jeudi 5 septembre 2013

Xiaomi, l’étoile montante chinoise !

Vous n’êtes pas sans savoir que l’équipe Android a perdu Hugo Barra qui rejoint désormais Xiaomi pour soutenir son expansion à l’international. Hugo Barra l’a annoncé sur son Google+ : “Dans quelques semaines, je rejoindrai l’équipe de Xiaomi pour les aider à étendre leur portfolio et leur business dans le monde, en tant que vice-président de Xiaomi Global”.

Vous pourrez interroger n’importe qui dans la rue, seuls quelques technophiles auront connaissance de cette entreprise. Pourtant, Xiaomi est un géant chinois avec un appétit féroce. Nous avons donc voulu savoir qui se cachait derrière ce fabricant et quelles étaient ses chances de succès à l’international. Voilà notre enquête.

scmp_14jun12_bz_xiaomi8_img_9362_29280311

 

Une croissance accélérée mais localisée

Chez Xiaomi, Hugo Barra sera chargé des affaires à l’international et des partenariats. Il faut dire que l’entreprise chinoise ne vit que grâce au marché chinois. Xiaomi est jeune, très jeune. Le fabricant a été fondé en 2010, l’entreprise est déjà évaluée à 10 milliards de dollars depuis sa dernière levée de fonds en août. A titre d’information, c’est la valorisation de Nokia ou encore deux fois celle de BlackBerry.

Xiaomi (prononcé Sha-o-mi et que l’on peut traduire par “petit riz” en chinois mandarin) a réalisé un chiffre d’affaire de 2 milliards de dollars US (1,55 milliard d’euros) au cours du premier trimestre 2013, pourtant la société ne vend des smartphones (et uniquement des smartphones) que depuis octobre 2011. Surtout, l’entreprise ne vend ses marchandises qu’en Chine, à Hong Kong et à Taïwan. Sur le premier semestre 2013, Xiaomi a déjà écoulé 7 millions de terminaux, pour un objectif de 20 millions sur la totalité de l’année 2013.

chinesemktshare

L’entreprise a réalisé le buzz grâce à des ventes flash plutôt bien ficelées. Par exemple, en avril 2012 le Mi One (M1) s’était écoulé à 150 000 exemplaires en moins de 13 minutes, pourtant ce n’était pas un smartphone d’entrée de gamme pour le marché chinois, il était vendu au prix de 1 999 yuan (247 euros). Peu de temps après, en octobre 2012, le Mi Two (M2) s’était vendu à 50 000 exemplaires en moins de 3 minutes, à un prix encore plus élevé : 2 299 yuan (284 euros). En avril 2013, 200 000 MI2S ont été vendus en 45 secondes à environ 280 euros.

Bref, une feuille de route chargée et des opérations commerciales agressives peuvent expliquer cette croissance rapide. Néanmoins, c’est loin d’être suffisant.

Lei Jun, le “Steve Jobs” chinois

Le capital humain est l’ensemble des aptitudes, talents, qualifications, expériences.. c’est une notion essentielle dans l’industrie (des nouvelles technologies). Xiaomi est composé d’anciens de Microsoft, Motorola et (bien sûr) de Google. Hugo Barra n’arrive pas dans une équipe d’inconnus, il rejoint un ancien collègue - Lin Bin – qui était auparavant le vice-président de l’Institut de recherche en génie de Google Chine et directeur de l’ingénierie de Google, avant de co-fonder Xiaomi. Xiaomi a donc été créé par un ancien de Google, mais ce n’est pas tout.

A la tête de Xiaomi se trouve Lei Jun, un milliardaire chinois. Il s’agit d’un des entrepreneurs les plus en vue en Chine. Il y a cinq ans, il a annoncé avoir identifié trois domaines clés pour investir : l’Internet mobile, l’e-commerce et le social. Il est le co-fondateur de Joyo.com (vendu à Amazon en 2004), et fait également partie de l’aventure Kingsoft (du logiciel). Notez qu’il est également le fondateur de YY, un réseau social chinois qui a été introduit en Bourse récemment.

Lei-Jun-Xiaomi-offices-02

En créant Xiaomi Tech, Lei Jun a un objectif. Créer un téléphone de haute qualité qui est vendu à des prix nettement inférieurs à la concurrence. Dans sa ligne de mire : Apple et Samsung. Il a déclaré dans une interview qu’il avait deux aspirations : une société chinoise de médecine traditionnelle qui vient de fêter ses 340 ans d’existence, elle se nomme Tong Ren Tang ainsi que la société Hai Di Lao. Lei Jun affirme que ces deux sociétés lui ont appris à ne jamais produire des produits de qualité inférieure pour des raisons de coût, ainsi que l’importance du service à la clientèle.

Selon de nombreux journalistes, il aspire à être le Steve Jobs chinois.

Quand Steve était vivant, il était le meilleur“, a déclaré Lei Jun lors d’une récente interview. “Personne ne pouvait le dépasser. Rien ne pouvait surpasser l’iPhone.“. En tant que toxicomane de téléphone autoproclamé, ce technophile n’hésite pas à raconter qu’il a possédé plus de 70 téléphones mobiles, y compris le premier Motorola.

Le mimétisme irait jusqu'à la tenue vestimentaire

Le mimétisme irait jusqu’à la tenue vestimentaire

Lei Jun a soigneusement choisi son équipe, en piochant des perles dans les plus grandes entreprise de nouvelles technologies. Motorola, Microsoft, Google… notamment de nombreuses entreprises américaines. Jun raconte souvent – en rigolant – que s’il pouvait fusionner Microsoft, Google et Motorola, il serait capable de dépasser Apple et Samsung.

Pourtant, Xiaomi ne possède aujourd’hui que 2400 salariés, un effectif relativement faible en comparaison aux dizaines de milliers d’employés de ZTE, Huawei, Lenovo ou encore TCL Mobile.

Des prix bas

Xiaomi fabrique des smartphones qui n’ont rien de particulier en comparaison à ceux que vous avez dans vos poches. Ce sont des smartphones équipés de composants de qualité mais à des prix plus bas que la concurrence. D’après PC World, les prix pratiqués seraient juste au-dessus des coûts de production. Hans Tung, un partenaire à Qiming Venture Partners, a déclaré que Xiaomi fait environ 10 pour cent de profits. Nous sommes loin des marges de rêve à la Apple. L’objectif de Xiaomi est donc de monétiser un maximum de services déployés sur ses smartphones, une stratégie similaire à celle de Google, avec la gamme Nexus ou Amazon avec la gamme Kindle. Justement, Lei Jun déclare souvent que Xiaomi ressemble un peu à Apple, mais surtout à Amazon et Google.

Est-ce que les prix bas expliquent à eux seuls ce succès ?

De nombreux consommateurs chinois sont venus à idolâtrer la marque Apple, et Xiaomi a été là pour fournir un produit similaire à un prix beaucoup moins cher” a déclaré Lei Jun. On surnomme Xiaomi – “le petite frère d’Apple” en Chine.

Côté téléphonie, Apple a toujours connu une croissance phénoménale et la Chine est devenue le deuxième marché d’Apple, après les États-Unis, l’entreprise gagne maintenant environ un cinquième de son chiffre d’affaires là-bas.

Xiaomi a donc compris qu’il était important de mimer la façon dont Apple annonce et commercialise ses produits. Et cela fonctionne : Xiaomi a vendu plus de téléphones en Chine que Apple au cours du dernier semestre.

Néanmoins, Xiaomi avait préparé depuis longtemps son arrivée sur le marché de la téléphonie.

Xiaomi, le créateur de MIUI

Xiaomi est le créateur de MIUI. En tant que passionné du petit bonhomme vert, vous devez certainement connaître cette interface Android. MIUI est une ROM Android totalement modifiée, on ne reconnaît en effet plus vraiment Android.

1001569_563056897087223_971795907_n

Chaque semaine, l’équipe de développeurs de MIUI déploie une mise à jour plus ou moins importante. Ces ROM peuvent être installées sur de nombreux smartphones, dont les best-sellers. Vous êtes nombreux à avoir succombé à ces ROM sur notre forum, elles sont réputées pour comporter de nombreuses applications dédiées ainsi qu’une interface personnalisable, il est d’ailleurs possible de télécharger des milliers de thèmes.

screenshotv4

Xiaomi a réussi à se faire un nom dans l’écosystème Android, bien avant de commencer la commercialisation de ses téléphones. Il a réussi à rassembler toute une communauté de passionnés, prête à installer l’expérience MIUI sur des smartphones Samsung, HTC, LG, Motorola ou encore Sony. Un cheval de Troie très sophistiqué ?

Des smartphones bien conçus

Mais je pense qu’il manque la partie la plus importante – les téléphones Xiaomi sont de grande qualité. Ils ont l’air génial, propre, bien conçu, et possèdent même des fonctionnalités intéressantes comme la rétroaction tactile et l’indication lumineuse pour la batterie.

Le Xiaomi Mi2A

Le Xiaomi Mi2A

Le Xiaomi Mi2A est un des derniers nés du fabricant, néanmoins une conférence est prévue d’ici quelques jours. Le Mi2A a été testé sur notre forum par Sullivan, il s’agit d’une déclinaison du Mi2. Ce Mi2A possède un écran 4,5 pouces en 720p, on retrouve un processeur Qualcomm S4 Pro avec deux cœurs Krait 300 cadencés à 1,7 GHz et une puce Adreno 320… Rien d’exceptionnel, néanmoins cet appareil est une simple mise à jour du Mi2 présenté en août 2012. Le Mi2S est plus puissant avec un SoC Qualcomm Snapdragon 600 cadencé à 1,7 GHz, une caméra arrière BSI de 13  mégapixels, un appareil photo en façade de 2 mégapixels, 2 Go de RAM et une batterie de 2000 mAh.

Le Xiaomi Mi2S

Le Xiaomi Mi2S

Le Mi2 est très similaire au Nexus 4. A la différence de ce dernier, il possède des accessoires personnalisés et un store où l’on peut personnaliser son interface, cela ressemble un peu à ce que Motorola essaie de faire avec le Moto X.

Les consommateurs chinois sont en fait très critiques dans le sens où ils ne s’intéressent pas seulement à l’aspect des téléphones, mais aussi tout ce qui est à l’intérieur – le processeur, la mémoire, la vitesse, les spécifications” - Lei Jun.

Lei Jun est souvent sur Weibo, le réseau social chinois aux allures de Twitter, il sollicitent et demandent des conseils aux fans Xiaomi. Il a offert des services aux utilisateurs qui prennent le temps de l’aider, il a été jusqu’à envoyer des téléphones pour remercier certains fans. Il aurait même fait développer une application d’enregistrement sonore à la demande d’un journaliste. “Nous co-développons ensemble un téléphone (…) J’ai utilisé plus de 70 téléphones dans les deux dernières années. J’ai beaucoup de suggestions, mais sont-ils prêts à changer ? Nokia ? Samsung ? Apple ? Probablement pas. J’ai donc créé un modèle où j’invite tous mes fans à participer à la conception du téléphone. C’est l’une des choses les plus excitantes pour eux.”. 

Grâce à cette approche de sa communauté et des réseaux sociaux, Xiaomi espère fabriquer des téléphones de qualité mais aussi économiser en Recherche & Développement. On ne peut pas dire que les smartphones vendus par Xiaomi sont exceptionnels, car le fabricant utilise les mêmes composants que les autres constructeurs. Néanmoins, Xiaomi a réussi à créer une histoire et une expérience grâce à quelques opérations bien ficelées et des produits de qualité.

Et l’avenir ?

Xiaomi doit nous prouver qu’il est capables de monétiser efficacement des services, des accessoires et des logiciels. En effet, pour vendre des téléphones à bas prix, Xiaomi doit s’appuyer sur les accessoires et les services pour augmenter ses marges. La marque a développé un market d’applications qui enregistre 3,5 millions de téléchargements par jour ainsi qu’un logiciel de messagerie instantanée, qui n’a pas encore connu de succès. Xiaomi enregistre 20 millions de yuans (3,27 millions de dollars) par mois en revenus sur sa plateforme Internet mobile, qui comprend un centre de jeu, un store d’applications et une application de messagerie instantanée. Malheureusement pour Xiaomi, la plupart des consommateurs chinois sont habitués à des téléchargements gratuits et ne veulent pas payer pour un logiciel.

Xiaomi doit consolider son activité actuelle. En Chine, Xiaomi est confronté à une concurrence chinoise rude – ZTE, Huawei, TCL, Lenovo – mais aussi internationale – Apple, Samsung… Cela n’empêche pas Xiaomi d’être en pleine expansion en Chine – mais également à Taiwan et Hong Kong. Sur ce seul territoire, le constructeur chinois pourrait continuer à croître, mais cela sera t-il suffisant pour atteindre une valorisation de 30 milliards de dollars en 2015 ? Les grandes ambitions de Lei peuvent être éclipsées par la taille de ses concurrents.

Xiaomi doit également prouver qu’il est capable d’exporter son modèle de vente directe de téléphones – sans subvention – dans d’autres pays. Si ce modèle échoue, la firme sera obligée de travailler main dans la main avec les distributeurs et opérateurs, ce qui augmenterait le prix des terminaux. Heureusement pour Xiaomi, l’entreprise possède désormais de nombreux salariés qui ont justement des compétences sur ces marchés.

Xiaomi doit également nous prouver qu’il est capables d’investir d’autres domaines d’activités stratégiques. Par exemple la TV. Justement, Xiaomi a sorti la MiBox sous Android en novembre 2012. Une set-top box capable de lancer des applications, des jeux, des films, de la musique… aux allures d’Apple TV.

xiaomi-mibox-announced-rmb-399

« Nous avons un plan global. Nous venons à peine de créer Xiaomi, mais je souhaite qu’elle devienne une entreprise mondiale. C’est la première année que Xiaomi entame son internationalisation. Nous devons rechercher les caractéristiques du marché dans chaque pays du monde et nous allons chercher des partenariats. Généralement, en Chine, on veut copier les modes, c’est à dire vendre des portables sur Internet dans chaque région du monde. Mais nous, nous ne voulons pas être une entreprise ordinaire. » - Lei Jun

Justement, Xiaomi va tenir en pleine période de salon (IFA à Berlin), une conférence le 5 septembre prochain. Nous risquons d’être surpris. La conférence a lieu au China National Convention Center.

993979_563132523746327_216188335_n

Sources :

http://www.nytimes.com/2012/10/29/technology/challenging-apple-by-imitation.html
http://www.huffingtonpost.com/2012/12/07/lei-jun-xiaomi_n_2255953.html
http://www.forbes.com/profile/lei-jun/
http://www.nytimes.com/2013/06/05/business/global/in-china-an-empire-built-by-aping-apple.html
http://www.businessinsider.com/xiaomi-2013-8
http://motherboard.vice.com/blog/chinas-even-counterfeiting-steve-jobs-now
http://techcrunch.com/2013/05/09/eyeing-4-5b-in-sales-this-year-phone-maker-xiaomi-looks-to-emulate-a-340-year-old-chinese-medicine-company/

Sony Xperia Z1 : vidéo de présentation

Le Sony Xperia Z1 est une des deux stars du salon IFA, nous l’avons déjà pris en main et le test devrait arriver en fin de semaine prochaine. Nous avons également rencontré Samir Yahou, responsable marketing produit chez Sony, qui nous a présenté en détails le dernier flagship nippon.

Capture d’écran 2013-09-05 à 14.25.43

 

La vidéo de l’interview de Samir Yahou ci-dessous :

Lien Youtube

Don’t fall in the hole… Quoi qu’il arrive !

Oooweeooo Inc est un studio qui a de l’humour, comme leur nom le prouve. Ils livrent un jeu multijoueur sur tablette, au principe simple: ne pas tomber.

dontfallinthehole

Don’t Fall in The hole est un jeu simple à comprendre : il ne faut pas tomber. Le jeu se joue à plusieurs, au tour par tour. Profitez des nombreuses attaques pour faire tomber les autres, et vous mettre à l’abri d’une chute.

Simple en apparence, difficile mais divertissant dans les faits, Oooweeooo nous livre ici un jeu original. Vous utilisez des attaques dévastatrices pour attirer l’adversaire dans un trou ou l’y pousser, mais aussi des tremblements de terre ou de véritables petites apocalypses afin de chambouler toute la situation du terrain de jeu. Les attaques sont variées, plus ou moins efficaces et utiles.

dontfallinthehole2

Et le graphisme suit bien, avec des couleurs chatoyantes et des effets amusants. Le tout fait penser à un mélange entre des dessins et un jeu de plateaux. Original et assez réussi, en l’occurrence. Et le gros avantage de ce jeu est qu’il est disponible sur toutes les plates-formes, vous pourrez donc y jouer quel que soit votre tablette pour la modique somme de 2,17€

Lien Youtube

La version Android nécessite 34 Mo et une version 4.1 ou mieux.

Don't Fall in the Hole
Oooweeooo Inc.

Your mission is simple: just don’t fall in the hole!Face off against friends in this fast-paced action/strategy game. Draw back on your cannon to aim, release to fire, and tap to detonate. Use explosions to push your opponents off ledges and into holes. But be careful, every...

Télécharger 2,17 € Disponible sur Google Play

La version iPad nécessite 56Mo et une version iOS 6 ou mieux.

Don't Fall in the Hole
Oooweeooo Interactive

Your mission is simple: just don’t fall in the hole!...

Télécharger 2,69 € Disponible sur l'AppStore

La version Windows 8 pèse 35,5 Mo et nécessite un Intel HD 4000 Series ou mieux pour fonctionner.

BlackBerry pourrait être mis en vente aux enchères

BlackBerry envisagerait de mettre aux enchères son activité. Lenovo et Bain Capital, un fonds de pension canadien, seraient sur les rangs.

Blackberry 10 RIM

Rien ne va plus chez BlackBerry. Après avoir annoncé il y a quelques semaines un début de réflexion sur une éventuelle reprise du groupe, le constructeur canadien, en manque d’oxygène, pourrait bien annoncer officiellement sa mise en vente au mois de novembre, indique le Wall Street Journal. Citant les fameuses sources proches du dossier, le quotidien yankee précise que le chinois Lenovo ainsi que le fonds de pension canadien, Bain Capital, seraient tous deux pressentis pour reprendre le fabricant de smartphones. Le journal ajoute qu’il se pourrait même que plusieurs entreprises se partagent le groupe, qui devrait annoncer une mise en vente aux enchères.

Une concurrence féroce

Touché par une concurrence effroyable de la part d’Apple et Samsung notamment, le constructeur nord-américain s’est même vu détrôner par le système d’exploitation Windows Phone en termes de parts de marché, selon les cabinets IDC et Gartner. Aujourd’hui, le fabricant, qui culminait un temps à plus de 50 % de PDM aux États-Unis, se contente d’un petit 3 % sur le sol américain, sans parler du reste du monde, où Samsung règne en maître. Les derniers smartphones du constructeur, les Z10 et Q10, en dépit de leur bonne finition, n’ont malheureusement pas réussi à convaincre. Ils “n’étaient pas en ligne avec les attentes des consommateurs“, indique Anshul Gupta, anayliste en chef chez Gartner. Et ce, malgré la volonté de BlackBerry de retourner aux sources en réintroduisant un clavier physique à son Q10.

Quoi qu’il en soit, cette information semble bien sonner le glas pour BlackBerry, en difficulté en Bourse, également. A l’image d’un Dell, meurtri sur la place boursière, BlackBerry pourrait envisager un retrait des marchés financiers. Son action qui culminait à 200 dollars pendant son âge d’or, a chuté à moins de 10 dollars pour une capitalisation de 5,6 milliards de dollars. Et si Microsoft était intéressé ?

IFA 2013 : les Lenovo Vibe X et Idea Tab S5000 annoncés

A l’IFA 2013, les annonces se succèdent. Lenovo vient de présenter le smartphone Vibe X et la tablette Idea Tab S5000.

S5000_Hero_05_verge_super_wide

Lenovo, également présent à l’IFA 2013 à Berlin, a levé le voile sur deux de ses produits mobiles, le smartphone Vibe X et la tablette Idea Tab S5000. Après Sony, Samsung et consorts, Lenovo souhaite lui aussi montrer au monde la qualité de son savoir-faire en matière de fabrication de produits technologiques sous Android. Nous vous présentons donc les caractéristiques de ces deux terminaux, promis à un avenir certain.

Le smartphone Lenovo Vibe X

agawhwae

Ce haut de gamme est composé d’un écran de 5 pouces utilisant la technologie IPS et affichant une résolution Full HD de 1080p et une densité de 440ppp. La dalle est protégée par le fameux verre Gorilla Glass 3, résistant aux chocs et aux rayures. Le Vibe X est propulsé par un processeur MediaTek MTK 6589 cadencé à 1,5 GHz couplé à une RAM de 2 Go. Il est équipé d’un capteur dorsal de 13 mégapixels, devenu la référence sur les smartphones hauts de gamme actuels, accompagné d’un flash LED et d’un capteur rétro éclairé. La webcam affiche quant à elle 5 mégapixels, rarement vus à l’avant d’un téléphone. Ce smartphone de 6,9 mm d’épaisseur dispose de 16 Go de mémoire de stockage extensible via microSD. Le tout sous Android 4.2 Jelly Bean.

lenovo-553x500

Ainsi, nous sommes au regret de vous informer que ce smartphone ne sera destiné que pour le marché chinois, Lenovo n’ayant pas encore amorcé le déploiement de son offre mobile au reste des autres pays. Néanmoins, le constructeur devrait investir le marché européen en 2014, selon un responsable du groupe, interrogé par Le Figaro. Le Vibe X sera disponible à partir du mois d’octobre dans l’empire du Milieu.

La tablette Lenovo Idea Tab S5000

S5000_standard_04_verge_super_wide

Cette tablette se situe plutôt dans le segment de milieu de gamme. Elle présente un écran de 7 pouces d’une résolution HD de 1280 x 800 pixels. Elle carbure à un processeur MTK8389 quad-core cadencé à 1,2 GHz et s’offre un capteur dorsal de 5 mégapixels couplé à une webcam de 1,6 mégapixel. Le tout sous Android 4.2 Jelly Bean et une interface constructeur.

Si les caractéristiques de cette tablette peuvent laisser pantois, ses mensurations ont, elles, de quoi séduire puisqu’elle profite d’un poids plume de 244 grammes et une épaisseur de 7,9 mm. En utilisation classique, la tablette tient jusqu’à 8 heures grâce à une batterie de 3450 mAh.

La Lenovo Idea Tab S5000 sera disponible entre les mois d’octobre et décembre, en Chine et dans le reste du monde.

La SmartWatch 2 de Sony sera disponible fin septembre pour 199 euros

Sony a profité de l’IFA 2013 pour annoncer la disponibilité très prochaine de sa deuxième SmartWatch officialisée en juin dernier. L’appareil sera disponible dès la fin du mois pour 199 euros.

smartwatch

La SmartWatch 2 de Sony sera disponible comme la Samsung Galaxy Gear dès la fin du mois. Pour un prix de 199 euros, la montre connectée du constructeur japonais tentera donc de concurrencer l’appareil de Samsung présenté hier lors du Samsung Unpacked.

La deuxième génération -en fait troisième, en comptant la LiveView- de montre intelligente du fabricant nippon est compatible avec les smartphones tournant au minimum sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich). Concernant ses mensurations, comptez 41,6 mm x 41,1 mm x 9 mm pour un poids de 23,5 grammes. Elle dispose d’une connectivité NFC qui permet de la connecter à son smartphone Android, mais aussi d’un port micro USB. Dotée d’un écran LCD de 1,6 pouces qui bénéficie d’une définition de 220 x 176 pixels, la montre résiste à la poussière et à l’eau. Enfin, il sera possible d’accéder au Play Store en un coup de poignet afin de profiter des 200 applications dédiées à la montre intelligentes de Sony.

Au Royaume-Uni, les acheteurs de l’Xperia Z1, le produit-phare de Sony présenté ce mercredi à l’IFA, se verront offrir une SmartWatch 2. C’est en tout cas, ce que laisse entendre une publicité de l’opérateur anglosaxon EE (Everything Everywhere) aperçue sur la toile.

Même si les caractéristiques de la Galaxy Gear sont supérieures, la SmartWatch pourrait trouver son public grâce à son prix plus abordable que sa concurrente sud-coréenne qui devrait être vendue pour 299 euros.

Yahoo! change de logo

Yahoo! a finalement trouvé son nouveau logo, après une période de recherche durant laquelle les propositions se sont multipliées.

yahoo-new-logo

Le logo de Yahoo! se refait une beauté. Nous vous parlions il y a quelques jours de la volonté de Yahoo! de changer d’identité visuelle, voilà que c’est chose faite. On retrouve désromais le nouveau logo de l’entreprise sur tous ses sites.

C’est dans le cadre d’un concours que Yahoo! a choisi son nouveau logo. Marissa Mayer, la PDG de l’entreprise a voulu effectuer des modifications au niveau du design du logo, sans pour autant changer la couleur ni le point d’exclamation propres au site depuis ses débuts.

Cela fait décidément partie d’une tendance générale qui voudrait que tous les grands groupes se soient décidés en même temps à changer de logo. Il s’agit notamment de Motorola, eBay, Microsoft et plus récemment YouTube.

Yahoo! a diffusé une vidéo dans laquelle on retrouve les étapes graphiques ayant marqué la confection du nouveau logo.

Lien Youtube

Nouvelles tablettes Asus : la Transformer Pad T701T et les MeMo Pad 8 et 10

 L’IFA se déroule actuellement à Berlin. L’occasion pour les constructeurs de dévoiler leurs dernières nouveautés. Asus n’a pas échappé à la règle en présentant trois nouvelles tablettes :  la Transformer Pad T701T, la MeMo Pad 8 et la MeMo Pad 10. 

L'Asus  MeMo Pad 8

L’Asus MeMo Pad 8

Non seulement Asus a présenté à l’IFA ses smartphones-tablettes : les FonePad Note 6 et FonePad 7, mais le constructeur a également annoncé trois nouvelles tablettes : la Transformer Pad T701T et les MeMo Pad 8 et 10.

La MeMo Pad 8 et la MeMo Pad 10 ont, comme leur nom l’indique, une taille d’écran de respectivement 8 et 10 pouces. Leurs caractéristiques techniques sont très proches. Elles disposent d’un écran IPS avec une résolution de 1 280 x 800 pixels. Elles embarquent un processeur quadruple-coeur cadencé à 1,6 Ghz et sont accompagnées par 1 Go de mémoire vive. De plus, elles tournent toutes deux sous Android 4.2.2 Jelly Bean. Du côté du capteur photo, la Memo Pad 8 affiche 1,2 mégapixel à l’avant et 5 mégapixels au dos, tandis que la MeMo Pad 10 à un capteur frontal de 1,2 megapixel et une caméra dorsale de 2 mégapixels. Avec une batterie de 3 950 mAh, la MeMo Pad 8 pèse 350 g. La batterie de la Memo Pad 10 fait quant à elle 5 070 mAh et le poids de la tablette s’élève à 521 g. Asus n’a pas encore communiqué sur le prix et la disponibilité de ces deux tablettes, mais nous savons que la MeMo Pad 8 sera disponible en version 16 Go et la Memo Pad 10 en version 8 ou 16 Go avec pour chacune d’entres elles la possibilité d’utiliser une carte microSD.

L'Asus MeMo Pad 10

L’Asus MeMo Pad 10

Face à ces deux appareils qui devraient afficher un prix compétitif, Asus a également présenté la Transformer Pad T701T, une tablette haut-de-gamme. Son écran IPS de 10.1 pouces doté de la technologie  IGZO-TFT affiche une définition WQXGA de 2560 x 1600 pixels avec 300 ppp. Elle embarque un processeur NVIDIA Tegra 4 avec un CPU ARM Cortex-A15 quadruple-coeur et un GPU Geforce à 72 coeurs. Sa caméra dorsale est de 5 mégapixels et son capteur frontal affiche 1,2 mégapixel. La Transformer Pad T701T mesure 8,9 mm d’épaisseur et son poids est de 585 g. Le tout tourne sous Android 4.2.2 Jelly Bean. À noter enfin que la tablette est munie d’un dock clavier dédié avec batterie qui est paré d’un port USB 3.0 et d’un lecteur de carte SDXC.

La Transformer Pad T701T

La Transformer Pad T701T

Galaxy Gear : Samsung présente sa montre connectée à l’IFA 2013

Le constructeur coréen vient de présenter sa montre connectée tant attendue. La Samsung Galaxy Gear, dotée d’un écran tactile de 1,63 pouces, a été dévoilée ce soir à la presse lors de l’Unpacked Event 2013 et sera disponible à partir du 25 septembre.

Capture d’écran 2013-09-04 à 19.11.07

“Welcome to the future”, voilà par quelle formule le responsable de la recherche Samsung a commencé sa présentation de la Galaxy Gear. Après avoir présenté la Galaxy Note III, Samsung a levé le voile sur son produit le plus intrigant, une montre connectée. La montre, équipée d’un écran carré de 1,63 pouces, permettra de passer des appels et d’y répondre notamment. Les utilisateurs pourront être prévenus par des notifications de leurs SMS, de leurs emails et autres messages reçus ou des publications en provenance des réseaux sociaux. L’appareil permettra donc d’avoir accès à toutes ces informations sans même sortir son smartphone de sa poche, grâce à son écran tactile sur lequel l’utilisateur n’aura qu’à faire glisser son doigt.

Capture d’écran 2013-09-04 à 19.11.52

La montre est propulsée par un processeur cadencé à 800 MHz et épaulé par une RAM de 512 Mo. Elle est équipée d’un écran Super AMOLED de 1,63 pouces d’une définition de 320 x 320 pixels. Elle dispose d’une mémoire de stockage de 4 Go non extensible. L’appareil, qui embarque une batterie de 315 mAh, mesure 36,8 x 56,6 x 11,1mm et pèse 73,8 grammes. En ce qui concerne le son, la Gear dispose de deux microphones dotés d’une capacité de réduction de bruit, ainsi que d’un haut-parleur.

La montre du futur de Samsung offre plusieurs fonctionnalités. Le smart Relay tout d’abord est un dispositif qui permet à l’utilisateur de diffuser directement sur son smartphone des emails ou autres éléments notifiés sur sa smartwatch. L’engin intègre également une fonction de commande vocale, grâce à l’application S Voice, qui permet à l’utilisateur d’envoyer un message, créer des évènements sur son calendrier, contrôler son alarme et avoir accès aux données météo. La Galaxy Gear permet aussi de répondre à des appels en amenant simplement son bras à son oreille.

En un coup de poignet, la Galaxy Gear permettra de prendre des photos qu’il sera possible de partager instantanément avec ses amis ou sa famille puisqu’elle embarque un capteur de 1,9 mégapixels sur le côté de son écran tactile. Mais le constructeur a également fait référence à une technologie de réalité augmentée qui permettra d’obtenir des informations sur les objets pointés par le capteur de la Gear.

Samsung, le roi des montres connectées ?

Avec de telles caractéristiques, Samsung s’apprête vraisemblablement à occuper une place confortable sur le marché très prisé de la montre connectée. En effet, Sony avait déjà tenté de prendre d’assaut ce créneau en annonçant la sortie de sa SmartWatch 2 SW2, un appareil étanche doté d’une connectivité NFC, en juin dernier, après une première itération de la montre. D’autres modèles ont été également lancés sur le site de financement coopératif Kickstarter tels que la montre Pebble ou encore la Truesmart d’Omate présentée plus tôt à l’IFA ce mercredi. Mais le géant Google prévoit aussi de proposer un tel produit après avoir racheté Wimm labs, une start-up spécialisée dans la fabrication de montres connectées il y a quelques jours, ou encore Apple dont l’iWatch pourrait être dévoilée en 2014.

En présentant dès maintenant son appareil, le constructeur coréen pourrait prendre une longueur d’avance sur ses principaux concurrents potentiels que sont Google et Apple. Et ce, alors même qu’il domine de plus en plus nettement le marché des smartphones.

La Galaxy Gear, comme le Galaxy Note III, seront disponibles dans plus de 140 pays à partir du 25 septembre prochain.

Xiaomi dévoile le MiPhone 3 ainsi qu’une Smart TV sous Android

La conférence était prévue depuis plusieurs mois, le constructeur chinois vient donc de dévoiler la troisième génération de smartphone – MiPhone 3 – ainsi qu’une Smart TV nommée Xiaomi TV. Xiaomi continue sa montée en puissance, le MiPhone 3 intègre les meilleurs composants du marché, néanmoins on ne connaît pas les pays dans lesquels il sera commercialisé.

Capture d’écran 2013-09-05 à 09.34.08

Xiaomi, auquel on avait consacré un dossier, vient de présenter son MiPhone 3. Ce dernier serait 40% plus puissant que le MiPhone 2S présenté plus tôt dans l’année.

Il intègre un écran 5 pouces en technologie IPS fabriqué par LG (avec la technologie ultra sensitive touch pour fonctionner avec gants) ou Sharp – en fonction des séries, les deux écrans sont toutefois en définition 1080p. Pour ces caractéristiques, rien à envier aux derniers nés des grands constructeurs.

Xiaomi MiPhone 3

Xiaomi MiPhone 3

Concernant sa puissance, Xiaomi s’est servi chez NVIDIA et Qualcomm. On retrouve donc deux versions différentes : NVIDIA Tegra 4 quadruple coeur cadencé à 1,8 Ghz sur la version SCDMA chez China Mobile et un Qualcomm S800 chez China Unicom (WCDMA) et China Telecom (CDMA2000).  Le reste est assez classique : 2 Go de RAM, 16 Go de stockage interne, une batterie de 3050 mAh, des capteurs 13 (Sony Exmor RS) et 2 mégapixels et de la NFC. Enfin, ses dimensions – 144 mm × 72 mm × 8,1 mm – et un poids de 145 grammes, avec six coloris différents. Il tourne bien entendu sous Android avec l’interface MIUI.

Le Xiaomi MiPhone 3 sera vendu à 327 dollars (environ 250 euros) en version 16 Go ; 408 dollars (350 euros environ) en version 32 Go.

Enfin, la Xiaomi TV est une télévision 3D équipé d’un écran 47 pouces fabriqué par LG ou Samsung. On retrouve une version d’Android avec l’interface MIUI adaptée à une expérience TV. La télévision tourne sous une architecture Qualcomm Snapdragon 600 avec 2 Go de mémoire RAM et 16 Go d’espace de stockage. Elle sera vendue à 490 dollars (environ 420 euros).

btyy6lcmaahspx

 

L’inconnu est toujours la disponibilité de ces produits. A priori, le Xiaomi MiPhone 3 semble conçu pour la Chine avec des versions pour chaque opérateur. Néanmoins, on pourrait peut être se retrouver avec des versons 4G (LTE) si Xiaomi arrive à accélérer son développement à l’international.