vendredi 29 juin 2012

L'écho de tes messages

Je sais pas si c'est utile mais c'est simple et d'une certaine façon assez ludique. J'aime le concept alors je vous en parle. Écho est une application, actuellement en beta, qui permet de lancer un court message. Un peu à la Twitter, certes, mais là, le message est limité dans l'espace.

Écho, c'est donc un message ayant une portée de 3km.

Il s'agit donc d'un service de messagerie ultra-local qui permet de relayer des nouvelles jusqu'au dernier lieu où elles ont un intérêt. En effet, on peut retransmettre une message : lui faire écho. Le nouveau message retransmis aura donc une autre portée et ainsi de suite jusqu'à ce que plus personne ne voit d'intérêt à retransmettre le message.

Écho, c'est donc un message avec une portée initiale de 3km et une portée réelle dépendant de l'intérêt de ce dernier.

Echo est en beta mais avec une jolie application pesant à peine 89 ko, on aurait tort de ne pas lui donner une petite chance.

 

Echo (beta)
ECHO SYSTEM

Echo, votre flux d'information local en temps réel.✓ Voyez ce qui se passe autour de vous.✓ Relayez ce qui importe.✓ Communiquez avec vos voisins.✓ Facile, gratuit & anonyme.À utiliser pour parler d’événements, pour faire des recommandations, pour partager de bons plans, poster des petites annonces, faire de la prévention, organiser...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

 

Ice Cream Sandwich arrive sur les HTC Evo 3D et Motorola XOOM

A l'heure où Jelly Bean fait son entrée, Ice Cream Sandwich continue son arrivé.

Un peu plus de 6 mois après la sortie officielle, c'est au tour d'un smartphone HTC et d'une tablette Motorola d'en profiter.

  • HTC Evo 3D

Le Evo 3D reçoit actuellement la mise à jour d'Android 4.0 en OTA.

- rendez-vous dans les Paramètres, puis A propos du téléphone
- ensuite Mises à jour logiciels et Vérifier maintenant

La version de la mise à jour est 3.28.401.1 pour une taille de 298.01 Mo.
Vous aurez droit à Android 4.0.3 avec l'interface HTC Sense 3.6.

  • Motorola XOOM

Quant à la XOOM, le déploiement à bel et bien débuter dans certains pays européens, et devrait se généraliser assez rapidement sur les versions 3G et Wi-Fi.

- n'hésitez pas à vous rendre sur le site officiel, elle sera très prochainement disponible

La version est Android 4.0.4 sans interface constructeur.

via Android Central et HTC-Hub
source Motorola

Adobe : Flash Player ne sera plus supporté avec Android 4.1

La fin d'une époque, Adobe vient officiellement d'annoncer un arrêt du support de Flash Player avec Android.

Effectivement, Adobe Flash Player ne sera pas adapté à la nouvelle version d'Android 4.1, et ne le sera probablement plus du tout (pour ne pas dire jamais) avec les futures versions d'Android.

L'équipe d'Adobe a rendu son verdict, le plugin Flash Player disparaîtra du Google Play Store à partir du 15 août prochain, mais restera évidemment fonctionnel pour les utilisateurs qui le possèdent déjà sur leurs appareils ou pour les constructeurs qui l'avaient nativement inclue à l'interface de leurs terminaux mobiles (liste).

Attention, c'est uniquement valable pour les appareils qui embarquent les versions d'Android 4.0 et antérieures. Il n'y aura aucun portage d'Adobe et/ou des constructeurs pour Android 4.1.

Adieu Flash Player, c'est une place d'or pour HTML5.

source Adobe

Android : 1.000.000 d'activations de terminaux par jour

Impressionnant, Android vient de dépasser le million d'activations de terminaux mobiles par jour.

C'est à l'occasion de la première journée du Google I/O que le géant de Mountain View a dévoilé quelques informations quant à certaines statistiques autour de leur système d'exploitation mobile chéri.

  • Depuis le lancement il y a 4 ans, ce sont plus de 400 millions d'appareils Android qui ont été activés
  • Aujourd'hui, ce sont un million d'appareils Android qui sont activés chaque jour
  • Le Google Play héberge plus de 600.000 applications dans son magasin en ligne
  • Au total, il y a eu plus de 20 milliards de téléchargements sur le Google Play, et plus de 1,5 milliards chaque mois

Ces statistiques comprennent les smartphones, les tablettes et autres appareils liés par adresse email à Google.

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter le communiqué de presse.

Google Nexus 7 : Jonney Shih (Asus) et Andy Rubin (Google) nous dévoilent quelques secrets

Après avoir présenté et pris en main la Google Nexus 7 fabriquée par Asus, il est toujours intéressant de glaner quelques secrets sur sa fabrication. Jonney Shih (Asus) et Andy Rubin (Google) ont joué le jeu, ils ont ainsi fourni quelques petites informations précieuses à AllThingsD sur cette nouvelle tablette Android.

Construire la Nexus 7 n'a pas été facile, a commencé par déclarer le président d'Asus, Jonney Shih. Google a donné seulement quatre mois à Asus pour fabriquer cette tablette, les cycles de développement sont davantage autour de 12 mois que 4 mois… Ce n'est pas tout, Asus devait également fabriquer une tablette à moins de 200 dollars. Ce projet portait le nom de code “Projet A-Team”.

“Nos ingénieurs m'ont dit que c'était comme de la torture. Ils demandaient beaucoup de choses” a déclaré Jonney Shih (Asus)

Cependant, pour arriver à ce résultat, les équipes d'Asus ont appris à travailler étroitement avec les ingénieurs d'Android. Si proche qu'Asus a même envoyé des équipes de Taïwan à la Silicon Valley pendant tout le projet. Ce fonctionnement a permis à Asus et Google d'avoir un cycle de développement de 24/24. Ce que l'on appelle 3×8.

“Je ne pense pas qu'il existait un autre partenaire capable d'aller aussi vite. Nous sommes partis de zéro, et en quatre mois nous avons conçu une tablette.” a déclaré Andy Rubin (Google)

Andy Rubin dans cet interview a damis avoir été bouleversé lorsqu'il a vu le (semi) échec d'Android sur le marché des tablettes. C'est à ce moment là qu'il aurait compris qu'au dela du matériel, l'éco-système et le contenu étaient la raison principal d'achat pour les consommateurs. Il manquait donc une grosse partie des pièces nécessaires pour construire un éco-système complet, dixit le contenu. “La chaînes de télévision, les magazines, la musique… que les gens consomment” – Andy Rubin.

Google a également compris qu'il fallait donner à la tablette la puissance nécessaire pour concurrencer les ordinateurs, ce qu'il l'est a poussé à intégrer l'architecture NVIDIA Tegra 3 quadruple coeur. Avec des coûts de pièces aussi élevés, Google a déclaré compter sur les marges dégagés grâce à la vente de contenu pour financer les coûts de marketing et de communication (publicité).

Andy Rubin a donc admis que Google ne réalisait aucune marge en vendant la Nexus 7 sur le Google Play, une stratégie similaire à Amazon avec la Kindle Fire ou encore Microsoft avec la Xbox 360. Cela veut également dire qu'on ne devrait pas trouver la Nexus 7 dans d'autres canaux de distribution… Ce type de structure de coût est difficilement envisageable pour les constructeurs, néanmoins Andy Rubin (Google) insiste sur le fait qu'il y a encore beaucoup de place pour l'innovation sur le marché des tablettes.

jeudi 28 juin 2012

The Amazing Spider-Man débarque sur le Google Play Store pour tisser sa toile

En prévision de la sortie du tout premier épisode du reboot de la série Spider-Man, Gameloft a développé le jeu officiel The Amazing Spider-Man. Ce nouvel épisode vient tout juste de montrer le bout de son nez sur le Google Play Store. Voyons-voir un peu ce que ça donne.

Dans ce jeu, vous endosserez le rôle de Peter Parker sous son célèbre costume rouge et bleu pour sauver la ville de New-York des petits voyous mais aussi des gros malfrats tentant de semer le trouble dans les rues de la grosse pomme.

Le jeu suit l'intrigue du film au travers de  multiple missions qui vont vous emmener dans les différents quartiers de la ville. Au-delà des missions, vous pourrez aussi simplement déambuler dans la ville à la manière d'un GTA et pourquoi pas aiguiser votre instinct de super-héros en réalisant des missions aléatoires ou découvrant des items ou simplement en admirant la ville.

The Amazing Spider-Man
Gameloft

Préparez-vous à vivre une expérience forte en émotions avec l'incroyable Spider-Man ! Rejoignez l'homme-araignée dans le jeu officiel du blockbuster très attendu de 2012 ! Incarnez Spider-Man et vivez l'intrigue du film qui vous amènera à affronter le Lézard et des gangs de rue. Explorez New York en 3D à...

Télécharger 5,99 € Disponible sur Google Play

 

 

Dans les détails, avec ce jeu vous pourrez :

  • combattez le lézard et ses hommes et contrecarrez ses plans
  • New York entièrement en 3D avec des graphismes et des effets éblouissants
  • Explorez librement l'île de Manhattan avec ses lieux mythiques que sont Central Park et Times Square
  • De l'action avec plus de 25 mission passionnantes sans compter les missions aléatoires
  • Un sysème de combat mêlant corps à corps, combat à distance et combos
La vidéo du trailer et des captures d'écran dans la suite de l'article.



The Amazing Spider-Man (TRAILER DE LANCEMENT) -… par gameloft

Prise en main de la tablette Google/Asus Nexus 7

Review of: Google Nexus 7
Tablette android de 7 pouces:
Edouard Marquez
Price:
199 $

Reviewed by:
Rating:
5 Stars
On 28 juin 2012Last modified:28 juin 2012

Summary:

La première tablette Google Nexus 7 est enfin officielle. Voici une brève prise en main de ce modèle sous Android 4.1 (Jelly Bean) qui complète les deux articles écrits sur le sujet :

La Google I/O est l'événement incontournable dans le monde Android. Google n'a pas dérogé à la règle cette année, en présentant notamment une nouvelle mouture de son système d'exploitation mobile (qui porte bien le numéro 4.1 et non la 5.0 comme des rumeurs le prédisaient). Afin d'accompagner cette sortie, un terminal Nexus va prochainement être disponible à la vente : la Nexus 7.

Vous connaissez probablement les Nexus One, S et Galaxy Nexus, qui sont tous les trois des smartphones. La Nexus 7 est quant à elle une tablette de 7 pouces. Elle est donc la première (d'une longue série ?) et vient peu ou prou succéder à la Motorola Xoom qui avait l'honneur (ou plutôt le déshonneur) de recevoir en primeur Android 3.0 (Honeycomb).

Lien Youtube

Alors que les tablettes Android sont principalement des 10 pouces avec une dominance du mode paysage, la Nexus 7 fait exactement le contraire : du 7 pouces avec principalement du portrait (pour le bureau notamment). Son format réduit (198.5 x 120 x 10.5 mm pour 340 g) lui confère des dimensions proches d'un livre et par conséquent une utilisation beaucoup “plus naturelle”.

Au niveau des caractéristiques techniques : l'écran IPS Gorilla Glass est considéré comme HD avec sa définition de 1280 x 800 pixels et sa densité de 216 ppi. Le processeur est le grand classique nVidia Tegra 3, qui a fait ses preuves et qui est aujourd'hui une référence dans le monde des tablettes (les futures tablettes Surface de Microsoft l'utiliseront par exemple). Pour le reste, sachez que deux déclinaisons seront disponibles : 8 et 16 Go avec deux couleurs : blanc et gris/noir. L'atout principal de cette tablette est sans aucun doute son prix de 199$.

Son expérience Google se limite aux applications de base, ainsi que le nouveau Google Now. Malheureusement tous les catalogues musicaux, de livres, de magazines et de vidéos sont souvent indisponibles en dehors des Etats-Unis. La tablette a donc toutes ses chances dans le pays de l'oncle Sam, mais ailleurs, le géant de Mountain View devra faire de gros efforts afin d'accélérer la mise à disposition de catégories, sans quoi la tablette perdra vite de son sens.

 

Après avoir utilisé quelques heures la tablette, voici ses points forts :

  • Légère et agréable en main
  • Android 4.1 n'est pas révolutionnaire, mais apporte beaucoup
  • Excellent rapport qualité/prix

Quelques “regrets” :

  • Le dos de la tablette attrape-saleté
  • Les accessoires sont extrêmement limités
Un test plus détaillé arrivera dans les prochains jours. La vidéo présentée n'était que les sentiments à chaud. N'hésitez pas à poser des questions : j'y répondrai dans la mesure du possible !Prise en main de la tablette Google/Asus Nexus 7       Voir toutes les galeries

Les antennes, quand y’en a une ça va et quand y’en a plusieurs, il se passe quoi ?

Quand on parle de nos téléphones, il y a un élément central qu’on oublie trop souvent et ce n’est ni la batterie ni l’écran ou encore le processeur mais bien les antennes. 

Pourtant les antennes sont véritablement l’interface entre le réseau et ce que vous faites de votre Smartphone. 

C’est grâce à elles que vous pouvez capter le wifi, le bluetooth, le GPS, la 2G, la 3G (dans ses différentes déclinaisons) et très bientôt la 4G. Elles le font en prenant également en considération les fréquences de diffusion des ondes puisque chaque pays n’utilise pas forcément les mêmes fréquences pour la téléphonie mobile.

Tout ça pour dire qu’elles sont au coeœur de nos chers téléphones.

Pour vous donner une idée du rôle central des antennes, rappelons-nous des problèmes rencontrés par Apple avec le design des antennes des iPhone 4. La firme à la pomme avait décidé d’utiliser le contour métallique du téléphone en tant qu’antenne. La conséquence fâcheuse était que dans certaines configurations, le téléphone devenait moins réceptif au réseau. Ainsi était né l’AntennaGate. Les antennes sont donc un élément critique et il convient d’y prêter une attention toute particulière.

C’est tout l’objet d’une étude menée par des chercheurs danois qui viennent de recevoir un financement de 760 000 euros pour travailler sur la question des antennes des téléphones et notamment faire en sorte d’améliorer la réception du réseau et les taux de transfert de données – le saint graal de la téléphonie.

Leur solution pour y arriver consiste à multiplier les antennes sur les téléphones. Cela peut paraître simple mais ça pose tout de même quelques questions notamment par rapport aux changements que cela implique sur le design des téléphones, leur miniaturisation ou l’espace alloué à la batterie.

Leur travail va s’échelonner jusqu’en 2015 donc même si la promesse est alléchante, les effets ne seront potentiellement visibles que dans de trop longues années. En attendant on se reposera sur les promesses de la 4G et de l’augmentation de la puissance des processeurs pour nous tenir en haleine.

Une nouvelle proposition pour désengorger le haut débit mobile

L'Arcep vient d'autoriser Orange à tester de nouvelles fréquences haut débit mobile descendantes sur la ville de Toulouse.

On le sait tous, depuis 2007 et la sortie de l'iPhone, l'utilisation du réseau mobile a explosé. Lors d'une conférence de presse pour l'annonce de la sortie de la 4G sur Marseille, Stephane Richard a annoncé que le volume de données échangé sur le réseau d'Orange a été multiplié par 68 depuis 5 ans et qu'il serait encore multiplié par 7 d'ici 2015.

Pour absorber ce surplus, Orange a donc investi massivement dans de nouvelles antennes et dans l'acquisition de fréquences 4G. Stephane Richard, toujours durant cette conférence de presse, a également annoncé que 50% des bénéfices du petit carré orangé était réinvestis dans le réseau. Vous pouvez voir dans notre dossier spécial 4G comment Orange compte dépenser une grosse partie de ces 50 %.

Une infime partie de ces 50% pourrait bien servir à mener des tests de réseau sur la ville de Toulouse. L'Arcep vient  en effet d'autoriser le premier opérateur français à expérimenter en partenariat avec Ericsson et Qualcomm une nouvelle fréquence de haut débit mobile dans la bande 1452-1492 Mhz communément appelée bande L dans la ville rose.

L'objectif est de tester la faisabilité technique d'une nouvelle liaison haut débit mobile descendante pour venir renforcer les réseaux existants. L'expérimentation, menée au premier trimestre 2013, consiste à utiliser une fréquence porteuse supplémentaire en bande L en liaison descendante combinée à une porteuse traditionnelle appairée en 2.1 Ghz. Cette technologie respecte les standards 3GPP permettant l'agrégation de fréquences de différentes bandes.

Cette décision de l'Arcep suit l'avis de la CEPT (Conférence Européenne des Postes et Télécommunications) qui a proposé l'ouverture d'une partie des spectres de la radio numérique terrestre pour les transformer en fréquences de haut débit mobile. Si cette proposition qui attend une validation d'une commission technique était retenue au niveau Européen, cela pourrait également influencer les normes mondiales de télécommunications en vue d'une harmonisation du spectre pour le haut débit mobile prévue en 2015.

 

Google Nexus 7, une Kindle-killer et ensuite ?

On s'y attendait, Google ne broute pas dans les pâturages d'Apple, mais dans ceux d'Amazon. Ne vous faîtes pas d'illusion, cette tablette Google Nexus 7 n'est pas un iPad amélioré, il s'agit juste d'une Amazon Kindle Fire meilleure, dans tous les sens du terme.

Le premier constat est sûrement l'omniprésence de Google, Google n'a jamais été autant présent sur Android. Jamais de mémoire d'andronaute, le contenu n'a jamais été aussi poussé sur un produit Android, à travers (bien sûr) du Google Play. Le Google Nexus 7 a été conçue pour consommer du contenu, comme l'iPad ou comme le Kindle Fire.

Dès les “bureaux” de l'interface, nous retrouvons ce fameux contenu. “Ma librairie”, “Mes livres”, “Mes magazines”, “Mes films”, “Ma musique”. La frontière entre l'appareil et le contenu est bien plus floue que cela n'a jamais été le cas sur Android, la tablette Nexus 7 est un appareil dans le nuage – un cloud device conçu pour consommer.

Côté caractéristiques, la tablette Nexus 7 n'a rien à envier à la Kindle Fire.

A un prix similaire, avec des services Google qui répondent très bien aux besoins, Google a su créer une Kindle-killeuse sur le papier. Mais Google a surtout créé un appareil qui lui permettra d'éviter une fracturation du marché des tablettes Android, comme nous avons pu le voir avec des versions spécifiques comme l'Amazon Kindle Fire et le B&N Nook Color.

Au délà du marché des liseuses intelligentes, la Google Nexus 7 pourrait également faire (un peu) d'ombre à l'iPad. Avec un argument de poids : son prix. Mais également sa taille… alors que Steve Jobs critiquait ouvertement cette taille d'écran et que RIM a été fustigé pour avoir sorti une Playbook au format 7 pouces : le format 7 pouces semble aujourd'hui bien accepté – on se demande même s'il n'est finalement pas le format idéal pour la consommation de contenu (vidéo, film, musique, livre, magazine, etc.).

Amazon va donc devoir réagir vite, cela tombe bien ils ont avancé leur prochaine annonce à fin juillet – une date inhabituelle pour une annonce. Ils devraient présenter avec hâte la Kindle Fire 2.

En tant que parisien, je me sens bien loin de tout ce marché de la tablette “à contenu”. En effet, la Kindle Fire n'était disponible qu'aux Etats-Unis et au Canada jusqu'à maintenant, elle devrait également être disponible au Royaume-Uni très bientôt. La Google Nexus 7 n'a été annoncée que pour les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni. Bref, en tant que consommateur français, je n'ai aucun intérêt à désirer une Nexus 7 – excepté qu'à ce prix avec ces caractéristiques, Google met une pression énorme aux constructeurs. Les constructeurs tels que Acer, Asus ou encore Samsung vont devoir continuer à agir en tant qu'agents rationnels maximisant leur intérêt économique dans un contexte où des super-puissances comme Apple, Amazon, Microsoft et Google réalisent des marges bien juteuses en vendant du contenu numérique et du services.

A contrario, nous pouvons également se dire que cette Nexus 7 va devenir une tablette de référence, à l'image du Galaxy Nexus, pour les constructeurs (et développeurs). Acer ou encore Asus vont sortir des produits similaires qui seront vendus dans tous les marchés, avec des spécificités liées aux services et au contenu proposé.

Bref, nous nous dirigeons vers un marché avec une concurrence pure et parfaite, en tout cas sur une partie des conditions nécessaires (multiplicité, entrée-sortie libre, information universelle et instantanée, etc.). Le principal bénéficiaire est donc le grand public, avec plus de choix, moins cher et plus de qualité. Néanmoins, c'est bien beau de fabriquer des tablettes, encore faudrait-il savoir les vendre. A ce petit jeu, Google peut encore gagner. Je me demande bien comment ils vont pouvoir s'occuper efficacement des marchés européens, asiatiques, africains… car vendre du contenu, coûte cher ! Et il n'est toujours pas possible d'acheter du contenu sur le Google Play dans une grande majorité de pays.

Finalement, face à l'iPad et à Windows 8, Google aurait trouvé une bonne recette. Je vous redirige donc vers l'article de Julien sur LesArdoises.