Le Sony Ericsson Xperia PLAY avait un énorme manque : l'absence d'un clavier coulissant. Le constructeur avait pourtant déposé un brevet permettant de l'intégrer.
Le Sony Ericsson Xperia PLAY avait déçu lors de son lancement. A l'heure où les grands constructeurs passaient au double-coeur, Sony Ericsson préférait rester conservateur, quitte à rentrer en contradiction avec l'idée même de son terminal : le jeu sur smartphone. De plus, les éditeurs offrent des titres qui se rapprochent de plus en plus des consoles portables et qui nécessitent par conséquent une puissance de calcul plus élevée. Le Xperia PLAY était un choix acceptable sur le court terme, mais bien plus bancal sur le long terme.
Ce téléphone se caractérisait par un pad coulissant, qui renfermait les touches classiques des manettes PlayStation. Mais à l'utilisation, on avait l'encombrement d'un téléphone avec clavier coulissant, sans pouvoir profiter de cet avantage.
Mais son destin aurait pu être totalement différent grâce à de brevets déposés par Sony. L'intérêt est d'avoir à la fois le pad de jeu, mais aussi un clavier. Selon les schémas, le clavier viendrait se glisser par dessus le pad. Cela devrait certes nuire à la finesse de l'appareil, mais ce n'est pas forcément ce qui est recherché ici (et puis la finesse a tout de même des limites au bout d'un moment).
Ce 3-en-1 aurait aussi un impact sur l'écran qui aurait alors un ratio de 21:9, tout comme l'Acer Iconia Smart. Vous remarquerez également que les zones tactiles ont disparus du pad et les différents éléments sont beaucoup plus resserrés. Le plus étonnant dans l'histoire est que ces brevets ont été déposés en 2010, c'est-à-dire quasi-simultanément avec le cycle de développement du PLAY. Seront-ils destinés au Xperia PLAY 2 que l'on entend parler de temps à autres ?
Le "Xperia PLAY" aurait pu avoir à la fois un pad et un clavier coulissants Voir toutes les galeries
En attendant si vous avez le Xperia PLAY, vous pouvez toujours essayer la version bêta d'Ice Cream Sandwich (Android 4.0). Attention toutefois car les incompatibilités avec les jeux seraient nombreuses.
Source : TechCrunch