Mercredi dernier, ARM a annoncé la dernière née de ses architectures, le Cortex A7. Ce lancement est un élément intéressant dans le grand plan de mobilité multimodal d'Android (ça veut rien dire mais ça a l'air cool) puisque cette architecture est destinée à deux types de périphériques assez différents.
D'un côté, ce processeur va équiper les webphones (terminaux sous Bada ou terminaux bons marchés sous Android) peu nécessiteux en termes de puissances et de l'autre, il équipera les terminaux haut de gamme tels que les super smartphones et les tablettes beaucoup plus gourmands.
Comment une même architecture processeur peut-elle répondre à des besoins aussi opposés ?
En fait, cette architecture est à la fois puissante et légère. Les ingénieurs d'ARM ont étudié en détail la manière dont Android utilise les processeurs ARM (type d'instructions, fréquence de ces dernières, etc.) et ont optimisé tout ça de manière à garder une plus grande capacité de calcul en consommant moins d'électricité.
Ainsi, en 2013 (date prévue de mise en marché réelle. Bon … Faudra leur dire que c'est pas possible, la fin du monde c'est en 2012 …) nos webphones seront aussi puissant que nos terminaux de ouf de maintenant mais avec une plus grande autonomie (plus besoin de mendier un chargeur).
En ce qui concerne les terminaux plus haut de gamme, l'astuce vient d'un nouveau procédé de combinaison de processeur appellé big.LITTLE. Ça fait un peu rappeur américain essayant de se racheter une popularité mais en fait, c'est l'association d'un processeur peu puissant et peu gourmand en énergie et d'un processeur plus puissant et donc plus gourmand.
L'idée ici étant donc d'associer un processeur à base de Cortex A7 pour les opérations banales et un processeur à base de Cortex A15 pour les usages plus gourmands en énergie. Le système balance d'un processeur à l'autre le flux d'exécution des instructions de façon entièrement transparente de sorte a mieux optimiser la consommation d'énergie.
Un petit graphe permet de se rendre compte des gains potentiels en autonomie par rapport à simplement sous-cadencer un processeur puissant :
En attendant, je reste de ceux qui regrettent un peu le temps où une batterie de smartphone tenait pas loin d'une semaine
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