dimanche 27 novembre 2011

Sharp Aquos SH-01D : le premier écran 3D en haute définition

La 2 décembre prochain, NTT Docomo va lancer le Sharp Aquos SH-01D au Japon. Le SH-01D possède un processeur TI OMAP4430 double-coeur cadencé à 1 Ghz, Android 2.3 et un écran de 4,5 pouces capable de diffuser des images en 3D auto-stéréoscopique.

C'est intéressant de comprendre comment fonctionne l'auto-stéréoscopie sur les smartphones, car il existe plusieurs technologies. La technologie utilisée sur nos androphones est le plus simple car ils sont destinés à un usage personnel, l’écran est donc constitué de deux filtres, la barrière de parallaxe qui oriente la lumière vers chacun de nos deux yeux et chaque pixel est destiné pour un oeil en particulier. Nous avons déjà vu plusieurs téléphones avec cette technologie (LG Optimus 3D, HTC Evo 3D, Sharp Aquos Phone), néanmoins le Sharp Aquos SH-01D est le premier à diffuser des images 3D en 720p.

Le Sharp Aquos SH-01D est dans les mains de la FCC, ce qui veut dire qu'il va également sortir aux US. Depuis que Orange a commercialisé l'Aquos Phone, on peut donc imaginer une commercialisation du SH-01D en France.

Nexus S : La mise à jour ICS imminente ?

Android 4.0 alias Ice Cream Sandwich devrait arriver officiellement très bientôt sur le Google Nexus S selon SamFirmware. Quelques heures ? Quelques jours ?

En attendant, vous pouvez installer la ROM AOSP, tout fonctionne à merveille excepté la reconnaissance faciale selon les derniers retours.

Des indices sur la nouvelle gamme de smartphones Sony Ericsson : les LT22i, LT26i et LT28i

Alors qu'en 2011 Sony Ericsson a plutôt été conservateur au niveau des caractéristiques techniques de ses terminaux, 2012 devrait être marqué par un alignement sur les concurrents.

Nous avions été très critiques à l'égard de Sony Ericsson en 2010 lors de son arrivée sur le marché des smartphones Android. Ses pas étaient hésitants et se sont souvent retournés contre lui. En 2011, la gamme a été revue avec notamment le Xperia PLAY, le premier téléphone certifié Playstation. Grâce à une manette intégrée, il bénéficie d'une ligne de jeux exclusifs. Cependant ses caractéristiques techniques, bien que correctes, n'ont pas fait fantasmer les joueurs, car le matériel intégré fait davantage penser à un produit haut de gamme… de 2010. Or le monde de la téléphonie subit actuellement une révolution, qui s'accompagne d'évolutions très rapides. Dès sa sortie, le PLAY devait faire face aux mastodontes possédant un processeur bi-coeur et le combat était inégal, malgré le fait que le contenu soit travaillé.

L'échec du Xperia PLAY a plus ou moins été reconnu par le constructeur, mais elle n'a pas eu que des aspects négatifs. En effet, le fabricant a choisi d'utiliser des caractéristiques similaires sur l'ensemble de sa gamme. Concrètement cela signifie que ses terminaux se différencient par le public visé, mais surtout qu'ils vont recevoir beaucoup plus vite les mises à jour. Etant le bonnet d'âne de 2010, nous ne reconnaissions presque plus Sony Ericsson qui était devenu un élève brillant.

Lors d'une interview, Bert Nordberg expliquait ce choix :

« Nous sommes très prudents et nous ne nous jetons pas sur les nouvelles technologies, simplement parce qu’il n’y a aucune garantie que les consommateurs vont acheter, juste parce que nous développons avec. »

Malheureusement pour Sony Ericsson, il se trouve que le public a répondu présent car les technologies à double-coeur sont désormais approuvées par le public. Elles offrent une meilleure expérience à l'utilisateur, grâce à une puissance de calcul bien plus importante, qui se traduit par une fluidité du système accrue. A l'inverse, s'agissant d'une nouvelle technologie, les premières puces ont montré des performances en matière d'autonomie plutôt décevantes ou tout au moins ne permettant pas toujours à l'utilisateur de s'éloigner plus d'une journée de son chargeur.

En 2012, Sony Ericsson (ou plutôt Sony) proposera un ou plusieurs modèles avec un processeur bi-coeur. La concurrence s'orientera déjà vers du quadruple coeur, mais comme nous l'avons indiqué précédemment, cela ne fait pas toujours sens : le public sera-t-il réceptif ? n'assisterons-nous pas à une trop forte différenciation au sein d'une gamme, nécessitant des ressources humaines accrues ?

Nous avions déjà parlé du Nozomi, connu sous le nom de code LT26i (et parfois surnommé Xperia Duo). Il disposera d'un écran avec une résolution de 1280 x 720 pixels (HD), mais la diagonale reste encore inconnue. Des précédents benchmarks ont montré qu'il possèderait un processeur double-coeur Qualcomm cadencé à 1,5 GHz et une puce graphique Adreno 220. Sur AnTuTu cette information semble confirmée, car un test a été effectué aujourd'hui avec ce modèle. Il s'offre même le luxe de dépasser le Galaxy Nexus, le Samsung Galaxy S II, le LG Optimus 2X…

En parallèle du Nozomi, nous trouvons le Nypon (nom de code LT22i). Sa principale différence se situerait au niveau de son écran légèrement inférieur, car il n'aurait une résolution que de 960 x 540 pixels (qHD). Concernant son processeur, nous en apprenons un peu plus, car il pourrait s'agir du ST-Ericsson NovaThor U8500, qui n'a pas encore trouvé de refuge sur un autre téléphone. Si tel était le cas, on aurait alors le premier modèle Xperia ne bénéficiant pas d'un SoC Qualcomm Snapdragon. Cette puce est composée d'un processeur double-coeur ARM Cortex A9 cadencé à 1 GHz, ainsi qu'une puce graphique Mali-400 MP1. Bien que cela ne soit pas forcément le cas du Nypon, le NovaThor pourra gérer l'enregistrement vidéo en 1080p, utiliser un capteur de 20 mégapixels et gérer l'USB 2.0 ou encore une sortie HDMI.

Le dernier modèle dont nous avons pu obtenir des indices est le LT28i, alias Aoba. Il était prévu pour disposer d'un écran de 1280 x 720 pixels, ainsi qu'un processeur double-coeur cadencé à 1,5 GHz. Malheureusement les dernières informations obtenues sur AnTuTu sont un peu moins réjouissantes, car le processeur serait finalement un simple-coeur à 1 GHz.

Alors que pensez-vous de cette lignée Xperia 2012 qui commence à se dessiner ? Nous savons déjà qu'Ice Cream Sandwich sera de la partie. Serait-il suffisant face aux concurrents dégainant du quadruple-coeur ou du bi-coeur à 2 GHz ?

Source : Xperia Blog

L'échec du rachat de T-Mobile pourrait coûter 4 milliards de dollars à AT&T

Le rachat de T-Mobile par AT&T devrait tomber à l'eau à cause de questions évidentes d'amoindrissement de la concurrence. L'opérateur américain aurait déjà provisionné 4 milliards de dollars en cas d'annulation de la procédure.

En mars dernier, une nouvelle venait bouleverser le paysage américain des télécoms : AT&T annonçait avoir conclu un accord avec Deutsche Telekom, pour lui achecter sa filiale américaine T-Mobile USA. La transaction était d'environ 39 milliards de dollars. Ce rachat permettait à l'allemand de se débarasser d'une filiale dont les résultats ne correspondaient pas aux attentes. Pour AT&T, cela lui permettrait de récupérer son statut de premier opérateur du pays de l'oncle Sam, qu'il avait perdu en 2009, au profit de Verizon.

A l'époque, nous nous questionnions déjà sur la viabilité d'un tel rachat, dans la mesure où la concurrence allait être amoindrie par la perte d'un acteur. A cette fin, le département de la justice américain et la FCC ont tous deux débuté une enquête. Le 22 novembre dernier, un brouillon de la décision émise par la FCC a été publiée. Dans celui-ci, la commission met en avant le réel danger pour la concurrence et l'emploi. Le régulateur américain serait prêt à envoyer le dossier devant un juge administratif pour stopper la procédure. Pour ce qui est du département de la justice, les conclusions n'ont pas été rendues, mais seraient proches de celles de la FCC.

L'échec semble donc inévitable aujourd'hui et AT&T a dores et déjà annoncé un retrait temporaire de son dossier de rachat à la FCC. L'opérateur américain serait même en train de provisionner quatre milliards de dollars pour les verser à T-Mobile. Ce montant avait été décidé en cas d'annulation de la procédure de rachat, pour rembourser les différents frais. Officiellement le dossier est encore viable, mais tout démontre le contraire.

Source : La Tribune

samedi 26 novembre 2011

HTC Ville : plus fin que le Motorola RAZR ?

Encore quelques fuites concernant le HTC Ville, le probable nouveau smartphone haut de gamme de la manque tawaïnaise. Une coque en métal, un écran de 4,3 pouces en résolution 720p, une architecture double-coeur Snapdragon S4, du NFC… les caractéristiques font rêver mais tout ceci n'a rien d'officiel pour le moment. La nouvelle information, c'est qu'il pourrait être plus fin que les 0,7 cm d'épaisseur du Motorola RAZR.

Vous aviez compris que c'est la période des rumeurs ? Vivement le CES et le MWC !

Source : PocketNow

Mini comparaison des Google Nexus One et Google Nexus S

Vous songez prochainement à vous acheter un Nexus S ?
Vous possédez un Nexus One et souhaitez changer pour un Nexus S ?
Vous souhaitez connaitre les différences entre ces deux androphones ?

La découverte du Nexus S, c’était le 6 décembre 2010 par Google, et 11 mois plus tôt le Nexus One.

En regardant de loin, on peut se dire que ces deux Nexus ont un matériel identique, proposant tous deux un processeur cadencé à 1 GHz, 512 de RAM, un appareil photo de 5 mégapixels avec un flash (LED), un port jack et micro-USB, ainsi que le Bluetooth, le Wi-Fi et la 3G.

Pour le Nexus S, on notera un écran Super Amoled (à 235 ppi) de 4 pouces capacitif et anti-trace de doigt avec une résolution WVGA (800 x 480 pixels), tandis que le Nexus One se contente d’un simple écran Amoled de 3,7 pouces (à ~250 ppi) de meme résolution. Cependant, il existe des Nexus One avec un écran SLCD, mais cette édition est arrivée bien plus tard dans la chaine de production.

Les deux écrans sont totalement différents, puisque le Nexus S embarque un Multi-touch, et le Nexus One un Dual-touch. Le souci du Dual-touch est d’avoir une très mauvaise gestion du multi-points, puisqu’il ne prend pas en charge plus de deux points, mais aussi de s’inverser au croisement de vos doigts. Faites un test avec l’application MultiTouch Visible Test, vous aurez la réponse.

Concernant le chipset graphique, le Google Nexus One devient vite contraignant dans les jeux, j’ai comparé Avatar 3D avec un GPU Adreno 200 (Nexus One) et un PowerVR SGX 530 (Motorola Milestone) et ça n’a juste rien à voir, le Milestone couplé à son Texas Instrument à 550 MHz met une grosse claque au Nexus One qui ralentit beaucoup. Celui présent dans le Nexus S est le PowerVR SGX 540, qui équipe déjà le Galaxy S et qui fera partie intégrante de la future architecture de Texas Instrument cadencée à 1,5 GHz. Donc ça nous laisse une idée du potentiel de la puce graphique.

Là où le Nexus S marque un petit point c’est sur sa mémoire interne, on est à 16 Go. Contrairement au Nexus One qui lui ne dispose que de 512 Mo de ROM, avec FroYo l’installation d’applications sur la carte micro-SD ne suffit pas, puisqu’il suffit que vos caches d’applications soient tous pleins et boom vous perdez déjà 50 Mo de place. Donc pas de carte SD, mais une large place de stockage, dont 1 Go de mémoire dédiée aux applications Android, en plus des 15 Go de mémoire interne.

Un petit plus sur la présence d’une caméra frontale qui permettra enfin de faire de la visio nativement sur Android, que ce soit via les applications et l’intégration propre à Google Talk qui arrive. Je ne sais pas vous, mais je ne me vois pas tourner mon smartphone pour faire de la visio, et ce, sans savoir si je cadre bien ou non.

On retiendra un gyroscope à trois axes qui offrira de futures intégrations  intéressantes dans les applications et jeux avec une maniabilité améliorée. L’absence de led de notification est à souligner pour le Nexus S. Comment ça se passe maintenant ? Un petit pixel lumineux indicateur sur l’écran en veille ? Et puis cette histoire de trackball non présente sur le Nexus S, mais la mise à jour vers pain d’épice peut palier à ce souci, puisque le copier/coller a été grandement amélioré, et puis la navigation sur un écran de 4 pouces est plus confortable.

La puce NFC (Near Field Communication) pour l’instant c’est en développement, vu qu’en France c’est pas courant du tout, mais ça pourrait se développer. En gros, c’est une technologie polyvalente sans-fil à courte portée qui peut être intégrée à toutes sortes d’objets du quotidien comme des affiches de cinéma, des autocollants et des t-shirts.

Néanmoins on pourrait regretter certains choix, changements d’emplacement des boutons sensitifs, pas de port micro-SD, le bouton Power situé à droite et un port jack 3,5 mm au pied (à coté de l’USB) de l’appareil et non à la tête comme le Nexus One. L’avantage pour le Nexus S, c’est qu’il possède un jack 3,5 mm à 4 canaux, dont audio et vidéo à la fois.

Le poids reste quasiment similaire à 1 grammes près, mais la batterie gagne 100 mAh supplémentaire. Un avantage à ne pas négliger. Le Nexus One possède une batterie de 1 400 mAh et le Nexus S de 1 500 mAh.

Le système d’exploitation supporté nativement dans le Google Nexus S est Android Gingerbread (2.3), que le Google Nexus One devrait recevoir assez rapidement (espérons-le). Qu’advient-il des futures mises à jour du Nexus One, parce que Google ne pourrait plus supporter le Nexus One, dont HTC va devoir prendre le relais à part entière du smartphone ?

Après la distribution du pain d’épice le suivi officiel est inconnu pour le Nexus de HTC, tandis que pour les bidouilleurs il vivra encore très longtemps, au minimum une année. Il serait dommage d’abandonner un téléphone avec des capacités matérielles aussi importantes que le Nexus One.

Si vous cherchez un Google Nexus One neuf, il est un peu tard puisqu’il est en fin de fabrication, cependant l’achat en occasion reste toujours abordable et vous pouvez facilement en trouver dans les 250 euros.

Modèle
Google Nexus S
Google Nexus One
VersionAndroid Gingerbread (2.3)Android FroYo (2.2)
Support Adobe Flash PlayerOuiOui
Ecran4 pouces (100 mm)3,7 pouces (94 mm)
Résolution(WVGA) 800x480 pixels(WVGA) 800x480 pixels
TechnologieSuper Amoled en technologie capacitive multi-pointAmoled en technologie capacitive dual-point
Processeur (CPU)Hummingbird @1GHzQualcomm Snapdragon QSD8250 @ 1 GHz
Chipset graphique (GPU)PowerVR SGX540 (OpenGL ES 2.0)Adreno 200 (OpenGL ES 2.0)
Mémoire RAM512 Mo512 Mo
Mémoire Interne16 Go (1 Go applications)512 Mo
Support micro SDNonOui
APN / CaméraOui, 5 mégapixels avec led flash (480p) avec flash + autofocusOui, 5 mégapixels avec led flash (480p) avec flash + autofocus
Webcam (caméra frontale)OuiNon
Wi-Fi802.11 (b/g/n)802.11 (b/g) (n présent, mais non activé)
Boussole/GPS/BluetoothOui / Oui / Oui, 2.1Oui / Oui / Oui, 2.1
Réseaux3G (DL : 7.2 Mbps / UL : 5.76 Mbps)3G (DL : 7.2 Mbps / UL : 2 Mbps)
Dolby® Mobile & SRS / DLNANon / NonNon / Non
NFC (Near Field Communication)OuiNon
AccéléromètreOuiOui
Capteur de proximité et lumièreOui / OuiOui / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui, audio/vidéo (4 canaux)Oui, audio (2 canaux)
Un port micro-USB (standard)OuiOui
Tuner FM (Radio)NonNon (pas activé)
Support DivX(inconnu)Non
Formats vidéos supportés(inconnu).3gp, .h.263, .h.264, .mp4
Formats audio supportés (inconnu).mp3, .aac, .aac+, .eAAC, .wav, .amr, .ogg. MIDI
Batterie1 500 mAh1 400 mAh
Dimensions63.0mm x 123.9mm x 10.88mm119 x 59.8 x 11.5 mm
Poids129 grammes (batterie incluse)130 grammes (batterie incluse)
Date de sortieDécembre 2010Janvier 2010
Prix à sa sortie(inconnu)~500 euros

Quant au Google Nexus S, sa disponibilité est prévue dès le 16 décembre chez Best Buy, et le 20 décembre chez The Carephone Warehouse. Donc avec un peu de recherche, il sera facilement trouvable en France sur des sites web. Mais attention aux arnaques !

Merci à SlashGear pour les photos.

Test du Google Nexus S sous Android

Le voici, le dernier né de Google. Le Google Nexus S est l’union entre le géant du moteur de recherche et Samsung. Un smartphone aux couleurs de Google qui se présente avec beaucoup d’avantages, mais aussi quelques défauts.

En effet, ce n’est peut-être pas l’androphone que vous espériez. Beaucoup blâment Samsung pour leur première entrée ratée sur le marché, mais sachez qu’il ne faut pas tout mettre dans le même panier, et que tout le monde peut faire des erreurs. Entendons-nous bien, Samsung en est bien le fabricant, mais il ne gère en aucun cas le partie logicielle de ce smartphone.

Je l’ai récupéré mercredi 22 décembre dans l’après-midi. Vous pensez peut-être que ce test est fait à la va-vite, mais pas du tout. Je me base sur un ressenti, et j’ai clairement vu un coup de punch en comparaison au Nexus One que je possède depuis un an. Depuis deux jours, je le teste un peu dans tous les sens, et je dois dire que je suis assez impressionné. A ce sujet, nous préparons un comparatif assez poussé entre ces deux smartphones de Google pour plus tard.

Le Google Nexus S est clairement le petit nouveau de la lignée, nous allons essayer de vous expliquer pourquoi. De plus, sachez que nous avons pris en compte et en considération certains de vos souhaits, afin de vous offrir le test le plus complet possible.

Le design & la finition

Le Google Nexus S est très sombre, pour ne pas dire ténébreux de part ses couleurs très foncées avec un léger décolleté carbone pointilleux à l’arrière. L’écran éteint, il ferait presque penser à un monolithe.

Commençons par le commencement, et parlons de l’apparence avec sa tête et son pied courbés sur la façade. Surface courbée qui ne l’est plus une fois le téléphone démonté, puisque en réalité l’écran est totalement plat comme une planche de bois.

On retrouve de part et d’autre les cotés arrondis qui améliorent grandement la prise en main de l’appareil en offrant un confort très appréciable. L’arrière de l’appareil n’y est pas pour rien, car il y a comme le Galaxy S une courbure légèrement bossue qui perfectionne un peu plus cette prise en main.

Les mises à jour

Si vous cherchez un smartphone Android mis à jour fréquemment, c’est le mobile qu’il vous faut. Aucune contrainte constructeur, aucune attente puisque Google développe continuellement son système d’exploitation dessus, et ce, de semaines en semaines, en y partageant et apportant ses améliorations. Pour être plus clair, c’est la racine même des androphones, du moins le Google Nexus One et le Google Nexus S sont les deux téléphones mères, pour ne pas dire les premiers de la classe. Je ne vous parle même pas pour les bidouilleurs, Android est un système très flexible et se porte sur presque n’importe quel androphone. On peut prendre exemple sur l’avant dernière version d’Android, la 2.2.1. Eh bien tous les androphones ou presque ont officieusement cette version, il suffit simplement qu’il y ait une communauté active derrière, et ça roule. Je pense que dans l’avenir, la simplicité viendra s’y installer et permettra de grandes choses, et ce, bien plus facilement. Il faut dire que cette simplicité a grandement évolué depuis le lancement d’Android, maintenant on peut installer une rom alternative avec deux applications (universalandroot et rom manager). Oui, oui.

La maniabilité du système

Je ne vous cache pas que lorsque j’ai récupéré le jouet j’ai eu assez peur… Oui, le téléphone présentait quelques petits ralentissements pas très appréciables, mais la mise à jour vers Android 2.3.1 a rapidement corrigé le tir en apportant une meilleure stabilité au système. Après l’avoir pas mal essayé, je peux donc affirmer que le système ne ralentit plus du tout. Je me souviens encore sur le Nexus One, et même en 2.2.1 de ses ralentissements fréquents qui ont d’ailleurs disparus avec les premières roms de Gingerbread.

Pour le reste, on vous en a parlé à plusieurs reprises (ici et ). La mise à jour saute d’une virgule et porte sur de petits changements qui ont toute leur importance. Une petite touche d’esthétisme dans l’intégralité du pain d’épice avec un système plus sobre, prestant et panaché. On peut ne pas en aimer les couleurs, mais il faut avouer que la dernière refonte du clavier Android est juste exceptionnelle. Les touches sont plus espacées, puis avec ce nouveau système de copier/coller intégré au système le confort n’en est que renforcé.

J’ai un avis divisé en deux sur la gestion de l’énergie, puisque je n’ai aperçu aucune amélioration de batterie significative… Comme nous l’avions expliqué, la gestion améliorée de l’énergie rime avec un meilleur multitâche ce qui explique la rapidité accrue du système Android. Plus précisément, on a évolué de deux versions sur la machine virtuelle Dalvik (1.2.0 -> 1.4.0), et ça se sent.

Ensuite arrive le support du NFC, une technologie polyvalente sans-fil à courte portée qui peut être intégrée à toutes sortes d’objets du quotidien comme des affiches de cinéma, des autocollants et des t-shirts. Par exemple devant une borne de métro, à la boulangerie ou au magasin de vêtements, vous n’aurez plus besoin de votre carte bleue puisque votre téléphone en prendra le rôle. Pour le moment, cette technologie n’est pas (vraiment) démocratisée en France, mais elle est très utilisée dans d’autres pays du monde. Je pense que ça commencera à se développer en Europe vers la moitié de l’année 2011, mais pas avant.

Le système Android se voit supporter nativement le gyroscope pour les téléphones qui l’embarquent. Un gyroscope à trois axes est un capteur de position angulaire, qui offrira dans le futur de meilleures intégrations dans les applications et jeux quant à la maniabilité et l’ergonomie. Cependant, la technologie n’est présente que dans le Google Nexus S, mais devrait investir le marché dans les mois à venir sur certains terminaux Android.

L’intégration des appels en VoIP & SIP sont désormais directement intégrés à Android. Beaucoup d’utilisateurs m’ont aussi rapporté que ce n’était pas abouti, que l’utilisation n’était pas assez poussée pour un usage intensif. L’outil doit donc être amélioré, puisque d’autres applications font bien mieux cela, en se servant par exemple de flux bas débits (edge) avec une réception et émission de qualité correcte.

Un support des caméras embarquées amélioré a été remarqué. Le système d’exploitation mobile a maintenant la capacité de détecter automatiquement les caméras présentes, le changement entre les deux est rapide et les captures de photos ou vidéos sont pratiquement instantanées. En gros, l’application Caméra fait une requête automatique à l’appareil pour connaître le nombre de périphériques disponibles et en établir les caractéristiques de chacun. A ce sujet, on attend une intégration à Google Talk qui se voit pour l’instant absente, mais prévue.

Le reste porte sur de petits atouts et changements assez mineurs dans le système. On a l’intégration d’un gestionnaire de téléchargements, une amélioration des paramètres d’applications, et divers autres menus et paramètres sur le bureau, ainsi que le menu d’applications, etc.

Sincèrement, je pense qu’Android Gingerbread (2.3/2.3.1) est une passerelle vers Android Honeycomb, qui apportera son lot de nouveautés plus conséquentes. Le système est très rapide et stable, on se sent à la veille de son apothéose. Comme je le cite précédemment, je pense qu’il faudra encore une ou deux virgules pour consolider ces nouvelles bases et passer à un système “Android” dans toute son excellence. Vous me suivez ? : )

Dans la vidéo de prise en main présente plus bas, je n’ai pas eu le temps de parler du navigateur Android, mais il est assez rapide et il est bien géré par le système. Avant la mise à jour c’était une autre histoire, puisqu’il avait quelques ralentissements, mais ils sont bel et bien moins présents. Le confort est très agréable et avec un tel écran multipoints, c’est du pur bonheur à manier. Néanmoins l’interface de ce dernier reste inchangée comparativement aux versions précédentes du système. On espère tout de même une évolution pour Android 4.x.

La partie matérielle

Au départ, je n’adhérais pas vraiment au plastique noir que l’on retrouve autour et derrière le smartphone. Cependant il semble assez résistant, même si je ne me suis pas risqué à l’essayer. Il n’a même pas encore passé son premier baptême de l’air.

Sur le coté gauche se présentent les touches de volume, à sa droite le bouton “power”, puis au pied une entrée micro-USB 2.0 et jack 3,5 mm (audio/vidéo). J’aurais bien fait une vidéo de démonstration sur une télévision, mais je n’ai pas encore reçu la connectique.

L’avant se définit d’un noir perçant avec un écran tactile capacitif Super Amoled (235ppi) de 4 pouces d’une résolution WVGA (800 x 480 pixels) avec une bonne résistance aux traces de doigts. Au dessus de l’écran une caméra frontale, presque invisible. En dessous, 4 touches tactiles totalement cachées lorsque l’écran est éteint. Dans l’ordre, on a Retour / Menu / Recherche / Home.

A l’arrière se définit un appareil photo/caméra de 5 mégapixels (+ Flash et Autofocus) qui peut enregistrer des vidéos en 480p d’assez bonne qualité, le 720p étant peut-être pour plus tard ou via un hack quelconque pour les bidouilleurs. On notera deux ouvertures dans la façade : ce sont les haut-parleurs qui permettent de laisser s’échapper les différents effets sonores (musiques, sonneries, alertes…).

Une fois la façade ouverte, on apercevra deux petits bouts de métal dépassant à coté de la carte SIM. Il s’agit du NFC qui se propage discrètement dans la coque afin d’en capter les éléments. Juste en dessous se situe l’emplacement de la batterie avec celle-ci qui fait 1 500 mAh. Pour l’instant, je n’ai pas remarqué de bonus ou malus sur la batterie, c’est comme un autre androphone. Je pense que des batteries alternatives verront très prochainement le jour chez Seidio & BoxWave. Ils ont la réputation de rajouter entre 150 et 400 mAH de capacité pour une taille similaire.

La partie cachée abrite une architecture ARM Cortex-A8 Hummingbird cadencée à 1 GHz soutenue par une puce graphique PowerVR SGX 540. Le tout est couplé avec 512 de mémoire RAM et 16 Go de mémoire interne, dont 1 Go dédiée aux applications. A ce sujet, nous ne l’avions pas encore soulevé mais la version d’Android Gingerbread supporte bien mieux le déplacement des applications sur la carte SD. Dans ce cas là, on parle bien de l’autre partie de la mémoire interne du téléphone (hors système).

Après la Galaxy Tab, c’est le premier androphone à supporter un gyroscope à trois axes, il y a aussi une boussole et un accéléromètre. Le reste étant standard avec le Bluetooth 2.1 + EDR, le Wi-Fi dans ses normes b/g/n et la 3G.

Il est aussi à souligner que le Google Nexus S ne dispose d’aucun voyant de notifications (LED, Trackball coloré…). Cependant, il est possible de passer outre ce problème avec des applications telles que NoLED, Missed Message Flash, etc….

Audio, photo, vidéo & 3D

La qualité audio dégagée à l’arrière de l’appareil est assez bonne, on entend bien les distorsions, les aigus et les graves ainsi que les basses sans aucune saturation ou gribouillis répugnants. J’ai fait une capture vidéo, mais je ne pense pas que ça prouve quoi que ce soit. Il faut vraiment avoir le téléphone en main pour s’en rendre compte.

Voici deux photographies en 5 mégapixels prises depuis le téléphone. Soulignez qu’elles ont été compressées, notre blog ne peut pas complètement les héberger.

Étant sur la version brute d’Android Gingerbread les formats vidéos sont assez restreints, vu que les licences n’ont pas été ajoutées par Google. Cependant, le Nexus S a la capacité de lire les vidéos dans les formats H.264, H.263 MPEG4. Il est évidemment possible de lire des vidéos aux formats DivX, XviD et MKV avec diverses applications présentes sur l’Android Market.

Test de jour

Test de nuit

Un peu plus haut, je vous ai parlé de l’architecture ARM Cortex-A8 Hummingbird cadencée à 1 GHz soutenue par une puce graphique PowerVR SGX 540. A l’heure actuelle, c’est l’une des meilleures architectures mobiles. Les performances sont assez importantes, vous en aurez la preuve un petit peu plus bas avec les quelques benchmarks présentés.

Les petits tests

Voici une petite liste de benchmarks utilisés durant le test. Il est toujours avantageux de connaître les performances de son androphone, et si vous êtes bidouilleur ces performances pourront prochainement sans doute se décupler. La communauté commence déjà à être assez active quant aux Google Nexus S. Modaco a déjà sortie une alternative, et CyanogenMod existe en version Alpha.

On démarre avec Quadrant, c’est une application qui se base sur la puissance du processeur, les performances 2d/3d de la puce graphique, la mémoire RAM et la mémoire interne de votre androphone. Cependant, il a eu beaucoup de mal à fonctionner. L’application n’étant plus très suivie… Bref. Les deux versions ont été utilisées (Standard & Extended) et le score tourne autour des 1750.

Voici deux autres tests de benchmarks qui se basent sur l’OpenGL ES 2.0 en tirant sur les performances de la puce graphique. En premier, il y a GPUBench chiffrant en Absolute à 33767 et Relative à 27265. En second, Nenamark1 atteint aisément les 47,5 fps.

Si vous cherchez une bonne alternative à Quadrant, il y a An3DBench qui exécute 6 tests sur la partie graphique en jouant des scènes assez complexes en se basant sur une solution 3D de l’OpenGL (JCPT). Le score le plus haut, c’est le plus performant et son résultat grimpe à 6839.

Après suit Neocore, un benchmark conçu par Qualcomm qui s’appuie sur l’OpenGL ES 1.1. Il détermine le nombre d’images par seconde (FPS) que votre appareil peut afficher en tirant partie des performances du processeur (CPU) et de la puce graphique (GPU).

Et pour combler les inquiétudes du Samsung Galaxy S, voici un petit test de GPS Status montrant le bon fonctionnement de ce dernier. Il a été fait en hauteur et en intérieur.

Les avantages

  • Android Gingerbread (2.3.1)
  • Les mises à jour OTA (Over The Air)
  • Le Gyroscope
  • La puce NFC
  • La caméra frontale
  • L’architecture (Hummingbird + PowerVR SGX 540)
  • La qualité sonore du haut-parleur
  • La résistance aux traces de doigts sur l’écran
  • L’écran Super Amoled de 4 pouces

Les défauts

  • L’absence du support micro-SD
  • L’absence d’un voyant de notifications (des applications corrigent ça)
  • L’absence du DLNA pour les écrans TV
  • La non gestion native des DivX/XviD/MKV (Souci logiciel, la partie matériel les supportent)

Les caractéristiques techniques

Modèle
Google Nexus S
VersionAndroid Gingerbread (2.3)
Support Adobe Flash PlayerOui
Ecran4 pouces (100 mm)
Résolution(WVGA) 800x480 pixels
TechnologieSuper Amoled en technologie capacitive multi-points
Processeur (CPU)Hummingbird @1GHz
Chipset graphique (GPU)PowerVR SGX540 (OpenGL ES 2.0)
Mémoire RAM512 Mo
Mémoire Interne16 Go (1 Go applications)
Support micro SDNon
APN / CaméraOui, 5 mégapixels avec flash (led) + autofocus (vidéo 480p)
Webcam (caméra frontale)Oui
Wi-Fi802.11 (b/g/n)
Boussole/GPS/BluetoothOui / Oui / Oui, 2.1
GyroscopeOui
Réseaux3G (DL : 7.2 Mbps / UL : 5.76 Mbps)
AccéléromètreOui
NFC (Near Field Communication)Oui
Dolby® Mobile & SRS / DLNA Non / Non
Sortie jack 3,5 mmOui, audio (2 canaux)
Capteur de proximité et lumièreOui / Oui
Un port micro-USB (standard)Oui, 2.0
Tuner FM (Radio)Non
Support DivXNon
Formats vidéos supportés.3gp, .h.263, .h.264, .mp4
Formats audio supportés.mp3, .aac, .aac+, .eAAC, .wav, .amr, .ogg. MIDI
Batterie1 500 mAh
Dimensions63.0mm x 123.9mm x 10.88mm
Poids129 grammes (batterie incluse)
Date de sortieDécembre 2010
Prix à sa sortieEntre 529 € et 699 €

Le contenu de la boite

  • Un câble USB
  • Un chargeur électrique
  • Un casque intra-auriculaires
  • Un carnet explicatif pour la garantie
  • Et la belle boite du Google Nexus S

Le prix & la disponibilité

Le Google Nexus S est prévu d’arriver chez SFR à partir de Février 2011. Il se pourrait que d’autres opérateurs ou revendeurs se l’approprient, mais ça sera un petit peu plus tard. Le prix est d’environ 529 à 699 euros.

La différence entre le Galaxy Nexus LTE et HSPA+

Partagé par iNicc0lo de HDBlog, voici les différences entre le Galaxy Nexus LTE et HSPA+.

Comme vous le savez certainement déjà, la version LTE ne sera pas compatible avec nos réseaux mobiles, du moins, ceux présents en Europe et dans les pays du Maghreb, pour ne parler que de la communauté francophone. Au Canada, c'est une autre histoire car le pays se dote, comme aux Etats-Unis, de couvertures réseaux différentes, qui lui permette de faire fonctionner les appareils mobiles LTE et HSPA+.

Dans l'article publié par notre confrère, on peut constater les différences entre ces deux versions :

  • la version LTE fait 9,47 mm d'épaisseur avec une batterie de 1.850 mAh
  • la version HSPA+ fait 8,9 mm d'épaisseur avec une batterie de 1.750 mAh

La raison à cela ?

J'en discutais l'autre jour avec un lecteur et la raison à cela, est que les réseaux mobiles 4G consomment bien plus qu'un appareil connecté aux réseaux 3G ou 3G+. Ce qui s'explique par la présence de la puce LTE 4G et de la batterie qui se présentent par une épaisseur légèrement plus imposante que la normale.

Après, je pense qu'une version HSPA+ aura une meilleure autonomie qu'une version LTE, du fait qu'elle consomme beaucoup moins, car 100 mAh de plus n'apporte finalement pas à une grande différence, surtout lorsqu'il s'agit d'un appareil connecté aux réseaux mobiles LTE 4G.

Evidemment, on se doute bien que Google avait des restrictions et ne pouvait pas trop se permettre de dénaturer son Google Phone de l'original.

Via HDBlog

Quelques fuites du Motorola Droid 4

Motorola préparerait le Droid 4 ou Milestone 4, après un Milestone 3 qui n'est sorti qu'aux US et en Asie. Comment concevoir et commercialiser un téléphone quelques mois après la sortie du Droid 3 ? Motorola aurait simplement repris le design du Motorola RAZR (le test arrive lundi prochain), en réduisant la taille de l'écran – de 4,3 à 4 pouces – et en lui ajoutant un clavier QWERTY complet avec une ouverture par glissement. Le reste est similaire au RAZR, processeur double-coeur 1,2 GHz, 1 Go de RAM, 16 Go de mémoire interne, un capteur 8 mégapixels, etc.

Notez que l'écran semble être un TFT-LCD au lieu du Super AMOLED du RAZR, la résolution n'aurait pas changé (qHD). Il serait présenté par Verizon le 8 décembre prochain aux Etats-Unis. Une bonne nouvelle pour tous les adaptes de claviers physiques.

Source : Droid-Life

Sony Ericsson sera Sony dès 2012

Sony Ericsson était une co-entreprise appartenant au suédois Ericsson et au japonais Sony, jusqu'à récemment. Peu de surprise, Sony avait racheté les parts de son ex-partenaire pour prendre le contrôle totale de Sony Ericsson. Un rachat justifié par la stratégie de Sony dite des 4 écrans, la stratégie 4 écrans se résume comme la synergie et le partage de contenus entre les téléviseurs, les écrans d’ordinateur, les smartphones / tablettes et les consoles de jeux. Quatre domaines dans lesquels Sony Corp. dispose d’une solide expertise et de marques reconnues comme Playstation, Vaio ou Bravia.

En plus d'accumuler des pertes financières, Sony Ericsson ne possédait pas plus de 3% de parts du marché mondial des GSM/Smarthpone alors qu’elle était encore de 9% en 2008. En France, cette part ne dépassait pas les 10% malgré une présence assez forte de la marque à travers la gamme XPERIA sous Android.

En 2012, Sony compte donc sur son nouvel allié, Android, dans ses écrans TV, ses smartphones et ses tablettes. La marque japonaise avait déjà commencé à mettre en place des synergies avec la certification “Playstation” sur le Sony Ericsson XPERIA Play (le smartphone qui intègre un gamepad), également présente sur les tablettes Sony P et S.

La marque Sony Ericsson ne sera donc plus utilisée à partir de janvier 2012.