mardi 25 octobre 2011

Passez à Ice Cream Sandwich, sans vraiment y passer : sonneries, thème, etc.

On voit débarquer à gauche et à droite des ROMs qui tournent sous le tout nouveau Android 4.0 alias Ice Cream Sandwich. Néanmoins, tous ces portages viennent du SDK et ne sont donc pas optimisés pour tourner sur des smartphones.

Ice Cream Sandwich pourra potentiellement fonctionner sur tous les smartphones et tablettes équipés de Gingerbread et Honeycomb. Si vous êtes impatient avec un minimum de flegme, j'ai une solution simple.

Vous pouvez commencer par télécharger les sonneries et alarmes de Ice Cream Sandwich, ensuite vous pourrez installer le thème (beta) de CyanogenMod spécial Ice Cream Sandwich.

Enfin, le widget horloge est gratuit sur l'Android Market. D'autres bons plans ?

 

Free Mobile : ça se précise…

Free Mobile sera disponible début 2012, malgré tout ce qui a été dit : on ne connaît pas encore le contenu des offres, néanmoins on imagine qu'elles vont faire mal à la concurrence.

En tout cas, sur le Twitter de François Sorel (grand journaliste), on peut trouver des informations bien plus crédibles que tout ce que l'on a pu entendre jusqu'à maintenant.

Selon F. Sorel, la couverture de Free Mobile atteindra 27% de la population française en novembre. Il ne manquera plus ensuite que le “GO” de l'ARCEP pour lancer l'offre. Pour rappel, Free Mobile a signé un accord avec Orange pour profiter de la couverture nationale en 3G et 2G (EDGE) durant les premiers mois.

On s'en doutait également, à l'image des forfaits low-cost Sosh (Orange) et B&YOU (Bouygues Telecom), Free va opter pour un modèle de forfaits sans subventions. C'est à priori confirmé, néanmoins Free proposera des téléphones avec des “prêts”,  un accord serait d'actualité avec Sofinco pour vendre des mobiles à crédit.

On vous tient au jus…

 

lundi 24 octobre 2011

Eric Schmidt, invité d'honneur à LeWeb 2011

Belle surprise pour tous les participants à LeWeb 2011 (il est encore temps de s'inscrire), Eric Schmidt (“Chairman” chez Google) sera présent en tant qu'invité d'honneur. LeWeb a lieu entre le 7 et le 9 décembre à Paris, de nombreux acteurs du web et du mobile se réuniront pour parler de toutes les nouvelles tendances.

Cette année, l'événement gravitera autour du concept SOLOMO (Social Local Mobile) avec des invités prestigieux, dont AirBnB, Spotify, Instagram, Evernote, Flipboard, Path, Techmeme, Get Satisfaction, Zendesk…

 

Toshiba présente un écran de 6,1 pouces avec une résolution de 2560 x 1600 pixels et une densité de 498 ppp

Toshiba présente un écran avec une densité de pixels de 498 pixels par pouce. La diagonale mesure 6,1 pouces mais pourra être réduite pour s'adapter à une taille de smartphone.

L'écran de l'Apple iPhone 4 a toujours fait chavirer, grâce à une excellente combinaison. Sa taille de 3,5 pouces et sa résolution de 960 x 640 pixels lui ont offert une densité de pixels inégalée de 326 ppp (ou ppi). Ce score est resté inégalé pendant une très longue période. Il est produit par LG et son succès est tel que l'entreprise de Cupertino a gardé le même modèle pour sa nouvelle version : le 4S.

Mais depuis la sortie du premier iPhone 4, les concurrents ont pu rattraper leur retard et même largement devancer le modèle faisant référence. Plusieurs marques s'y sont mises et le futur Galaxy Nexus en sera très proche. Grâce à sa résolution de 1280 x 720 pixels sur une diagonale de 4,65 pouces, l'écran Super AMOLED offrira une densité de 316 ppp.

Mais ce n'est pas Samsung, ni LG qui viennent de dégainer une perle de 6,1 pouces, disposant d'une résolution de 2560 x 1600 pixels et surtout d'une densité de 498 ppp : c'est Toshiba ! Cela semble très bon, mais il est tout de même bon de se poser une question très simple : quel appareil possède un écran de 6,1 pouces ? Les plus grands smartphones s'arrêtent vers 5,4 pouces et les premières tablettes commencent à 7 pouces.

Est-ce un nouveau segment qui va se créer ? En réalité, Toshiba va réduire la diagonale vers un format plus classique pour les smartphones. C'est en effet ce qui a été fait pour le Galaxy Note et le Galaxy Nexus, qui partagent un écran similaire. Le nouveau standard semble déjà se dessiner…

Lorsqu'on parle d'un écran, il faut généralement le voir pour réellement apprécier sa qualité. En effet, l'AMOLED va être très bon sur les noirs, mais aura tendance à offrir des couleurs plus criardes sur le reste de la gamme. Les autres technologies se battront sur d'autres domaines : luminosité, blancs… mais la technologie parfaite ne semble pas encore avoir été trouvée.

Pour en revenir à l'écran de Toshiba, il aura un excellent contraste de 1 000:1, affichera 16,7 millions de couleurs et disposera d'une angle de vue de 176° à l'horizontale et à la verticale. Aucune information sur sa disponibilité n'est communiquée. Les écrans HD en 720p semblent déjà dépassés, alors même qu'ils vont tout juste arriver sur le marché.

Un petit comparatif pour terminer des différents smartphones :

Source : Slashgear

La version européenne du Droid RAZR aura un bootloader déverouillé

Récemment annoncé chez l'opérateur mobile américain Verizon Wireless, le Motorola Droid RAZR arrivera également au Canada chez Rogers et en France chez SFR, avec une migration vers Android Ice Cream Sandwich prévue début 2012.

Par le passé, il était déjà possible de déverrouiller officieusement et bientôt officiellement le bootloader de l'Atrix. Cette politique va être adoptée une fois de plus chez Motorola, puisque la bonne nouvelle, c'est que la version annoncée en Europe, laissera le choix du blocage ou déblocage du bootloader, tandis que la version LTE (4G) de Verizon Wireless restera officiellement verrouillée. Hélas, le déblocage du bootloader sera, comme sur l'Atrix, sans possibilité de retour. En gros, une fois que le bootloader est débloqué, il ne pourra plus être possible de le re-bloquer. Pour être clair, la garantie constructeur sur la partie matériel sera toujours valide, mais la garantie sur la partie logiciel ne le sera plus.

Initiative de Motorola ou de Google ? Quoi qu'il en soit, les bidouilleurs et développeurs de la communauté seront sans doute ravis d'apprendre que l'élaboration de roms alternatives et de hacks pourront être envisageables sur le Droid RAZR, laissant ainsi une porte ouverte à CyanogenMod, aux kernels alternatifs (overclock du cpu, amélioration des effets sonores, amélioration de la réception sans-fil : bluetooth, 3G, Wi-Fi..) et bien d'autres possibilités réalisables. Qui sait, un bidouilleur trouvera peut-être la façon de le re-verrouiller officieusement.

Via Droid-Life

Nokia Maps s'enrichit d'un mode offline et des itinéraires en transport en commun

Il y a Google Maps, ViaMichelin, Bing Maps … mais aussi Nokia Maps ! Grâce à une application en HTML5, les possesseurs de terminaux intelligents peuvent profiter de ce service.

Suite à une forte chute des ventes de terminaux sous Symbian, Nokia a choisi de mettre de côté cette plateforme. L'entreprise était donc à la recherche d'un système avec un fort potentiel. A l'époque deux possibilités émergeaient : choisir Android ou Windows Phone 7. La première a longtemps été pressentie, car elle était (et reste) en avance sur de nombreux points sur la seconde : reconnaissance du marché, nombre d'applications…. Mais c'est finalement la plateforme de Microsoft qui a été sélectionnée, notamment poussée par une somme attrayante de l'entreprise de Redmond. Elle a été lancée il y a un an, mais n'a toujours pas réussi à stopper l'hémorragie au niveaux des ventes. Cela a tout de même donné un vent de fraîcheur et montré un fort potentiel.

De nombreux constructeurs se sont lancés dans l'aventure proposée par Microsoft : HTC, Samsung et LG. Alors que sous Android, chaque fabricant peut se différencier à l'aide de couches modifiant l'interface, Windows Phone 7 reste encore verrouillé sur ce plan. Ce n'empêche pas pour autant Nokia de voir un bel avenir dans cette plateforme (et d'avoir la primeur de personnaliser l'interface). Qui dit arrivée de Nokia, dit également disponibilité des services offerts par le finlandais, avec notamment Nokia Maps.

On pourrait alors se dire qu'Android est le dindon de la farce et ne verra jamais Bing Maps ou Nokia Maps. Mais ce n'est absolument pas le cas, car des applications non officielles existent à l'aide d'un SDK pour le service de Microsoft. Pour Nokia Maps, l'entreprise a mis en ligne une version mobile de son service, à l'adresse m.maps.nokia.com.

On y retrouve à la fois des cartes sous une forme classique, avec une vue satellite et également les lignes de transport en commun. Il propose notamment de calculer des trajets vers une destination (en mode voiture et piéton), mais n'offre pas un vrai GPS, comme Google Navigation.

Le site existe déjà depuis plusieurs semaines, mais il vient d'être enrichi de plusieurs fonctionnalités :

  • Le téléchargement d'une zone afin d'y avoir accès en mode déconnecté
  • Le calcul d'itinéraire en transport en commun
  • Des guides pour certaines zones
  • L'ajout de POI, dont des stations essence, des vendeurs

Vous serez certainement surpris par ce site en HTML5, mais dont la technologie nécessite encore d'être peaufinée, afin d'atteindre le niveau d'une application native.

Source : 9to5 Google

Android Market : 500 000 applications ?

Selon research2guidance, l'Android Market comporterait désormais plus de 500 000 applications, l'App Store d'iOS serait quant à lui à 600 000 applications. Attention, ces chiffres proviennent d'analystes, ils ne sont donc pas officielles même si cela semble assez logique vis-à-vis des précédents chiffres et de la croissance de l'Android Market.

Autre chiffre intéressant de cette analyse, c'est la moyenne d'applications par développeur entre iOS, Windows Phone et Android. Un développeur Android a publié en moyenne 6 applications, contre 4 sur iOS.

La durée de vie d'une application est plus courte sur l'Android Market, 37% des applications sont retirées par le développeur ou Google, contre 24% sur iOS. Comment expliquer cette différence ? Google a choisi une modération à postiori, à contrario Apple a choisi une validation à priori ce qui limite les de-publications.

Je vous invite à continuer la lecture avec l'étude française réalisée par Surikate.

 

Android, une vraie vache à lait pour Microsoft

Triste constat, près de la moitié des fabricants Android payent des royalties à Microsoft. Avec les nouveaux accords signés la semaine dernière avec Compal (un des plus gros ODM – une entreprise qui fabrique des produits qui portera la marque d'une autre), Microsoft a désormais trouver une source de revenu très enrichissante.

Steve Ballmer

D'un côté, HTC, Samsung, Wistron, General Dynamics Itronix ou encore Quanta préferent concéder quelques dollars par smartphones vendus pour éviter tous problèmes judiciaires. De l'autre, des fabricants s'octroient des accords de licences sur de nombreux brevets : affichage du niveau de batterie, synchronisation du courrier/agenda/contacts, etc. En effet, des licences sont proposées selon les règles FRAND (équitables, raisonnables et non discriminatoires).

Une stratégie bien ficelée qui permet à Microsoft de gagner trois fois plus de revenu avec Android que Windows Phone. De plus, Microsoft peut également saboter l'image d'Android. Google véhicule l'image d'un “Android gratuit et ouvert”, tandis que Microsoft joue les douaniers.

La guerre des brevets est assez limitée entre les partenaires Google et Microsoft, seul Motorola tente résister face à Microsoft. C'est une toute autre paire de manches avec Apple, de très nombreuses procédures judiciaires sont en cours dans de nombreux pays occidentaux.

Source : Microsoft

samedi 22 octobre 2011

ARM Cortex A7, du nouveau du côté des processeurs

Mercredi dernier, ARM a annoncé la dernière née de ses architectures, le Cortex A7. Ce lancement est un élément intéressant dans le grand plan de mobilité multimodal d'Android (ça veut rien dire mais ça a l'air cool) puisque cette architecture est destinée à deux types de périphériques assez différents.

D'un côté, ce processeur va équiper les webphones (terminaux sous Bada ou terminaux bons marchés sous Android) peu nécessiteux en termes de puissances et de l'autre, il équipera les terminaux haut de gamme tels que les super smartphones et les tablettes beaucoup plus gourmands.

Comment une même architecture processeur peut-elle répondre à des besoins aussi opposés ?

En fait, cette architecture est à la fois puissante et légère. Les ingénieurs d'ARM ont étudié en détail la manière dont Android utilise les processeurs ARM (type d'instructions, fréquence de ces dernières, etc.) et ont optimisé tout ça de manière à garder une plus grande capacité de calcul en consommant moins d'électricité.

Ainsi, en 2013 (date prévue de mise en marché réelle. Bon … Faudra leur dire que c'est pas possible, la fin du monde c'est en 2012 …) nos webphones seront aussi puissant que nos terminaux de ouf de maintenant mais avec une plus grande autonomie (plus besoin de mendier un chargeur).

En ce qui concerne les terminaux plus haut de gamme, l'astuce vient d'un nouveau procédé de combinaison de processeur appellé big.LITTLE. Ça fait un peu rappeur américain essayant de se racheter une popularité mais en fait, c'est l'association d'un processeur peu puissant et peu gourmand en énergie et d'un processeur plus puissant et donc plus gourmand.

L'idée ici étant donc d'associer un processeur à base de Cortex A7 pour les opérations banales et un processeur à base de Cortex A15 pour les usages plus gourmands en énergie. Le système balance d'un processeur à l'autre le flux d'exécution des instructions de façon entièrement transparente de sorte a mieux optimiser la consommation d'énergie.

Un petit graphe permet de se rendre compte des gains potentiels en autonomie par rapport à simplement sous-cadencer un processeur puissant :

En attendant, je reste de ceux qui regrettent un peu le temps où une batterie de smartphone tenait pas loin d'une semaine ;)

Le Galaxy Nexus disponible via Digitec.ch

Maintenant qu'Android Ice Cream Sandwich et le Galaxy Nexus ont été annoncés, il va y avoir une avalanche de news similaires les unes aux autres. Elles vont être de deux types :

  • SuperConstructeur annonce la mise à jour de SuperTéléphone18 vers Ice Cream Sandwich
  • SuperVendeur annonce la disponibilité du Galaxy Nexus dans ses rayons
Cette news est du deuxième type puisqu'il s'agit de Digitec qui vient de mettre en ligne la fiche produit du Galaxy Nexus.Chez Digitec, il vous en coûtera 699 francs sans abonnement téléphonique.Bien sûr, ce prix peut être réduit si vous souscrivez à un abonnement téléphonique auprès d'Orange, de Sunrise ou de Swisscom. Voici le tableau des prix :