Les phablettes, plus qu’un effet de mode ? Samsung a un temps été seul sur ce segment qui, à ses début, était tout simplement dépourvu de nom. Un néologisme – validé par le Collins outre-Manche – plus tard, la phablette vit son heure de gloire, portée notamment par la gamme Galaxy Note du Coréen.
Le CEO de Samsung, JK Shin, l’a annoncé comme une évidence lors de l’IFA de Berlin : “les Galaxy Note 1 et Galaxy Note 2 ont été vendus à hauteur de plus de 38 millions d’exemplaires. Nous sommes persuadés que le Galaxy Note 3 fera mieux que ses prédécesseurs“. Dépassant sans complexe les 5, mais sans monter jusqu’à 6 pouces, il montre le passage d’un cap en termes d’habitudes d’utilisation. Il y a encore deux ans, rappelons-nous qu’une diagonale de 4,3 pouces semblait gigantesques, et qu’Apple a attendu l’an dernier pour passer à un simple 4 pouces (iPhone 5) ! Avec 38 millions de ventes, on est évidemment encore loin des 20 millions d’unités de Galaxy S4 livrées en trois mois à sa sortie, mais les chiffres sont plus que satisfaisants pour Samsung.
On ne change pas une formule qui marche avec le Galaxy Note 3, encore plus fourni en applications, et toujours accompagné d’un stylet incorporé au corps de la phablette, le tout visant à la fois les professionnels souhaitant le confort d’un appareil pouvant servir à la prise de notes ou à la rédaction de messages, mais aussi aux fans de multimédia. Mais la preuve qu’un segment s’est créé de toutes pièces, ce ne sont pas simplement les chiffres, qui flattent nettement la phablette dont le grand écran est secondé par un stylet interactif (S Pen) ainsi que par une suite logicielle adaptée, mais plutôt la transformation du marché.
On ne peut imputer à Samsung le mouvement actuel qui tend à agrandir les écrans des smartphones, mais on constate que la plupart des marques se lancent dans les phablettes. Même Nokia devrait succomber, tandis que dans le monde d’Android, les constructeurs, même positionnés en entrée de gamme, se sont lancés dans l’aventure : on pense à Alcatel One Touch avec son Hero (6 pouces) ou encore à Acer avec son Liquid S2 (6 pouces) et même son Liquid S1 (5,7 pouces), au Sony Xperia Z Ultra (6,4 pouces) et à un futur HTC One Max qui se positionnerait sur ce même marché. Même si la plupart des utilisateurs préfèrent ne pas dépasser une diagonale de 5 pouces, force est de constater que la demande est là, et que l’offre suit. Ou l’inverse.
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