HTC réalise ses plus faibles bénéfices à cause du retard du HTC One

Les nombreux retards du nouveau modèle phare de HTC ont pénalisé le constructeur taïwanais au cours du premier trimestre 2013.

Après de nombreux mois avec des ventes en berne, HTC veut se reprendre avec son nouveau modèle phare : le HTC One. L'entreprise taïwanaise a revu en profondeur sa copie, tant au niveau matériel que logiciel. Avec un design entièrement en aluminium le fabricant démontre qu'un modèle haut de gamme doit avoir des matériaux à la hauteur du prix. HTC innove sur de nombreux points : BoomSound (deux haut-parleurs stéréos), capteur Ultrapixel (qui sur le papier doit prendre de meilleure photo) et un capteur infrarouge pour contrôler sa télévision. Sur la partie logicielle, HTC a fait le grand ménage et apporte un design entièrement revu sur Sense 5.0. On retrouve également BlinkFeed qui offre une nouvelle manière de consommer les actualités et les différentes notifications des réseaux sociaux.

Le HTC One est un très bon téléphone, comme l'indique notre test, mais il a du faire face à de très nombreux retards suite à des difficultés d'approvisionnement. Initialement prévu pour le début du mois de mars, il n'est finalement disponible que depuis quelques jours sur le marché français. Pendant ce temps, les concurrents (et notamment Sony avec son nouveau Xperia Z) ont accaparé des ventes que le taïwanais n'a pas pu récupérer.

Les résultats financiers du constructeur s'en ressentent car Bloomberg a compilé les chiffres de plusieurs analystes et tombe sur une estimation de 85 millions de dollars taïwanais de bénéfices et 42,8 milliards de dollars taïwanais en chiffre d'affaires. Ces chiffres sont plutôt inquiétants, car il s'agit historiquement de son plus faible score. Il faut toutefois se montrer rassurant car maintenant que le téléphone est disponible, le constructeur va se rattraper. Mais un trouble-fête va débarquer à la fin du mois : le Samsung Galaxy S4.

“Les retards de production de HTC signifient que les ventes perdues au premier trimestre seront perdues à jamais et non repoussées.”

“Le HTC One a un bon design et ils ont [...] de bonnes chances de rebondir au cours du trimestre” - Lu Chia-lin

Une capture d'écran du nouveau Google Play

L'application Android pour accéder au contenu du Google Play arrivera bientôt en version 4. Une nouvelle capture d'écran nous montre la page d'accueil.

L'Android Market a toujours fait débat. A ses débuts il était peu ergonomique et de nombreux développeurs se plaignaient du manque de visibilité. Depuis Google a entendu les critiques et a peu à peu amélioré sa boutique. On retrouve par exemple des classements “Nouveautés gratuites”, “Nouveautés payantes, “Tendances”… qui permettent aux développeurs de se démarquer parmi les milliers d'applications. Les commentaires sont maintenant reliés à un compte Google+ et l'éditeur peut répondre aux différentes critiques alors que cela n'était pas envisageable auparavant.

Du côté de l'application, la version 3 n'est pas toute récente car elle date de juillet 2011. Son interface se démarque avec son défilement vertical, dont beaucoup voyaient une ressemblance avec Windows Phone. L'application a évolué au fil du temps avec notamment de nouveaux contenus (séries tv, magazines… selon les pays), mais son interface n'a pas suivi les nouveaux codes dont Google s'impose ces derniers mois.

Depuis l'arrivée de Google Now sur Android 4.1 (Jelly Bean) à la Google I/O en juin 2012, de plus en plus d'applications utilisent des cartes. Google Keep, la dernière application en date de Google, suit parfaitement ce mouvement. Mais pendant ce temps là le Google Play reste toujours avec son vieux design.

Les choses vont très prochainement changer avec la version 4. Il y a quelques semaines un rédacteur de chez Droid Life a reçu cette mise à jour sans l'avoir demandé. Les nouveautés sont nombreuses : on remarque que le style Google Now se généralise et que les différentes variantes de la police Roboto sont utilisées. L'ActionBar (la barre en haut de l'écran) suit maintenant la catégorie ouverte : applications, films, musiques… A l'époque il manquait toutefois la page d'accueil.

Un employé de YouTube a mis en ligne hier sur son Google+ une capture d'écran du nouveau Play Store, avant de la supprimer très rapidement. On voit que l'ActionBar est grise, preuve qu'aucun univers n'est encore sélectionné et le motif en arrière-plan est conservé. Vous noterez que le logo n'est pas celui que nous avons l'habitude de voir, mais démontre simplement qu'il s'agit d'une bêta. En effet on peut voir une gamelle d'un chien qui fait référence au Dogfooding, un terme qui signifie chez Google qu'il s'agit d'une bêta interne.

Sur la partie recommandation, on note que les applications ont toutes les trois points (Overflow), ce qui devrait permettre de configurer au mieux cet espace. En attendant de plus amples détails et la mise à disposition au grand public, nous vous (re)proposons la vidéo de Droid Life :

Lien Youtube

Bon Plan : La tablette Fnac Kobo Arc (32 Go) à 150 euros

Un troisième bon plan pour ce week-end, la Fnac vient de baisser le prix de la Kobo Arc. En effet, le modèle 32 Go est à 150 euros.

La tablette Kobo Arc est sortie en fin d'année 2012, il s'agit de la réponse de la Fnac face à la Nexus 7 ou encore l'Amazon Kindle Fire. Nous l'avions testé, à 150 euros, cette Kobo Arc modèle 32 Go est un bon plan.

La Kobo Arc à 149,90 euros c'est par là !

Parts de marché smartphones aux USA, les chiffres de comScore de février

Suivant de prêt Kantar Worldpanel ComTech (lire : Parts de marché smartphones : Android et Windows Phone en croissance), l'institut comScore dévoile ses chiffres de l'évolution des parts de marché du parc installé aux états unis pour le mois de février 2013. A mon habitude, je vais ici comparer les données avec celles du mois précédent (lire : Parts de marché smartphones aux USA, les chiffres de comScore de janvier).

Si Android de Google reste au dessus des autres avec plus de la moitié du parc américain, le système perd -0,6 points en février avec tout de même 51,7% du marché. Dans le même temps, l'iPhone d'Apple continue sa progression en gagnant 1,1 points à 38,9%. Une progression qui surprend et qui semble contredire en partie les données de Kantar Worldpanel ComTech qui positionnent Android en tête des ventes depuis plusieurs mois. Il faut tout de même noter que l'iPhone reste l'appareil le plus vendu au pays de l'oncle Sam et qu'entre les subventions très favorables à l'appareil d'Apple et la baisse du prix des modèles plus anciens, cela ne devrait pas changer avant un bon moment.

Du côté des “outsider” si je puis dire, BlackBerry perd encore -0,4 points avec 5,4% du parc installé, une baisse logique si l'on prend en compte le fait que les nouveaux modèles ne sortent que ces jours-ci aux USA. Microsoft voit sa part progresser très légèrement de 0,1 point à 3,2%, encore loin des ténors du secteur mais tout comme dans les chiffres de Kantar Worldpanel ComTech, la progression se fait sentir. Symbian enfin fait du sur place avec 0,5%.

Voici ce que cela donne en évolution graphique sur une année :

Source : comScore

Bon plan : HTC One S à 269 euros

Après le Sony Xperia S, voici un autre bon plan “2012″. Si vous recherchez un téléphone avec une taille raisonnable, le HTC One S semble un bon compromis entre performances et taille. 

La promotion est sur RueDuCommerce avec le code “INNOV30″. Après avoir rentré le code, le téléphone passe à 269 euros. N'hésitez pas à lire le test du HTC One S sur cette page.

Bon plan : Le Sony Xperia S à 277 euros

Voilà un bon plan pour bien débuter le week-end. Sony vient de mettre en place une promotion intéressante sur le Sony Xperia S, on le retrouve à 277 euros sur le Sony Store – frais de port compris.

Pour profiter de cette promotion, il faut se rendre sur le Sony Store et sélectionner le Xperia S en couleur blanche. Une fois dans le panier, vous verrez le prix du Xperia S diminuer.

Pour rappel, le Sony Xperia S a été présenté en février 2012 au Mobile World Congress. Le test du Sony Xperia S est disponible à cette adresse.

Programme Xperience : dernier weekend pour s'inscrire

L'ouverture des blogs Xperiences, c'est pour très bientôt et il n'est pas trop tard pour faire partie des heureux élus. Pour rappel, dans le cadre du programme Xperience, nous allons ouvrir la possibilité à cinq personnes de la communauté d'ouvrir un blog sur FrAndroid.

En plus de partager leurs passions, les Xperts auront la possibilité de tester des produits, de participer à des évènements mobiles et d'autres choses qu'on ne peut évidemment pas vous révéler.

Pour participer, c’est très simple, il suffit de se rendre sur cette page pour valider votre participation en ajoutant un article d’au moins 500 mots sur les nouvelles technologies et de réaliser une vidéo d’à peu près 3 minutes pour vous présenter (vidéo qui ne sera pas diffusée !). Si vous voulez plus d’information sur le programme et son fonctionnement, n’hésitez pas à (re)découvrir l’article de présentation, à prendre connaissance de la FAQ ou du règlement.

Galaxy S II GT-i9100P, le modèle NFC passe à Android 4.1.2

Disponible depuis février 2013 sur le Galaxy S II GT-i9100, la mise à jour vers Android 4.1.2 Jelly Bean est désormais en cours de déploiement sur le Samsung Galaxy S II GT-i9100P.

A titre de comparaison avec le GT-9100, les nouveautés de la variante NFC (GT-i9100P) sont quasiment identiques avec l'intégration de l'interface Nature UX qui est déjà présente présente dans les Galaxy S III, Galaxy S III Mini, Galaxy Note et Galaxy Note II ainsi que d'autres périphériques de la gamme Samsung Galaxy.

En détails, voici la totalité des nouveautés intégrées :

• Amélioration de la gestion de la batterie et de la stabilité du système
• Intégration de la toute nouvelle interface TouchWiz Nature UX
• Intégration des services S Cloud de Samsung
• Amélioration des fonctionnalités de l’application Caméra
• Nouvel écran de verrouillage avec des possibilités de personnalisation
• Intégration de nouvelles fonctionnalités telles que Direct Call, Smart Stay et Pop-up Play
• Nouveaux widgets (identique à ceux présents dans le Galaxy S III)
• De nouveaux modes pour l’écran d’accueil
• Intégration de la nouvelle barre de notifications avec accès direct aux paramètres rapides
• Intégration de la suite des services de Google Now

Détails officiels sur le logiciel :

• Android 4.1.2 – Build JZO54K
• PDA: I9100PXXLSK
• CSC: I9100PTIMLSK
• MODEM: I9100PXXLS8

En cours de déploiement, la mise à jour devrait théoriquement apparaitre sur Samsung Kies.

via SamMobile

HTC One, le mobile est désormais « en stock » chez SFR et Bouygues Telecom

Prévu début avril en France, le HTC One s'affiche maintenant « en stock » chez deux des opérateurs de téléphonie mobile français que sont SFR et Bouygues Telecom. Cependant, la différenciation de vente du smartphone entre les deux opérateurs reste tout de même assez importante (soit presque 250 euros d'écart). 

Nous vous l'annoncions en début de semaine, le HTC One sera disponible à partir de la semaine prochaine en magasin, et l'est déjà sur les sites web de SFR et Bouygues Telecom, seulement il demeure toujours aux abonnés absents chez Orange France et Free Mobile.

• à partir de 59,99 euros (avec 200 euros de remboursé) en forfait de 2 ans chez SFR
• à partir de 299 euros en forfait de 2 ans chez Bouygues Telecom

Maj : il vient de repasser indisponible chez SFR mais devrait revenir en stock rapidement.

Pour en revenir à sa fiche technique, le HTC One est un smartphone doté d'un écran tactile de 4,7 pouces en résolution FHD (1080 x 1920 pixels), d'un processeur quadruple-cœur Snapdragon 600 (S600) cadencée à 1,7 GHz, épaulé par un chipset graphique Adreno 320 et 2 Go de mémoire RAM.

Il inclue également un appareil photo de 4 mégapixels (ultrapixel), d'une caméra frontale de 2,1 mégapixels, du WiFi a/ac/b/g/n, du Bluetooth 4.0 avec A2DP, du GPS avec A-GPS et GLONASS, ainsi que d'une compatibilité 3G et 4G. Ses dimensions sont de 137,4 x 68,2 x 9,3 mm pour un poids de 143 grammes avec sa batterie de 2 300 mAh.

Pour tout savoir sur le HTC One, rendez-vous sur notre test.

Facebook Home, un mal nécessaire ?

Aujourd'hui, Facebook vient d'annoncer le lancement du Facebook Phone – le HTC First. C'est loin d'être la plus grande information de la soirée… Facebook a surtout annoncé Facebook Home, une interface pour Android. Un potentiel danger pour Google.

Retraçons le contexte actuel. Facebook s'est imposé comme un éditeur incontournable sur Google Play (Android) et l'App Store (iOS). Il se paye même le culot d'être premier dans les classements Google Play avec Facebook et Facebook Messenger. En tant que réseau social, Facebook a dépassé le milliard d'abonnés pour une valorisation supérieure aux cent milliards de dollars. Bref, Facebook fait partie avec Apple, Google et Amazon des Big Four d'Internet.

A lire :

• Facebook dévoile Home, une interface Android dédiée au réseau social
• HTC First, le fameux Facebook Phone

Tout ne va pas si bien chez Facebook. Le géant a pris beaucoup de retard sur le mobile et l'entreprise a été obligée de débourser 1 milliard de dollars pour acquérir Instagram. Ils ont récemment abandonné le langage web mobile en redéveloppant nativement toutes leurs applications Android et iOS.

Facebook fait partie avec Apple, Google et Amazon des Big Four d'Internet

Sans parler de tout ce qui touche à la vie privée, à l'utilisation abusive des données personnelles… Mais le sujet n'est pas là. Au-delà de ses aspects qui ne nous intéressent pas dans cet article, Facebook n'a pas que de bonnes nouvelles. L'utilisation du réseau social chute dans de nombreux pays. En clair : le public commence à bouder Facebook. Les jeunes préfèrent utiliser des services de messageries instantanées comme Kik ou Whatsapp, ou encore d'échanger sur Twitter. Tandis que Facebook a déchanté avec ses éditeurs partenaires, comme Zynga dans lequel il ne croit plus vraiment… Une raison qui explique que Facebook ait décidé de développer ses propres jeux.

Les annonceurs commencent également à déchanter. Le réseau social a été obligé d'introduire récemment le News Feed, une nouvelle interface qui va permettre à Facebook de mieux rentabiliser ses espaces de publicité en peaufinant mieux son ciblage. D'où le lien avec le paragraphe précédent. Si Facebook ne se concentre que sur les annonceurs et oublie que sa promesse de pertinence vise d’abord ses usagers, l’entreprise risque de voir sa cote de popularité chuter et le château de cartes s’effondrer.

Côté mobile, Facebook réunit des bons points. Les utilisateurs de smartphones et de tablettes passent beaucoup de temps sur Facebook. Facebook se paye même le luxe de dépasser les autres applications en termes de “temps passés”. D'après les statistiques fournies par Facebook, les utilisateurs passent 18% de leur temps “smartphone” sur Facebook. Énorme.

De l'autre côté, les utilisateurs passent beaucoup de temps à s'échanger des messages dont des SMS. Une aubaine pour les opérateurs qui se font encore de belles marges sur ces messages de 160 caractères. Néanmoins, beaucoup d'utilisateurs commencent à préférer les applications de messageries instantanées comme Kik, Whatsapp ou encore Snapchat. C'est ce qui a poussé Facebook à lancer Facebook Messenger. Sur Android, Facebook Messenger intègre les SMS. C'est également ce qui a poussé Facebook à lancer une solution de VoIP (voix).

Aujourd'hui, Facebook ne peut plus être “une” simple application dans des écosystèmes qu'il ne maîtrise pas. Facebook doit mettre en place un écosystème afin de ne plus être dépendant d'autres grosses puissances et surtout afin de réunir des partenaires autour de sa plateforme. Facebook a donc choisi de développer son interface Android : Facebook Home.

Les choix disponibles étaient plutôt restreints. Facebook pouvait développer son propre OS, néanmoins cela aurait nécessité trop de ressources et de temps. Facebook aurait pu créer son propre Facebook Phone, néanmoins ce n'est pas son métier. Facebook aurait pu continuer à développer un ensemble d'applications, néanmoins ils restaient trop dépendant de géants comme Google, Microsoft ou Apple. Facebook a donc décidé de développer un “launcher” Android. Android étant la seule plateforme permettant de remplacer intégralement une interface, sans parler de surcouche. Android est également la plateforme mobile leader avec une énorme part de marché dans le monde entier.

Facebook a donc décidé de s'attaquer directement au géant Google sur ses propres platebandes

Le problème sur mobile, c'est que la plupart des budgets d'annonceurs sont encore ridicules. Il n'existe aucune offre satisfaisante sur mobile à l'heure actuelle. Enfin, Facebook est confronté à un problème de taille. Il n'y a pas de colonne de droite pour y glisser les annonces publicitaires. Facebook a donc décidé de s'attaquer directement au géant Google sur ses propres platebandes. Sans développer un fork d'Android, comme l'a fait Amazon mais en développant une interface Android potentiellement compatible avec l'ensemble du parc de smartphones Android.

Facebook joue avec les règles de Google

Google a réagi publiquement assez bien. Le message est donc plutôt simple : Android est flexible et ouvert. Néanmoins, Google doit tout de même bien grincer des dents. Facebook joue avec les règles de Google. Facebook Home, par exemple, n'interfère pas du tout avec l'application Gmail et ses notifications ou encore moins avec le Play Store. Facebook Home s'intercale au milieu de ce beau monde. Néanmoins, Facebook réussit à remplacer une grosse partie de l'expérience utilisateur Android. En réalité, Facebook va encore plus loin avec Facebook Home. L'éditeur du célèbre réseau social inverse le rapport de forces.

Facebook  inverse le rapport de forces

Je suis assez étonné que des géants comme Samsung ou encore Orange collaborent main dans la main avec Facebook. Car Facebook Home vient également marcher sur leur platebande. En effet, Facebook Home va remplacer l'interface Samsung TouchWiz sur les appareils Galaxy, rendant moins visible par la même le Samsung Apps ou ChatOn. Même chose pour Orange qui rêve depuis des années d'imposer l'expérience “Orange” sur Android. Facebook propose tout de même Facebook Messenger permettant de se passer totalement des SMS ou des appels classiques. Néanmoins, Facebook a réussi à accumuler tant de notoriété et d'utilisateurs qu'il paraît assez risqué – sauf si on s'appelle Apple ou Google – de ne pas collaborer main dans la main avec Facebook. Avec Facebook Home, les utilisateurs qui veulent une expérience personnalisée Facebook pourront l'avoir.

Facebook Home réussit le pari suivant : ajouter de la valeur ajoutée aux fonctionnalités de base d'Android

Parce qu'il faut l'avouer, Facebook Home réussit le pari suivant : ajouter de la valeur ajoutée aux fonctionnalités de base d'Android. On retrouve en effet tout ce qui définit l'expérience Android (notifications, Google Play, multitâche, etc.). Malheureusement pour Facebook, Facebook Home reste dépendant de Google. Facebook reste dépendant des mises à jour d'Android, de la fragmentation de l'OS… L'entreprise peut essayer de contrôler une grosse partie de cette chaine en collaborant directement avec les constructeurs et opérateurs. Néanmoins, cela ne suffira pas. C'est pour cela que Facebook Home est un mal nécessaire.

Google est le modèle de Facebook

Cette ambiguïté est très intéressante. Car Google est le modèle de Facebook. C'est une société web gérée par des ingénieurs et financée par la publicité. Facebook Home est donc un véritable choc de styles. Facebook doit percevoir Google comme une opportunité, mais également un problème.

Facebook va surtout réussir à s'imposer en tant qu'outil

Je suis plutôt enthousiaste pour Facebook. Il va falloir suivre de près le taux d'adoption. Avec Facebook Home, Mark Zuckerberg va pouvoir mettre en place un écosystème complet. En travaillant étroitement avec des constructeurs et des opérateurs, Facebook va apprendre beaucoup de ces secteurs. Facebook va surtout réussir à s'imposer en tant qu'outil, et non fonctionnalité. Qui sait ? Facebook pourrait décider de sortir un fork d'Android lorsque son parc d'utilisateurs sera suffisant. Facebook Home deviendrait alors un OS. Vous suivez ?

Il est bon de méditer cette phrase du psychiatre allemand Richard Krafft-Ebing (1840-1902) : “Si c’est nécessaire, c’est un bien. Si c’est un mal, il n’est pas nécessaire”. Prenez la comme vous voulez.