vendredi 27 avril 2012

Google Drive, un facteur de succès pour les tablettes Android ?

Mardi dernier a enfin été révélé le nouveau service “cloud” de Google, Google Drive. Google Drive est le service censé concurrencer Dropbox, Skydrive, iCloud  et autres plateformes de stockage de données dans le “nuage”.

Quelques mois auparavant, une déclaration de Jen-Hsun Huang (PDG de NVIDIA) nous avait marqué : “Nous avons dépensé 150 dollars de composants, dont des éléments chers comme la mémoire (…)”. Il parlait bien sûr des premières tablettes Android sous architecture NVIDIA Tegra, ainsi que des probables Chromebook *sic*.

Scott Johnston, chef de produit Google Drive, a annoncé que l'intégration de Google Drive dans Chrome OS sera “forte”. On imagine que c'est le système idéal pour l'éco-système de Google, néanmoins un autre produit (très attendu) pourrait nous impressionner. Il s'agit de la Nexus Tablet, qui devrait être présentée au prochain Google I/O en juin. La rumeur relayée, depuis plusieurs mois, nous ferait dire que Google prépare le lancement d'une tablette “low cost”, prévue pour concurrencer directement les tablettes B&N Nook et bien sûr l'Amazon Kindle (toutes deux sous Android).

La Kindle Fire est livrée avec 8 Go de stockage interne, dont 5 Go réellement exploitable. A cela, Amazon ajoute 5 Go d'espace en ligne gratuit pour stocker des livres, musique, vidéos, applications…avec la possibilité, pour 20 dollars (15 euros) par an, de disposer de 20 Go de stockage en ligne ainsi qu'un espace illimité pour la musique.

Google Drive pourrait donc être le facteur de succès des prochaines tablettes de Google, puissantes et moins chères, des services dans le nuage à la “Chrome OS”, le tout avec Google Drive (Google Disque en français).

Après avoir tenté de vendre des smartphones directement (sans succès), Google vient de référencer un modèle du Galaxy Nexus – débloqué et à seulement 400 dollars (300 euros environ) – “Pure Experience Google”. Google pourrait donc annoncer l'ouverture d'un Google Store pour tablettes.

Qu'en pensez-vous ? Quel pourrait être le facteur de succès pour les tablettes Android face aux Kindle Fire et à Apple et son iPad ?

jeudi 26 avril 2012

Nintendo Wii U : et si Android était intégré ?

Le site Nintendotown vient de lancer une rumeur assez surprenante, la Wii U intégrerait Android. Prévue pour décembre 2012, on ne connait pas encore tout de cette nouvelle console next-generation, nous savons qu'elle gérera (enfin) la HD 1080p et nous savons également qu'une nouvelle manette équipée d'un écran tactile fera également parti du pack.

La manette et son écran tactile !

Cette manette et son écran tactile de 6,2 pouces pourra être utilisée avec un stylet, elle est à mi-chemin entre une manette de jeu classique (avec un stick et des boutons) et une tablette tactile. La manette permet donc de jouer sans télévision, comme une console portable (gyroscope et accéléromètre), mais également en complément pour augmenter l'immersion. Les fonctionnalités seront bien plus complètes, Nintendo a annoncé que cette manette permettra de passer des appels vidéo, de naviguer sur Internet, d'envoyer des vidéos et des photos sur la TV (ou en recevoir) – à ce propos elle sera équipée de la technologie sans contact NFC et sûrement du WiFi Direct, etc.

La Wii U

On peut donc imaginer que la console intègre Android, pour profiter du choix très important d'applications Android – sur tablette mais également Google TV. La Wii U intégrerait également de nombreux services comme la musique et la vidéo sur demande, des services qui existent sur Android (Amazon, Google Play, Sony *sic*, etc.).

Bref, la Wii U sur Android, ça ne semble pas complètement incompatible.

Twitter, la mise à jour 3.2.0 est disponible sur Android

Le client officiel Twitter s'offre la mise à jour 3.2.0 sous Android.

Les principaux atouts de cette nouvelle version sont les améliorations de la partie Découvrir et des suggestions de recherche, ainsi que de petites retouches au niveau du design l'application.

En détails, voici la liste complète des derniers ajouts :

  • Légères améliorations de l'interface globale et de l'onglets Découvrir
  • La partie Activité dans Découvrir montre ce que suivent vos abonnés, mises à jour de leurs listes, et ce qu'ils tweet'ent et ce qu'ils retweet-ent, etc
  • Ajout des suggestions d'orthographe dans les recherches connexes et dans les résultats de recherche
  • Affichage des noms d'utilisateurs lors d'une saisie semi-automatique dans la recherche
  • Nouvelles notifications push lorsque vos Tweets ont été retweet'és, mis en favoris ou lorsque vous avez un nouvel abonné
  • 8 nouvelles langues : Chinois traditionnel, Suédois, Norvégien, Danois, Finnois, Polonais, Hongrois, et Thaïlandais

Disponible gratuitement, pour une taille d'environ 2.5mo et une compatibilité à partir d'Android 2.1 :

Twitter
Twitter, Inc.

Twitter est votre place publique mondiale. Accédez en temps réel à des histoires, des images, des vidéos, des conversations, des idées et des inspirations, le tout réuni dans votre fil d'actualités. Suivez des personnes et vos centres d'intérêts pour accéder à une vue en coulisse unique et sans limite. Exprimez-vous...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

3 millions d'utilisateurs pour des pacotilles ?

Google Play contient aujourd'hui quelques 450 000 applications ! 60% d'entre elles sont gratuites bien qu'elles aient eu un coût de création, ne serait-ce qu'en temps (et bien le temps c'est de l'argent, comme dirait l'autre !).

Combien d'applications ont permis à leur créateur de vivre correctement de leur travail que ce soit par la vente d'application ou par le biais de publicité intégrée dans leur application ? Cette question beaucoup de personnes se la posent, notamment celles qui pensent avoir l'idée d'application qui va révolutionner la planète et remplir leurs poches de lingots d'or !

Mon salaire mensuel en vendant des applications Android oO

La société AndroidSX, composée de 2 ingénieurs espagnoles, a décidé – pour le buzz peut-être – de dévoiler sur son blog leurs chiffres. Pas uniquement les chiffres de leurs téléchargements mais également ceux de leurs ventes, leurs projets tombés à l'eau après plusieurs semaines de travaillent pour rien…

Sur l'année 2011, leurs statistiques Flurry remontent les informations suivantes :

Chiffres de distributions des applications Android de la société AndroidSX (stats Flurry)

Ici on voit 1,6 millions d'utilisateurs pour 14 applications (le chiffre “3 millions” du titre est celui indiquée par la société dans la section À propos de leur site). Mais leurs revenus ne doivent pas encore leur permettre de rouler en voiture de sports rouge. Par exemple durant l'année 2011, ils ont publié l'application Remote Gallery 3D en version gratuite et payante….Ils n'ont vendu que 1000 exemplaires à 3.95$, soit 3950$ de revenus pour 2 personnes pour cette application sur 2011 (sachant que pour cette application a dû demander une vingtaine de jour de travail (pour concevoir, développer et tester).

Remote Gallery 3D
Androidsx

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Remote Gallery 3D PRO
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On remarque que leur année 2011 est une succession d'heure de travail : projets abandonnés avant ou après leur publication, changement de modèles économique…

Les deux associés indiquent ne pas être pour autant désespérés… attendons de voir la suite de leurs révélations sur les affaires. En tout cas, félicitations à eux pour nous faire partager leurs expériences et des chiffres réels d'éditeurs d'applications Android.

Source : AndroidSX

Un prototype d'Androphone Intel sur GLBenchmark

Intel avait annoncé arriver sur le marché des Androphones durant l'année 2012 avec ses SoC Medfield, mais une question se posait, quel niveau de performances leurs Atom allaient-ils nous offrir sous Android.

Car Android est à l'origine un système développé pour CPU Arm alors qu'un Atom possède un CPU x86 (cela nécessite donc une version du système différente)

La plate-forme de référence Medfield

Contrairement aux constructeurs implémentant de l'Arm, qui multiplient les coeurs depuis l'année dernière, Intel propose ici un processeur simple coeur qui d'après les données récoltées par GLBenchmark atteint la fréquence vertigineuse de 2Ghz avec une fréquence minimum de 600Mhz (durant le test, il se peut donc que la fréquence de repos soit bien plus basse, et on l'espère pour l'autonomie).

La plate-forme testée tourne sur Android 4.0.4 et est équipée d'un écran proposant une résolution de 1280*720. Pour pousser les pixels sur cet écran, la partie graphique est tenue par un SGX544MP de chez Imagination Technologies (auteur des GPU équipant les SGS, iPad2, iPad3, PsVita etc…). Aucune information cependant sur le nombre de coeurs graphiques, à la vue des résultats, je penche pour 2.

Voici donc les résultats, que l'on va comparer au HTC One X (bien que le Huawei Quad lui est globalement supérieur, mais ses résultats ne sont pas ceux d'un appareil final).

  • Sur Egypt Offscreen 720p : l'Intel obtient 82fps contre 63.4fps sur le One X. C'est donc un très bon score pour l'Intel.
  • Sur Egypt Standard : 33.1Fps pour l'Intel, 48.6fps pour le One X. Score relativement étrange du fait du score précédent en offscreen. Possible problème de drivers (comme cela arrive souvent sur les prototypes), sachant que les 2 appareils possèdent la même résolution.
  • Sur Pro Offscreen 720p : l'Intel culmine à 145.2fps (dépassant du coup le Huawei Quad) et le One X “peine” à 86.1fps. Encore un score impressionant de l'Intel
  • Sur Pro Standard : la tendance s'inverse de nouveau avec 47.7fps (intel) et 54.4fps (One X).

Un point notable est le fait que le GPU choisi par Intel permet l'utilisation du mode High sur GLBenchmark (ce que ne permet pas le Tegra 3 d'après les tests). Ce mode High utilise des “effets” pour améliorer l'image (tel que l'Anti-Aliasing Multi-Sample), ce mode est bien évidemment plus consommateur.

C'est donc des performances graphiques haut de gamme qui nous attendent sur le Medfield. On espère simplement que l'autonomie sera au rendez-vous, que les performances CPU seront, elles aussi du même niveau que les performances GPU, et surtout qu'Intel ne tarde pas trop à arriver avec ses premiers modèles.

Pour vous donner une idée des performances d'un autre Medfield (celui-ci est cadencé à 1,6Ghz et avec un SGX540), direction Anandtech

Un prototype d'Androphone Intel sur GLBenchmark      Voir toutes les galeries

Samsung officialise son SoC Exynos 4 Quad (Exynos 4412)

MàJ : L'architecture quadruple-cœur Exynos 4412 sera bien dans le Galaxy S III :

“Already in production, the Exynos 4 Quad is scheduled to be adopted first into Samsung’s next Galaxy smartphone that will officially be announced in May” (source : Samsung)

Précédemment aperçu dans ces deux articles, le constructeur Samsung vient d'officialiser son nouveau fer de lance, l'Exynos 4 Quad.

Commercialement, il sera nommé Exynos 4 Quad avec pour nom de code Exynos 4412 qui signe la transition des architectures double vers quadruple-cœur du coréen dans ses terminaux mobiles haut de gamme. Même si nous n'avons encore pas mis la main sur la confirmation officielle, il est tout de même fort probable que ce nouveau SoC soit présent dans le futur Galaxy S III, et non un ancien SoC double-cœur qui ferait une certaine différence face à la concurrence.

Une architecture plus performante et économe, le SoC est toujours basé sur un ARM Cortex-A9 avec gravure plus fine en 32 nm, tandis que l'architecture double-cœur Exynos 4210 était gravée en 45 nm. Samsung avance une réduction de la consommation énergétique de l'ordre de 20% pour le SoC Exynos 4 Quad (gravé en 32 nm) contre le SoC Exynos 4 Dual (gravé en 45 nm), pour une architecture Exynos 4412 qui aura à l'initial une cadence de 1.4 GHz.

Pour améliorer l'efficacité énergétique, une fonctionnalité hot-plug a été adoptée, elle supporte la mise en marche/arrêt de chaque cœur, ainsi qu'un échelonnage dynamique du voltage et de la fréquence (DVFS) pour chaque cœur. Cela permet des réductions radicales de la consommation énergétique tout en adaptant les différents niveaux de voltage et de fréquence à la charge de travail.

Si on se fie aux caractéristiques techniques du Meizu MX Quad-Core, l'architecture Exynos 4 Quad (Exynos 4412) intègre nativement une puce graphique Mali-400, mais avec une cadence pratiquement doublée face au Galaxy S II. Sur l'architecture Exynos 4 Dual, la puce graphique Mali-400 a une cadence maximale de l'ordre de 266 MHz. Sur la nouvelle architecture Exynos 4 Quad, elle aurait été poussée au delà de 400 MHz avec quatre cœurs à bord (nom Mali-400 MP4).

i9300-glb-egypt

Plus d'informations dans cet article.

Je suis bien conscient que certains d'entre vous pensent que l'Exynos 4 Quad embarque la nouvelle puce graphique Mali-T604, mais jusqu'à preuve officielle du contraire il s'agit d'une Mali-400 (comme il a été constaté dans le Meizu X Quad-Core). En outre, comme vous vous en doutez déjà l'architecture Exynos 4 Quad (Exynos 4412) supportera nativement de manière matériel la lecture et l'enregistrement de vidéo en Full HD 1080p à 30 images par seconde.

Ci-dessous, découvrez une vidéo de démonstration des performances de l'architecture :

Dans celle-ci, on peut y apercevoir plusieurs comparaisons, notamment entre les architectures Exynos 4210 (gravée en 45 nm) et Exynos 4212 (gravée en 32 nm).

via TheVerge
source Samsung

.. et Reymss pour ses précisions. ;)

Samsung détrône Nokia dans le mobile

C'est fait ! Jorma Ollila. ancien PDG de Nokia, a reconnu sur la chaîne de télévision finlandaise MTV3 que “Nokia a été le numéro un (des téléphonies mobiles) et est toujours capable de le redevenir”. Depuis plusieurs années, Nokia avait perdu une grande part de marché sur le segment smartphone, le segment avec les plus grosses marges. Après avoir entamé un virage “Windows Phone”, on continuait de voir, mois après mois, la part de marché de Nokia baisser même dans le segment “feature phone” (les téléphones basiques) – et celle de Samsung augmenter.

Vous les connaissez ? ;-)

Nokia et sa position de leader, c'est quatorze années en continu. Néanmoins, Nokia pourrait bien se relever plus vite que prévu, depuis le lancement de gamme Lumia sous Windows Phone – ils ont entamé une stratégie d'extension qui vise à élargir la gamme actuelle par l'ajout de nouveaux modèles plus bas de gamme. Nous devrions voir débarquer des Lumia à 200 euros en Europe, ainsi qu'en Chine.

Dans cette phase de déclin, Nokia a (théoriquement) revu sa copie :

  • Relancer le produit sous une nouvelle formule : les Nokia Lumia sous Windows Phone
  • Réduire les gammes : seulement quatre modèle
  • Baisser les prix : stratégie “low cost”

Le redressement devrait donc ne pas tarder, car les facteurs de succès sont présents. Premièrement, le marché estmûr pour l'innovation, Nokia a une maîtrise technologique de la fabrication, le marchéage semble cohérent et adapté et enfin les produits Lumia semble bénéficier d'un avantage certain face à la concurrence.

C'est Samsung qui dépasse, logiquement, Nokia. Pour combien de temps ? Les fabricants chinois ZTE et Huawei sont de vraies locomotives sur le marché de la téléphonie.

[Aubaine] Le Galaxy Nexus à un prix dérisoire de 419.99$ (Canadiens seulement)

Article en collaboration avec Geekbecois

Votre humble serviteur sent la torture de l'adoption hâtive à l'écriture de ces mots. Le 24 avril 2012, Google a anoncé le retour de la vente directe d'appareils Nexus, avec au moment d'écrire ces mots le Galaxy Nexus, sur le Play Store [exclusivement aux États-Unis]. Vous comprendrez que plusieurs Androidiens désirant la plus récente technologie étaient outrés du fait que, vu qu'ils ne résident pas aux États-Unis, l'offre leur était refusée ; ceci inclut de nombreux Canadiens. Ce qui suit réjouira beaucoup de geeks, en torturant ceux qui ont dépensé le plein prix.

Google Galaxy Nexus

Google Galaxy Nexus

L'appareil n'est toujours pas disponible au Canada à partir du Play Store, probablement à cause d'obligations contractuelles entre Samsung et les fournisseurs mobiles locaux. Mais l'offre a été égalée par nul autre qu'Expansys.ca, un site de vente de technologies en tous genres, dont la réputation internationale n'est pas à nier. Ils vendent l'appareil au très bas prix de 419.99 CA$, et le-dit appareil vient libre de verrou de réseau [donc opérationnel sur tous les réseaux sans déverrouillage], et, chose qui plaira à beaucoup d'entre vous, il est compatible 3G avec TOUS les fournisseurs HSPA, soient Bell, TELUS, Rogers [et leurs sous-réseaux Virgin, Solo, Koodo, Fido et Chatr] ainsi que Vidéotron ! La composante de transmission/réception 3G étant quintibande, vous aurez donc un outil de négociation aiguisé pour exiger un meilleur forfait, car vous pourrez toujours aller là où on vous offre le meilleur prix pour votre utilisation.

Rendez-vous sur ce lien pour consulter l'offre sur expansys.ca. Au moment d'écrire ces lignes [25 avril 2012, 20:30 EST], le site rapportait 15 unités restantes, et il n'est pas clair que cette offre dure.

MPMAN dévoile sa gamme de tablettes sur Ice Cream Sandwich

Abordé sur LesArdoises début avril, MPMAN nous dévoile aujourd'hui officiellement l'ensemble de sa gamme de tablettes, qui tournent toutes sur la dernière version d'Ice Cream Sandwich.

Ces produits proposent tous un écran capacitif avec Multitouch 5 points, une architecture de type ARM Cortex-A8 cadencée à 1GHz (jusqu'à 1.5 GHz), 512 Mo ou 1Go de mémoire RAM (selon le modèle), 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle), un emplacement pour les cartes microSD, un port microHDMI et un port USB 2.0.

Si je me fis à l'avis de Julien (Les Ardoises), cette gamme de tablettes est intéressante :

  • Premièrement, le tarif est très abordable est se place de 100 à 220 euros pour le plus élevée
  • Deuxièmement, l'optimisation des produits faites par MPMAN sur Android ICS est convaincante
  • Troisièmement, le format de la vidéo en FullHD High-Profile est correctement supporté
  • Quatrièmement, l'intégration d'un port MicroHDMI .. indispensable pour une tablette de nos jours

Pour plus d'informations, je vous invite à consulter son test de la tablette MPMAN MID74C.

A la suite, retrouvez en détais toutes les caractéristiques des modèles 7, 8, 9.7 et 10 pouces.

7 pouces : les MID74C et MID747

  • Android 4.0.3 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif Multi Touch 5 points
  • 16:9, 7 pouces, 17,8 centimètres – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 800 x 480
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1GHz de base (et jusqu'à 1.5)
  • 512 Mo de mémoire RAM DDR3
  • 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle) + emplacement microSD
  • Caméra frontale de 0,3 mégapixels
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 3,500 mAh
  • Logiciels pré-installés : Aldiko™ , eReader, Calendrier, Horloge , Calculatrice
  • 4 Go à 99 euros – 8 Go à 119 euros

8 pouces : les MID84C et MID847

  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif Multi Touch 5 points
  • 4:3, 8 pouces, 20,3 centimètres – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 800 x 600
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1GHz de base (et jusqu'à 1.5)
  • 1 Go de mémoire RAM DDR3
  • Emplacement pour les cartes microSD
  • Caméra frontale de 0,3 mégapixels
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 4,200 mAh
  • Logiciels pré-installés : Aldiko™ , eReader, Calendrier, Horloge , Calculatrice
  • 4 Go à 129 euros – 8 Go à 149 euros

9.7 pouces : les MP948 et MP959

  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif Multi Touch 5 points
  • 4:3 – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 1024 x 768
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1.5 GHz
  • 1 Go de mémoire RAM DDR3
  • 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle) + emplacement microSD
  • Caméra frontale et dorsale
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 3,000 mAh
  • La version MP959 est plus fine avec 9,5 mm d'épaisseur et a un corps en aluminium
  • 4 Go à 199 euros – 8 Go à 219 euros

10 pouces : les MID104CMID114C et MP1047

  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif IPS et Multi Touch 5 points
  • 16/9, 10,1 pouces, 25,4 centimètres – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 1024 x 600
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1GHz de base (et jusqu'à 1.5)
  • 1 Go de mémoire RAM DDR3
  • 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle) + emplacement microSD
  • Caméra frontale et dorsale
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 6,000 mAh
  • 4 Go à 169 et 179 euros – 8 Go à 179 euros

Selon nos informations, le market Getjar serait installé ..au pire, on peut installer Google Play à la main.

La plupart d'entre elles sont déjà disponibles sur le marché, les autres arriveront début mai 2012.

Ice Cream Sandwich : bilan après 6 mois ?

Ice Cream Sandwich (ICS pour les intimes ou encore Android 4.0) est arrivé il y a maintenant 6 mois, accompagné par le dernier né de chez Google (et Samsung) : le Galaxy Nexus. Cette version avait pour but principal de réunir les tablettes et les smartphones, mais pas seulement. Android 4.0 comme on dit chez nous est en une sorte de version mûre d’Android, qui petit à petit prend l’allure d’une certaine renaissance. Mais en 6 mois d’existence, il peut être intéressant de faire un véritable bilan de cette version que l’on peut considérer comme réellement importante pour le monde d’Android et le(s) futur(s) qu’on pourrait lui entrevoir.

 

Difficile de se tromper : ICS, c’est un peu comme si Android renaissait de ses cendres. Et en voyant la version précédente, pas étonnant que certaines tablettes aient fini comme ça.

 

ICS a apporté quelque chose d'important qui lui faisait cruellement défaut : une charte graphique soignée, de quoi permettre aux développeurs de produire des applications qui, sans être identiques pour autant, donnent l'impression d'une continuité visuelle grâce à Holo, ce nouveau thème partiellement introduit avec Honeycomb (3.0 à 3.2) qui fera désormais office de vitrine pour le système.

Google se doit de donner l’exemple dans ce domaine, et on peut dire que c’est assez réussi : toutes leurs applications y sont passées. Enfin, Google a renforcé sa communication autour des guidelines (ligne de conduite) de ce qui semble être l’identité visuelle définitive d’Android, et je ne peux que citer l’excellent site mis à disposition des développeurs pour expliquer et montrer chaque détail de ce que se veut être Android.

Cette histoire de recherche d’identité visuelle peut paraître purement cosmétique, voire superficielle, mais en réalité il en est bien plus que ça. Voilà un an et demi que je lis les sujets concernant Android sur divers forums, sur les commentaires de news de plusieurs sites (que ce soit en français ou en anglais d’ailleurs) mais également de part l’expérience que j’en ai auprès de connaissances, d’amis, de la famille parfois,  le constat a plusieurs fois été le suivant : Android c’est moche. Oui, pour nous autres technophiles, l’aspect graphique est souvent compensé par le système en lui même, et souvent parce que l’on connait toutes les combines pour remédier plus ou moins à ce problème. Mais l’utilisateur lambda, qui veut juste un smartphone, alors un téléphone beau, avec une interface qui envoie, a de grandes chances d’être celui qui lui convient : c’est pratiquement toujours sa première impression et souvent la dernière lorsqu’il n’est pas satisfait. Après, on peut parler des goûts et des couleurs, mais ce que j’ai pu en voir m’a amené à penser que malgré les qualité de l’OS, Android manquait d’un sérieux support graphique. Et je ne parlerais pas, bien sûr, du nombre aberrant d’applications toutes avec un design différent, provoquant ce sentiment que l’OS n’a aucune unité (ce qui tendait à disparaître néanmoins avec Gingerbread).

 

En résumé, Android veut se détacher de son image de “système de geek trop compliqué”. Et on ne peut que lui souhaiter !

 

Je citerais également le post de Jake Wharton sur Google+, lui-même développeur Android et à l’origine d’ActionBarSherlock, une librairie permettant de rendre compatible l’ActionBar avec les versions 2.3 et moins. Pour rappel, l’ActionBar est l’un des éléments d’interface fondamental d’Ice Cream Sandwich, sorte de menu où sont rangées les fonctions principales de l’application. Son interprétation est tout à fait correcte, dans le sens où le but d’un développeur n’est pas de mimer l’interface Holo classique, mais bien de s’en inspirer pour donner à son application une identité propre.

Ce choix de Google pourrait paraître discutable, voire critiquable dans le sens ou la firme pousse les développeurs à adopter une ligne de conduite, mais il faut voir ceci comme une suggestion pour faciliter la compréhension des utilisateurs. Aujourd’hui, personne n’a envie d’apprendre à se servir d’un programme, l’utilisateur veut pouvoir utiliser l’application dès son ouverture, que tout soit simple et intuitif, tandis que certains seront de l’avis d’Alex Yumashev, c’est-à-dire “90% des utilisateurs sont stupides”, et donc que cette uniformité permet de palier à ce problème. Et pourtant, c’est également ce qu’à fait Apple avec iOS, et le résultat est là : iOS n’a besoin que d’un bouton pour fonctionner, là où Android en utilise 3 (avec ICS), pour beaucoup Android est bouillon là où iOS est intuitif (mais encore une fois, c’est aussi une histoire de goûts et de couleurs).

Bien évidemment le bleu n’est pas au goût de tout le monde, mais en voyant tout le système on peut imaginer que, dans le futur de l’OS, la couleur sera modifiable et donc tout le système pourra être customisé (quel bel anglicisme !) pour que l’utilisateur puisse s’approprier l’OS.

Au delà de l'amélioration visuelle et ergonomique, Holo répond à deux problématiques des développeurs. Dans un premier temps, ce thème est à présent obligatoirement intégré et laissé tel quel. Ceci assurera au développeur que son interface s'affichera de la même façon sur tous les terminaux. Actuellement, Motorola ou Samsung, par exemple, ne propose pas les thèmes standards. Pour leurs terminaux, une couleur, claire de base, peut devenir sombre, ou un élément graphique peut grossir ou rétrécir. La lisibilité de l'interface peut en être massacrée. L'autre aspect est lié à la gratuité des outils de développement. Faire sa propre application pour un développeur connaisseur du Java (premier langage informatique en entreprise) est assez facile, et les outils se téléchargent gratuitement. Du coup, de nombreux développeurs se lancent sans s'allier avec un graphiste. Ce qui donne comme résultat un lot gigantesque d'applications où l'innovation est ternie par une interface de mauvaise qualité. Google offre maintenant beaucoup plus d'outils aux développeurs pour mettre en place facilement les bases d'une interface de qualité, le graphiste apportera de la différentiation et l'identité.

On ne peut que souhaiter à Google de continuer sur cette voie et bien sûr de ne pas changer trop vite cette guideline : pour l’utilisateur final elle promet d’être un réel bénéfice mais aussi pour le développeur lui permettant de s’abstraire le plus possible de toutes les contraintes de design et d’expérience utilisateur pour se concentrer sur ses idées et ce qui donne ce caractère unique à son application.

 

Peut-être un jour pourra-t-on switcher du bleu au violet, ou au rouge… Ou pourquoi pas à l’arc-en-ciel tiens ?!

 

Un point légèrement controversé est la réunion des tablettes et des smartphones sous un même OS, et donc techniquement d’une meilleure approche pour le développeur pour la création de son application sur les deux supports. Une bonne, une excellente idée même, puisqu’après tout, Honeycomb, de l’aveu même d’Andy Rubin, est un OS immature et sujet à de nombreux problèmes de stabilités et de performances (et j’en ai fait les frais vous pouvez me croire). Honeycomb est très proche d’ICS, c’est même lui qui fait office de base à ce qui est destiné à devenir Android, dont par exemple la disparition des touches hardware, l’accélération matérielle, la nouvelle interface pré-ICS, etc. Honeycomb, c’est un peu l’adolescence d’Android : c’est plein de bugs, ça fait pas toujours ce qu’on veut, ça peut provoquer parfois de jolies crises de nerf, on sent que ça se veut mature mais y a encore plein de choses à corriger. Mais  Android 4 peut-il changer la donne ?

Oui, sans doute. Sans doute ? Encore faudrait-il que nos chères ardoises (francisation quand tu nous tiens) reçoivent un jour cette nouvelle version. Même la tablette la mieux vendue du monde Android, la Galaxy Tab 10.1 (et 8.9) est toujours sous Honeycomb. Seul Asus, Motorola (et encore, puisque c’est Google qui s’occupe de la mise à niveau de la Xoom) et Archos (comme quoi) ont daigné faire ce qu’il fallait pour corriger le tir. Oui, ICS règle les problèmes d’Honeycomb, ce n’est pas le Saint Graal puisque le Tegra 2 très largement majoritaire n’est pas une foudre de guerre, mais c’est suffisant pour donner à l’utilisateur un confort bien mérité après avoir essuyé les platres. Ice Cream Sandwich a donné une nouvelle vie au marché des tablettes android, sans nul doute mis à mal par une version lancée trop rapidement et clairement en deça de ce que pouvait être l’iPad son principal concurrent. La démarche de sortir de nouvelles tablettes avec un système désormais prêt est tentante, et ce serait même normal : repartir sur de bonnes bases ne peut être que bénéfique après l’échec relatif des premières tablettes. Mais tout ça mène à ce qu’on peut considérer comme le plus gros défaut d’android : la répartition des versions d'android sur le marché.

 

Finalement, les tablettes Android ne se vendent pas si mal, mais peut-être parce que l’iPad 2 à ce moment là était sorti depuis longtemps ?… (via TechCrunch)

 

Oui, la «fragmentation» (mettons entre guillemet car il ne s'agit pas d'une fragmentation pure et dure comme on l'entendait au temps de J2ME et de Symbian). Fragmentation qui est due tout simplement au choix de Google quant à la distribution d’Android (en open-source je le rappelle). Et à vrai dire, son ouverture est une force : la possibilité pour un utilisateur d’avoir le choix est un avantage considérable (face à son principal concurrent). Le choix du constructeur, le choix de l’appareil, le choix du prix. Et pourtant, cette fragmentation est certainement son plus grand défaut. Je ne me placerai pas du point de vue utilisateur mais développeur : nous sommes en avril 2012, soit 6 mois à quelques jours près du lancement officiel de la dernière version Ice Cream Sandwich, et pourtant, quelle est la part de cette version parmi tous les mobiles Android ? 2,9%. Oui, une version censé être majeure boudée par les constructeurs. Pas tous, c’est vrai, mais combien d’appareils ont actuellement reçu cette version ? On peut les compter sur les doigts d’une main (ou de deux à la limite). Ce problème de version est lié à l'inertie de la montée de version par les constructeurs (mon téléphone est en version X et le constructeur tarde à mettre à jour vers X+1). Mais jusque là, cette latence est compensée par la sortie de téléphones directement dans la dernière version. Or depuis 6 mois, peu de nouveaux téléphones sont sortis.

 

Oui, il s’agit bien de la répartition des versions en Avril 2012… (via Android.com)

L’ouverture d’Android constitue un frein pour son développement, c’est le constat malheureux qu’il faut y voir : les constructeurs y ajoutent leur propre interface graphique qui, souvent, ralentissent, voire empêche les mises à jour pour des raisons de temps de dévelopemment ou de coûts. Je prendrais l’exemple de Samsung et du Galaxy S qui ne recevra donc jamais ICS pour cette raison, alors que son pendant chez Google (le Nexus S) est parfaitement compatible. Les constructeurs personnalisent le téléphone, ce qui aurait pu être compréhensible en voyant les anciennes versions d’Android, et ces interfaces sont souvent très (trop) lourdes. Peut-on pour autant en vouloir à Samsung dans ce cas ? Pour les “core users”, cette réponse de la part du géant coréen est purement marketing (et ils ont sans doute raison), mais prenons le cas des utilisateurs dits “normaux” : pourquoi devoir réapprendre à se servir de son téléphone, alors qu’il fait déjà les choses comme il faut ? Mais lorsque j’entends ça (et pourtant de la bouche de technophiles), c’est mon petit coeur de futur développeur qui souffre : parce que oui, on n’y pense pas, mais les mise-à-jour apportent leur lot de nouvelles APIs, et donc de possibles nouvelles fonctions, de simplifications et donc d’améliorations. Quel développeur sur le marché, et j’entend par là un développeur qui souhaite réellement être rentable et non pas faire ça pour le plaisir, perdra du temps à créer une application dédiée à une version qui n’est utilisée par au mieux que 2.9% des utilisateurs ? Aucun. Bien sûr, rendre compatible une application vers une version antérieure reste possible, bien que cela rajoute du travail en plus (et donc une maintenabilité du code plus difficile). Distribuer plusieurs apk aussi, mais c’est une mauvaise solution, car une fois de plus on multiplie les versions.

Rajoutons à tout cela les couches opérateurs qui ralentissent le processus et un mobile restera sur sa “pauvre” version Gingerbread ad eternam.

Il est quand même bon de noter que Google a annoncé, il y a un an, ralentir l'arrivée des nouvelles versions pour que les constructeurs puisse suivre. Et c'est effectivement le cas. Il faut laisser temps aux constructeurs de changer leur mentalité, car maintenant, il n'ont plus d'excuse.

Mon constat ? Android 4.0 est sorti bien trop tôt. Peut être aurait-il fallu attendre la nouvelle vague de smarphones (l’actuelle donc, avec les HTC One, les nouveaux Xperia, les futurs Samsung, pour les plus importants) avant de proposer une nouvelle version. Ou peut-être un véritable rapprochement de Google et des constructeurs, pour proposer des mise-à-jour plus rapides serait bénéfique. Et pourtant je me place du côté de la communauté “dev” / core-users, qui attends avec impatience chaque nouvelle version, chérissant l’Android Open Source Project pour avoir des versions dénuées de toute interface constructeur, aimant “bidouiller” mon portable jusqu’à le rendre parfois complètement instable. Je ne pense pas qu’il y ait pour l’instant de solution miracle qui puisse à la fois contenter la grande majorité des consommateurs, mais je suppose et j’espère que cette renaissance d’Android est un signe que ceci pourrait changer : un premier pas avec la signature par les constructeurs d’un contrat garantissant la mise-à-jour de leurs terminaux pendant 18 mois a été fait par Google il y a un an, peut-être le géant du web saura-t-il nous étonner dans 2 mois à la Google IO ? Tout est possible.