jeudi 16 septembre 2010

Google Music : un tas de bonnes idées, qui soulèvent beaucoup de questions

Google Music Cela fait quelque temps déjà qu’on entend parler d’une boutique en ligne de musique par Google, qui viendrait directement menacer l’hégémonie d’Apple et de son iTunes Music Store. Rumeur confirmée par le chef de produit Android, Gaurav Jain, au magazine israélien Calcalist (כלכליסט), qui a d’ailleurs ajouté qu’elle sortirait en même temps que la future version d’Android, dénommée Gingerbread.

Aujourd’hui, le magazine Billboard nous permet d’y voir plus clair, en nous apportant un certain nombre de détails sur la manière dont Google voit son futur store. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que si les détails publiés sont vrais et que Google arrive à faire adhérer les plus gros labels à sa vision du service, la menace pour iTunes deviendrait vraiment sérieuse.

Pour commencer la présentation, Google Music s’appuierait sur le Cloud de Google. Un service de stockage, facturé $25 par an, permettrait aux utilisateurs de stocker sur les serveurs du géant de Mountain View les fichiers musicaux achetés, de manière illimitée, et de les écouter directement à partir d’un navigateur web, ou via des applications dédiées sur certaines plateformes mobiles, en particulier Android.

Lors de l’achat d’un fichier, les utilisateurs auront la possibilité soit d’enregistrer la musique sur leur téléphone mobile afin de l’emporter avec soi sans avoir à utiliser son forfait data pour les lire, soit, vous vous en doutez, de sauvegarder la musique sur le Cloud. Sachant bien entendu qu’une musique téléchargée sur un mobile pourra plus tard être transférée sur les serveurs de Google, et vice-versa.

Là où Google prendrait un peu d’avance sur iTunes, c’est en partie sur l’écoute des morceaux. Nul besoin de préciser l’importance de cette fonctionnalité pour déclencher un achat. La société californienne souhaiterait sur ce point aller plus loin que l’écoute d’un extrait de 30 secondes, devenue un standard de facto sur les services de vente de musique en ligne, en proposant aux utilisateurs d’écouter le morceau qu’ils convoitent en entier, une fois. C’était d’ailleurs une des caractéristiques de Lala, très appréciée par ses utilisateurs, mais disparue en même temps que le service lorsque la société a été rachetée par… Apple. Les écoutes suivantes seront par contre, elles, limitées aux 30 secondes habituelles.

Une autre ambition de Google est de proposer à la lecture via son service les fichiers musicaux dont dispose déjà l’utilisateur sur son ordinateur. Tous, pourvu qu’ils ne soient pas protégés par des DRM. Une excellente nouvelle pour les utilisateurs…

…mais une bonne nouvelle qui constitue aussi un des principaux points d’interrogation. Les maisons de disques vont-elles accepter de signer avec Google pour promouvoir un service qui, d’un autre côté, accueille bras ouverts les fichiers piratés contre lesquels elles se battent sans relâche ?

Selon Billboard, il se pourrait que ce soit le cas si Google consentait à faire quelques concessions sur d’autres points, comme par exemple une lutte un peu plus active contre les contenus violant le droit d’auteur sur ses services en ligne, en particulier sur son moteur de recherches ou sur Youtube. Les différentes parties impliquées dans les négociations savent bien qu’une telle indexation des fichiers des utilisateurs est une fonction primordiale pour agréger rapidement une communauté d’utilisateurs autour du service, et donc pour engranger des recettes importantes tant pour les majors que pour Google.

Beaucoup de questions restent encore en suspens. Quid du prix final des chansons sur la boutique (même s’il est probable qu’ils soient proches voire identiques à ceux d’iTunes) ? Quid de la qualité audio dont bénéficiera l’utilisateur, souvent reprochée au service d’Apple ? Quid du partage des revenus entre Google et l’industrie musicale ? Quid enfin des concessions que chacun devra probablement faire pour parvenir à un accord satisfaisant tant pour Google, que pour les labels, que pour les utilisateurs.

Il se pourrait cependant que ce soit, pour les maisons de production, une occasion à ne pas laisser passer. On a vu au travers des différents services qu’elles ont soutenues, comme la boutique d’Amazon qui a été la première à pouvoir vendre des morceaux sans DRM, que la dominance d’Apple sur le marché les gêne. Notamment parce que cela donne mécaniquement à la firme de Cupertino un poids très important dans les négociations. Google a en effet tout ce qui manque aux concurrents d’iTunes : de gros moyens techniques et financiers, une grosse base d’utilisateurs et, pour la première fois depuis le couple iPod + iTunes, un écosystème cohérent avec son système d’exploitation mobile Android sur lequel pourra être pré-installée l’application.

Il n’est pas à oublier non plus qu’une grosse force d’Apple est actuellement d’avoir un service bien implanté dans les habitudes et les esprits de ses utilisateurs, et surtout des contrats déjà signés avec l’industrie musicale.

On peut enfin se demander si Google a dans l’idée d’étendre les contenus proposés aux films et séries, pour attaquer Apple sur tous les fronts. La société a en effet déjà envisagé des services payants pour Youtube, de l’aveu de David Eun, vice-président du contenu pour la plateforme. Il est donc logique d’imaginer que les deux projets pourraient à terme se rapprocher pour former une seule solution cohérente, et pour diversifier les sources de revenus du géant américain. C’est sans compter le service Google Books qui pourrait également proposer une alternative crédible au Book Store d’Apple, d’autant plus avec l’actuel déferlement d’annonces concernant des tablettes Android. Nous pouvons donc raisonnablement nous demander si Google prévoit de proposer tous ces services de manière séparée, ou s’ils vont unifier tout cela en se basant sur l’Android Market déjà en place, à la manière d’iTunes.

Bref, un service très prometteur sur le papier et dans l’idée. Mais beaucoup de questions en suspens lorsqu’on détaille. En tous les cas, une affaire à suivre, et probablement une belle bataille en prévision tant il est improbable qu’Apple se laisse faire sur un terrain qu’il domine sans partage depuis plusieurs années maintenant. Affaire à suivre, donc.

Via Billboard, Cnet, Wired, Techcrunch et DigitalMediaWire.

Geocaching.com lance une application Android

Le géocaching est un loisir qui consiste à utiliser son GPS pour trouver un objet caché (appelé “cache”).

Généralement, un registre de visiteurs est disponible, afin de recenser les personnes ayant découvert le trésor.

Si cela vous intéresse, vous pouvez installer l’application de Geocaching.com.

Bien que le prix soit élevé (9,99$), l’application se révèle indispensable si vous aimez cette pratique.

En voici les principales fonctionnalités :

  • Recherche avec l’emplacement actuel, une adresse ou un code GC (= code géocache)
  • Accéder aux détails sur un “cache” : description, galerie photos, activité récente, astuces…
  • Sauvegarder une liste de “caches” (dont cartes et photos) pour un accès en mode déconnecté
  • Enregistrer les trouvailles et faire des notes
  • Utiliser le navigateur intégré à l’application pour accéder à l’intégralité du site, sans avoir besoin d’ouvrir un navigateur

Si vous souhaitez tester :Source : Geocaching.com

Une tablette par Motorola débarquerait l’année prochaine ?

Le co-directeur de Motorola, Sanjay Jha, vient de déclarer à l’occasion d’une conférence de la Deutsche Bank, que l’entreprise va mettre sur le marché une tablette, qui devrait être disponible en début d’année (via l’AFP).

En considérant les déclarations de Google à propos des tablettes et Android, il est préférable pour Motorola d’attendre et de sortir par la suite une tablette plus conviviale.

Sanjay Jha a également indiqué (traduction libre) :

“Je vois le marché des tablettes comme une opportunité ; pas de cannibalisation avec les smartphones, l’ipad est plus une extension de l’iphone, qu’une migration d’un Mac. Je pense que c’est une direction naturelle pour nous.”

Cette tablette, dont le nom de code serait Stingray, est supposée embarquer :

  • Un processeur nVidia Tegra 2
  • Android 3.0
  • Un écran 10 pouces
  • Une caméra à l’avant et à l’arrière

Source : Androidos.in

Les tablettes HTC sont attendues début 2011 sous Android 3.0

Hier, lors de la conférence à Londres ont été annoncés deux nouveaux smartphones sous Android : HTC Desire HD et Desire Z. Comme prévu, les surprises n’étaient réellement au rendez-vous mise à part la surprenante évolution de HTC Sense. On s’attendait tout de même à quelques rumeurs sur de probables tablettes HTC sous Android.

HTC n’a officiellement rien déclaré concernant ces tablettes, néanmoins quelques commentaires se sont ébruités. Ces fameuses tablettes sortiraient début 2011 . Selon HTC, la qualité et les performances de ces tablettes seront similaires aux smartphones de la marque. De même, HTC certifie qu’ils auront un avantage certain par rapport aux concurrents grâce aux liens étroits entretenus avec Google.

La bataille entre RIM et Android a commencé

Le Wall Street Journal consacre un article intéressant sur la guerre que se livrent  RIM (Blackberry) et Google (Android) au niveau des entreprises. Jusqu’à présent, ces dernières avaient une solution clé en main grâce au “Blackberry Entrpirse Server” et incitaient  leurs collaborateurs à acquérir des mobiles de la marque, souvent subventionnés, afin de se connecter aux différents services internes (mails, agenda, contact, mémos).  Mais aujourd’hui, tout cela commence à changer avec l’arrivée d’Android et risque d’avoir de lourdes conséquences financières pour RIM.

Il y a un an seulement la Union Bank de San Francisco ne proposait que des Blackberry à ses employés. Sous leur pression, elle leur a proposé d’acquérir le téléphone de leur choix. En août sur les 140 collaborateurs, 52 ont choisi un téléphone Android, contre 13 un Blackberry. Robert Walters, le vice-président senior en charge de la technologie a déclaré “D’ici deux ou trois ou quatre ans, nous allons voir Android comme l’acteur incontournable”.

Et ce n’est pas un cas isolé, des sociétés comme Adobe Systems Inc., Verizon Wireless, Patagonia, Paetec Holding Corp. and Mattson Technology Inc. ont déjà commencé leur migration vers Android.

Même le Département américain de la Défense qui, jusqu’ici, n’autorisait que les téléphones de RIM ou Microsoft, devrait lever l’interdiction pour Android en début d’année prochaine et pour l’iPhone dans le courant 2011.

Un récent sondage réalisé par la société d’investissement Sanford Bernstein auprès de 200 entreprises américaines et britanniques, montre que près des trois quarts d’entre elles ont déclaré avoir adopté des systèmes non-BlackBerry. Cela va bien au delà d’un simple effet de mode : il s’agit de vraies économies pour les entreprises qui chiffrent entre 20% et 30% les économies faites grâce aux solutions de Google.

Sources : WLJ

Skyfire atteint le million de téléchargements

Skyfire est un navigateur web pour les téléphones Android.

Sur son blog, l’entreprise se félicite d’avoir atteint la barre symbolique du million de téléchargements sur l’Android Market.

A cette occasion, Skyfire a été mis à jour, afin de corriger des bugs et améliorer les performances.

Plus en détails, on retrouve :

  • Des améliorations pour la gestion du son et de la vidéo.
  • De nouveaux téléphones supportés : HTC Evo 4g, Motorola Droid X, Samsung Galaxy…
  • Correction du bug empêchant les utilisateurs de télécharger des fichiers.
  • Certains téléphones sous Android 2.2 ne stockaient plus les identifiants.
  • Les téléphones Sony Ericsson ne devraient plus planter avec le navigateur.

Pour ceux qui voudraient le tester :

mercredi 15 septembre 2010

La pré-vente du G2 débute aux États-Unis

HTC annonce officiellement sur son site américain que les pré-vente du HTC G2 commence à partir d’aujourd’hui sur le site de T-mobile.

C’est le frère du HTC Desire Z, sans l’interface HTC Sense. Et comme le T-Mobile G1, il devrait être compatible avec nos réseaux européens.

Les caractéristiques de ce Desire avec un clavier sont donc confirmées. À savoir 512 Mo de Ram, un écran capacitif de 3,7″, 4GB de mémoire interne, un appareil photo de 5 mégapixels avec flash LED et du tout nouveau processeur Qualcomm MSM 7230.

Le HTC Media Link apportera le multimédia à votre téléviseur, depuis votre téléphone

Vous étiez quelques-uns à regretter l’absence de port HDMI sur les smartphones HTC Desire Z et Desire HD présentés en début d’après midi à l’occasion de la conférence de presse du constructeur taïwanais, se déroulant à Londres.

L’annonce d’un nouveau produit, le HTC Media Link, pourrait apporter un début de réponse à ce manque. HTC semble en effet miser sur le sans-fil, et plus particulièrement sur la technologie DLNA, qui se démocratise à vitesse grand V. Pour rappel, il s’agit d’un standard vous permettant de diffuser vos contenus multimédia (photos, vidéos, musiques) présents sur un appareil compatible, directement depuis tout lecteur intégrant cette technologie (télévisions, ordinateurs, …), à travers un réseau informatique classique.

HTC Media Link

Ce boîtier compact permettra de lire les contenus présents dans votre téléphone depuis toute télévision qui ne supporterait pas en standard le protocole DLNA, ou plus généralement depuis tout appareil disposant d’une entrée HDMI standard. Il sera bien entendu prévu pour les HTC Desire Z et Desire HD présentés il y a quelques heures, sans que l’on en sache plus sur la compatibilité avec les générations précédentes, ou même avec des produits tiers.

Le boîtier en lui-même semble assez épuré : un indicateur lumineux sur le devant, une sortie HDMI et un port Micro-USB à l’arrière. Ce dernier servant probablement à l’alimentation plus qu’aux transferts de données, même si rien n’est encore certain à ce propos. L’absence de connectique réseau filaire nous pousse à croire que l’utilisation d’un réseau WiFi sera la seule méthode pour diffuser des contenus depuis votre smartphone vers ce récepteur.

Il vous permettra de diffuser de la vidéo HD (jusqu’au 720p), vos photos, ainsi que de l’audio. Le tout se contrôlant directement à partir de votre téléphone, qui servira donc de télécommande.

La présentation de HTC fut cependant très brève, et il est difficile de vous donner plus de détails dès maintenant, si ce n’est que ce produit est attendu sur les étals d’ici la fin de cette année. Dès que nous en savons un peu plus, notamment en ce qui concerne le prix, soyez sûrs que vous en serez les premiers informés.

Via Slashgear.

IDC publie des statistiques sur le marché de la téléphonie mobile en Europe occidentale

IDC publie des statistiques sur le marché de la téléphone dans l’Europe de l’Ouest, pour le 2ème trimestre 2010.

Classement des constructeurs en Europe de l’Ouest (unités = millions) pour les smartphones et les téléphones classiques

Classement des constructeurs en Europe de l’Ouest (unités = millions) pour les smartphones

Que retenir de ces chiffres ?

  • Sur le marché en général (smartphones et téléphones classiques)

Le marché a augmenté de 1,5% en un an, soit 43,3 millions d’unités vendues.

La croissance du marché des smartphones permet d’équilibrer la baisse des ventes de dispositifs traditionnels.

En effet, près de 14,6 millions de smartphones ont été vendus, en augmentation de 60% par rapport à l’année précédente. La part de marché de ces appareils est de 34%, le reste étant occupé par les téléphones plus classiques. À l’inverse, les téléphones traditionnels ont vu leur part de marché baisser de 14%.

De plus, l’écart de prix entre les téléphones classiques haut de gamme et les smartphones s’est considérablement réduit. LG est particulièrement affecté par ce changement, car il a subi une baisse de 60% de ses ventes sur un an.

  • Sur le marché des smartphones

“La croissance de ce trimestre a été alimentée par les smartphones, et les appareils Android en particulier”, a déclaré Francisco Jeronimo, European mobile devices research manager, chez IDC. (…) ”Les téléphones HTC, Samsung et Sony Ericsson se sont révélés être très attractifs, car les consommateurs reconnaissent qu’ils peuvent obtenir une expérience similaire à un iPhone et pour un prix inférieur.”

A noter que les bonnes ventes de Samsung se confirment également sur le sol européen, avec une augmentation de 100% en l’espace d’une année. Sony Ericsson a, quant à lui, vu ses ventes exploser de 700 %, notamment grâce à sa gamme Xperia (X10, X10 mini…).

HTC suit la tendance et son implication dans Android prouve qu’il a fait un bon choix, avec une augmentation de 100% sur un an.

Source : IDC

HTC présente officiellement le Desire HD, prévu aussi au mois d’octobre !

On l’attendait, c’est fait. Lors de sa conférence de presse qui se déroule actuellement à Londres, HTC vient de présenter le Desire HD, premier téléphone Android doté d’un écran de 4,3″ (SLCD, 480 x 800) disponible en Europe.

Desire HD

Ce smartphone repose sur un processeur Snapdragon 8255 à 1 GHz, 768 Mo de RAM et 1,5 Go de mémoire de stockage interne. Doté de 4 boutons sensitifs sous l’écran, d’une coque en aluminium, d’un APN de 8 mégapixels avec double-flash LED et il permet l’enregistrement vidéo en HD (720p).

Le Desire HD intègre en outre le Dolby Mobile / SRS Surround et un support des réseaux HSPA+ et du WFi 802.11n. Ses dimensions sont de 123 x 68 x 11.8 mm pour un poids total de 164 grammes.

Il embarque le système Android 2.2 (FroYo) avec la nouvelle version de l’interface HTC Sense du constructeur taïwanais. Cette dernière devrait apporter des améliorations au niveau de la cartographie, de la gestion du son et de la vidéo. Il devrait de plus être le premier téléphone intégrant les services HTCsense.com qui permettront de gérer les données présentes dans votre téléphone directement depuis un ordinateur. Nous vous en reparlerons très prochainement, lorsque nous aurons plus de détails à ce propos.

Grâce à sa batterie de 1230 mAh et une meilleure gestion de l’énergie par le processeur, HTC promet une autonomie supérieure de 20% à celle du Desire, tout en annonçant un temps de démarrage réduit.

Son lancement est prévu en Europe dans le courant du mois d’Octobre chez les opérateurs et revendeurs. Il sera vendu à 579 €. On en saura plus dans la soirée. ;)

Via Engadget et Modaco.

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