Vous vous souvenez surement de l'article sur la nouvelle loi Télécom du 1er octobre 2012. En effet, les clients belges ont plus de liberté dans le changement de leur fournisseur téléphonique. Cette loi ne concerne pas uniquement les opérateurs mobiles, elle s'applique également pour les fournisseurs résidentiels (à la maison) comme Internet, téléphonie fixe et télévision numérique mais aussi vos fournisseurs de gaz et d'électricité. Au bout de 6 mois, si vous le désirez, c'est merci et au revoir!
Dans ce contexte, le patron de Belgacom, Didier Bellens, a déclaré que cette loi pénalisait sa société et lui “rendait la vie plus difficile”. L'entreprise Belgacom est active depuis toujours dans la téléphonie fixe, internet, télévision numérique et aussi téléphonie mobile (via sa marque Proximus). Rappelons qu'à l'origine, l'actionnaire majoritaire de cette compagnie était le gouvernement belge qui a injecté l'argent des contribuables dans toute l'infrastructure et son réseau. Proximus peut être fier de proposer le meilleur réseau de Belgique comparé à ses deux concurrents directs, Mobistar et Base. Mais là où le bât blesse, c'est que Belgacom n'est pas connu pour ses bas prix. Le groupe voit sa clientèle fondre comme neige au soleil. Les actionnaires signent déjà une perte de bénéfice d'environ 34 millions d'euros pour l'année 2012.
C'est tout bénéfice pour Mobistar et Base qui non seulement n'enregistrent pas de perte de bénéfice mais en plus voient leur nombre de nouvelles activations décoller. Pour Mobistar, la nouvelle loi Télécom est une chance”. Mathieu Van Overstraeten (porte-parole de Mobistar) a indiqué ceci; “ Nous savions aussi que la loi entraînerait au début plus de volatilité du marché, mais nous nous attendons à ce que cette perturbation se stabilise au fil du temps. Cela veut dire que nous devrons encore plus nous battre pour nos clients et que cela ne peut que profiter au consommateur”.
Du coté de BASE, Florence Muls (porte-parole de Base) a tenu à rappeler que la liberté a toujours fait partie de la philosophie de l’entreprise comme l'indique leur slogan anciennement “Freedom of speech” et récemment ”Your mobile Freedom“. Mme Muls souligne également que BASE avait déjà supprimé le délai de préavis et les frais de résiliation depuis le 15 mai 2012 sur toutes leurs offres postpaid Base et avait même lancé en septembre 2011, deux nouveaux produits sans durée d'engagement; le Base C et le Base Check. Toujours selon la porte-parole : “Nous trouvions que les clients ne devaient pas payer pour être libres.”
Autre élément, les clients semblent moins craintifs à la vue d'un abonnement. Les tarifs sont évidemment plus intéressants en formule postpaid (abonnement) qu'en prepaid (carte rechargeable) et les durées d'engagements sont réduites voire inexistantes. Les activations de carte prépayée sont en baisse tandis que l'activation d'abonnement sont en progression continue. Les promotions “fêtes de fin d'année” ne vont surement pas changer la donne, bien au contraire !
Source: RTL Info
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