Cet article a été rédigé par Thibaut Rouffineau, un activiste “mobile” français qui organise depuis Londres des événements à travers le monde (Hackaton, DroidCon, etc.). Nous étions partenaire de la dernière conférence Droidcon à Tunis.
Droidcon, c'est le rendez-vous annuel des communautés de développeurs fans d'Android. De grands rassemblement de geeks, commencés a Berlin en 2009 et se tenant régulièrement a Berlin et Londres depuis… et depuis l'an dernier dans des destinations moins pluvieuses… Bucarest en Roumanie, Bangalore en Inde et les 12/13 mai dernier à Tunis en Tunisie ! Le gros “plus” pour un serial-droidconer comme moi c'est que les Droidcon se suivent et ne ressemblent pas… et Droidcon Tunis n'a pas manqué à la regle avec un lot de (bonnes) surprises…
Tout d'abord 350 participants, un nombre qui ferait palir d'envie plus d'un organisateur d’événements oriente developpeurs. D'autant plus pour un premier événement. Et comme l'a remarque Corey Latislaw (organisatrice du Android Alliance Philadelphie), la proportion de femme était plus élevée qu'a n'importe qu'elle événement de la scene tech americaine (ce a quoi je peux rajouter, Parisienne, Londonienne, Berlinoise …).
Côté contenu, un hackathon super actif (plus de 30 participants, intéressés par la Playbook), un gros plateau de speakers internationaux (US, Hongrie, Allemagne, Belgique) et locaux, sur des sujets allant du crowdsourcing, marketer son application en Tunisie, Boot2Gecko… Mais les sessions embedded et M2M semblent avoir été les plus appréciées.
Côté contenu toujours, je n'ai toujours pas compris pourquoi tous groupes de musique invités jouaient du reggae mais ça doit être le manque de sommeil.
Comme le dit Taher Mestiri organisateur de Droidcon Tunis : “C'était un évènement exceptionnel réussi grâce au travail acharné d'organisation fait par une équipe incroyable et une communauté tunisienne super motivée.”.
Rien d'autres à rajouter, une grosse motivation de la communaute Android et mobile en général autour de l'événement, ainsi qu'une grosse envie de démontrer des talents autour des applications mobiles. Un an après la révolution, les développeurs tunisiens sont à la recherche d’opportunités en France et à travers le Maghreb, ou les téléphones Android sont en forte croissance . Mais pas facile en effet de briller dans Google Play quand il est impossible de publier des apps payantes. On espère que de ce côté là aussi les choses vont évoluer !
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