Motorola : le Moto X a un bootloader verrouillé

Lors de l’annonce du Moto X à New York, les journalistes spécialisés, qui étaient présents sur place, ont remarqué que le bootloader du Moto X était tout simplement bloqué.

Si vous vous demandez encore ce qu’est le bootloader, il s’agit d’un élément qui se qualifie comme la racine même de toutes modifications liées au système, comme par exemple : l’installation d’une ROM Custom, d’un Recovery, d’un Kernel et de tout autre élément lié d’une manière ou d’une autre à cette partie.

Depuis les débuts d’Android, la plupart des constructeurs ont fait le choix volontaire de le verrouiller sur certains périphériques mobiles, même si cette pratique tend aujourd’hui à s’effacer de plus en plus. Dans la majorité des cas, les raisons de ce choix visent à diminuer le risque de mauvaises manipulations par les utilisateurs, et ainsi réduire un taux trop important de retour auprès du constructeur.

Bien sûr, il est également probable que cette décision ne soit pas définitive, étant donné que Motorola permet aux utilisateurs de débloquer manuellement le bootloader de certains de ses mobiles sous certaines conditions bien particulières : “Après déblocage, la garantie liée au produit concerné n’est plus valable”.

Pour conclure, nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de prendre ce blocage au premier degré, étant donné qu’il a été repéré sur un mobile de l’opérateur américain AT&T. Comme nous le savons, les mobiles d’opérateur sont parfois sujet à des traitements plus particuliers…

Moto X disponible uniquement en Amérique, enfin…

Comme on s’y attendait, le Moto X ne sera vendu qu’aux États-Unis, au Canada chez Rogers et dans quelques pays d’Amérique latine. Néanmoins, une variante pourrait sortir dans d’autres continents…

 

Rouge, blanc, bleu !

Motorola assemble en partie son Moto X aux Etats-Unis, dans une usine située au Texas (USA). C’est grâce à cette usine que Motorola peut personnaliser l’expérience, néanmoins il y a des inconvénients. Motorola a annoncé officiellement que le Moto X ne sera commercialisé ni en Europe, ni en Australie, ni en Afrique, ni en Asie.

Dennis Woodside, PDG de Motorola Mobility, a annoncé que le groupe songeait à développer une version “light” spécifiquement pour les autres marchés, dont les marchés en développement. Motorola pourrait donc s’orienter vers des produits locaux afin de moduler son offre personnalisée en fonction de la cible et des spéficications de chaque marché.

L’expérience des appareils que vous pouvez obtenir pour moins de 200 dollars n’est pas satisfaisant en ce moment. Nous voulons que tout le monde ait accès aux smartphones abordables. Dennis Woodside

A plusieurs reprises, le PDG Motorola a déclaré dans des interviews que Motorola se concentrerait désormais sur très peu d’appareils. Une déclaration étrange sachant que Motorola a dévoilé trois smartphones en partenariat avec Verizon.

Bref, pas de Moto X pour les européens… mais certainement une version light très similaire (avec moins de personnalisation). Ce que nous pouvons vous dire : Motorola France n’a pas tardé à nous envoyer le communiqué de presse annonçant le Moto X… C’est assez rare que l’on reçoive un communiqué de presse localisé pour un produit non prévu en France.

Un Moto X Google Play edition est déjà prévu

Quand les territoires extérieurs à l’Amérique du Nord déplorent l’absence d’annonce encore concrète d’une commercialisation du Moto X à l’international – voire des caractéristiques décevantes – une déclinaison là encore américaine du smartphone a été officialisée : il s’agit d’une Google Play edition appelée à intégrer prochainement le Play Store.

La probable version internationale du Moto X en perdra vraisemblablement l’un des principaux atouts : la possibilité de le personnaliser à l’envi selon 2000 possibilités, la présence de l’unité d’assemblage du terminal aux USA facilitant largement l’opération. A priori, il ne devrait pas en être de même pour la version Google Play edition du Moto X, confirmée outre-Atlantique. Cette mouture, sous Android Stock, viendra rejoindre les deux terminaux actuellement concernés par de telles déclinaisons, à savoir les Samsung Galaxy S4 et HTC One. Les esprits chagrins feront remarquer qu’en termes de caractéristiques purement techniques, le Moto X ne joue pas tout à fait dans la même cour que les deux autres produits, avec son processeur S4 Pro et son écran HD 720p…

La question essentielle qui se pose ici est celle du prix. Lors de son annonce, hier soir, Motorola (et Google) n’a pas précisé le prix du terminal nu, mais seulement son tarif de 199 dollars en version 16 Go avec un abonnement opérateur... donc une subvention. On table sur un tarif approchant des 600 dollars (on parle de 575 et 630 dollars nu chez AT&T), mais en sera-t-il de même sur le Google Play ? Les options de personnalisation devraient disparaître, faisant baisser au passage le tarif de vente du smartphone, mais Google choisira-t-il, comme chez le Nexus 4, de casser les prix ? Rappelons que chez un opérateur tel que T-Mobile, ce modèle est proposé à 199 dollars avec abonnement, à l’instar du Moto X. On peut donc – ou plutôt les Américains – garder espoir de découvrir un smartphone abordable sur le portail de Google. Rappelons que le Moto X est le premier opus signé Motorola-Google et pourrait signer l’intrusion du géant de Mountain View dans le monde des constructeurs, lui qui jusqu’ici s’est contenté de commercialiser des Nexus conçus par des partenaires tels que LG ou Samsung. Plus Nexus que les Nexus, le Moto X ? On peut aujourd’hui l’espérer. Lors de la présentation américaine du terminal, Motorola a en tout cas confirmé l’arrivée “prochaine” du terminal sur le Play Store.

Prise en main de Kung Fu Quest: The Jade Tower, un nouveau beat’em’all sur Android et iOS

IPlayAllDay Studio, vous ne connaissez pas ? Ce n’est pas étonnant car c’est un studio indépendant qui sort après un an et demi son premier jeu : Kung Fu Quest : The Jade Tower. Un Beat’em’all intéressant sur Android.

On lance le jeu, une petite animation sympathique et nous voilà partis. On comprend au premier écran que le but est de gravir les étages d’une tour en éliminant les ennemis à chaque étage.  On commence par un tutoriel qui nous apprend les premier mouvements. Un enchaînement de frappes, le saut, un mouvement horizontal et une esquive. Rien de compliqué, de quoi démarrer le jeu sans avoir peur de s’emmêler les pinceaux. Le premier niveau s’écoule, et pour être honnête, la peur s’installe. Les combos de frappe sont un peu répétitifs et malgré les deux types de touches en saut, on risque de vite s’ennuyer. Fin du niveau et une agréable surprise : le jeu nous présente le magasin où l’on peut acheter des combos supplémentaires.

Voilà mes premières impressions sur ce jeu que je qualifierais de perle. Rien que ça, oui, car il le mérite. La première chose qui frappe, même avec les screenshots, c’est la patte graphique. Personnellement j’adhère complètement, et en jeu les animations sont vraiment à la hauteur. Le gameplay est travaillé, soigné. Les gestes sont fluides, les boutons ne gênent jamais la visibilité, les coups deviennent donc de plus en plus variés, on personnalise nos combos, vraiment agréable.

Difficile vraiment de trouver des mauvais points, tant ce jeu parait bien travaillé. Du moment que la patte graphique vous plait (mais essayez avant, car j’étais moi-même dubitatif avant de jouer), et que vous aimez les beat’em’all, le reste a de fortes chances de vous plaire.. Les ennemis sont variés et nombreux, avec divers niveaux de résistance. Le héros peut être personnalisé via un magasin de cosmétiques: coiffure, vêtements..

La durée de vie n’est pas non plus en reste avec 37 niveaux répartis en 8 “thèmes”, incluant chacun un boss. Avec en plus les challenges et les niveaux de difficulté, la rejouabilité est très bonne. Un point critiquable peut-être : l’absence de multijoueur. Que ce soit en coopération à la manière de Streets of Rage ou en affrontement, grâce à la variété des combos, il aurait été amusant de jouer avec des amis. Si vous n’avez pas encore envie d’y jouer, un petit trailer pour achever de vous convaincre :

Lien Youtube

Et en plus, le jeu est gratuit. Même si pour un travail de cette qualité par un studio indépendant, j’aurais pour ma part été prêt à payer un peu. J’ai d’ailleurs installé l’application sur mon téléphone et il n’est pas impossible que je dépense quelques euros dans le magasin pour les encourager. Je vous présentais mon coup de cœur du jour, pour ceux qui ne l’auraient pas compris ! Il vous faudra au moins une version Android 2.2 et 38 Mo sur votre appareil si vous voulez essayer et, pourquoi pas, adopter ce jeu.

KungFu Quest : The Jade Tower
IPlayAllDay Studio

Full of actions! A side scrolling fighting game like you've never played before on mobile devices. You're a kung fu fighter who travelled back in time to stop the evil plan that can ruin the world. Do you have what it takes to beat the evil Chong Lee? Beat all...

Télécharger Free Disponible sur Google Play

Il est également disponible sur votre iPad s’il est équipé d’un iOS 5.1 ou plus.

KungFu Quest - The Jade Tower HD
Januar Tanzil

Full of actions! A side scrolling fighting game like you've never played before on mobile devices. ...

Télécharger Gratuit Disponible sur l'AppStore

Benchmark truqués : Samsung dément à demi-mot

Le constructeur sud-coréen a démenti pousser la fréquence du Galaxy S4 au maximum sur les applications de benchmark.

Nous vous parlions il y a quelques jours d’un Luxembourgeois, qui avait découvert que Samsung poussait la puissance du Galaxy S4 à son maximum dans les tests de benchmark. Cette information qui a fait grand bruit, a fini par faire réagir le constructeur coréen, qui a tout de suite démenti (à demi-mot) via un communiqué officiel. En réponse donc à ces allégations, Samsung a déclaré que “dans des conditions normales d’utilisation, le Galaxy S4 pouvait atteindre une fréquence de 533 MHz. En revanche, la fréquence est bridée à 480 MHz pour certaines applications comme les jeux gourmands, afin de réduire la consommation de la batterie en usage prolongé en plein écran”, a déclaré le constructeur dans un communiqué. Les applications concernées par un passage à une fréquence de 533 MHz sont l’appareil photo, le navigateur, le lecteur vidéo et les outils de benchmark.

Par ailleurs, lorsque l’information a été révélée, plusieurs supports ont évoqué un outil marketing, qui permettrait à Samsung de s’auto-déclarer comme le constructeur du smartphone le plus puissant du marché. Il semblerait toutefois que tout cela soit faux. Dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires !

Répartition des versions d’Android : 40% de Jelly Bean sur le marché

Comme vous le savez, depuis plusieurs années maintenant, Google publie chaque mois (ou tous les deux mois) les statistiques de la répartition des versions d’Android, tout en observant et analysant les versions des périphériques qui se sont connectés à la plateforme en ligne du Google Play durant les deux dernières semaines du mois précédent.

 

Les données sont basées sur le nombre de terminaux Android qui ont accédé au Google Play sur une période de 14 jours (jusqu’au 1 er août).

Depuis le dernier relevé de Google paru en juin, on peut dire que la répartition a bien bougé, et en particulier pour Android Gingerbread (2.3.x) et Ice Cream Sandwich (4.0.x) qui perdent 6,5 points à eux deux, eux-même récoltés par Android Jelly Bean (4.1 et 4.2) qui s’offre une place d’or à plus de 40 % de possession (soit + 7,5 points) !

En détail, voici les résultats sur les statistiques entre août et mai 2013 :

• Android Eclair (2.1) et versions antérieures passent de 1,6 à 1,3 % (- 0,3 pt)
• Android FroYo (2.2) passe de 3,2 à 2,5 % (- 0,7 pt)
• Android Gingerbread (2.3) passe de 36,5 à 33.1 % (- 3.4 pts)
• Android Honeycomb (3.x) demeure à 0,1 %
• Android Ice Cream Sandwich (4.0.x) passe de 25,6 à 22.5 % (- 3,1 pt)
• Android Jelly Bean (4.1/4.2) passe de 33 à 40,5 % (+ 7,5 pts)

Pour la plupart des utilisateurs, les statistiques ne sont pas vraiment importantes, cependant il faut savoir qu’elles le sont pour les développeurs (et même pour les constructeurs) qui essaient de s’adapter au mieux à la tendance. Depuis six mois maintenant, Android Jelly Bean grimpe en flèche, et ce, notamment grâce aux nouvelles sorties de produits basés sur cette même version, mais aussi grâce aux mises à jour récentes de Sony, Samsung, HTC et compagnie. Fragmentation, disait-on ?

Pour rappel, Google avait légèrement modifié la méthode de collecte des statistiques. En clair :

Depuis avril 2013, les graphiques sont construits à partir de données collectées depuis chaque appareil lorsque l’utilisateur visite le Google Play Store. Avant, les données étaient collectées quand l’appareil se connectait simplement aux serveurs de Google. Nous pensons que les nouvelles données représentent plus pertinemment ces utilisateurs qui sont les plus engagés dans l’écosystème Android et Google Play.

Répartition des versions d’Android : Jelly Bean est toujours deuxième

Depuis de nombreuses années maintenant, nous abordons chaque mois le sujet de la répartition des versions d’Android. Chaque mois, Google publie les statistiques quant à la répartition des moutures de l’OS en observant et analysant les versions des périphériques qui se sont connectés à la plateforme du Google Play durant les deux dernières semaines du mois précédent.

Les données sont basées sur le nombre de terminaux Android qui ont accédé au Google Play sur une période de 14 jours.

Bien qu’elle perde seulement 2 points par mois, nous pouvons d’ores et déjà constater la descente d’Android Gingerbread depuis plus de deux mois maintenant à 36,5 % (soit 1/3 de la répartition des versions d’Android). Elle ne tardera plus à céder la place à Android Jelly Bean qui renforce sa présence en tant que second avec 33 % de possession dans la répartition des versions, tandis que Ice Cream Sandwich préserve sa troisième place avec 25,6 % (- 1,9 pt).

En détails, voici les résultats sur les statistiques entre mai et avril 2013 :

• Android Eclair (2.1) et versions antérieures passent de 1,8 à 1,6 % (- 0.2 pt)
• Android FroYo (2.2) passe de 3,7 à 3.2 % (- 0.5 pt)
• Android Gingerbread (2.3) passe de 38,5 à 36.5 % (- 2 pts)
• Android Honeycomb (3.x) passe de 0,2 à 0,1 % (- 0,1 pt)
• Android Ice Cream Sandwich (4.0.x) passe de 27,5 à 25.6% (- 1,9 pt)
• Android Jelly Bean (4.1/4.2) passe de 28,4 à 33 % (+ 4.6 pts)

Pour rappel, Google a légèrement modifié la méthode de collecte des statistiques, et ce depuis deux mois maintenant :

« Depuis avril 2013, les graphiques sont construits à partir de données collectées depuis chaque appareil lorsque l’utilisateur visite le Google Play Store. Avant, les données étaient collectées quand l’appareil se connectait simplement aux serveurs de Google. Nous pensons que les nouvelles données représentent plus pertinemment ces utilisateurs qui sont les plus engagés dans l’écosystème Android et Google Play. »

Google AdSense est maintenant disponible sur le Play Store

L’application officielle Google Adsense est désormais disponible sur Android. Si vous êtes blogueur ou éditeur, vous pouvez maintenant accéder aux principales fonctions de votre compte Adsense depuis votre terminal.

 

Suivez votre compte AdSense sur votre mobile. Le système d’annonce de Google permet aux éditeurs et blogueurs utilisant ses services, de toucher un revenu, parfois bien maigre. Les utilisateurs rétribués grâce à ses annonces et bénéficiant donc d’une certaine visibilité sur le net peuvent suivre ces gains sur un compte AdSense. Pour ceux-là, l’application est maintenant disponible sous Android.

L’application Google AdSense permet pour l’instant aux utilisateurs mobiles de suivre les revenus générés par leur site, application ou blog, aux fonctions de configuration relatives au format ou à l’emplacement de l’annonce, ou encore de configurer des alertes de paiement automatiques. L’application est gratuite et compatible avec les terminaux sous Android 4.0 et versions ultérieures.

Google AdSense
Google Inc.

The Google AdSense app provides an easy way to access key data from your AdSense account. Access reporting features anywhere, directly from your mobile phone. The first version of the app gives you access to: the key earnings information, top custom and URL channels, ad units and sites reports, payment...

Télécharger Free Disponible sur Google Play

Moto X : Quelques photos !

Le Motorola Moto X a été présenté hier lors d’un show presse à New York. Peu de surprises, le Moto X arbore un design industriel qui n’a rien d’atypique aux premiers abords. Néanmoins, en annonçant que le Moto X serait assemblé (en partie) aux Etats-Unis, Motorola a pu mettre en place un système de personnalisation poussée. En effet, à travers le service Moto Maker, Motorola pourra réaliser des produits personnalisés, ce qui nous fait penser aux produits Nike iD par exemple. 

Aujourd’hui, la personnalisation n’est plus seulement un élément de communication, on la retrouve dans l’offre également. C’est ce que l’on appelle une démarche de “One to One”. Evidemment, la personnalisation quasi-industrielle a toujours été compliquée à mettre en place, et le fait que Motorola assemblera une partie de ses Moto X sur place est d’ailleurs essentiel dans cette stratégie. L’usine – récemment acquise – est située dans le Texas, c’était à l’origine une usine construite par le finlandais Nokia. Google semble très fier de pouvoir sortir plusieurs milliers de téléphones d’une chaîne de montage quasi-automatisée, un vrai challenge selon les spécialistes.

Voici quelques photos glanées sur Wired, Anandtech, TheNextWeb ou encore AndroidCentral. Les chanceux ont pu prendre en main l’appareil.

Motorola Moto X Voir toutes les galeries

Plus de détails sur notre article consacré à son annonce.

 

Le Moto X de Motorola est officiel : la personnalisation à l’honneur

C’est donc ce soir que la course aux rumeurs et aux leaks prend fin. Comme prévu, Motorola a dévoilé outre-Atlantique son dernier terminal en date, et premier smartphone issu de sa collaboration avec Google. Le Moto X, fabriqué aux Etats-Unis, met l’accent sur la personnalisation plutôt que sur des caractéristiques techniques haut de gamme. Les fous de performances sont avertis !

Les fonctionnalités logicielles, le design et la personnalisation semblent au centre des préoccupations de Motorola plus que le hardware pur et dur. A vrai dire, son Moto X, présenté ce soir (ou cette après-midi à l’heure américaine) fait état d’une fiche technique positionnée en milieu de gamme, comme prévu. Avec un petit truc en plus : deux couleurs à choisir en façade (blanc ou noir), sept couleurs de contours, et 18 couleurs de coques arrière, sans compter la possibilité de choisir la couleur du cerclage du capteur photo, et même celle de graver le dos du smartphone. C’est bien simple, sur le site américain de Motorola, on n’évoque pas moins de 2000 configurations différentes. Montre-moi ton smartphone, je te dirai qui tu es…

Passons à l’aspect technique de la chose. Le Moto X présente un écran AMOLED de 4,7 pouces de définition 720p (316 ppp annoncés), sous lequel se cache un processeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro cadencé à 1,7 GHz (double-coeur Krait, n’en déplaise à ceux qui rêvaient à un Snapdragon 800) couplé à un GPU Adreno 320. Sous le capot toujours, Motorola a opté pour 2 Go de RAM et pour plusieurs possibilités d’espace de stockage (16 ou 32 Go), mais sans possibilité d’extension via une carte microSD. Pour compenser, 50 Go de stockage Google Drive seront offerts aux acheteurs du Moto X. Dans un châssis plastique de 129,3 x 65,3 x 10,4 mm pour 130 grammes, les connectivités classiques sont là : le WiFi a/b/g/n/ac, le Bluetooth 4.0 LE, le NFC et le support du réseau LTE. Le tout sous Android 4.2.2, et non 4.3 comme on aurait pu l’espérer, animé par une batterie de 2200 mAh.

Côté photo

N’oublions pas la photographie chez ce Moto X dont l’application photo s’était laissé découvrir en amont de l’officialisation du smartphone : le terminal est équipé d’un capteur Clear Pixel de 10 millions de points (enregistrement vidéo Full HD 1080p) censé capter beaucoup plus de lumière que les capteurs de smartphones habituels ; Motorola, rarement à la pointe en la matière, cherche à prouver que lui aussi peut combler les amateurs de photographie mobile. L’aspect logiciel améliore le tout, puisque le déclenchement pourra se faire en appuyant n’importe où sur l’écran, à condition de faire confiance à une mise au point entièrement automatique. L’idée est de pouvoir tout enregistrer, et rapidement. Notez que la fonction Quick Capture Camera permettra de déclencher automatiquement l’application photo en secouant trois fois le poignet… à tester. Une caméra frontale de 2 mégapixels permet de son côté de capturer des vidéos en HD 720p.

Fonctionnalités logicielles

Motorola a travaillé sur l’aspect logiciel de son terminal avec une fonction Active Display, qui  indique en blanc sur fond noir (pixels éteints, puisque l’écran est un AMOLED) l’heure et les notifications du mobinaute. Un petit relent de Gleam, cette fois sous Android ! La fonction “Touchless Control” permet quant à elle de contrôler le terminal à la voix, en passant par un petit “OK, Google Now”, suivi d’une requête, telle que la définition d’une alarme ou une recherche sur Internet.

Disponibilité

Et la disponibilité dans tout cela ? Assemblé (par conséquent, vraisemblablement pas entièrement fabriqué aux USA) au pays de l’oncle Sam, le Moto X sera livré sous quatre jours aux internautes qui l’auront commandé en ligne, et ce dès sa disponibilité, fin août ou début septembre. On parle donc d’une sortie nord-américaine, le smartphone ayant été annoncé avec un abonnement (199 dollars en 16 Go avec un forfait, ou 249 dollars en 32 Go) aux USA, mais aussi au Canada chez l’opérateur Rogers dès la fin août (189,99 dollars avec engagement). Rien pour l’instant concernant le reste du monde… Il faudra attendre pour en savoir un peu plus.

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