jeudi 1 avril 2010

Free et Google pourraient s’entendre sur la box et la fibre

Cette information est un canular du 1er avril !

A l’image de ce que Google a fait, en partenariat avec Intel, en finançant une partie du réseau Wimax de Clearwire (opéré par une joint venture entre Google, Intel et Clearwire), le géant pourrait mettre la main à la pâte pour aider le développement de Free, le trublion de l’internet en France.

En effet, des négociations seraient en cours entre le géant américain et l’opérateur français. Ces négociations porteraient notamment sur deux aspects.
D’une part, Google consentirait à financer une partie du déploiement de la fibre optique en France (rappelons que Google achète à tout va de la fibre noire – fibre optique non exploitée) et que pour peu qu’il reste propriétaire du cœur du réseau, la firme de Mountain View y trouve son avantage.


Réseau de fibre de Free et de Google après mise en commun

En contrepartie, Free rétrocéderait à Google la quasi-totalité du middleware de la Freebox (à l’heure qu’il est, il nous est difficile de savoir si cela concerne le routeur ou la set-top-box ou bien les deux) qui serait enrichie par un framework très proche d’Android. Il semblerait que Windriver soit à l’origine de cet espèce d’Android TV.

Voilà une initiative qui n’est pas sans rappeler l’initiative de Google aux USA et le projet de Google TV.

Espérons que le projet ne tombe pas à l’eau.

Nous avons pris certains d’entre vous dans les mailles du filet

Certains l’avaient compris tout de suite, d’autres ont mis plus de temps mais au final, vous l’avez bien compris, le rapprochement entre Free et Google était un canular.

Bien que ces deux entreprises nagent dans les mêmes eaux, aucune des deux n’a contacté l’autre.

La carte esquissée n’étais pas “dessinée à l’arrache” mais bien celle du réseau Nortel (France Télécom) comme l’un d’entre vous l’a judicieusement fait remarqué.

Nous sommes ravis de constater que vous êtes comme un poisson dans l’eau lorsqu’il s’agit de dénicher le canular ;)

Merci à tous

Une vidéo de promotion du HTC Evo sous Android

Vu la durée, il y a peu de chance qu’il s’agisse de la publicité officielle mais il s’agit tout de même d’une belle petite vidéo de promotion pour un très joli gadget aux caractéristiques incroyables :

DoubleTwist : un iTunes-like pour Android qui intégre l’Android Market et Amazon MP3

DoubleTwist, c’est un iTunes-like pour Android avec l’Android Market et Amazon MP3. Disponible pour les macophiles, DoubleTwist a fait fonctionner la photocopieuse en reprenant pas mal d’éléments à iTunes, le logiciel d’Apple. Vous pourrez ainsi synchroniser vos musiques, vos photos, vos vidéos, télécharger et acheter de la musique sur Amazon MP3, vous abonner à des podcasts et les synchroniser avec votre androphone, et depuis peu… accéder à l’Android Market à l’image d’iTunes avec l’AppStore. J’aime beaucoup toutes les fonctions attachées, comme le fait d’uploader directement les photos sur Flickr ou Facebook, mais aussi la possibilité de l’utiliser pour gérer aussi sa PSP par exemple (compatible BlackBerry et Palm Pré).

MàJ : DoubleTwist existe également pour Windows, mais ne possède pas l’intégration de l’Android Market pour le moment.

Très facile à prendre en main, avec une interface reprenant l’ergonomie de nombreuses applications pour Mac OS X, DoubleTwist est une application qui soulegera les switchers de l’iPhone et autres macophiles habitués à gérer des playlists.

Tout se passe par ici pour télécharger l’application.

DoubleTwist : un iTunes-like pour Android qui intégre l'Android Market et Amazon MP3       Voir toutes les galeries

mercredi 31 mars 2010

Orange annonce l’Orange Ad Market

Orange vient chatouiller Google, Yahoo… en lançant sa place de marché publicitaire : l’Orange Ad Market. En partenariat avec OpenX, Orange Ad Market (OAM) vise à accroître la valeur de la publicité en ligne en permettant aux annonceurs d’atteindre beaucoup plus facilement leurs cibles via un nombre important de sites web, et donc en aidant  les éditeurs de sites à maximiser leurs revenus publicitaires. Cette place de marché publicitaire est le fruit d’un partenariat conclu pour plusieurs années, et sera accessible dans plusieurs pays européens : d’abord lancé au Royaume-Uni, puis en France au cours du deuxième trimestre 2010, enfin dans d’autres pays européens  où Orange est présent.

Orange se concentre de plus en plus sur le contenu (par exemple avec le lancement du portail 2424actu.com), en proposant de co-créer de la valeur avec les consommateurs, le lancement de cette place de marché publicitaire s’inscrit donc dans cette logique. Plus de détails ici.

[Exclu] Test Motorola Backflip sous Android

Lors du Mobile World Congress, nous vous présentions nos premières images d’un smartphone Motorola sous Android au format très original. Voici l’heure du premier test de ce téléphone, le BackFlip que l’on annonçait pour bientôt.

Dès la première photo, vous remarquez l’originalité du mobile. Bien évidemment, ce test s’arrêtera sur la prise en main mais ce serait dommage de s’arrêter aux points attirants. Vous verrez au long de ce test que le BackFlip a de nombreuses originalités, que ce soit positif ou non.

Update : Téléphone disponible dès le mois de mai 2010 sans exclusivité.

Condition du test

Ce test a été effectué sur toute une semaine. Avant ce mobile, j’ai eu en main un HTC Magic, un Samsung Galaxy, le Motorola Dext, un Nexus One et un Motorola Milestone. De plus, j’ai pris en main de nombreux téléphones à Barcelone. Je placerai donc ce test par rapport aux téléphones qui vont sortir.

Le packaging… heu non…

Habituellement, nous commençons nos tests par un déballage ou un aperçu. Pour cette fois-ci c’est raté. En effet, nous avons pu avoir un téléphone qui n’est pas encore entré en phase de communication presse. Les détails qui ne sont pas finalisés sont justement le packaging. Par contre, ce smartphone est de la même gamme que le Dext, on peut espérer le même type d’équipement.

L’aspect extérieur

Pour laisser du suspens, ce sera difficile. En effet, le point le plus original de ce mobile vient de son form-factor. Sur Android, nous sommes habitués à des téléphones tout tactile, ou à clapet. Mais ici, Motorola nous propose un format dépliable. Le premier contact du mobile est dans sa forme pliée. On retrouve une façade commune avec l’écran et 3 boutons tactiles (menu, home et retour).

Sur les tranches, on retrouve des choses standards. Sur la droite, vous trouverez un bouton pour l’appareil photo, les boutons pour le son et le port micro USB. A savoir, le port USB est entouré d’un voyant. Celui ci s’éclaire quand la batterie est presque vide. Très peu utile, il aurait été intéressant de mettre plutôt une diode pour les notifications … qui est absente, elle …

Sur la tranche haute, on retrouve le bouton on-off et une prise jack 3.5. Cette prise est d’ailleurs d’excellente facture. L’utilisation de mon casque perso a été très bonne, et je n’ai pas été gêné par des déconnexions intempestives.

L’arrière du mobile plié peut paraitre original mais est très standard. Oubliez la présence du clavier et que reste-t-il (pince mi ?) ? Il reste simplement l’appareil photo avec son flash. On voit ici que ce n’est pas plié que le smartphone arbore son originalité.

Déplions ce téléphone pour découvrir ses talents. Tout d’abord à l’arrière. On découvre, sur la partie de l’écran, un touch pad. Nous reviendrons plus tard sur son utilité. Sur la partie clavier, on trouve le cache avec la batterie. En aluminium, il se retire sans difficulté. Derrière se cachent la batterie et les emplacements SIM et carte MicroSD. Il est à noter que la carte SD peut être retirée sans éteindre le téléphone.

Pour finir sur les aspects extérieurs, parlons du clavier. Ce dernier est accessible dans la position dépliée. Ce form-factor permet d’utiliser une très grande surface de l’appareil pour le clavier. On trouve de grandes touches au confort très proche du Milestone. En ce sens, les touches sont très peu rebondies contrairement, par exmple, au Dext. La taille des touches conviendra à ceux qui ont de gros doigts et qui se plaignent de difficultés avec les claviers classiques et les claviers virtuels. Pour ma part, j’aurais aimé profiter de l’espace pour ajouter une ligne de touches pour avoir les chiffres accessibles sans faire “ALT” et plus de caractères spéciaux. Les concepteurs de Motorola ont eu la bonne idée de replacer tous les boutons standards sur le clavier, de sorte qu’il ne soit pas nécessaire d’aller utiliser les boutons tactiles à coté de l’écran.

Pour finir sur les aspects extérieurs, il faut noter que la finition façon aluminium est de très bonne qualité et le téléphone ne fait pas du tout gadget en plastique. Voyons maintenant comment se prend en main ce téléphone.

La prise en main

J’utilise depuis un mois un Motorola Milestone, et le premier point qui m’a marqué en saisissant le téléphone c’est son poids. En effet, pour un mobile à clavier, il garde un poids équivalent à un tout tactile comme le HTC Magic. Les utilisateurs voulant un téléphone discret dans leurs poches en seront ravis. De plus, les dimensions sont tout à fait correctes, le clavier ne vient pas gonfler inutilement le téléphone. La photo suivante montre qu’il est dans le gabarit du Dext. Dans la galerie d’images, vous trouverez le comparatif avec le Milestone et le Nexus One.

Le mobile n’est donc pas encombrant et se glisse sans problème dans la poche.

A l’utilisation, il faut ajouter le touch pad comme originalité. Il est placé à l’arrière de l’écran et m’a été présenté comme “permettant de naviguer sans être gêné par son doigt qui cache l’écran”. Je ne l’utilise jamais, et même ma prise en pain quand j’écris des textos fait que je le touche avec les indexes sans m’en rendre compte. Et du coup le curseur se déplace… sans mon consentement. Voici encore une bonne idée mal exploitée ou qui nécessite un vrai temps d’adaptation.

Au niveau de l’écoute, il faut noter que pour un mobile, la qualité de l’enceinte extérieure est très bonne. Le son possède quelques basses, est puissant et ne grésille pas.

Le mobile en position “moitié ouverte”

Une des particularités offertes par cette forme originale est de s’ouvrir à moitié. On peut ainsi poser le mobile sur une table et présenter l’écran penché. Le premier atout est lors de l’utilisation pour regarder une vidéo. On peut poser le mobile et garder un confort de lecture… après il est assez rare de l’utiliser comme cela. En général, on regarde des vidéos dans le bus, à l’arrière d’une voiture ou dans une file d’attente, il n’y a donc pas de table pour poser le mobile. Et chez vous, je vous conseillerai d’utiliser en priorité un ordinateur ou une télévision pour avoir un vrai confort.

La deuxième possibilité est de mettre le téléphone en mode réveil, comme le Milestone posé sur son socle. L’idée est excellente, vous posez votre téléphone en charge le soir et il vous affiche l’heure toute la nuit. Malheureusement, je trouve que le concept n’est pas encore bien exploité. Le premier point vient du mobile. En effet, celui ci ne se met en mode réveil que à 90°, quelque chose comme 6070° aurait surement était plus confortable. Et d’un point de vue logiciel, le choix des couleurs, même en mode léger, éclaire une pièce noire suffisamment pour gêner pendant le sommeil. J’ai donc du éteindre l’écran quand j’ai voulu l’utiliser de la sorte… perdant l’intérêt de l’idée. Le même problème existe sur le Milestone et le Nexus One qui proposent la même interface de réveil.

Aspect logiciel

Le téléphone fait partie de la gamme des mobiles Motoblur. Cette interface est à la fois une home sociale et l’intégration au plus profond d’Android de fonctionnalités nouvelles. Je n’ai pas réussi à installer de bureau alternatif. Les applications de type bureau étant introuvables sur le market, ce qui n’est pas franchement un bon signe. Soit on aime Motoblue, soit on flash… soit on ne prend pas ce mobile.

Au niveau de la home, on note plusieurs ajouts. Le premier est la présence de 5 écrans différents. Je n’ai pas trouvé d’option pour en supprimer ou en ajouter. Ensuite, il y a la présence de deux boutons virtuels pour accéder au clavier de composition d’un appel et pour accéder au gestionnaire de contacts. Et enfin, bien évidemment, on note la présence de plusieurs widgets. Deux catégories de widgets existent. Ceux connectés aux services Motorola généralistes tels que la météo ou les actualités. Et ceux liés aux services communautaires ou individualisés tels que les mises à jour de statuts Facebook, Twitter, etc. et un lecteurs de flux RSS. Dernier petit détail, le bouton home peut être paramétré pour servir de raccourcis quand on le “double clique”.

Au niveau des fonctionnalités, on met au cœur d’Android les réseaux sociaux. Au démarrage du téléphone, il est proposé de créer un compte Motoblur grâce à une simple adresse mail. Et ensuite, vous pourrez choisir de connecter de nombreux sites web. Les fonctionnalités offertes dépendent des sites connectés. Personnellement, toute la partie mise à jour de statuts ou publications me semble futile et consommateur de batterie. Par contre la partie synchronisation des contacts m’a servi à plusieurs reprises.

Tout Android a été retravaillé par l’équipe de Motorola. On a une messagerie centralisée pour gérer SMS, mails et messageries internes aux réseaux sociaux. La gestion des contacts a été très sensiblement améliorée et apporte une plus-value vraiment intéressante. On trouve aussi une nouvelle galerie, une interface pour l’appareil photo retravaillée et l’application QuickOffice

Au final Motoblur apporte des choses vraiment travaillées mais pas toutes intéressantes.

L’appareil Photo

Voici un élément qui intéresse de nombreux utilisateurs. Un smartphone a beau ne pas remplacer un vrai appareil photo, sa permanente présence peut rendre des services. Et aujourd’hui, ces appareils mobiles sont capables de faire d’agréables prises de vues. Avec un capteur de 5 Mpx, flash et autofocus, on peut s’attendre à un résultat agréable. Et c’est assez concluant, regardez les mêmes photos par un BackFlip et un Nexus One.

Nexis One avec flash

BackFlip sans flash

Nexus One avec flash

BackFlip avec flash

J’ai un peu tremblé sur la deuxième photo, mais vous pourrez remarquer que les couleurs sont meilleures avec le Backflip. J’ai trouvé qu’il joue très bien son rôle d’appareil photo d’appoint.

Autonomie et utilisation normale

Le principe de l’utilisation normale est propre à chacun. Dans le cadre de ce test, j’ai obtenu la même autonomie que le Milestone pour une même utilisation. C’est à dire 100% du temps en 3G, pas de Wifi, un peu de web, 1h d’utilisation entre mails, web, appels, sms… Le portable était débranché le matin à 8h et rebranché le soir à 22h à 20%. Bien sur, pour cela j’ai du désactiver la synchro Motoblur… sinon à 18h le mobile était à plat. Rien qu’en désactivant la 3G, j’obtiens deux jours d’autonomie et je pense que les 3 à 5 jours sont accessibles sans la synchronisation automatique et la 3G… mais dans ce cas à quoi sert un smartphone ?

Caractéristiques

Voici les informations brutes sur le téléphone :

ProcesseurQualcomm MSM7201A (528Mhz)
Rom (mémoire interne)512Mo
Ram256Mo
Dimensions53 x 108 x 15.3 mm
Poids133 grammes
RéseauxWCDMA 850/1900/2100, GSM 850/900/1800/1900, HSDPA 7.2 Mbps (category 7/8), EDGE Class 12, GPRS Class 12, aGPS, v2.0
GPSOui
Wifi802.11 b,g
BluetoothOui
Batterie1400mAh
SlotMicroSD 2Go fournis, 32 max
Version Android1.5 avec Motoblur
Caméra5Mpx avec Zoom et autofocus
EcranTFT capacitif
Résolution320 x 480 px (VGA)
ConnectiquesMicroUsb, jack 3.5
ClavierPhysique Azerty

Bilan

Voila un mobile vraiment intéressant… quand il passera sur Android 2.1. En effet, le matériel et les finitions sont de très bonne qualité, et le téléphone est agréable à utiliser. Un utilisateur non connaisseur d’Android y trouvera un excellent smartphone pour cette résolution d’écran. Cependant, l’utilisateur Android averti sera vite frustré des capacités du téléphone mal exploitée par un Motoblur encore bloqué en 1.5. Mais Motorola annonce être en train de réaliser la montée en version de leur interface sociale. Donc le mobile deviendra vraiment performant en terme d’usages à ce moment là.

J’ai montré le mobile à de nombreux amis qui sont habituellement in-intéressés par mes bôôôôô mobiles. Celui là a été le premier à attirer la curiosité de tout le monde. La manipulation de l’ouverture en dépliant le mobile a tapé dans l’oeil. Et plusieurs personnes réfractaires aux smartphones ont apprécié la prise en main et la fluidité… allant jusqu’à me demander de leur laisser (Non Paul, c’est toujours non :P )!

Une inconnue reste après ce test : le prix. Si nous savons que le mobile ne sera pas soumis à exclusivité, il est difficile de savoir son prix. Mais vu l’équipement et le logiciel embarqué, il semble logique de retrouver quelque chose de l’ordre du DEXT, c’est à dire un moyen de gamme Android. Peut être de l’ordre de 350/400€ nu et 30 à 100€ avec subvention (pures spéculations à ne pas prendre à la lettre). Si c’est le cas, alors il sera un très bon choix.

Et pour finir, les photos qui n’ont pas été intégrées à l’article.

ps : des vidéos à venir!

[Exclu] Test Motorola Backflip sous Android                     Voir toutes les galeries