La mode des phablettes a de quoi en dérouter plus d’un. C’est bien simple, tandis qu’il y a deux ans, un smartphone de 4,3 pouces semblait gigantesque, on téléphone aujourd’hui avec des terminaux de 5 à 6,3 pouces. Et avec des tablettes, c’est possible ? Mais oui, encore faut-il assumer, mais c’est en tout cas une possibilité aperçue chez un Samsung Galaxy Note 8.0 et aujourd’hui chez un FonePad. Nous n’inventons rien : avec un nom pareil, le terminal hybride d’Asus sert à bel et bien à téléphoner. Reste à savoir comment, et si l’expérience globale qu’il offre suffit à compenser ses dimensions a priori peu adaptées à des fonctions téléphoniques.
Avant toute chose, faisons les présentations. L’Asus FonePad rappellera à ceux qui la connaissent la Nexus 7 de Google sur bien des points. Ne nous leurrons pas : Asus a acquis un savoir-faire lorsqu’il a conçu la première tablette de Google, et il aurait eu bien tort de ne pas le réutiliser. A la manière d’une Nexus 7, donc, le FonePad présente un format 7 pouces résolument à ranger du côté des tablettes tactiles sous Android telles qu’on en voit pulluler sur le marché, pour une définition de 1280 x 800 pixels et une technologie IPS. Le tout, sous Android 4.1.2, est animé par un processeur Intel Atom Z2420 cadencé à 1,2 GHz et couplé à 1 Go de RAM. Sa mémoire interne de 16 Go est extensible via une carte microSD dont le slot se situe au côté d’un port micro SIM compatible 3G. Le WiFi b/g/n et le Bluetooth 3.0 sont également de la partie dans ce FonePad de 196,4 x 120,1 x 10,4 mm pour 340 grammes. Pas très nomade, du moins pas destiné à intégrer la poche arrière de votre pantalon, le FonePad est parfois présenté comme une phablette, certainement du fait qu’il permet de passer des appels téléphonique et d’envoyer des SMS – il est vrai que l’on pourrait s’y perdre dans la jungle des formats mobiles, d’autant plus si l’on compare son format à celui d’un Xperia Z Ultra chez Sony, notamment…
Dans le coffret
En plus de la tablette-smartphone, vous trouverez dans le boîtier du FonePad, plutôt élégant dans son coffret noir :
- Un manuel d’utilisation
- Un chargeur secteur (plutôt encombrant d’ailleurs)
- Un câble micro USB/USB
- Un kit oreillettes et deux jeux d’embouts supplémentaires
Caractéristiques techniques
Modèle | Asus FonePad |
Écran | 7 pouces |
Résolution | 1280 x 800 pixels |
Processeur | Intel Atom Z2420 à 1,2 GHz |
Mémoire vive (RAM) | 1 Go |
Mémoire interne | 16 Go |
Système d'exploitation | Android 4.1.2 |
Caméra arrière | Non |
Caméra avant | 1,2 mégapixels |
Poids | 340 g |
Dimensions | 196,4 x 120,1 x 10,4 mm |
Connectivité | microUSB, microSD, micro SIM |
Réseau mobile | 3G |
Batterie | 4270 mAh |
Couleur(s) | Gris titanium ou Or champagne |
Tour du propriétaire
Ne nous leurrons pas, le FonePad ressemble à une Nexus 7 de première génération, à quelques détails près. A l’avant, des bords larges entourent un écran de 7 pouces, au-dessus duquel on trouve un haut-parleur accompagné des capteurs d’usage ainsi que d’une webcam de 1,3 mégapixel, à réserver à un usage d’appoint pour des autoportraits sans grande prétention, ou plus simplement pour des appels via des services de visio (Skype, pour ne citer que lui). Sous l’écran, figure en bonne place le logo d’Asus, tandis que l’on perçoit le pourtour argenté de la tablette autour de l’écran. La prise en main est loin d’être désagréable : du fait que les tranches du FonePad sont biseautées et arrondies, on peut sans trop de peine tenir la tablette à une main, même lorsque Dame Nature ne nous a affublés que de petites menottes.
Retournons la tablette pour en découvrir les autres attributs. Sur la tranche gauche, le bouton du volume et, juste au-dessus, la touche power : étrangement, cette dernière a été placée à gauche, quand on a l’habitude de l’avoir à droite sur les smartphones, au niveau du pouce ; placé à gauche, il fait office d’aveu, confirmant le fait qu’il faut une main pour tenir la tablette (la gauche, vu l’emplacement de la touche), et l’autre pour manier son écran tactile. Les droitiers, lorsqu’ils saisissent la tablette de leur dextre, apprécieront modérément le choix de cet emplacement.
La tranche droite de la tablette ne laisse apparaître aucun bouton, tandis que l’arête inférieure du FonePad est consacrée aux connectiques. On y trouve ainsi une prise jack 3,5 mm située à gauche d’une prise micro USB, elle-même centrée au bas de la tablette. Pas forcément pratique lorsque l’on souhaite écouter la musique tout en chargeant le FonePad, mais passons…
Où met-on la carte SIM, vous apprêtez-vous à demander ? La coque arrière du FonePad est inamovible, mais la partie supérieure du dos du FonePad pourra être ôtée. Matérialisée par un plastique d’une couleur légèrement différente du reste de la tablette, cette trappe ne passe pas inaperçue, mais on pourra lui reprocher de ne pas être particulièrement aisée à ouvrir. Sans ongles pour la séparer du reste de la coque avant de la pousser vers le haut, bon courage ! Dessous, on accède à un port micro SIM, précieux pour accéder à la 2G/3G qui fait la force du FonePad, mais aussi à un port pour carte microSD. Ne tentez rien du côté de la batterie : elle est inamovible.
Pour finir sur l’arrière de la tablette, à laquelle le plastique épais choisi par Asus confère une impression de solidité, il arbore un haut-parleur percé directement dans la coque – un bon choix pour en optimiser le rendu sonore – ainsi qu’une empreinte marquant le logo Asus et celui d’Intel, le fondeur du processeur qui anime la tablette. Dans l’ensemble, le FonePad, bien qu’un peu salissant avec son plastique mat à effet métal, tient bien dans la main sans atteindre un poids trop élevé.
Ecran
Doté d’un écran IPS de 7 pouces, le FonePad s’inscrit dans la droite lignée des tablettes de petit format en vogue, notamment dans le monde d’Android. Leur point fort, en règle générale : leur rapport qualité-prix. Le FonePad ne déroge pas à la règle, et lorsque l’on achète une tablette à moins de 250 euros, il faut s’attendre à quelques concessions. Si l’écran de l’appareil n’a rien de scandaleux, il est clair qu’il ne compte pas parmi ses points forts. Globalement, on déplore un manque de luminosité et une définition certes tout à fait correcte, mais qui risque d’être vite dépassée par les prochaines générations de tablettes 7 pouces emportées dans le sillage de la Nouvelle Nexus 7 (écran 7″ Full HD) ; pour sa catégorie toutefois, elle n’a rien à se reprocher.
La luminosité du FonePad n’excède pas les 173 cd/m2 en mode “normal”. Comprenez que lorsque vous poussez la luminosité de la tablette au maximum, vous n’atteignez pas tout à fait ses limites ; en cliquant sur l’icône située à gauche de la barre de réglage de la luminosité, vous passerez en “outdoor mode” améliorant sensiblement la luminosité. A vrai dire, au risque de perdre un peu d’autonomie, on serait tenté de faire usage de ce mode plus souvent que de raison. Notez au crédit de la tablette qu’elle fournit de très bons angles de vision.
Sony Xperia Z – Samsung Galaxy Note 8.0
Samsung Galaxy Tab 3 10.0 – Google Nexus 7 et en bas à droit, Asus FonePad
Le blanc est le premier à souffrir de ce manque de luminosité. Nous avons ici choisi de le laisser en mode normal, puisque c’est ainsi que le FonePad est censé être utilisé. Il apparaît clairement que les blancs qu’il affiche tirent vers le gris, et que la bonne luminosité de la Galaxy Tab 3 10.1 ne lui rend pas hommage. Heureusement, le blanc bleuté du Galaxy Note 8.0 est là pour rappeler un point : s’il manque de luminosité, le FonePad vise juste en ce qu’il ne tire vers aucune couleur marquée.
Côté rouge, le FonePad a le mérite de ne pas tirer vers l’orange, mais propose une couleur un peu foncée.
Le rendu du vert est encore plus parlant : quand celui de la Galaxy Tab 3 10.0 se montre totalement délavé, celui du FonePad passe à l’excès inverse, avec un vert trop foncé.
Le bleu est certainement la couleur qui va le mieux au teint du FonePad. Pas trop foncée comparé à celui de ses concurrents, la couleur évite l’écueil du bleu ciel avec fuites lumineuses à la clé. Et pour finir, une petite aquarelle de couleur assez symptomatique des défauts des uns et des autres. Malheureusement pour le FonePad, il souffre d’un manque de luminosité global qui ne sera pas handicapant lorsqu’on l’utilise en intérieur, mais qui se fait un peu plus présent lors d’un usage en extérieur.
Logiciel
Les habitués à la Nexus 7 ne devraient pas être trop dépaysés. Si l’on retrouve chez la tablette une expérience physique semblable à celle d’une Nexus 7, Asus se contente d’ajouter quelques touches logicielles supplémentaires à Android 4.1.2, et propose une interface épurée. On ne reviendra pas sur la gestion de la luminosité censée se montrer plus “intelligente” que l’usage habituel de simple capteurs de luminosité, pour observer une barre de notifications au format smartphone, centré sur le haut de l’écran, ce qui n’est pas toujours aisément lisible.
Si Asus fait globalement simple, on retrouve quelques ajouts personnels tels que :
- Dictionnaire Instantané, présent dans les Toggles en haut de l’écran. Ce dernier, une fois activé, affiche un petit onglet à gauche de votre page (web) et devra être activé par un simple clic sur le bouton qui apparaîtra (bleu quand activé). Il suffit de surligner le texte que l’on souhaite traduire, et le service se charge d’afficher la traduction dans une pop-up incluant une icône qui permettra de changer directement la langue de traduction. La liste des langues disponibles est longue, chacun devrait donc y trouver son compte.
- Asus Audio Wizard est une sorte d’égaliseur proposant des profils prédéfinis à l’utilisateur. Présent lui aussi dans la barre de notifications (vous ne pourrez pas rater son icône représentant justement un égaliseur), il comprend un profil lié à l’écoute musicale, un autre dédié au jeu, ou encore des modes film, enregistrement vidéo et haut-parleur. Si le principe est louable, les amateurs de musique préfèreront un égaliseur digne de ce nom dans une application musicale.
- Applications préchargées : Amazon Kindle pour la lecture de livres, Asus Splendid pour régler la température des couleurs (pas vraiment utile), Asus Studio pour manager ses photographies et créer des “romans-photos” avec des clichés portant le même tag ; My Painter, une application de dessin permettant également de créer des cartes (invitations, voeux, etc.) ; Sticky Memo, pour la prise rapide de notes ; et pour finir WebStorage, qui n’est autre que le cloud d’Asus. Inutile de chercher, Asus ne compte pas parmi les constructeurs qui ajoutent Dropbox à leurs produits.
Globalement proche d’une expérience d’Android Stock, malgré la présence d’une touche Asus discrète, on remarquera la présence d’un clavier ajouté par la marque. Ce dernier, plutôt classique et efficace, rencontre toutefois un petit problème d’affichage : le terme “Rechercher” présent à la droite du clavier dépasse de la touche qui lui est dédiée, que ce soit en modes portrait ou paysage. De petits problèmes de traduction sont également remarquables dans les divers toturiels proposés sur le FonePad pour aider l’utilisateur à prendre en main la tablette ; un comble, pour un terminal mettant en avant son système de traduction instantanée ! On ne trouve pas non plus de système de clavier décentré pour un usage à une main : décidément, téléphone ou pas, le FonePad est une tablette et requerra toute votre attention quand il faudra l’utiliser.
Performances
Globalement, il n’y aura pas grand chose à redire à l’usage de ce FonePad qui, pour rappel, est équipé d’un processeur Intel Atom Z2420 cadencé à 1,2 GHz et couplé à 1 Go de RAM. Il ne s’agit certes pas d’une fiche technique visant la compétition, mais de caractéristiques honorables pour une tablette ne visant pas spécifiquement les hard gamers.
Même s’ils ne font pas tout, voici quelques benchmarks ci-dessous. Notez qu’en navigation et en jeu “casual”, le FonePad ne nous a pas déçus, mais qu’un léger manque de célérité au quotidien laisse entrevoir quelques difficultés à attendre lorsque l’on souhaitera passer à des usages un peu plus gourmands en ressources.
AnTuTu, pour commencer, ne rend pas hommage au FonePad qu’il classe à la suite d’un Samsung Galaxy Note sorti il y a deux ans, pour un score toutefois raisonnable de 7633 points (8769 pour la première Nexus 7).
Voici les résultats obtenus avec d’autres tests :
- Nenamark 1 : 58,4 fps (55,9 fps chez la Nexus 7)
- Nenamark 2 : 38,7 fps (60 fps chez la Nexus 7)
- Linpack Single Thread : 50,23 MFLOPS (50,411 MFLOPS chez la Nexus 7)
- Linpack Multi Thread : 69,755 MFLOPS (141,499 MFLOPS chez la Nexus 7)
- Epic Citadel : 49 fps
Autonomie
Le FonePad ne s’en sort pas mal en termes d’autonomie, et vise sans problème la journée d’utilisation si vous insérez votre carte SIM dans le slot ad hoc. Sans cela, sa durée de vie sera d’autant plus prolongée, sans oublier qu’Asus propose deux types de luminosité (préférez le mode normal en intérieur, qui sauvera votre batterie un peu plus longtemps) ainsi qu’un mode “Smart Saving”. Cet économiseur d’énergie intelligent propose trois modes : “Ultra-saving mode” qui déconnecte les réseaux lorsque la tablette n’est pas utilisée ; “Mode optimisé Asus” et “Economiseur d’énergie par scénario”, lequel vous permet de choisir quelles applications activer ou désactiver, ou encore la luminosité automatiquement imposée à certaines applications (navigation web, lecture de livres, etc.). Lors de notre test, en luminosité normale poussée au maximum et en WiFi, la lecture de 40 minutes de vidéo en streaming sur YouTube a consumé 7 % de batterie, tandis que 40 minutes d’écoute musicale (stockage en local) avec volume à fond et WiFi activé n’a consommé que 2 % de la batterie. Bref, 4270 mAh suffisent largement au FonePad qui s’en sort sur ce point avec les honneurs.
Communications
Si le format du FonePad s’inscrit dans la droite lignée des tablettes 7 pouces que l’on connaît, on peut rester perplexe sur un point : baptisé “Fone” avant d’être “Pad”, le terminal porte en bannière sa fonction téléphonique. Est-elle pratique ? Disons-le commen nous l’avons ressenti : téléphoner avec un FonePad n’est qu’une solution de secours et doit le rester. D’abord, même s’il est pourvu d’un microphone, pas franchement aisé à mettre à profit, il vous faut presque impérativement un kit mains-libres ou une oreillette Bluetooth. Ce qui signifie – bis – que, pour ne pas avoir à chercher votre accessoire de communication à chaque appel, il faut laisser vos écouteurs branchés. Ce qui signifie – ter – qu’à moins de porter en permanence vos oreillette, vous n’entendrez pas la sonnerie des appels ni les notifications des messages. Ne nous leurrons pas, ce n’est pas pratique. D’autant plus que, à l’usage, le FonePad n’a pas démontré des capacités d’accroche réseau optimales, perdant souvent le signal 3G et nous obligeant à passer en WiFi.
Si le FonePad permet de passer des appels, n’oublions pas qu’il autorise également l’envoi de SMS. N’allons pas jusqu’à dire que le clavier Asus, plutôt bon en saisie prédictive et proposant une ligne de chiffres au-dessus du clavier classique, ne convainc pas. Il est grand, et c’est là que le bât blesse. A moins que nous l’ayons raté, il n’existe chez le FonePad aucun système de clavier alternatif n’utilisant qu’une portion de la largeur de l’écran, si bien qu’il est impossible de tenir la tablette et de taper un message à une main. Un tout petit effort logiciel n’aurait pas été de refus, d’autant plus qu’Asus ne semble pas avoir été embêté à l’idée de n’utiliser qu’un tiers de l’écran pour dérouler sa barre de notifications.
Photo et vidéo
Doit-on réellement étudier ce point ? Asus n’affiche aucune prétention à ce sujet, et fait bien de ne pas mettre en avant l’unique capteur photo qu’embarque le FonePad, soit 1,3 mégapixel en façade. L’application propose une interface légèrement revue pour l’occasion, avec un bouton permettant de basculer en un clic entre l’appareil photo et la caméra, un arc de cercle autour du déclencheur pour zoomer (à éviter !), et une colonne de réglages incluant même quelques modes scènes (Portrait, Paysage et Nuit), des balances des blancs prédéfinies, l’exposition et quelques effets de couleurs (niveaux de gris, négatif et sépia). Vous l’aurez deviné, avec 1,3 mégapixels au maximum, le résultat manque cruellement de détails, et reste trop sombre. Bref, on utilisera ce capteur frontal pour profiter de Skype et services du même type, mais pas plus.
Notre Verdict
caméra Presque inutile de noter cette fonction, puisqu'une caméra frontale ne servira pas à grand chose de plus qu'à utiliser Skype. Un usage d'appoint, et rien d'autre, quand d'autres déclinaisons du FonePad bénéficient d'un capteur dorsal de 3 mégapixels. Pas de chance pour nous !
2 autonomie Avec sa batterie de 4270 mAh, l'Asus FonePad trouve ici l'un de ses points forts. La tablette devrait vous emmener pendant longtemps. Les fonctions d'économie de batterie qui l'accompagnent permettent de réaliser quelques économies d'énergie, tout comme la luminosité plutôt faible de son écran.
9 design Pas très original, le FonePad propose un design qui rappelle la première Nexus 7. Inutile d'y chercher l'originalité, mais on y trouve une qualité de finition de bonne facture, ainsi qu'un port microSD caché sous le logement situé au dos de la tablette. En tant que phablette, inutile de préciser que le design du FonePad n'est pas adapté à un usage à une main. Le positionnement ambigu de la marque nous laisse légèrement perplexes : en tant que tablette, on l'apprécie, mais on désespère devant la phablette.
7 logiciel L'Asus FonePad se contente d'une légère interface ajoutée à un Android 4.1.2 très dépouillé (et qui tourne bien). On trouvera donc à l'intérieur une offre logicielle complète sans être surchargée.
8 performances La tablette n'est pas conçue pour jouer à des titres particulièrement évolués, ni pour pousser le multitâche dans ses retranchements. Les performances du FonePad sont ainsi correctes mais destinées à un usage quotidien modéré.
6 écran Du bon et du moins bon ici. Le FonePad bénéficie d'un écran IPS qui lui confère de bons angles de vision ainsi que des couleurs réalistes. Cependant, la luminosité lui fait défaut et les reflets sont trop présents.
7 10
Meilleure note Notre avis 07/10 Plus tablette que phablette, le FonePad n'est certainement pas destiné à ceux qui souhaiteraient réunir en un seul et même terminal leur bien-aimé smartphone et une tablette 7 pouces. Trop grand pour être transporté avec soi quotidiennement, il n'est pas réellement adapté à un usage nomade, du fait qu'il souffre d'une certaine difficulté à capter la 3G, mais aussi parce que téléphoner avec un pareil engin n'est pas une sinécure. En tant que tablette, c'est une tout autre affaire : Asus maîtrise son sujet et l'a déjà prouvé à plusieurs reprises. Son FonePad offre une expérience d'Android simple, avec quelques ajouts logiciels intéressants, une offre de cloud utile et des performances globales à même de convaincre des utilisateurs modérés d'une tablette qui hésiteraient par exemple avec une Nexus 7 de première génération. Le rapport qualité-prix est convaincant, mais il faut prendre en compte qu'à trop présenter sa tablette comme une phablette, Asus risque de faire des déçus...
caméra 02 autonomie 09 design 07 logiciel 08 performances 06 écran 07
- Prix abordable
- Ecran IPS au bon rendu
- Bonne qualité de finition
- Ajouts logiciels utiles
- Port microSD
Pour Contre - Manque de luminosité
- Performances limitées
- Pas de capteur photo dorsal
- Son un peu bas en haut-parleur
- Veut-on réellement téléphoner avec une tablette ?
Disponibilité
L’Asus FonePad est disponible en France chez la plupart des revendeurs en ligne :