Après ses mauvais résultats en Bourse, Zynga fait appel à un professionnel du secteur des jeux vidéos pour tenter de redresser l'entreprise.
Zynga tente de se relever. Nous vous parlions il y a quelques semaines de la situation chaotique que vivait l’éditeur de jeux en Bourse. Aujourd’hui, l’entreprise joue ses dernières cartes en nommant un nouveau dirigeant. Il ne s’agit ni plus ni moins que de Don Mattrick, fraîchement débauché de chez Microsoft. Don Mattrick était en effet responsable de la division Xbox et a activement contribué au succès de la console et plus largement à celui du “divertissement interactif” voulu par Microsoft.
«Il a fait de la Xbox le plus grand réseau de jeux de salon, accroissant sa base installée de 10 à 80 millions (d'appareils) et transformant les lourdes pertes de l'activité en bénéfices importants. Et il a élargi le réseau de joueurs Xbox Live de 6 à 50 millions de membres actifs», a déclaré Mark Pincus, ex-dirigeant et cofondateur de Zynga, qui demeure toutefois président du conseil d’administration. Mais Don Mattrick n'a pas fait que des merveilles pour Microsoft. Il est par ailleurs l'instigateur des conditions d'utilisation de la Xbox One, décriées partout par le public. Pour rappel, c'est lui qui avait présenté lors de l'E3, les limitations liées à Internet et à l'occasion sur la console. Des limitations pour lesquelles Microsoft a fini par faire marche arrière, surtout après l'annonce de la Playstation 4, qui s'est présentée comme une console bien plus ouverte et moins chère.
Conscient de l’importance du secteur mobile, Zynga a décidé de supprimer 18 % de ses effectif début juin pour se recentrer sur cette activité. L’entreprise a beaucoup souffert de la Facebook dépendance en passant à côté du passage au mobile.
Mais que signifie cette nouvelle pour Microsoft, qui s’apprête à lancer dans quelques mois seulement sa nouvelle console Xbox One ? Pas grand chose puisque la firme de Redmond comptait depuis quelque temps procéder à un remaniement au sein de son équipe, selon le Wall Street Journal. Alors, s'agit-il d'un départ volontaire ou d'un licenciement selon vous ? Dites-le nous dans les commentaires.
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