mardi 11 décembre 2012

Guerre des brevets : Google critique cette stratégie anticoncurrentielle !

Après les différentes prises de parole de Eric Schmidt et Kent Walker, c'est au tour de David Drummond, directeur juridique chez Google, de s'exprimer sur le blog officiel de Google. Il critique ouvertement les dérives de la part de Microsoft, Apple ou encore Oracle qui multiplient les actions en justice face aux partenaires de Google (HTC, Acer, Motorola, etc.).

Pour David Drummond, ces attaques nuisent directement à l'innovation et à la créativité, avec comme conséquences directes de faire monter les prix et de freiner l'innovation des produits.

Après les royalties de Microsoft, les attaques en justice pour empêcher les commercialisations de la part d'Apple, et les différentes interventions d'Oracle pour empêcher Android… Google a donc décidé d'agir sans rentrer dans cette guerre des brevets, une arme offensive dont ils souhaitent éviter l'usage.

Apple et Microsoft ont récemment créé plusieurs consortium pour faciliter l'acquisition de brevets : on notera par exemple les 6000 brevets de Nortel, ou encore ceux de Novell.

Avec près de 50% du marché des smartphones et 550 000 activations par jour, Android domine désormais cette industrie, ce qui n'est pas au goût de tout le monde.

Aujourd'hui, on dénombre plus de 45 poursuites contre Android.

Voici l'article du blog de Google traduit en français (merci Presse-citron) :

« Je travaille dans le secteur les nouvelles technologies depuis plus de vingts ans. Microsoft et Apple se sont toujours entre-dévorés, donc le jour où ils commencent à se rassembler en meute vous devez vous demander ce qui est en train de se passer.

Voila ce qui se passe : Android fait un carton. Plus de 550,000 appareils Android sont activés chaque jour, au travers d’un réseau de 39 fabriquants et 231 opérateurs. Android et les autres plateformes sont dans un état de concurrence extrême, et cela équivaut pour le consommateur à des nouveaux appareils cool et des applications mobiles incroyables.

Mais le succès d’Android a déclenché quelque chose d’autre : une campagne organisée et hostile contre Android dirigée entre autres par Microsoft, Oracle et Apple et centrée autour de brevets douteux.

Ils y arrivent en se réunissant pour acquérir les brevets de Novell (le groupe “CPTN” dans lequel Microsoft et Apple sont présents) ainsi que les brevets de Nortel (le groupe “Rockstar” dans lequel Microsoft et Apple sont présents), pour s’assurer que Google ne les gagne pas.

Ils cherchent par là à imposer une taxe de licence de 15 dollars pour chaque appareil Android (Système que nous fournissons gratuitement aux fabricants), les rendant plus cher à produire pour les fabricants de téléphones qu’en choisissant Windows Mobile. Ils intentent même un procès à l’encontre de Barnes & Noble, HTC, Motorola et Samsung. Les brevets étaient destinés à encourager l’innovation, mais récemment ils ont été utilisés comme une arme pour l’arrêter.

Un smartphone pourrait engendrer jusqu’à 250,000 (chiffre sujet à discussion) dépôts de brevets, et nos concurrents veulent imposer une sorte de « taxe » grâce à ces brevets douteux qui rendent les appareils Android plus chers pour les consommateurs. Ils compliquent la tâche aux constructeurs pour vendre des appareils Android. Au lieu d’être compétitifs en créant de nouvelle fonctionnalités ou de nouveaux produits, ils se battent à coups de litiges.Cette stratégie anticoncurrentielle fait aussi grimper le prix des brevets bien au dessus de leur valeur réelle.

Microsoft et Apple ont remporté le portefeuille de brevets Nortel pour 4.5 milliards de dollars ce qui équivaut à presque cinq fois plus que l’estimation d’avant enchère s’élevant à 1 milliard de dollars. Heureusement la loi voit d’un mauvais œil l’accumulation de brevets douteux à des fins anticoncurrentielles, ce qui veut dire qu’il y a de bonnes chances que ces transactions meurent lors des examens réglementaires, et cette bulle éclatera.

Nous ne sommes pas naïfs, le secteur des hautes technologies est un monde difficile et en perpétuelle évolution et nous travaillons très dur pour rester concentrés sur notre métier et faire de meilleurs produits. Mais dans ce cas précis nous avons pensé qu’il était important de nous exprimer publiquement sur le sujet et d’insister lourdement sur le fait que nous sommes déterminés à préserver Android comme un choix compétitifs pour les consommateurs, en arrêtant ceux qui essayent de l’étouffer.Nous étudions en détail un certain nombre de manières d’arriver à notre but.

Nous déjà sommes contents de voir que de la justice a forcé le groupe dont j’ai parlé plus tôt à vendre les licences des brevets Novell dans des termes raisonnables, et qu’elle étudie maintenant le caractère anticoncurrentiel de l’achat des brevets Nortel par Microsoft et Apple.

Nous étudions également comment de réduire les menaces anticoncurrentielles à l’encontre d’Android en renforçant notre propre portefeuille de brevets. A moins d’agir, les consommateurs risquent de voir le coût des appareils Android augmenter et moins de choix à l’achat de leur prochain téléphone.David Drummond, Senior Vice President and Chief Legal Officer »

Apple vient de remporter le premier round face à HTC sur les problèmes de brevets

HTC vient d'être reconnu par l'ITC comme ayant violé deux brevets d'Apple. Le taïwanais a fait appel, mais derrière ce procès c'est Google et Android qui sont attaqués.

En mars 2010, Apple a décidé de poursuivre HTC pour 20 violations de brevets. Ils concernent à la fois le système d'exploitation, mais aussi l'interface utilisateur alias Sense : “déverrouiller l'appareil en faisant des gestes sur une image”, “système d'exploitation orienté objet”, “système multitâche orienté objet”, “réduction de la consommation électrique selon les conditions”, etc… Même si la couche de HTC redéfinie certains éléments du système, la base du système est très proche (quelques modifications sur le noyau – kernel). A l'époque les terminaux visés étaient notamment le Nexus One, le Dream / G1, le Hero et d'autres modèles non disponibles en Europe.

L'International Trade Commission (ITC) a rendu son verdict vendredi dernier et HTC a été reconnu coupable, car violant deux brevets d'Apple. Il s'agit du  6.946.647 : “système et méthode pour traiter du contenu multimédia généré par ordinateur” et du 6.343.263 : “adaptation en temps-réel des actions proposées à l'utilisateur en fonction des données affichées dans un document (traitement d'informations)”.

L'ITC recommencera son analyse au mois de décembre, car HTC a immédiatement indiqué qu'il faisait appel de cette décision :

“Nous allons combattre vigoureusement les deux brevets restant en interjetant appel devant les commissaires de l’ITC qui prendront leur décision définitive

Ces deux brevets sont généralistes et concernent le système d'exploitation. C'est donc Google qui est ici dans le viseur. Si Apple a réussi à obtenir gain de cause face à ce constructeur, on peut aisément penser qu'il pourrait faire de même avec d'autres concurrents : Acer, Motorola, Samsung, Sony Ericsson… Mais devant la généralité du contenu, on peut même penser qu'une généralisation à des systèmes concurrents (Windows Phone 7, Meego, Symbian…) pourrait être envisagée.

Les conséquences pourraient être majeures, car il pourrait y avoir une interdiction de vendre sur le sol américain des terminaux qui ne respecteraient pas ces brevets. Clairement, cette méthode vise à éliminer un concurrent ou tout au moins à l'affaiblir. Nous avons déjà vu des entreprises plus ou moins connues s'attaquer à des constructeurs proposant des modèles sous Android. L'objectif est l'obtention d'une license : cela veut dire que pour chaque terminal vendu, le constructeur verse une certaine somme. C'est par exemple le cas de HTC envers Microsoft. La position différente d'Apple s'explique ici par la part de marché croissante d'Android, qui grappille logiquement des ventes à cause de la position stratégique de son concurrent.

Mais avant de parler de défaite de HTC, il faut attendre le second round le 6 décembre prochain :

  • Aucune décision prise n'est définitive, à cause de l'appel. L'ensemble des allégations peuvent être rejetées en partie ou entièrement.
  • D'ici au mois de décembre, HTC peut trouver une solution pour éviter l'interdiction de vente.
  • HTC est le seul visé et peut-être qu'Apple voulait simplement intimider ce concurrent.

 

Apple ne gagne pas toujours contre Samsung aux Etats-Unis

Apple vient de perdre une bataille contre Samsung. En effet, la firme californienne avait envoyé – une nième fois – son fournisseur et concurrent coréen devant les tribunaux. La référé déposé par Apple attaquait directement le Galaxy Nexus à propos de plusieurs infractions à la propriété industrielle. Avant que le procès ne commence, la justice a donc examiné ce fameux référé déposé par Apple.

Galaxy Nexus à gauche, iPhone 4S à droite

Bonne nouvelle pour Samsung, Android ou encore Google. Après ce premier examen, le juge n'a considéré qu'un seul brevet, un brevet qui permet de rechercher simultanément de plusieurs bases de données. Bref, la cour d'appel a donc invalidé ce référé provisoire portant sur le Galaxy Nexus.

Après l'énorme procès Apple VS Samsung, dans lequel Samsung a été jugé coupable et sanctionné à hauteur de un milliard de dollars, les batailles juridiques continuent aux quatre-coins du monde. Apple mène une guerre aux différents partenaires de Google, afin de ralentir le développement et la progression de l'éco-système Android.

Il sera possible de déverrouiller les bootloaders des Motorola RAZR HD et RAZR i

L'effet Google semble enfin opérer chez Motorola.

Google a racheté en août 2011 Motorola Mobility afin d'obtenir le portefeuille de brevets du constructeur. L'objectif était bien évidemment de protéger Android face aux attaques qui ne cessaient alors de se multiplier. Toutefois l'entreprise Motorola Mobility ne se limite pas à des brevets, car il propose notamment des terminaux mobiles. Google annonçait alors ne pas vouloir interférer dans la stratégie de l'entreprise.

Mais après des résultats financiers plutôt décevants, Google a commencé à prendre part aux décisions. Son empreinte n'est pas totale, mais commence à se faire sentir. Par exemple lors de l'annonce des trois nouveaux RAZR aux Etats-Unis, Eric Schmidt introduisait la conférence, alors que les représentants du géant de recherche se faisaient discrets jusqu'alors.

Google arrivant aux affaires, une sage décision a été prise : déverrouiller les bootloaders des terminaux vendus. Pour cela des modèles “Developer Edition” sont mis à la vente et qui sont garantis de pouvoir permettre aux bidouilleurs de modifier à leur guise le téléphone. Finalement la stratégie de Motorola est bien plus large, car sont désormais éligibles au programme de déblocage du bootloader :

  • Photo Q 4G LTE
  • DROID RAZR M Developer Edition – Verizon
  • DROID RAZR HD Developer Edition – Verizon
  • RAZR HD
  • RAZR i

Ces deux derniers terminaux nous intéressent particulièrement, car pour le RAZR HD les modèles vendus en Europe, Amérique latine, Australie et au Canada via Rogers sont compatibles. Pour le RAZR i la situation est bien plus simple, car il participe au programme quel que soit le pays. Pour plus d'informations rendez-vous sur ce lien.

Motorola qui ne jurait que par des bootloaders verrouillés fait enfin machine arrière. Il ne reste plus qu'au constructeur à être beaucoup plus rapide sur les mises à jour du système (ou ne les annule pas…), car les nouveaux RAZR sont sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich), alors que la version 4.2 risque d'arriver dans les prochaines semaines…

Source

Quand Google parle de ses Nexus

Non, hélas vous n’y échapperez pas (pas sur FrAndroid en tout cas), encore un article sur les Nexus. Mais point de matériel cette fois-ci ! En effet, Bits a eu le privilège d’interviewer John Lagerling, Directeur du Développement Commercial chez Google et de lui poser quelques questions autour du développement et de l’avenir de la gamme.

John (oui, John) nous parle d’abord des nouveautés intéressantes de leurs nouveaux appareils, que nous ne détaillerons pas ici (mais là, oui). Les Nexus sont, comme depuis leurs débuts, la référence by Google, le modèle à suivre pour tous les partenaires. Et ce que l’entreprise cherche maintenant à améliorer c'est bien évidement les prix. Peu de périphériques, mais une chaîne de production vite rentabilisée après quelques mois, où le coût de la production diminue et une certaine marge commence à se dégager. C’est la vision des choses de Google : un constructeur n’est pas obligé de faire payer 600€ pour un smartphone haut de gamme et de dernière génération. Un smartphone dans ce segment à 300€, c'est possible !

Si Samsung a été choisi pour produire la Nexus 10, c'est qu'ils font office de référence (pour Google) en terme de technologie d’écran, et LG pour sa maîtrise du hardware, tout comme Asus. Concernant Motorola, cette dernière ne sera pas avantagée par sa position, Lagerling l’admet d’ailleurs : Google a acquis l’entreprise principalement pour protéger Android et ses partenaires à l’aide de son portefeuille de brevets bien garni. Ils sont des partenaires potentiels au même titre que Sharp ou Huawei par exemple, à tel point que les équipes d’Android et Motorola Mobility sont deux entités bien séparées et sans interaction.

La firme est également plus confiante quant à la vente de ses appareils sur le Play Store, malgré l’échec relatif du Nexus One distribué par le même intermédiaire : la gamme Nexus est désormais connue et s’est faite un nom, et les ventes de la Nexus 7 le prouvent. Bien que l’interviewé ne donne pas de chiffre, il indique que les ventes de celle-ci sont bien supérieures aux attentes de Google, et qu'on peut donc en déduire deux choses (mystère !) :  soit celles-ci étaient simplement très faibles, soit la tablette a rencontré un très grand succès… Notre choix est fait ! Lagerlign se dit fier que leur produit ait réussi sur la marché des tablettes 7” jusqu’alors très peu représenté, et espère que la Nexus 10 arrivera elle aussi à faire baisser les prix d’un segment qu’il considère trop cher à l’heure actuelle.

L’objectif de cette nouvelle gamme est clair : faire baisser les prix du marché et proposer un haut de gamme à un prix qu’ils estiment correct, tout en prouvant qu’il est possible de dégager une marge correcte.

Google est-il sur la bonne voie ? Plus que quelques jours avant de pouvoir s'en faire une idée !

Source : Bits

Le multi-utilisateur sur Android, une réponse aux problèmes levés par le BYOD ?

Difficile d'ignorer le phénomène du BYOD (Bring Your Own Device, littéralement, “amenez votre propre appareil”) qui se répand de plus en plus dans les entreprises, quoi qu'on pense de cette pratique qui consiste à utiliser son matériel personnel (smartphone, tablette, ordinateur…) dans le cadre professionnel. Si historiquement les entreprises désiraient conserver la maîtrise du parc informatique en fournissant les appareils adéquats, ce qui a bien aidé en son temps au succès des BlackBerry, tout a changé depuis quelques années avec l’apparition des appareils iOS et Android souvent bien plus pratiques et puissants que les vieux appareils. Les utilisateurs ont exprimé le désir de ne plus se voir imposer des outils peu pratiques et ont commencé à imposer l'usage de leurs propres appareils qui selon eux était plus agréable.

Tout d'abord réticentes, les entreprises ont désormais bien souvent entendu ce désir et tentent de trouver des solutions qui permettent à la fois de laisser les employés se servir des appareils qu'ils affectionnent, tout en garantissant les contraintes de sécurité évidentes qui s'y rattachent. Toute la complexité étant d'apporter une solution unique à un parc qui du coup sera fortement hétérogène, l'un préférant un iPhone, l'autre un Android et ainsi de suite…

La plupart de ces solutions vont alors créer un espace “sécurisé” sur l'appareil de l'employé reconnu par l'entreprise et permettre d'y stocker les informations de travail, isolées du reste du contenu afin d'en garantir la sécurité. Et là, selon les systèmes d'exploitation, la mise en place d'un tel verrou peut se révéler très complexe, certains comme iOS ne laissant que très peu de marges de manœuvre. Android, de par son côté bien plus ouvert, offre ici des avantages non négligeables de “prise de contrôle” permettant de répondre à ce problème. Que ce soit les solutions comme celle de BlackBerry (Mobile Fusion) ou bien même Google et son Google Apps Device Policy, les solutions sont nombreuses.

C'est ici que l'apport récent d'un véritable multi-utilisateur au sein d'Android 4.2 pourrait être une réponse parfaitement adaptée à ces problématiques, en offrant la possibilité aux utilisateurs de créer un compte personnel parfaitement distinct du compte professionnel qui lui sera “adapté” à l’environnement sécurisé. L'intérêt est double, tant pour l'utilisateur qui conserve alors un usage parfaitement adapté à ses besoins de son compte personnel tout en se conformant tout de même aux demandes de l'entreprises, mais aussi pour l'entreprise qui a une assurance supplémentaire que les éléments sécurisés seront cloisonnés et donc encore mieux protégés.

Seul petit défaut du système, l'usage de comptes multiples est pour le moment limité aux versions tablettes de Jelly Bean. Difficile de savoir ce qui a poussé Google à effectuer cette limitation, le site internet américain TechCrunch a évoqué un problème de brevet déposé en ce sens par Nokia, mais en l'état et sans communication de la part de l'entreprise de Mountain View, impossible d'en avoir le coeur net. Espérons qu'à terme ce système soit étendu à tous les appareils Android, quelle que soit leur catégorie, cela apporterait un plus indéniable à l'intégration de la solution mobile de Google au sein des entreprises.

Google Apps Device Policy
Google Inc.

Google Apps Device Policy is a device administration app for Google Apps for Business, Education, and Government accounts that makes your Android device more secure for enterprise use. This app allows your IT administrator to enforce security policies and remotely wipe your device. Additionally, this app allows you...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

Les premiers smartphones Motorola inspirés par Google arriveront en 2013

Avec un cycle de développement de 12 à 18 mois, Google n'a pas eu le temps d'agir sur les modèles de 2012.

Motorola a annoncé trois nouveaux smartphones récemment : les RAZR HD, RAZR MAXX HD et RAZR i. Vous avez probablement noté qu'ils sont tous sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) avec une mise à jour prévue en fin d'année. Sachant que Google a racheté Motorola Mobility, et que ce dernier propose des smartphones sur une version d'Android sortie un an plus tôt, la pilule passe mal.

Le rachat de Motorola par Google était au départ uniquement pour le portefeuille de brevets, afin de protéger Android face aux attaques multiples d'entreprises tierces. Il n'était donc pas question que Google vienne interférer dans la gestion de l'entreprise. Mais face à des résultats plutôt mauvais, le géant de la recherche a finalement décidé de prendre part à l'entreprise et c'est notamment pour cette raison qu'Eric Schmidt était présent lors de l'annonce des nouveaux RAZR. Par ailleurs, ce n'est qu'au mois de mai, que les différentes autorités ont validé le rachat de l'entreprise. 

En ce qui concerne les smartphones, un cycle de développement dure en moyenne entre 12 et 18 mois et Google ne pouvait donc pas intervenir pour la génération 2012. En revanche, les modèles qui sortiront en 2013 seront bel et bien élaborés par les deux entreprises  :

Nous sommes très heureux des progrès de Motorola, après ces 150 premiers jours. Comme indiqué dans nos documents publics, notre équipe a fait beaucoup de changements, nous avons harmonisé et réduit le portefeuille de produits, entrepris la rationalisation des activités logicielles. Cela dit, nous n'en sommes qu'au début de l'histoire Motorola-Google et nous devons nous attendre à ce que les résultats restent très variables pendant encore un bon moment.

Pour rappel, nous avons hérité d'un portefeuille de produits complets où les cycles durent généralement entre 12 et 18 mois”.

Vous comprenez ainsi pourquoi les nouveaux Motorola ne tournent pas encore sous Jelly Bean. A la vue des résultats financiers de Motorola, Google n'a pas d'autre choix que de bouleverser les codes du constructeur américain.

LG Nexus serait lancé début décembre en France

Nous venons d'apprendre que le LG Nexus (dont on ne connaît pas encore le nom officiel), quatrième smartphone de la famille Nexus, serait commercialisé en exclusivité avec l'opérateur SFR début décembre. Le lancement officiel est prévu le 29 octobre prochain à New York.

Une des photos floues que l'on a aujourd'hui

D'après ce que l'on a pu glaner à gauche et à droite, nous savons que ne LG Nexus partagera quelques caractéristiques avec le LG Optimus LG, prévu en fin d'année aux USA et début 2013 en Europe. Sous Android 4.1.2, ce LG Nexus possède un design assez similaire au Galaxy Nexus mais avec une finition largement meilleure. La batterie n'est pas amovible, la carte SIM est accessible dans un socle (à l'image du Motorola RAZR HD ou encore de l'iPhone 4 et 5), le tout avec une qualité de fabrication assez bonne.

Il possédera un écran de 4,6 pouces (HD), un appareil photo de 8 megapixels à l'arrière, un processeur Qualcomm S4 Pro (quadruple coeur), une recharge sans fil sans oublier l'atirail classique : NFC, WiFi, 3G, H+, Bluetooth, GPS, etc.

LG va pouvoir redorer son blason, après un passage difficile, et surtout dérouler ses prochains modèles 2013 avec la technologie 4G, sur laquelle ils possèdent de nombreux brevets. Grâce à la gamme L-Style (L3, L5 et L7), LG a réussi à repasser au dessus des 5% de parts de marché. La marche sera longue et difficile, mais LG fait partie des marques capables d'adosser un rôle de challenger derrière Samsung et Apple.

Sources : LeFigaro, TechReview, etc.

 

Google vient de déposer un brevet pour la reconnaissance faciale de plusieurs personnes

… et il a été accepté par l'US Patent et le Trademark Office.

Dans la lutte acharnée entre constructeurs aboutissant à de nombreux procès, posséder des brevets est un atout essentiel. Sachant que Google n'était pas à la base un acteur du monde de la téléphonie, il a racheté Motorola Mobility afin d'obtenir son portefeuille de brevets et ainsi défendre son système Android.

Mais l'innovation reste encore un atout différenciateur et Google ne compte pas se reposer sur ses lauriers sur un marché où la concurrence est rude. Après avoir introduit la reconnaissance faciale pour déverrouiller son téléphone sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) et ajouté une fonctionnalité demandant de cligner les yeux sous Android 4.1 (Jelly Bean), le concept va aller bien plus loin.

Vous le savez probablement, Google travaille depuis longtemps sur la possibilité d'utiliser plusieurs comptes utilisateur sur le même terminal. Les récents progrès et l'intégration dans CyanogenMod démontrent que son apparition dans une version officielle d'Android est proche. Cette fonctionnalité pourrait aller bien plus loin dans la mesure où la reconnaissance faciale pourrait apporter un plus.

En effet Google vient de déposer un brevet (8,261,090 pour votre gouverne) permettant de donner accès à l'utilisateur identifié seulement les fichiers/applications… dont il a les droits. Plus précisément voici l'extrait du brevet en question :

“Procédé de connexion d'un premier utilisateur à un dispositif informatique, comprenant la réception d'une image d'un premier utilisateur par l'intermédiaire d'une caméra couplée à un dispositif informatique et détermination de l'identité du premier utilisateur sur la base de l'image reçue. Si l'identité déterminée correspond à une identité prédéterminée, alors, sur la base de l'identité du premier utilisateur correspondant à l'identité prédéterminée, le premier utilisateur est connecté au dispositif informatique”

Sachant que le brevet reste volontairement flou et parle de dispositif informatique, on peut très aisément penser qu'il sera adapté à Android.

Source

Google vient d'acquérir 217 brevets auprès d'IBM

Google vient d'accroître son portefeuille en rachetant plus de 200 brevets auprès d'IBM.

En juillet dernier, Google avait acheté plus de 1 000 brevets à IBM, avant de réitérer la même opération deux mois plus tard. Son portefeuille de brevets s'est donc largement étoffé, d'autant plus qu'entre temps le géant américain de la recherche a racheté Motorola Mobility, principalement pour ses brevets. Ces opérations ont pour objectif de protéger Google et ses partenaires contre les procès à répétition. A l'heure actuelle, il semblerait que ce soit davantage une politique de défense qui soit mise en place et non une attaque, comme le font Apple, Microsoft…

Nous apprenons aujourd'hui que 217 nouveaux ont été rachetés le 31 décembre dernier auprès de “Big Blue”, pour une somme indéterminée. 188 ont déjà été livrés, tandis que 29 sont en cours de validation par les autorités compétentes. Ils ne se limitent pas seulement à Android, car il est question du traitement de mails, de la visioconférence, des diaporamas et même de publicités interactives. Ceux concernant Android traitent notamment du NFC et d'un système à la Opera Mini ou Amazon Silk : compression des pages sur un serveur distant, afin d'économiser de la bande passante sur les mobiles.

Avec les 17 000 brevets de Motorola Mobility et plus de 2 000 d'IBM, Google fait tout son possible pour éviter que ses partenaires viennent à être attaqués pour l'utilisation d'Android.