Les ventes de smartphones ont progressé chez Motorola, mais ne lui ont pas permis d'améliorer sa santé financière.
Google a “racheté” Motorola Mobility le 15 août 2011, mais l'entreprise ne devrait lui appartenir réellement qu'au mois de juin, le temps de boucler toutes les formalités et autres validations. L'objectif initial était d'obtenir le portefeuille de brevets conséquent, qui se chiffre aux alentours des 17 000, afin de protéger Android des attaques extérieures.
Mais Motorola Mobility reste un fabricant (de smartphones et tablettes notamment) et on a pu voir que Google ne savait pas vraiment quoi en faire. Deux choix semblent se dessiner : l'utiliser à sa juste valeur et mettre en colère les autres entreprises (HTC, Samsung…) ou vendre cette branche à Huawei ?
En l'état, Motorola Mobility n'est pas très en forme financièrement, car au premier trimestre 2012 ses pertes se sont une nouvelle fois creusées. Avec 86 millions de dollars de perte nette, face au déficit de 81 millions un an plus tôt, on voit que l'entreprise est au creux de la vague.
Toutefois, les ventes de smartphones ne sont pas si mauvaises, car elles ont atteint 5,1 millions d'unités contre 4,1 millions au premier trimestre 2011. Au final, cela permet certes d'accroître le chiffre d'affaires global, mais les pertes ici sont plus importantes.
En terme de terminaux mobiles (dont les smartphones et les tablettes), on est à 8,9 millions. Contrairement aux précédents résultats, aucun chiffre n'est communiqué sur les tablettes. Ils étaient déjà mauvais, mais le renouvellement de la gamme avec la Xoom 2 ne semble pas être suffisant.
La période faste au milieu des années 2000 semblent s'éloigner et aucune solution ne semble être trouvée pour le moment.
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