtres (selon vos artistes et titres préférés), et même la découverte de nouveaux artistes selon vos styles musicaux favoris.

google play music musique all acces acces illimité france europe 1

Pour découvrir le service dès maintenant, il existe deux manières de procéder :

mercredi 7 août 2013

Test du LG Optimus G Pro (E986)

Table des matières Review of: LG Optimus G Pro
testé par:
Edouard Marquez
Version:
4.1.2
Price:
599 €

Reviewed by:
Rating:
4
On 25 juin 2013Last modified:7 août 2013

Summary:

La première phablet du Coréen LG, l’Optimus G Pro, de 5,5 pouces arrive finalement en France à la fin du mois de juillet pour 599 €. Écran 1080p, processeur Qualcomm Snadrapgon S600, Android 4.1… : ce smartphone-tablette tient-il la comparaison face aux Samsung Galaxy Note 2 ? La réponse dans ce test !

LG-Optimus-G-Pro-Ecran-deverrouillage

Samsung est arrivé il y a presque deux ans avec un véritable ovni sur le marché de la téléphonie : un smartphone qui est trop grand pour être considéré comme tel, mais trop petit pour être une tablette. La catégorie des phablets a alors été créée et face au succès des deux modèles Galaxy Note, LG a répliqué à son concurrent coréen avec les Optimus Vu et leurs écrans 4:3. Bien qu’ils embarquent un stylet, ils n’ont pas été accueillis très chaleureusement par le public européen, qui a été surpris par son format.

Avec l’Optimus G Pro, LG revient dans des codes plus classiques avec un ratio 16:9. Annoncé en février dernier, il sera finalement proposé cet été en France, mais uniquement auprès de revendeurs tiers. Aucun opérateur n’a souhaité référencer ce téléphone qui offre pourtant sur le papier des caractéristiques techniques supérieures au Samsung Galaxy Note 2. Notez qu’il n’intègre pas de stylet, contrairement à son concurrent direct.

Plan du test

1] Présentation du téléphone6] Appareil photo et vidéo
2] Tour du propriétaire7] Multimédia
3] Ecran8] Performances et autonomie
4] Android Jelly Bean selon LG9] Conclusion
5] Communication et Internet

1] Caractéristiques techniques du LG Optimus G Pro

ModèleLG Optimus G Pro (E986)
Version et interfaceAndroid Jelly Bean (4.1.2)
Optimus UI
Ecran5,5 pouces
Résolution1920 x 1080 pixels (FullHD)
TechnologieFull HD IPS Plus
Densité de pixels401 ppi
Traitement contre les chocs & rayuresOui (Gorilla Glass 2)
Processeur (CPU)Qualcomm Snapdragon S600 - (quadruple-coeur)
APQ8064T cadencé à 1,7 GHz
Chipset graphique (GPU)Adreno 320
Mémoire vive (RAM)2 Go
Mémoire Interne16 ou 32 Go
Support microSD-HCOui
APN / Caméra13 mégapixels
+ autofocus et flash (LED)
Webcam (caméra frontale)Oui (2,1 mégapixels)
Vidéo1080p @30 fps
WiFiOui, a/ac/b/g/n + WiFi Direct
DLNA / Hostpot WiFi
Hotspot Bluetooth / Hotspot USB
Oui / Oui
Oui / Oui
BluetoothOui (4.0 + A2DP)
RéseauxUMTS HSPA+, GSM/GPRS, LTE
NFC (Near Field Communication)Oui
Boussole / GPS / Baromètre /
Capteur d'humidité / Température
Oui / Oui / Oui
Oui / Oui
Accéléromètre / GyroscopeOui / Oui
Capteur de proximité et lumièreOui / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Port micro-USB / HDMIOui / Non
Tuner FM (Radio)Oui (avec RDS)
Support DivXOui
Batterie3 140 mAh
Dimensions150.2 x 76.1 x 9.4 mm
Poids172 grammes

2] Le tour du propriétaire du LG Optimus G Pro

Tout comme pour les Galaxy Note, nous vous conseillons de vous interroger sur le format avant de passer à l’achat du LG Optimus G Pro. Cette taille n’est pas toujours agréable selon la taille de vos mains, vos habitudes d’utilisation… Si possible, essayez le téléphone avant de valider votre commande, car c’est un format que l’on adore ou que l’on déteste : il n’y a pas de juste milieu.

2.1] L’aspect général

La première impression est bonne lorsqu’on tient ce téléphone en main : il est à la fois massif par ses dimensions, mais reste sobre. Bien que l’on ne retrouve que du plastique, y compris sur les tranches qui ont une apparence métal, l’Optimus G Pro dégage un aspect bien fini. On aurait aimé des matériaux plus nobles comme de l’aluminium, mais le poids déjà important du téléphone (172 grammes) aurait été plus conséquent.

2.2] La face avant

L’écran de 5,5 pouces procure un véritable effet Wahou au premier contact. Les bords réduits accentuent cet effet et facilitent l’utilisation au quotidien. L’amplitude des gestes devra donc être moins importante pour atteindre les éléments. Toutefois, avec une diagonale d’écran si importante, il n’est pas toujours possible d’atteindre les différentes zones à une seule main. L’Optimus G Pro, tout comme le Galaxy Note, est un smartphone qui nécessite dans de nombreux cas d’être utilisé à l’aide de ses deux mains.

Logiciellement, il existe des modifications qui permettent d’utiliser le clavier, la composition de numéros et l’entrée de son code PIN avec une seule main. Ce ne sont que des cas isolés et les applications en général ne sont pas toujours optimisées, ce qui est notamment le cas de la nouvelle application GMail qui nécessite quelques mouvements de gymnastique selon les fonctionnalités que vous désirez utiliser.

LG-Optimus-G-Pro-Bureau

Sur le haut du téléphone, on retrouve la grille du haut-parleur utilisée lors des appels ainsi que la caméra frontale de 2,1 mégapixels.

LG, tout comme Samsung, fait partie des constructeurs qui continuent d’utiliser la touche Menu, alors que les ActionBars permettent de la remplacer depuis Android 3.0 (Honeycomb). L’écran est certes utilisé à son maximum, mais l’agencement des boutons n’est absolument pas pratique ici. De par les dimensions de la phablet, il aurait été judicieux d’inverser les boutons Retour et Menu, car la touche Retour est moins accessible (geste plus grand) et pourtant plus utilisée.

LG-Optimus-G-Pro-Boutons

Le bouton central a plusieurs fonctionnalités : un appui simple permet de retourner sur le bureau et un appui long affiche la fonction multitâche. LG n’intègre pas (encore ?) de solution à la Siri et n’utilise donc pas le double clic sur cette touche.

A l’intérieur de ce bouton, on retrouve une LED de notification multicolore, qui pourra s’illuminer selon les événements que vous aurez sélectionnés. Seule la luminosité est paramétrable, les couleurs intégrées par LG n’étant pas modifiables. Bien que cette intégration soit intelligente, elle a ses limites : selon l’angle de vue la couleur n’est absolument pas visible. De même, la couleur est parfois difficile à visualiser en extérieur avec un fort ensoleillement.

LG-Optimus-G-Pro-LED-notification

2.3] Les tranches

Tout comme son concurrent Samsung, LG utilise un aspect métal sur les contours de son téléphone. Hélas il ne s’agit que de plastique. Sur le haut, nous allons retrouver le jack de 3,5 mm, un micro et un capteur infrarouge. Concernant le micro, il est généralement situé sur le dos du téléphone, mais le choix de LG ne semble pas mener à des changements significatifs. Lors de nos prises de vidéos, le bruit du vent était similaire.

Pour ce qui est du capteur infrarouge, vous allez pouvoir piloter votre télévision, votre home-cinéma… ou plus généralement toute les télécommandes qui utilisent de l’infrarouge. Au niveau logiciel, LG n’est pas allé aussi loin que HTC ou Samsung, car vous n’aurez qu’une télécommande et non pas une grille des programmes intelligente. Contrairement à ces deux concurrents, QRemote (l’application du LG Optimus G Pro) est accessible depuis l’écran de déverrouillage et la barre de notification, là où les deux autres nécessitent quelques clics supplémentaires avant de pouvoir l’utiliser pleinement.

LG-Optimus-G-Pro-jack-infrarouge

En passant maintenant sur le côté gauche du téléphone, nous remarquons que l’aspect aluminium est moins présent et laisse une grande place au plastique bleu foncé/noir glossy. Sur ce côté du téléphone, nous retrouvons une touche personnalisable qui permet de lancer l’application de votre choix. Un peu plus bas, LG a inséré les touches pour régler le volume. Aucun problème à signaler ici, le relief est idéal et permet une utilisation dans les poches, ce qui n’est pas aussi simple sur une HTC One par exemple.

LG-Optimus-G-Pro-Gauche

De l’autre côté, on retrouve la touche On/Off et un peu plus bas une fente pour pouvoir détacher la coque arrière.

LG-Optimus-G-Pro-Droite

Enfin sur le bas du téléphone, nous retrouvons un microUSB 2.0 qui a la particularité d’être compatible MHL. Grâce à des adaptateurs spécifiques (non fournis), vous pourrez brancher un périphérique USB classique : clé USB, clavier, souris et les utiliser directement ou dupliquer l’affichage avec une sortie HDMI. Le micro se situe juste à côté.

LG-Optimus-G-Pro-microusb

2.4] Le dos

Passons maintenant au dos du téléphone, qui présente une coque en plastique glossy. Sur cette version bleu foncée/noire, nous n’avons pas noté une gêne avec les traces de doigts. Une texture pixellisée est présente et n’est pas s’en rappeler le Nexus 4, mais contrairement au Google phone, le motif est beaucoup plus visible.

Sur le dessus, on retrouve le capteur photo de 13 mégapixels situé en position centrale et entouré du haut-parleur sur sa gauche et du flash LED sur sa droite. La prise en main du téléphone fait que le haut-parleur n’est pas obstrué lorsque vous l’utiliserez. Toutefois, des haut-parleurs en façade comme sur le HTC One auraient été préférables.

LG-Optimus-G-Pro-dos

Une fois la coque arrière retirée, on accède alors à l’emplacement pour la carte microSIM (téléphone compatible avec les réseaux 4G français) et le lecteur de cartes microSD (jusqu’à 64 Go). La batterie de 3140 mAh peut être retirée à tout moment et remplacée par un modèle de plus grande capacité. Toutefois l’autonomie du terminal est excellente, en faisant presque jeu égal avec le Samsung Galaxy Note 2, très bon élève dans le domaine.

LG-Optimus-G-Pro-cartesim-microusb

2.5] Un format pratique au quotidien ?

Comme nous vous l’avons indiqué un peu plus tôt, le LG Optimus G Pro, tout comme les Samsung Galaxy Note, n’est pas un téléphone pour Monsieur ou Madame ToutLeMonde. Le format conséquent n’est pas ressenti de la même manière d’une personne à l’autre et les attentes sont aussi différentes.

Pour avoir utilisé le Samsung Galaxy Note 2 pendant plusieurs mois, le LG Optimus G Pro est plus agréable à utiliser, car ses dimensions sont moins imposantes : 150,2 x 76,1 x 9,4 mm contre 151,1 x 80,5 x 9,4 mm. Il est en de même pour le poids : 172 grammes, contre 183. Il en résulte une utilisation au quotidien plaisante.

Si les Galaxy Note rencontrent un tel succès, c’est aussi grâce à leur stylet SPen. LG n’a pas souhaité en intégrer un dans sa phablet, ce qui bride par conséquent les capacités de ce grand écran. Toutefois le public du smartphone de Samsung étant très large, le stylet n’est pas forcément utilisé régulièrement et par tous les clients.

3] L’écran du LG Optimus G Pro

Comme de nombreux autres concurrents, le LG Optimus G Pro utilise la technologie Corning Gorilla Glass sur son écran pour résister aux chocs et aux rayures. Après seulement quelques jours d’utilisation, le téléphone présente déjà des rayures, ce qui n’est pas un bon signe concernant son évolution dans le temps.

Un autre élément nous a également chagriné sur ce téléphone : la gestion de la luminosité automatique. Dans ce mode, la luminosité change peu et nous avons régulièrement été obligés de faire les réglages manuellement. Il est également possible d’ajuster des paliers sur ce mode, mais qui semblent également totalement inefficaces, car imitent le mode manuel.

3.1] La confrontation

De gauche à droite, nous retrouvons :

  • Samsung Galaxy S4 : Super AMOLED Full HD
  • LG Optimus G Pro : True HD IPS Plus
  • LG Nexus 4 : True HD IPS
  • HTC One : Super LCD 3

Les noirs

P1140828

S’il y a bien un domaine dans lequel la technologie OLED est indétrônable, c’est sa gestion des noirs. En éteignant complètement le rétroéclairage de ces pixels, le rendu ne peut qu’être parfait. Par conséquent, le Samsung Galaxy S4 est celui qui est de loin le meilleur dans ce domaine.

Les trois téléphones utilisent du LCD avec certaines améliorations, mais essaient de recréer du mieux possible ce fameux coloris. Nous avons vu des améliorations au fur et à mesure des générations, mais un fossé sépare encore l’OLED du LCD. Avec les trois modèles, le Nexus 4 ne démérite pas mais ses fuites lumineuses viennent gâcher son rendu. L’Optimus G Pro offre un noir légèrement plus clair que le Nexus 4 et le HTC One nous montre un noir avec certains reflets rouges qui s’accompagne d’une tâche sur le haut de l’écran (problème uniquement sur notre modèle ?).

Les blancs

P1140822

Alors que le noir est le terrain de jeu de l’OLED, le LCD reprend le dessus avec les blancs. Bien que cette technologie surpasse sa concurrente, un “vrai” blanc est encore impossible à obtenir. Chacun tire plus ou moins vers une couleur et la luminosité est souvent inégale.

Le HTC One s’en sort bien mais quelques reflets jaunes sont perceptibles. Le LG Optimus G Pro est très lumineux mais tend vers le jaune/vert. Le Nexus 4 utilisant une technologie moins évoluée de LG offre un assez bon rendu mais un contour jaune est visible à l’oeil. Du côté du Samsung Galaxy S4, d’énormes progrès ont été faits par rapport aux anciennes générations qui n’avaient de blanc que la dominante. Une teinte bleutée était particulièrement visible et tend à disparaître aujourd’hui. Toutefois il est encore en retrait par rapport à ce que peut offrir la technologie LCD aujourd’hui.

Les couleurs

P1140832

Pour ce qui est des couleurs primaires en synthèse additive (Rouge Vert Bleu), l’AMOLED est généralement apprécié du public car sa palette tend vers des tons fluos, ce qui est visuellement attractif. En revanche, la fidélité des couleurs est, elle, assez éloignée. Notez que plusieurs modes sont disponibles sur le Galaxy S4 et que la photo professionnelle (basé sur l’Adobe RGB) ou vidéo offrent un rendu bien supérieur.

Le LG Optimus G Pro est ici en bonne posture en devançant le Nexus 4 et ses fuites lumineuses ou encore le HTC One dont les tons sont souvent trop sombres. Toutefois l’herbe n’est pas tout verte du côté de l’Optimus G Pro, car on note des différences de luminosité entre les bords de l’écran et le reste, à cause du choix de rétroéclairage fait par le LG. Cela est souvent notable dans l’interface, notamment sur les ActionBars foncées de la couche logicielle.

3.2] Un défaut ?

Nous avons testé plusieurs dizaines de smartphones et c’est bien la première fois que nous remarquons ce type d’effet sur un écran. N’ayant pas le matériel nécessaire pour vous le montrer avec précision, il faudra nous croire sur parole.

Lorsque nous nous déplaçons de manière horizontale : dans le lanceur d’applications, dans les catégories du Google Play ou plus généralement avec les applications ayant un Fly-in menu, nous avons remarqué qu’une partie de l’écran se dessine plus rapidement que le reste, donnant parfois le mal de mer. On perçoit qu’entre le haut et le bas de l’écran un délai, certes infime, est présent lors du dessin de l’interface.

1] Présentation du téléphone6] Appareil photo et vidéo
2] Tour du propriétaire7] Multimédia
3] Ecran8] Performances et autonomie
4] Android Jelly Bean selon LG9] Conclusion
5] Communication et Internet