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- Edouard Marquez
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Pour sa première annonce à l'IFA, Sony Mobile a présenté trois nouveaux smartphones : les Xperia T, V et J. Le premier est déjà disponible depuis plusieurs mois, mais le Sony Xperia V a rencontré beaucoup de difficultés avant de débarquer dans nos frontières. Le téléphone est pourtant très intéressant sur le papier, car il propose des caractéristiques milieu-haut de gamme avec un écran de 4,3 pouces.
Disponible depuis quelques jours sur l'E-shop de Sony et plusieurs sites de e-commerce, il est lancé en catimini, contrairement au Xperia Z qui fait l'objet d'une vaste campagne de communication au niveau mondial. Le Sony Xperia V est très intéressant, car il embarque un processeur double-coeur Qualcomm S4, une connectivité LTE et tout le savoir-faire de Sony : écran avec moteur Bravia, capteur photo Exmor R….
Présentation du Sony Xperia V
Contenu de la boîte
La boîte du Xperia V est similaire à celle fournie avec les autres modèles de la marque :
- Câble microUSB
- Adapteur secteur
- Kit mains libres (écouteurs intraauriculaires)
- Embouts de rechange
- Divers manuels
Caractéristiques techniques
Modèles | Sony Xperia V | Sony Xperia T | Sony Xperia S |
---|---|---|---|
Version et interface | Android Jelly Bean (4.1.2) | Android Jelly Bean (4.1.2) | Android Ice Cream Sandwich (4.0) |
Ecran | 4,3 pouces | 4,55 pouces | 4,3 pouces |
Résolution | 1280 x 720 pixels (HD) | 1280 x 720 pixels (HD) | 1280 x 720 pixels (HD) |
Technologie | LCD avec Sony Mobile BRAVIA Engine | LCD avec Sony Mobile BRAVIA Engine | LCD avec Sony Mobile BRAVIA Engine |
Densité de pixels | 342 ppi | 323 ppi | 342 ppi |
Traitement contre les chocs & rayures | Oui | Oui | Oui |
Processeur (CPU) | Qualcomm Snapdragon MSM8960 (double-coeur) cadencé à 1,5 GHz | Qualcomm Snapdragon Krait MSM8260A (double-coeur) cadence à 1,5 GHz | Qualcomm Snapdragon MSM8260 (double-coeur) cadencé à 1,5 GHz |
Chipset graphique (GPU) | Adreno 225 | Adreno 225 | Adreno 220 |
Mémoire vive (RAM) | 1 Go | 1 Go | 1 Go |
Mémoire Interne | 8 Go | 16 Go | 32 Go |
Support microSD-HC | Oui | Oui | Non |
APN / Caméra | 13 mégapixels + autofocus et flash (LED) | 13 mégapixels + autofocus et flash (LED) | 12 mégapixels + autofocus et flash (LED) |
Webcam (caméra frontale) | Oui (1,3 mégapixels) | Oui (1,3 mégapixels) | Oui (1,3 mégapixels) |
Vidéo | 1080p (arobas)30 fps | 1080p (arobas)30 fps | 1080p (arobas)30 fps |
WiFi | Oui, b/g/n + WiFi Direct | Oui, a/b/g/n + WiFi Direct | Oui, b/g/n + WiFi Direct |
DLNA / Hostpot WiFi Hotspot Bluetooth / Hotspot USB | Oui / Oui Oui / Oui | Oui / Oui Oui / Oui | Oui / Oui Oui / Oui |
Bluetooth | Oui, 4.0 + A2DP | Oui, 3.1 + A2DP | Oui, 2.1 + A2DP |
Réseaux | UMTS HSPA+ 850, 900, 2100 GSM EDGE 850, 900, 1800, 1900LTE Band I, Band III, Band V, Band VII and Band XX | UMTS HSPA+ 850, 900, 1700, 1900, 2100 GSM EDGE 850, 900, 1800, 1900 | UMTS HSPA+ 850, 900, 1700, 1900, 2100 GSM EDGE 850, 900, 1800, 1900 |
NFC (Near Field Communication) | Oui | Oui | Oui |
Boussole / GPS / Baromètre | Oui / Oui / Non | Oui / Oui / Non | Oui / Oui / Non |
Accéléromètre / Gyroscope | Oui / Oui | Oui / Oui | Oui / Oui |
Capteur de proximité et lumière | Oui / Oui | Oui / Oui | Oui / Oui |
Sortie jack 3,5 mm | Oui | Oui | Oui |
Port micro-USB / HDMI | Oui / Oui | Oui / Oui | Oui / Oui |
Tuner FM (Radio) | Oui, stéréo avec RDS | Oui, stéréo avec RDS | Oui, stéréo avec RDS |
Support DivX | Oui | Oui | Oui |
Batterie | 1 750 mAh | 1 850 mAh | 1750 mAh |
Dimensions | 129 x 65 x 10.7 mm | 129.4 x 67.3 x 9.4 mm | 128 x 64 x 10.5 mm |
Poids | 120 grammes | 139 grammes | 144 grammes |
DAS | NC | 0.85 W/Kg | 1.3 W/Kg |
Design du téléphone
Le design du smartphone reprend celui des Xperia Arc et Arc S (et par conséquent celui du Xperia T), l'ancien modèle phare de Sony Ericsson en 2011. Ce form-factor est très agréable en main et offre un véritable cachet au téléphone. On note qu'il n'intègre pas le logo en relief de Sony Ericsson comme le Xperia T, mais qu'il ne possède pas non plus le nouveau bouton “identitaire” On/Off. On regrette que l'ensemble du téléphone soit en plastique, ce qui rentre en contradiction avec le Xperia Z et son châssis en verre. Même le contour en “métal” n'est qu'une simple imitation avec du plastique brillant.
Une particularité et non des moindres de ce téléphone est qu'il est certifié IP57. Il est donc protégé contre les poussières, mais surtout résiste aux effets de l'immersion dans l'eau jusqu'à 1 mètre de profondeur pendant 30 minutes. Un sacrifice a toutefois été nécessaire pour obtenir cette performance : mettre des caches sur le jack audio et le microUSB. Les pins pour le dock sont en or et sont donc parfaitement résistants à ces conditions.
Fait de plus en plus rare chez Sony, la batterie est accessible et peut donc être remplacée par un modèle équivalent ou d'une plus grande capacité (à condition de changer le capot arrière). Cette partie renferme l'emplacement pour la carte microSD mais aussi la microSIM (la microSD est placée juste au-dessus de la microSIM, ce qui n'est pas évident à comprendre lorsque l'on découvre le téléphone).
Au niveau des dimensions, nous sommes déçus par le Xperia V dans la mesure où l'écran est plus petit que sur le Xperia T (4,3 contre 4,55 pouces), mais le châssis a une taille similaire : 129 x 65 x 10.7 mm (Xperia V) contre 129.4 x 67.3 x 9.4 mm (Xperia T). Il faut toutefois relativiser, car le format est très facilement transportable et mobile. Nous n'avons pas noté une gêne lors de notre période de test. Cela a toutefois un impact néfaste sur le design qui possède de grosses bordures, notamment sur le haut de l'appareil.
Sur l'avant, on retrouve l'écran de 4,3 pouces de technologie LCD avec le moteur Bravia Engine 2. Les couleurs sont très belles à regarder, mais si vous venez d'un terminal OLED, vous les trouverez probablement un peu trop fades, le blanc un peu trop jaune et le noir trop clair. Nous évoquerons en détail cet élément essentiel du téléphone dans la prochaine partie du test.
Sur le haut du téléphone, on retrouve un jack de 3,5 mm caché sous une trappe. Sur la partie haute du téléphone, on retrouve le logo Sony accompagné d'une LED de notification multicolore, les capteurs de proximité et de luminosité ainsi que la caméra frontale de 1,3 mégapixels. Le haut-parleur situé au centre est placé en dessous la “surface vitrée”, ce qui deviendra rapidement problématique car la moindre poussière va s'y glisser.
Les bords de l'écran sont légèrement surélevés, ce qui enlève l'aspect tranchant que de nombreux téléphones Sony avaient jusque-là : la prise en main est bien plus agréable ici.
Si on regarde la tranche droite, on observe les touches du volume et le bouton On / Off. Le réglage du volume est problématique sur ce téléphone, car le sélecteur est vraiment très petit. Vu qu'il est également très près de l'autre bouton, son utilisation doit être faite avec précaution sans quoi un mauvais bouton sera forcément appuyé. C'est une grave faute d'ergonomie surtout lorsque l'on regarde la place inutilisée sur cette tranche.
De l'autre côté, on retrouve le microUSB 2.0 planqué sous une protection et deux pins pour un dock.
Sur le bas, on note le micro, mais surtout une légère protubérance du châssis par rapport à l'écran. Sur le Xperia Sola, on a exactement le même principe, mais la LED de notification cachée à cet endroit donne un intérêt à ce choix technique. Ici on se demande vraiment quel est l'intérêt de cet espace.
Sur le bas vous noterez une fente qui permet de détacher le capot de la partie arrière.
Passons justement à cette partie qui est bien plus agréable au toucher que le Xperia T : on a ici du “soft-touch” contre un aspect plus granuleux sur le modèle phare de la marque à la fin 2012. Sur le haut on retrouve le capteur de 13 mégapixels en position centrale (la position idéale pour éviter que les doigts viennent s'incruster sur vos photos et vidéos) avec juste à côté un micro et un flash LED.
Sur le bas on note le haut-parleur qui est plutôt puissant. On aurait préféré qu'il soit situé sur le côté du téléphone (comme sur le Xperia Z) ou directement devant (comme sur le HTC One), car dès qu'il est posé sur une surface le son est immédiatement étouffé.
Pour conclure cette partie design, le Xperia V fait mieux que le Xperia T, mais n'arrive pas à la cheville du Xperia Z. Plusieurs défauts le handicapent : les bords très importants, la touche du Volume trop petite et l'espace sur le bas de l'écran. On notera toutefois que contrairement à la concurrence Sony arrive à faire des mobiles au design unique et facilement identifiable (si on omet le fait que la gamme Sony compte une quinzaine de téléphones…).
L'écran
L'écran du Xperia V bénéficiait déjà des technologies du Xperia Z, à savoir Bravia Engine 2 et OptiContrast. Le moteur Bravia Engine 2 s'applique sur les photos et vidéos et permet d’offrir une qualité d’image encore meilleure. Elle ajoute l’optimisation du contraste en temps réel, améliore la netteté, propose une gestion des couleurs de haute qualité et la réduction du bruit.
Le Xperia V embarque également la technologie OptiContrast qui permet d’avoir moins de reflets et une meilleure luminosité, même avec un fort ensoleillement. Lorsque l’écran est éteint, ce panneau offre un aspect noir homogène. Le Xperia V dispose également d'un écran tactile sensor-on-lens, qui offre une luminosité accrue de 5% et permet d'avoir l'impression de toucher directement l'écran.
Nous avons pu tester l'écran du Xperia V par rapport à la concurrence et la comparaison ne lui est pas favorable. Même le Xperia Z qui est souvent décrié pour son teinte trop claire s'en sort mieux.
Dans cette comparaison, nous avons :
Sony Xperia Z – Sony Xperia V – Sony Xperia T
Samsung Galaxy Nexus – LG Nexus 4 – Samsung Galaxy Note 2 – HTC Nexus One
Lorsque l'on parle d'un écran blanc, la technologie LCD est toujours dans son élément, là où l'AMOLED peine à se rapprocher de la couleur naturelle. Dans notre comparaison, le Nexus 4 est apparu comme étant le meilleur grâce à sa forte luminosité et sa teinte la plus proche de toutes. Le Xperia Z est en embuscade, suivi de près par le Xperia T et enfin le Xperia V. Sur les trois téléphones de Sony une teinte plus jaunâtre se dégage comme vous pouvez le remarquer ci-dessous.
Les modèles AMOLED sont vraiment en queue de peloton sur cette partie : le Galaxy Nexus est gris, le Galaxy Note 2 est un peu plus blanc mais sa luminosité lui joue des tours. Enfin le Nexus One répond totalement à côté en préférant une teinte violette.
Si les AMOLED ne sont pas à l'aise avec le blanc, c'est en revanche sur le noir qu'ils se distinguent, car aucun pixel n'est allumé, là où les LCD tentent de recréer cette couleur avec des pixels allumés.
Dans notre comparaison, les Galaxy Nexus et Galaxy Note 2 l'emportent haut la main, suivi de près par le Nexus One dont le noir semble légèrement moins profond (serait-ce à cause du traitement de la vitre ?). Bien plus loin, on retrouve le Xperia T, suivi du Nexus 4 (et ses fuites lumineuses), du Xperia V et du Xperia Z.
On voit donc que le choix LCD vs IPS (amélioration du LCD) n'est pas forcément en faveur de Sony. Le constructeur devrait peut-être songer à basculer vers cette technologie qui est de plus en plus utilisée par la concurrence.
Plutôt que d'évoquer chaque couleur l'une après l'autre, une mire a été affichée sur nos téléphones de test. Comme vous pouvez le voir, il est assez difficile de désigner un vainqueur, car chacun a ses défauts et faiblesses :
- Sony Xperia Z : trop clair
- Sony Xperia V : trop jaune
- Sony Xperia T : trop clair
- Samsung Galaxy Nexus : trop foncé et trop “gris”
- LG Nexus 4 : un peu trop vert
- Samsung Galaxy Note 2 : luminosité inférieure aux autres modèles
- HTC Nexus One : trop violet
Si on regarde les angles de vue, les téléphones de Sony ne se distinguent pas sur cette partie, loin de là.
Interface et ajouts logiciels
L'interface du Sony Xperia V est identique à celle du Xperia Z ou du Xperia T (depuis sa mise à jour vers Jelly Bean). Contrairement au Xperia Z, on note ici de nombreux bugs handicapants.
Les constructeurs jouent un double jeu avec Android : ils adorent utiliser la base du système d'exploitation, mais veulent à tout prix s'approprier l'interface. Certains modifient tellement les codes qu'il est parfois difficile de s'y retrouver (Samsung TouchWiz, HTC Sense ou encore LG Optimus UI), mais d'autres le font plus intelligemment… et c'est le cas de Sony. Les codes couleur et les composants graphiques sont différents, mais tout à fait cohérents avec la version de base d'Android.
L'interface de Sony est donc une excellente amélioration d'Android… mais si on se plonge sur le logiciel, il y a beaucoup à redire. Alors que nous n'avons noté aucun bug sur le Xperia Z pendant toute la durée du prêt, le Xperia V s'est montré bien moins optimisé et robuste dès les premières heures d'utilisation.
Quelques crashs d'applications sont à noter. Le Xperia V a également montré quelques faiblesses avec des redémarrages intempestifs lors de l'utilisation combinée du GPS (avec MyTracks) et de la lecture de musique en parallèle. Autant de problèmes qui dénaturent vraiment le produit, car l'aspect matériel est bon et la partie logicielle est réussie comme sur le Xperia Z.
Bureau
Depuis Jelly Bean, Sony a enfin levé les verrous qui bridaient le bureau. Il est maintenant possible d'en ajouter jusqu'à sept, mais aussi de pouvoir définir le principal (celui qui s'affiche lors de l'appui sur le bouton Accueil). Sur les bureaux, vous allez pouvoir afficher très classiquement des raccourcis vers vos applications, des dossiers et des widgets. Bien que le téléphone soit sous Android 4.1 (Jelly Bean), Sony n'a pas intégré le placement intelligent des composants.
Pour ce qui est des widgets, vous allez pouvoir utiliser ceux des applications Google ou encore des applications téléchargées sur le Play Store, mais aussi ceux de Sony. Certains ont la particularité de pouvoir s'ouvrir en plein écran. Comme vous pouvez le voir ci-dessous en cliquant sur la météo, on peut alors voir les prévisions pour les prochains jours. De même en cliquant sur les paramètres rapides qui offrent tout un tas de raccourcis.
Notez enfin que l'écran du multitâche a été revu par Sony, qui offre bien évidemment la liste des applications précédemment ouvertes avec un aperçu, mais aussi les micro-applis. Ces dernières sont des applications flottantes qui s'affichent au-dessus de l'application courante.
De base on retrouve une calculatrice, un compte à rebours, un mémo et un enregistreur vocal. Vous en trouverez bien d’autres sur le Play Store. Cette fonctionnalité est certes intelligente, mais moins avancée que le QSlide de LG qui permet d'afficher plusieurs micro-applis à la fois et permet également de modifier l'opacité.
Le gros point négatif du Xperia V est d'embarquer un tas d'applications toutes plus inutiles les unes que les autres (des bloatwares) :
- McAfee – version d'évaluation (désinstallable)
- Where is Wally Now? (application système)
- Adobe Reader (désinstallable)
- AlloCiné (désinstallable)
- Midnight Billard 3 (application système)
- Texas Hold Em Poker 2 (application système)
- Jeux Gameloft (désinstallable)
- Pages Jaunes (application système)
Thèmes et notifications
On retrouve les thèmes sur les smartphones Sony Ericsson depuis les débuts de la marque sous Android et ils se sont nettement améliorés depuis le passage vers Jelly Bean. Alors qu'ils ne modifiaient jusqu'à présent que le fond d'écran du bureau, celui de l'écran de verrouillage et quelques subtilités dans l'écran des paramètres, la personnalisation est maintenant bien plus avancée.
C'est désormais l'ensemble de l'interface qui change de couleur. Comme vous pouvez le voir, les notifications ont une couleur différente, mais aussi les composants Android : switch, checkbox, boutons… (sur le thème Default et non Holo).
Terminons avec les notifications, qui grâce à Android 4.1 (Jelly Bean) prennent une nouvelle dimension. Vous allez pouvoir les déplier (à un ou deux doigts) pour afficher plus d'informations. Les applications Sony sont compatibles et une grande majorité des applications du Play Store également.
Ecran de déverrouillage
Contrairement à la concurrence qui propose tout un tas d'options sur l'écran de déverrouillage, Sony fait dans la sobriété. On retrouve un raccourci pour lancer l'application Photo (fort pratique vu qu'il n'y a pas de déclencheur sur le téléphone) et un widget pour contrôler la musique.
L'animation de déverrouillage est assez réussie, car elle est similaire à des volets qui laissent entrevoir le fond d’écran du bureau.
Clavier
Le clavier n'a pas bougé depuis plusieurs versions et c'est à la fois une bonne et mauvaise nouvelle. Commençons par ses points forts, il propose :
- une correction des fautes intelligente
- plusieurs types d'agencement (comme les feature phones, classique et avec les caractères étrangers)
- le support du Swype
- la possibilité d'utiliser plusieurs langues simultanément
- plusieurs thèmes (couleurs)
Le seul reproche que nous lui faisons est qu'il est mal configuré au premier lancement. En effet le bouton “.” n'est pas présent et il faut aller chercher dans les Paramètres pour l'activer. Alors que nous sommes français, la disposition avec les caractères étrangers n'est pas activée par défaut. Ce sont certes des détails mais qui agacent, d'autant plus que Madame Michu en ignorera tout simplement l'existence.
TimeScape and co
Sur le Xperia Z Sony a totalement supprimé TimeScape. Sachant que le Xperia V a dans un premier temps été présenté sous Ice Cream Sandwich, il est le dernier à intégrer cette fonctionnalité qui était présente depuis le Xperia X10. La particularité de cette application est de regrouper en un seul endroit tous vos flux (Facebook / Twitter / Foursquare), vos messages, vos appels et grâce à des applications tierces des sites d’actualités et bien d’autres.
N'hésitez pas à télécharger les plugins non-officiels FrAndroid et LesArdoises pour TimeScape :
FrAndroid Timescape™
Pixel Monster
Plugin non-officiel pour TimeScape™ développé par Punk_Rock dev pour le site FrAndroid ( http://www.frandroid.com ) développé par Humanoid.FrAndroid est un site dédié à l'actualité d'Android, la plate-forme mobile de Google.Fonctionne sur les smartphones Sony Ericsson et Sony Xperia.Si rien ne s'affiche, n'oubliez pas d'actualiser (depuis le menu).Vous pouvez contacter l'auteur...
Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play Les Ardoises Timescape™
Pixel Monster
Plugin non-officiel pour TimeScape™ développé par Punk_Rock dev pour le site Les Ardoises ( http://www.lesardoises.com ) développé par Humanoid.Les Ardoises est un site dédié aux tablettes tactiles, appelées officiellement des « ardoises ».Fonctionne sur les smartphones Sony Ericsson et Sony Xperia.Si rien ne s'affiche, n'oubliez pas d'actualiser (depuis le menu).Vous...
Télécharger Gratuit Disponible sur Google PlayIl semblerait que Sony nous ait enfin écoutés, car un raccourci pour télécharger le PlayStation Mobile est intégré. L'application n'est certes pas installée sur le téléphone, mais c'est une avancée car sur d'autres modèles il faut chercher sur Google la page en question.
Mis à part cela le catalogue du PlayStation Mobile est assez bien fourni, avec de nombreux jeux et quelques applications. Le seul regret que nous avons est que l'offre est quasi exclusivement payante et qu'il n'y a pas la possibilité d'essayer avant de finaliser son achat.
Connectivité
Sur la partie téléphonie (appels et SMS/MMS), nous n'avons rencontré aucun problème lors de notre test. Sony met en avant l'intégration de la Voix HD sur ce terminal, mais à l'utilisation nous n'avons pas noté des changements spectaculaires.
En revanche sur la partie connectivité 3G, le Xperia V ne s'est pas montré à la hauteur. Là où tous les autres téléphones de nos précédents tests étaient en 3G à des endroits précis, le Xperia V est souvent resté en Edge avec beaucoup de difficultés pour réellement capter la 3G. Le téléphone est compatible LTE (“4G”) mais n'ayant pas de forfait approprié, nous n'avons pas pu tester ce point sur le Xperia V.
La partie logicielle est intéressante, car elle modifie intelligemment les applications de Google. Par exemple pour l'écriture de MMS vous allez pouvoir dessiner facilement, insérer votre position… L'application Téléphone/Contacts se démarque avec l'intégration de Facebook inside Xperia qui apporte quelques informations supplémentaires sur les contacts.
Internet
Chrome est le navigateur par défaut sur Android 4.1 (Jelly Bean). La majorité des constructeurs continuent d'intégrer en parallèle l'ancien navigateur qui leur permet de se différencier grâce à leurs propres optimisations. Sony n'a pas fait ce choix et préfère s'appuyer sur une valeur forte : Google Chrome.
Multimédia
Photos et vidéos
Le Sony Xperia V embarque un capteur photo de 13 mégapixels de type Exmor R. Contrairement au Xperia Z qui propose un Exmor RS, il n'est pas possible de faire du HDR en tournant des vidéos. Par ailleurs si on compare la qualité de ces deux capteurs, le Exmor RS est un peu devant.
L'application Appareil photo a été entièrement revue et se distingue par sa fluidité, proche des 60 images par seconde, ce qu'aucun autre constructeur n'arrive à faire pour le moment. Mais sachant que Sony est à la fois le fournisseur du capteur et en charge de l'application, on voit clairement que l'entreprise tire le meilleur de ses technologies.
Sur cette nouvelle application, on retrouve un mode “Automatique supérieur” comme sur les appareils photo de Sony. Il choisit pour vous tous les réglages et active même le HDR si besoin. Le mode classique est toujours présent, mais ne permet pas de choisir une scène, car un troisième mode s'occupera de cette tâche.
Deux problèmes viennent toutefois entacher l'expérience :
- En voulant faire le focus en appuyant sur l'écran, rien ne se passe. Il faut alors appuyer longuement sur le bouton du déclencheur virtuel pour qu'il se fasse (ce problème a disparu en réinitialisant le téléphone).
- Lorsque l'application est ouverte depuis l'écran de déverrouillage et que le mode est changé (par exemple passage en vidéo), l'application se ferme et on retourne sur l'écran de déverrouillage. Il faut alors déverrouiller l'écran pour pouvoir utiliser cette fonction.
Ces deux bugs sont vraiment embêtants lorsque l'on utilise l'appareil photo et on espère qu'un correctif arrivera rapidement.
Mis à part ces problèmes, les photos sont de bonne qualité comme vous pouvez le voir ci-dessous. Il faut toutefois savoir bien utiliser l'application, car d'un réglage à l'autre les différences sont notables. Le mode automatique supérieur, qui devrait normalement offrir le meilleur compromis, est dans la majorité des cas loin de tenir ses promesses. Il est préférable d'utiliser le mode normal ou le mode scène.
En condition de faible luminosité, il se fait logiquement devancer par le Nokia Lumia 920, mais offre une qualité photo qui permet tout à fait de distinguer les différents objets/personnages de la scène.
Un panorama réalisé en condition de faible luminosité :
Sony propose directement depuis l'application Appareil Photo d'appliquer des effets. A vous de réfléchir si vous préférez les appliquer avant ou après avoir pris la photo !
- Nostalgique (filtre type Instagram)
- Miniature (flou sur une partie de la photo)
- Eclatant
- Filtre (noir & blanc et sépia)
- Fish-eye
- Dessin (coups de crayon)
- Couleur partielle (une seule couleur est affichée)
- Obturateur Harris (effet défoncé)
- Kaléidoscope
Voici plusieurs exemples que nous avons pu prendre avec certains de ces effets. Il faut savoir que le processeur est mis à rude épreuve et que le double coeur du Xperia V montre clairement ses limites, car l'interface n'est plus fluide (< 25 fps).
Pour ce qui est de la vidéo, le téléphone peut réaliser du contenu en 1080p à 30 fps. Sur nos rapides tests, nous avons remarqué une bonne qualité, mais qui dépend avant tout de la scène sélectionnée.
Galerie
Comme sur tous les modèles Xperia 2012, Sony a embarqué ses trois univers autour de la photo, de la musique et de la vidéo. Trois applications sont proposées et intègrent toutes un lecteur et un serveur multimédia DLNA, afin de pouvoir communiquer avec un autre périphérique compatible (télévision, NAS, ordinateur…). Les applications sont aussi compatibles avec la fonction “Throw” qui permet de lire du contenu sur des périphériques externes via une connexion sans fil (généralement en Bluetooth).
L’application Galerie d’Android s’est largement améliorée, mais Sony qui propose un vrai univers autour de la photo se devait de faire mieux (et le pari est réussi). On arrive dans un premier temps sur une grille d’images qui a la particularité de réagir au pinch-to-zoom, vous pourrez donc avoir des lignes d’une ou plusieurs images. Vos deux doigts peuvent également être utilisés pour tourner les photos en temps réel (fonctionnalité qui se révèle très gadget). En swipant depuis le bord d’un écran jusqu’au centre, vous effectuerez alors un zoom ou un dé-zoom.
En cliquant sur une photo, vous pourrez la partager avec la fonction d'Android ou encore la modifier. Dans ce cas, ce sera l'application d'édition photo d'Android qui sera lancée.
Sur l'onglet “Mes albums” vous allez pouvoir consulter le contenu de votre compte Facebook, Picasa, mais aussi PlayMemories (5 Go dans le cloud gratuits). Vous pouvez également voir où ont été prises les photos soit sur une carte Google Maps, soit sur un globe. Dans le second cas, les photos sont regroupées par pays, ce qui limite beaucoup son intérêt.
Pour les photos Facebook, vous avez la possibilité de les liker, de commenter, mais aussi de les télécharger.
Musique
L'application Musique est probablement la plus réussie du téléphone. On retrouve les classiques tris par morceaux, albums ou artistes, mais Sony rajoute son grain de sel avec SensMe qui propose des listes de lecture selon l'humeur (énergique, détente, gaie, danse…) ou encore l'intégration de Music Unlimited (le Spotify-like de Sony). Vous avez également accès aux musiques de vos amis sur Facebook ou encore au contenu que vous pourrez piocher en DLNA.
Au niveau sonore en plus de proposer un égaliseur, Sony met le paquet sur les améliorations :
- AudioClair+ : son plus clair
- Son Surround (VPT)
- Clear Phase : réglage automatique de l’écouteur interne
- xLoud : augmentation du volume du haut-parleur
Il n'y a vraiment rien à redire sur cette partie : Sony montre parfaitement son expertise et ne se contente pas de mettre des basses à tout-va.
Films
L'application Film vient compléter la Galerie en s'intéressant uniquement aux vidéos. Grace à l'intégration de GraceNote, vous allez pouvoir associer pour chaque film ou série des informations sur les acteurs, le réalisateur ou encore ajouter un bref résumé.
Performances
Le Sony Xperia V est extrêmement fluide et son architecture double-coeur n'a à aucun moment montré ses faiblesses. Grâce au Project Butter de Google, il devient difficile de trouver que l'interface rame.
Vous êtes toujours nombreux à nous demander les résultats des téléphones aux benchmarks. Voilà de quoi répondre à vos attentes :
- AnTuTu : 10525
- Benchmark Pi : 273
- Epic Citadel : 47.3 fps
- Quadrant : 6299
- Nenamark 1 : 60.0 fps
- Nenamark 2 : 60.0 fps
- Smartbench : 3416 en productivité – 2941 en jeu
Autonomie
Pour ce qui est de l'autonomie, le Xperia V s'en sort mieux que le Xperia Z et le Xperia T. Il est au niveau du Xperia Ion, c'est-à-dire qu'il tient très largement une journée avec une utilisation classique, mais il sera difficile de lui en demander plus. L'indétrônable Galaxy Note (1 et 2) a encore de beaux jours devant lui.
Conclusion
Design : | Note : |
Autant sur le Xperia T, que sur le Xperia V, Sony a repris le design incurvé du Xperia Arc. Le plastique est d'une bonne qualité, mais nous regrettons que le bouton du réglage du volume soit trop petit et trop proche du On / Off. Certains regretteront également l'absence d'un déclencheur pour l'appareil photo.
Ecran : | Note : |
L'écran est d'une bonne qualité à partir du moment où on ne le compare par à la concurrence. Il se révèle moins bon que les autres modèles chez Sony et distancé sur certains points par les technologies AMOLED et IPS.
Caméra : | Note : |
Le capteur Exmor R de Sony est intégré dans de très nombreux smartphones aujourd'hui et la comparaison n'est pas en faveur de Sony. On regrette que l'application soit aussi buguée.
Performances : | Note : |
Le processeur utilisé dans le Xperia V est plus performant que celui du Xperia T, avec un Qualcomm S4 MSM8960. L'expérience utilisateur est fluide, d'autant plus que Jelly Bean avec le Project Butter sont intégrés d'office.
Logiciel : | Note : |
L'écosystème Sony est une réussite, car il s'adapte parfaitement au thème de base d'Android. L'offre logicielle créée par Sony est à la fois cohérente et adaptée, surtout pour la partie Walkman / Albums / Films.
Comparativement au Xperia Z, il y a bien plus de bugs (redémarrages…) et si on rajoute les bloatwares sur le plateau, le Xperia V n'est pas le meilleur Sony que nous ayons vu.
Autonomie : | Note : |
Sur l'ensemble des Sony que nous avons testé l'autonomie n'était pas leur point positif. Ici le Xperia V s'en sort un peu mieux, aidé par un processeur et des briques logicielles optimisées par la marque.
Note finale : | Note : |
Le Sony Xperia V n'est pas un mauvais téléphone, car il embarque de belles technologies (processeur double-coeur, écran de 4,3 pouces Bravia Engine…), mais le résultat global est discutable. La partie logicielle est identique à celle du Xperia Z, mais elle se révèle être moins stable.
Autre point négatif concernant ce téléphone : son prix. Vendu pour 529 € il est extrêmement cher compte tenu des prestations livrées. Des hauts de gamme comme le LG Optimus G sont dans cette gamme de prix et sont bien meilleurs, autant sur la partie matérielle que sur la partie logicielle bien plus travaillée (même si elle ne recevra probablement jamais de mise à jour).
L'élément en faveur du Xperia V est sa connectivité LTE, mais la concurrence est maintenant prête avec des terminaux similaires : LG Optimus F5, Samsung Galaxy Express et bien d'autres qui ont un prix bien moins élevé, pour des prestations similaires. Au final le fait que le Xperia V soit lancé en catimini nous rassure, car ce téléphone ne mérite pas une grande exposition vu les faiblesses que nous avons évoquées.
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