Autant vous dire la vérité, nous attendons toujours notre exemplaire d'OUYA, commandée voilà un an auprès de la plateforme Kickstarter. Ce n'est pas le cas des Canadiens, Britanniques et Américains, qui peuvent dès à présent recevoir leur console sous Android.
Open-source et commercialisée à un tarif imbattable de 99 $ – comparé évidemment aux consoles de salon des géants du genre, Sony et Microsoft – la console Oya débarque officiellement sur les marchés d'Amérique du Nord (Canada et Etats-Unis) ainsi qu'au Royaume Uni. Les 63 000 backers qui avaient réuni plus de 8,5 millions de dollars lors de la première levée de fonds destinée à financer la console ne sont plus seuls sur le marché : la console est disponible sur Amazon, notamment dans sa version canadienne, pour les 99 $ annoncés. Et ce malgré un retard de plusieurs semaines sur les délais initialement annoncés.
La console OUYA, parmi les premières sur le segment des consoles Android, joue sur le terrain d'autres projets de crowdfunding, telle la Gamestick évoquée en fin d'année dernière. Animée par un processeur Nvidia Tegra 3 quadruple coeur couplé à 1 Go de RAM, elle embarque un espace de stockage de 8 Go, mais aussi un lecteur de cartes et les connectivités nécessaires à ce type de produits : WiFi, port HDMI pour la relier à un téléviseur et port Ethernet). La question n'est pas tant celle du matériel – quoi qu'un examen de la finition de soit nécessaire, bien que l'on sache déjà que la console sera facilement démontable, donc réparable – que des jeux.
La OUYA n'est pas compatible avec les jeux du portail Google Play, et c'est bien là que le bât blesse. Le code open source d'Android permet aux développeurs de créer “facilement” des jeux dédiés à la console, voire de porter des titres à succès – un partenariat avec Namco Bandaï vise cette finalité – mais le catalogue de jeux disponible reste encore plus que maigre, et manque de titres phares propres à attirer le chaland. Final Fantasy III ne peut suffire à lui seul, pas plus qu'un émulateur de jeux Super Nintendo… Non ? Hormis ces réserves, certains chanceux qui ont peu tester la console relèvent des problèmes de finition au niveau de la manette, notamment du joystick, mais aussi des lags au niveau de l'affichage à l'écran. Nous vous en dirons plus lors de notre propre test !
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