HP, dans la tourmente, veut diminuer sa dépendance à Microsoft

Après l'échec de la stratégie Web OS, HP est resté très conservateur en s'appuyant sur ses fondamentaux : périphériques sous Windows, accessoires et imprimantes. Pendant ce temps-là, l'industrie toute entière se focalisait sur la mobilité. HP tente timidement depuis quelques mois de reconquérir le segment mobile avec quelques tablettes et hybrides Android. Dans un marché du PC morose, HP souffre donc et accuse une baisse de 32% de son chiffre d'affaires au second trimestre 2013.

HP continue à vendre des imprimantes et des PC sous Windows 8, mais il faut tout de même avouer que la demande a évolué depuis quelques années. La tendance est désormais “mobile”, avec des périphériques mobiles, notamment sous Android et iOS. HP n'a pas encore réussi à prendre son virage “mobile” correctement. La conséquence est qu'au second trimestre 2013, le chiffre d'affaires de HP accuse une baisse de 10 % (27,6 milliards de dollars) et un bénéfice net en chute de 32 % à 1,1 milliard de dollars.

La raison ? Meg Whitman, le PDG de la firme déclare que Windows 8 est la principale cause de ces mauvais résultats avec des ventes qui ne décollent pas. En effet, la division PC du constructeur accuse une baisse de 20 % alors que c'est l'un des plus gros contributeur au chiffre d'affaires. Aujourd'hui, HP semble donc vouloir réduire sa dépendance à Windows au profit d'Android qui est vu comme un messie possible. HP a d'ailleurs commencé cette stratégie depuis quelques temps déjà avec quelques produits comme le Pavilion Chromebook ou la Slate 7 qui ont – pour l'entreprise – bien marchés.

HP Slate 7

La prochaine étape, c'est la tablette HP SlateBook X2 qui sera “la première tablette Android hybride avec un processeur Nvidia Tegra 4″ selon le constructeur. Le produit semble prometteur même si le prix reste “inconnu”. Pour se faire une place sur le marché de la mobilité, HP pourrait peut-être aussi réfléchir à prendre plus de risques en misant plus sur l'innovation et de nouveaux produits. Et qui sait… se remettre aux smartphones ?