SFR vient d’officialiser, dans un communiqué paru aujourd’hui, l’arrivée de sa couverture 4G à Paris. Le très haut débit sera déployé dans toute la capitale d’ici à la fin 2013. L’opérateur a également détaillé ses offres de smartphones et forfaits 4G.
Après l’annonce de Bouygues hier, SFR veut lui aussi s’imposer dans le réseau 4G. Il lancera son réseau très haut débit dans la capitale dès le 1er octobre prochain. D’ici la fin de l’année, les abonnés SFR parisiens auront donc accès au réseau 4G dans l’ensemble de la ville. L’opérateur prévoit aussi d’approvisionner 300 communes d’Ile-de-France.
En janvier dernier, Orange annonçait être le premier opérateur à apporter un réseau 4G aux mobinautes parisiens alors qu’il n’était en réalité disponible qu’aux alentours de l’Opéra, tandis que le carré rouge se contentait de la zone de La Défense, aux portes de Paris. SFR cherche donc à s’aligner sur ses concurrents, voire à prendre une petite longueur d’avance, notamment face à Bouygues Telecom, très offensif sur ce marché.
De nouvelles offres 4G
Après la publication des offres 4G de Bouygues Telecom ce lundi, SFR a lui aussi dévoilé de nouvelles offres. L’opérateur propose toute une gamme de smartphones compatibles 4G à partir de 1 euro. Des forfaits offrant l’accès au très haut débit sont également disponibles à partir de 29,99 euros par mois pour deux Go de données internet. Pour les tablettes et les clés, il faudra compter au moins 24,99 euros par mois pour accéder à une connexion LTE.
Rappelons que la 4G est une véritable révolution pour les utilisateurs de smartphone puisque le débit offert est 10 fois plus important que celui permis par la 3G + (en émission). Connecté à un réseau LTE, un utilisateur peut ainsi télécharger un album MP3 en dix secondes à peine. Les opérateurs tentent donc de tirer leur épingle du jeu sur le très haut débit, un marché qui offre des perspectives de profits importants. Et ce d’autant plus que les acteurs de la téléphonie mobile se sont heurtés à une baisse globale des prix suite à l’arrivée de Free Mobile sur le marché en 2012 et de la vague des forfaits low-cost sans subvention qui a suivi.