jeudi 26 avril 2012

[Aubaine] Le Galaxy Nexus à un prix dérisoire de 419.99$ (Canadiens seulement)

Article en collaboration avec Geekbecois

Votre humble serviteur sent la torture de l'adoption hâtive à l'écriture de ces mots. Le 24 avril 2012, Google a anoncé le retour de la vente directe d'appareils Nexus, avec au moment d'écrire ces mots le Galaxy Nexus, sur le Play Store [exclusivement aux États-Unis]. Vous comprendrez que plusieurs Androidiens désirant la plus récente technologie étaient outrés du fait que, vu qu'ils ne résident pas aux États-Unis, l'offre leur était refusée ; ceci inclut de nombreux Canadiens. Ce qui suit réjouira beaucoup de geeks, en torturant ceux qui ont dépensé le plein prix.

Google Galaxy Nexus

Google Galaxy Nexus

L'appareil n'est toujours pas disponible au Canada à partir du Play Store, probablement à cause d'obligations contractuelles entre Samsung et les fournisseurs mobiles locaux. Mais l'offre a été égalée par nul autre qu'Expansys.ca, un site de vente de technologies en tous genres, dont la réputation internationale n'est pas à nier. Ils vendent l'appareil au très bas prix de 419.99 CA$, et le-dit appareil vient libre de verrou de réseau [donc opérationnel sur tous les réseaux sans déverrouillage], et, chose qui plaira à beaucoup d'entre vous, il est compatible 3G avec TOUS les fournisseurs HSPA, soient Bell, TELUS, Rogers [et leurs sous-réseaux Virgin, Solo, Koodo, Fido et Chatr] ainsi que Vidéotron ! La composante de transmission/réception 3G étant quintibande, vous aurez donc un outil de négociation aiguisé pour exiger un meilleur forfait, car vous pourrez toujours aller là où on vous offre le meilleur prix pour votre utilisation.

Rendez-vous sur ce lien pour consulter l'offre sur expansys.ca. Au moment d'écrire ces lignes [25 avril 2012, 20:30 EST], le site rapportait 15 unités restantes, et il n'est pas clair que cette offre dure.

MPMAN dévoile sa gamme de tablettes sur Ice Cream Sandwich

Abordé sur LesArdoises début avril, MPMAN nous dévoile aujourd'hui officiellement l'ensemble de sa gamme de tablettes, qui tournent toutes sur la dernière version d'Ice Cream Sandwich.

Ces produits proposent tous un écran capacitif avec Multitouch 5 points, une architecture de type ARM Cortex-A8 cadencée à 1GHz (jusqu'à 1.5 GHz), 512 Mo ou 1Go de mémoire RAM (selon le modèle), 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle), un emplacement pour les cartes microSD, un port microHDMI et un port USB 2.0.

Si je me fis à l'avis de Julien (Les Ardoises), cette gamme de tablettes est intéressante :

  • Premièrement, le tarif est très abordable est se place de 100 à 220 euros pour le plus élevée
  • Deuxièmement, l'optimisation des produits faites par MPMAN sur Android ICS est convaincante
  • Troisièmement, le format de la vidéo en FullHD High-Profile est correctement supporté
  • Quatrièmement, l'intégration d'un port MicroHDMI .. indispensable pour une tablette de nos jours

Pour plus d'informations, je vous invite à consulter son test de la tablette MPMAN MID74C.

A la suite, retrouvez en détais toutes les caractéristiques des modèles 7, 8, 9.7 et 10 pouces.

7 pouces : les MID74C et MID747

  • Android 4.0.3 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif Multi Touch 5 points
  • 16:9, 7 pouces, 17,8 centimètres – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 800 x 480
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1GHz de base (et jusqu'à 1.5)
  • 512 Mo de mémoire RAM DDR3
  • 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle) + emplacement microSD
  • Caméra frontale de 0,3 mégapixels
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 3,500 mAh
  • Logiciels pré-installés : Aldiko™ , eReader, Calendrier, Horloge , Calculatrice
  • 4 Go à 99 euros – 8 Go à 119 euros

8 pouces : les MID84C et MID847

  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif Multi Touch 5 points
  • 4:3, 8 pouces, 20,3 centimètres – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 800 x 600
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1GHz de base (et jusqu'à 1.5)
  • 1 Go de mémoire RAM DDR3
  • Emplacement pour les cartes microSD
  • Caméra frontale de 0,3 mégapixels
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 4,200 mAh
  • Logiciels pré-installés : Aldiko™ , eReader, Calendrier, Horloge , Calculatrice
  • 4 Go à 129 euros – 8 Go à 149 euros

9.7 pouces : les MP948 et MP959

  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif Multi Touch 5 points
  • 4:3 – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 1024 x 768
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1.5 GHz
  • 1 Go de mémoire RAM DDR3
  • 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle) + emplacement microSD
  • Caméra frontale et dorsale
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 3,000 mAh
  • La version MP959 est plus fine avec 9,5 mm d'épaisseur et a un corps en aluminium
  • 4 Go à 199 euros – 8 Go à 219 euros

10 pouces : les MID104CMID114C et MP1047

  • Android 4.0 Ice Cream Sandwich
  • Ecran tactile capacitif IPS et Multi Touch 5 points
  • 16/9, 10,1 pouces, 25,4 centimètres – 24 bits, 16,7 M couleurs – Résolution : 1024 x 600
  • Processeur Boxchip A10 cadencé à 1GHz de base (et jusqu'à 1.5)
  • 1 Go de mémoire RAM DDR3
  • 4 ou 8 Go de mémoire interne (selon le modèle) + emplacement microSD
  • Caméra frontale et dorsale
  • Entrée microphone intégrée + Haut-parleurs internes 1,5W
  • Sorties Jack audio 3.5, MicroHDMI (1080p) et USB 2.0
  • Wifi 802.11 b/g/n, 3G Ready (pour clé 3G externe) et connexion VPN
  • Vidéo HD. Lecture des fichiers vidéo : .MPEG (MPEG1, MPEG2 jusqu'à 1080p), .avi (DivX3, 4, 5) MPEG4
  • ASP, MPEG4 AVC jusqu'à 1080p, WMV9 (jusqu'à 1080p),.mp4, wmv9, .divX, .mkv. (en fonction des lecteurs
  • installés)
  • Audio : lecture des fichiers audio .mp3, .wma, .ogg, flac. (en fonction des lecteurs installés)
  • Ebook : lecture des fichiers textes .Epub, .PDF, .Txt. (en fonction des lecteurs installés)
  • Batterie lithium-polymère d'une capacité de 6,000 mAh
  • 4 Go à 169 et 179 euros – 8 Go à 179 euros

Selon nos informations, le market Getjar serait installé ..au pire, on peut installer Google Play à la main.

La plupart d'entre elles sont déjà disponibles sur le marché, les autres arriveront début mai 2012.

Ice Cream Sandwich : bilan après 6 mois ?

Ice Cream Sandwich (ICS pour les intimes ou encore Android 4.0) est arrivé il y a maintenant 6 mois, accompagné par le dernier né de chez Google (et Samsung) : le Galaxy Nexus. Cette version avait pour but principal de réunir les tablettes et les smartphones, mais pas seulement. Android 4.0 comme on dit chez nous est en une sorte de version mûre d’Android, qui petit à petit prend l’allure d’une certaine renaissance. Mais en 6 mois d’existence, il peut être intéressant de faire un véritable bilan de cette version que l’on peut considérer comme réellement importante pour le monde d’Android et le(s) futur(s) qu’on pourrait lui entrevoir.

 

Difficile de se tromper : ICS, c’est un peu comme si Android renaissait de ses cendres. Et en voyant la version précédente, pas étonnant que certaines tablettes aient fini comme ça.

 

ICS a apporté quelque chose d'important qui lui faisait cruellement défaut : une charte graphique soignée, de quoi permettre aux développeurs de produire des applications qui, sans être identiques pour autant, donnent l'impression d'une continuité visuelle grâce à Holo, ce nouveau thème partiellement introduit avec Honeycomb (3.0 à 3.2) qui fera désormais office de vitrine pour le système.

Google se doit de donner l’exemple dans ce domaine, et on peut dire que c’est assez réussi : toutes leurs applications y sont passées. Enfin, Google a renforcé sa communication autour des guidelines (ligne de conduite) de ce qui semble être l’identité visuelle définitive d’Android, et je ne peux que citer l’excellent site mis à disposition des développeurs pour expliquer et montrer chaque détail de ce que se veut être Android.

Cette histoire de recherche d’identité visuelle peut paraître purement cosmétique, voire superficielle, mais en réalité il en est bien plus que ça. Voilà un an et demi que je lis les sujets concernant Android sur divers forums, sur les commentaires de news de plusieurs sites (que ce soit en français ou en anglais d’ailleurs) mais également de part l’expérience que j’en ai auprès de connaissances, d’amis, de la famille parfois,  le constat a plusieurs fois été le suivant : Android c’est moche. Oui, pour nous autres technophiles, l’aspect graphique est souvent compensé par le système en lui même, et souvent parce que l’on connait toutes les combines pour remédier plus ou moins à ce problème. Mais l’utilisateur lambda, qui veut juste un smartphone, alors un téléphone beau, avec une interface qui envoie, a de grandes chances d’être celui qui lui convient : c’est pratiquement toujours sa première impression et souvent la dernière lorsqu’il n’est pas satisfait. Après, on peut parler des goûts et des couleurs, mais ce que j’ai pu en voir m’a amené à penser que malgré les qualité de l’OS, Android manquait d’un sérieux support graphique. Et je ne parlerais pas, bien sûr, du nombre aberrant d’applications toutes avec un design différent, provoquant ce sentiment que l’OS n’a aucune unité (ce qui tendait à disparaître néanmoins avec Gingerbread).

 

En résumé, Android veut se détacher de son image de “système de geek trop compliqué”. Et on ne peut que lui souhaiter !

 

Je citerais également le post de Jake Wharton sur Google+, lui-même développeur Android et à l’origine d’ActionBarSherlock, une librairie permettant de rendre compatible l’ActionBar avec les versions 2.3 et moins. Pour rappel, l’ActionBar est l’un des éléments d’interface fondamental d’Ice Cream Sandwich, sorte de menu où sont rangées les fonctions principales de l’application. Son interprétation est tout à fait correcte, dans le sens où le but d’un développeur n’est pas de mimer l’interface Holo classique, mais bien de s’en inspirer pour donner à son application une identité propre.

Ce choix de Google pourrait paraître discutable, voire critiquable dans le sens ou la firme pousse les développeurs à adopter une ligne de conduite, mais il faut voir ceci comme une suggestion pour faciliter la compréhension des utilisateurs. Aujourd’hui, personne n’a envie d’apprendre à se servir d’un programme, l’utilisateur veut pouvoir utiliser l’application dès son ouverture, que tout soit simple et intuitif, tandis que certains seront de l’avis d’Alex Yumashev, c’est-à-dire “90% des utilisateurs sont stupides”, et donc que cette uniformité permet de palier à ce problème. Et pourtant, c’est également ce qu’à fait Apple avec iOS, et le résultat est là : iOS n’a besoin que d’un bouton pour fonctionner, là où Android en utilise 3 (avec ICS), pour beaucoup Android est bouillon là où iOS est intuitif (mais encore une fois, c’est aussi une histoire de goûts et de couleurs).

Bien évidemment le bleu n’est pas au goût de tout le monde, mais en voyant tout le système on peut imaginer que, dans le futur de l’OS, la couleur sera modifiable et donc tout le système pourra être customisé (quel bel anglicisme !) pour que l’utilisateur puisse s’approprier l’OS.

Au delà de l'amélioration visuelle et ergonomique, Holo répond à deux problématiques des développeurs. Dans un premier temps, ce thème est à présent obligatoirement intégré et laissé tel quel. Ceci assurera au développeur que son interface s'affichera de la même façon sur tous les terminaux. Actuellement, Motorola ou Samsung, par exemple, ne propose pas les thèmes standards. Pour leurs terminaux, une couleur, claire de base, peut devenir sombre, ou un élément graphique peut grossir ou rétrécir. La lisibilité de l'interface peut en être massacrée. L'autre aspect est lié à la gratuité des outils de développement. Faire sa propre application pour un développeur connaisseur du Java (premier langage informatique en entreprise) est assez facile, et les outils se téléchargent gratuitement. Du coup, de nombreux développeurs se lancent sans s'allier avec un graphiste. Ce qui donne comme résultat un lot gigantesque d'applications où l'innovation est ternie par une interface de mauvaise qualité. Google offre maintenant beaucoup plus d'outils aux développeurs pour mettre en place facilement les bases d'une interface de qualité, le graphiste apportera de la différentiation et l'identité.

On ne peut que souhaiter à Google de continuer sur cette voie et bien sûr de ne pas changer trop vite cette guideline : pour l’utilisateur final elle promet d’être un réel bénéfice mais aussi pour le développeur lui permettant de s’abstraire le plus possible de toutes les contraintes de design et d’expérience utilisateur pour se concentrer sur ses idées et ce qui donne ce caractère unique à son application.

 

Peut-être un jour pourra-t-on switcher du bleu au violet, ou au rouge… Ou pourquoi pas à l’arc-en-ciel tiens ?!

 

Un point légèrement controversé est la réunion des tablettes et des smartphones sous un même OS, et donc techniquement d’une meilleure approche pour le développeur pour la création de son application sur les deux supports. Une bonne, une excellente idée même, puisqu’après tout, Honeycomb, de l’aveu même d’Andy Rubin, est un OS immature et sujet à de nombreux problèmes de stabilités et de performances (et j’en ai fait les frais vous pouvez me croire). Honeycomb est très proche d’ICS, c’est même lui qui fait office de base à ce qui est destiné à devenir Android, dont par exemple la disparition des touches hardware, l’accélération matérielle, la nouvelle interface pré-ICS, etc. Honeycomb, c’est un peu l’adolescence d’Android : c’est plein de bugs, ça fait pas toujours ce qu’on veut, ça peut provoquer parfois de jolies crises de nerf, on sent que ça se veut mature mais y a encore plein de choses à corriger. Mais  Android 4 peut-il changer la donne ?

Oui, sans doute. Sans doute ? Encore faudrait-il que nos chères ardoises (francisation quand tu nous tiens) reçoivent un jour cette nouvelle version. Même la tablette la mieux vendue du monde Android, la Galaxy Tab 10.1 (et 8.9) est toujours sous Honeycomb. Seul Asus, Motorola (et encore, puisque c’est Google qui s’occupe de la mise à niveau de la Xoom) et Archos (comme quoi) ont daigné faire ce qu’il fallait pour corriger le tir. Oui, ICS règle les problèmes d’Honeycomb, ce n’est pas le Saint Graal puisque le Tegra 2 très largement majoritaire n’est pas une foudre de guerre, mais c’est suffisant pour donner à l’utilisateur un confort bien mérité après avoir essuyé les platres. Ice Cream Sandwich a donné une nouvelle vie au marché des tablettes android, sans nul doute mis à mal par une version lancée trop rapidement et clairement en deça de ce que pouvait être l’iPad son principal concurrent. La démarche de sortir de nouvelles tablettes avec un système désormais prêt est tentante, et ce serait même normal : repartir sur de bonnes bases ne peut être que bénéfique après l’échec relatif des premières tablettes. Mais tout ça mène à ce qu’on peut considérer comme le plus gros défaut d’android : la répartition des versions d'android sur le marché.

 

Finalement, les tablettes Android ne se vendent pas si mal, mais peut-être parce que l’iPad 2 à ce moment là était sorti depuis longtemps ?… (via TechCrunch)

 

Oui, la «fragmentation» (mettons entre guillemet car il ne s'agit pas d'une fragmentation pure et dure comme on l'entendait au temps de J2ME et de Symbian). Fragmentation qui est due tout simplement au choix de Google quant à la distribution d’Android (en open-source je le rappelle). Et à vrai dire, son ouverture est une force : la possibilité pour un utilisateur d’avoir le choix est un avantage considérable (face à son principal concurrent). Le choix du constructeur, le choix de l’appareil, le choix du prix. Et pourtant, cette fragmentation est certainement son plus grand défaut. Je ne me placerai pas du point de vue utilisateur mais développeur : nous sommes en avril 2012, soit 6 mois à quelques jours près du lancement officiel de la dernière version Ice Cream Sandwich, et pourtant, quelle est la part de cette version parmi tous les mobiles Android ? 2,9%. Oui, une version censé être majeure boudée par les constructeurs. Pas tous, c’est vrai, mais combien d’appareils ont actuellement reçu cette version ? On peut les compter sur les doigts d’une main (ou de deux à la limite). Ce problème de version est lié à l'inertie de la montée de version par les constructeurs (mon téléphone est en version X et le constructeur tarde à mettre à jour vers X+1). Mais jusque là, cette latence est compensée par la sortie de téléphones directement dans la dernière version. Or depuis 6 mois, peu de nouveaux téléphones sont sortis.

 

Oui, il s’agit bien de la répartition des versions en Avril 2012… (via Android.com)

L’ouverture d’Android constitue un frein pour son développement, c’est le constat malheureux qu’il faut y voir : les constructeurs y ajoutent leur propre interface graphique qui, souvent, ralentissent, voire empêche les mises à jour pour des raisons de temps de dévelopemment ou de coûts. Je prendrais l’exemple de Samsung et du Galaxy S qui ne recevra donc jamais ICS pour cette raison, alors que son pendant chez Google (le Nexus S) est parfaitement compatible. Les constructeurs personnalisent le téléphone, ce qui aurait pu être compréhensible en voyant les anciennes versions d’Android, et ces interfaces sont souvent très (trop) lourdes. Peut-on pour autant en vouloir à Samsung dans ce cas ? Pour les “core users”, cette réponse de la part du géant coréen est purement marketing (et ils ont sans doute raison), mais prenons le cas des utilisateurs dits “normaux” : pourquoi devoir réapprendre à se servir de son téléphone, alors qu’il fait déjà les choses comme il faut ? Mais lorsque j’entends ça (et pourtant de la bouche de technophiles), c’est mon petit coeur de futur développeur qui souffre : parce que oui, on n’y pense pas, mais les mise-à-jour apportent leur lot de nouvelles APIs, et donc de possibles nouvelles fonctions, de simplifications et donc d’améliorations. Quel développeur sur le marché, et j’entend par là un développeur qui souhaite réellement être rentable et non pas faire ça pour le plaisir, perdra du temps à créer une application dédiée à une version qui n’est utilisée par au mieux que 2.9% des utilisateurs ? Aucun. Bien sûr, rendre compatible une application vers une version antérieure reste possible, bien que cela rajoute du travail en plus (et donc une maintenabilité du code plus difficile). Distribuer plusieurs apk aussi, mais c’est une mauvaise solution, car une fois de plus on multiplie les versions.

Rajoutons à tout cela les couches opérateurs qui ralentissent le processus et un mobile restera sur sa “pauvre” version Gingerbread ad eternam.

Il est quand même bon de noter que Google a annoncé, il y a un an, ralentir l'arrivée des nouvelles versions pour que les constructeurs puisse suivre. Et c'est effectivement le cas. Il faut laisser temps aux constructeurs de changer leur mentalité, car maintenant, il n'ont plus d'excuse.

Mon constat ? Android 4.0 est sorti bien trop tôt. Peut être aurait-il fallu attendre la nouvelle vague de smarphones (l’actuelle donc, avec les HTC One, les nouveaux Xperia, les futurs Samsung, pour les plus importants) avant de proposer une nouvelle version. Ou peut-être un véritable rapprochement de Google et des constructeurs, pour proposer des mise-à-jour plus rapides serait bénéfique. Et pourtant je me place du côté de la communauté “dev” / core-users, qui attends avec impatience chaque nouvelle version, chérissant l’Android Open Source Project pour avoir des versions dénuées de toute interface constructeur, aimant “bidouiller” mon portable jusqu’à le rendre parfois complètement instable. Je ne pense pas qu’il y ait pour l’instant de solution miracle qui puisse à la fois contenter la grande majorité des consommateurs, mais je suppose et j’espère que cette renaissance d’Android est un signe que ceci pourrait changer : un premier pas avec la signature par les constructeurs d’un contrat garantissant la mise-à-jour de leurs terminaux pendant 18 mois a été fait par Google il y a un an, peut-être le géant du web saura-t-il nous étonner dans 2 mois à la Google IO ? Tout est possible.

Doro, les personnes âgées et la question de l'interface

La semaine dernière, nous étions chez Doro pour découvrir leur nouvelle gamme de produits destinés aux personnes âgées et ce qui nous intéressait particulièrement, c'était bien entendu la suite logicielle pour Android. Mais avant de poursuivre, qui est Doro ? Si vous avez moins de 70 ans, vous ne devriez pas être familiers de la marque et pourtant, elle a vendu l'an passé à peu près 3 millions d'appareils dans le monde et s'étend petit à petit vers de nouveaux marchés. Doro est une entreprise suédoise qui s'est mis en tête d'apporter sur un plateau les nouvelles technologies à ceux pour qui elles ne sont pas pensées : nos ancêtres qui écrivaient des lettres sur du papier et lisaient des livres reliés.

Mais attardons-nous un petit peu sur cette notion d'interface “pour personnes âgées”, car évidemment, elle pose problème.  A-t-on, par le passé, créé des objets technologiques “pour les personnes âgées” ? Si l'on prend la télévision par exemple, le principe n'a que très peu changé depuis l'invention de l'engin et on voit souvent des écrans dernier cri chez nos grand-parents. Même chose pour la radio ou la voiture, les plus vieux d'entre nous utilisent à peu de choses près les mêmes objets que les jeunes. Du coup, pourquoi l'informatique subit-elle un traitement de faveur ? Peut-être que la réponse est plus simple qu'on ne le croit : d'un côté, les vieux de nos vieux étaient sûrement tout aussi réticents à adopter les nouvelles technologies de leur temps, de l'autre, il n'y avait peut-être pas d'offre pour les amener à changer leurs habitudes.

Un autre détour important à faire avant d'entrer dans le vif du sujet peut être traduit par la question suivante : pourquoi la technologie a-t-elle besoin de simplification pour répondre à un public particulier ? C'est déjà plus délicat. Si l'on cherchait un paradigme pour l'ergonomie, tel objet ou tel logiciel devrait répondre simplement à tel ou tel besoin. C'est ce que l'on juge quand on parle du caractère intuitif ou non d'une application ou d'un appareil. Malheureusement, la fonction “ergonomie” est inversement proportionnelle à la fonction “possibilités”. Si vous ajoutez des tas d'options, de fonctionnalités, de menus et autres personnalisations, le plus souvent, vous perdez en ergonomie.

C'est pour cela qu'un iPad par exemple peut être utilisé par un gamin de 2 ans et une personne de 80 sans qu'on lui explique ce qu'il faut faire : il suffit, en tout et pour tout, de toucher l'écran. On pourrait ne jamais se soucier des paramètres et iOS se résumerait alors en une succession de petites icônes qui ouvriraient des programmes. La réactivité du système étant sans commune mesure, le couple action à l'écran au doigt/réaction de l'application fonctionne à merveille et on a fait le tour des possibilités de l'OS en à peu près 3 minutes chrono.

Comme nous l'avons dit, cette simplification maximale a pour priorité l'expérience de l'utilisateur : le paradigme est inversé, Apple ne se soucie pas de ce que l'utilisateur voudrait faire, il lui propose des choses à faire le plus simplement possible. Cette idée de l'ergonomie a ses avantages et ses inconvénients, mais laissons-là iOS, c'est d'Android qu'il faut discuter. Et Android, au moins sur tablette, n'est pas un paradigme d'ergonomie. Au contraire, le système est tellement développé qu'il s'approche plus de l'informatique traditionnelle que d'un OS mobile : si l'on regarde Windows 8 ou Bada, on s'aperçoit que, comme sur iOS, le maître mot était aussi “simplification”.

Android : un système d'exploitation à la frontière du mobile et du bureau

Android est un système difficile à appréhender pour l'observateur novice – et a fortiori pour celui qui ne VEUT PAS apprendre. Comme ça, en y réfléchissant vite, on voit au moins une dizaine de notions à assimiler, si l'on ne prend que Android 4.0 : les bureaux, les widgets, les raccourcis, les applications, les fonds d'écran, les paramètres, les différents boutons physiques ou tactiles, le menu par “appui long”, le menu par la touche menu ou encore, la synchronisation des comptes Google. Vous ne vous en apercevez peut-être pas car cela fait partie de votre quotidien, mais imaginez faire assimiler tout cela à quelqu'un qui n'a jamais eu de tablette ou de smartphone… un calvaire, surtout quand vous vous rendez compte qu'il n'y a plus de “guide d'utilisation” en papier dans les boîtes.

Comment ça pas de port RJ45 ? Archos, ce n'est plus ce que c'était.

C'est d'autant plus dérangeant que certaines enseignes grand public ont des consignes de vente avec les produits Android et ne fournissent, eux, aucune consigne à leurs clients – j'ai moi-même rencontré des petits vieux qui s'étaient mis dans l'esprit de “se connecter à internet” : ils étaient allés vous savez où, on leur avait vendu une Box Numéricable et une tablette Archos G8, sous Android 2.1. Et c'est tout. Résultat ? Il fallait connecter la box à un PC en RJ45 pour activer le Wi-Fi : ils n'avaient ni PC, ni câble RJ45 et ne savaient même pas ce qu'était le Wi-Fi. Un dépannage facturé plus tard, ils se sont retrouvés sur une tablette complexe, avec un système qui ne lui était pas adapté à l'époque, un écran peu réactif pour des doigts âgés et des menus complètement abscons pour le béotien. Une semaine plus tard, la tablette était dans un placard, l'abonnement Numéricable tournait à vide. Qui avait gagné ? Le vendeur, le FAI. Le petit vieux, lui, avait tout perdu, son argent et sa motivation.

Les mêmes expériences ont dû être faites du côté de la téléphonie et même si la plupart des smartphones du milieu de gamme au haut de gamme n'ont aujourd'hui plus rien à envier à l'iPhone en terme de réactivité, Android n'est toujours pas à la portée des plus âgés. Et pourtant, grâce à son ouverture, Android est paradoxalement aussi le système le plus adapté au troisième âge réticent – précisons, après tout, il existe bien des papis-mamies technologiques.

Doro, pourquoi, comment ?

Doro sur Android, c'est ce que l'on pourrait appeler une “surcouche”, car, contrairement aux distributions proposées par les opérateurs, la suite logicielle ne remplace rien. Pour être plus précis, Doro est une “Home alternative”, comme Launcher Pro, ADW ou Go Launcher, ce qui permet à l'utilisateur de ne pas avoir à lancer une application pour y accéder : attribuée comme action par défaut à la touche “Home”, elle se lance automatiquement.

Du côté du smartphone ou de la tablette Android, la solution proposée par Doro se présente sous la forme de grosses icônes qui, elles, lancent des applications Android. On pousse encore plus loin le paradigme de l'ergonomie que sur iOS puisque les dossiers thématiques sont déjà organisés : l'utilisateur trouvera devant lui plusieurs grands menus, des loisirs aux réseaux sociaux, en passant par les photos ou les utilitaires. Mettez une tablette Android avec Doro dans les mains de n'importe qui, il saura l'utiliser en 2 minutes.

Contrairement à des tas de tablettes Android, tout sera traduit en français

L'idée derrière le système est simple : il faut que l'utilisateur final ne soit plus confronté au système d'exploitation mais à des actions réalisables simplement comme “regarder les photos de mes enfants”, “appeler mes amis avec Skype” ou “consulter l'annuaire”. C'est pour cela que Doro a deux faces : la suite logicielle vient avec une application web qui permet de contrôler à distance toute l'interface de la tablette. C'est vous, le fils ou le neveu technophile, qui contrôlez le système de votre grand-mère. Vous ajoutez des photos, vous réglez les paramètres, vous installez des applications.

Du coup, l'objectif est bien atteint : la personne ciblée par l'offre de Doro n'a devant elle qu'un ensemble d'actions qui évoluent en passant un coup de fil à l'admin, le fiston. Un monde idéal pour les deux, puisque de votre côté, vous ne devriez avoir aucun problème pour faire la maintenance des objets technologiques à distance. Doro associé à Android, c'est aussi l'assurance d'avoir un système évolutif puisqu'après l'initiation à la technologie tactile via Doro, libre à vous d'instruire votre Grand-mère ou votre Grand-père pour lui faire faire le grand saut sur l'OS complet.

Economie d'essence garantie

Vous voulez l'acheter tout de suite maintenant ? Il faudra encore patienter, malheureusement. Les logiciels Doro seront disponibles en français dans la deuxième partie de l'année et vendues bien entendu dans les grandes enseignes. Il reste pourtant encore plusieurs choses à faire pour que Doro puisse commercialiser son produit et certains problèmes risquent d'être difficiles à régler.

Barre des tâches et diffusion, ce qu'il reste à faire

D'abord, on en parle souvent sur LesArdoises, et malgré toutes les bonnes raison que vous avez pu nous opposer dans les commentaires, la barre des tâches d'Android toujours apparente sur tablette est un véritable problème. Quand nous avons discuté avec les développeurs et responsables techniques chez Doro, c'est la première chose qu'ils ont mentionné : cette fichue barre des tâches empêche le launcher Doro de s'afficher en plein écran. Résultat, il y a 3 ou 4 petits boutons complètement en désaccord avec la philosophie du système qui font double emploi avec des actions prévues par la surcouche. Leur rêve, comme le nôtre, serait de pouvoir activer un mouvement tactile pour la masquer, dans les options par exemple – ce que proposent déjà les constructeurs chinois sur les tablettes low-cost.

Ensuite, Doro aimerait conclure des partenariats avec les opérateurs pour proposer le logiciel en bundle avec une tablette ou un smartphone et un abonnement. Cela permettrait à la clientèle des “boutiques”, typiquement plus âgée, de s'équiper directement et pourquoi pas, de se renseigner auprès d'un vendeur qui aurait été formé spécialement. L'idée est bonne et pourrait éviter la malencontreuse aventure que nous vous racontions un plus tôt.

Bref, on peut conclure ces réflexions ergonomiques à propos de notre système préféré en remarquant que Doro a bien cerné le problème d'Android aujourd'hui et a, dans le même temps, trouvé la seule plateforme qui lui permettait de diffuser ses technologies adaptées aux seniors. Une firme qui pointe du doigt un problème et qui, au lieu de se plaindre de manière stérile, apporte une solution sur mesure, c'est plutôt rare, n'est-ce pas ? De notre côté, nous vous tiendrons informés de la disponibilité des produits Doro pour Android et nous pourrons éventuellement vous proposer un test complet, si bien sûr on arrive à convaincre une grand-mère cobaye !

Samsung dévoile sa prochaine architecture double-cœur à 1.5 GHz

L'architecture maison de l'entreprise coréenne Samsung évolue.

Actuellement en fabrication et destinée à plusieurs appareils mobiles de la marque, l'Orion Exynos 4210 à deux cœurs est gravée en 45 nm, avec une cadence qui peut varier entre 1 et 1.2 GHz selon les terminaux. D'après le site SamsungHub, le fabricant coréen aurait confirmé le développement actuel d'une nouvelle architecture baptisée Orion Exynos 4212. Toujours basée sur un ARM Cortex-A9, cette prochaine serait gravée plus finement en 32 nm avec une cadence poussée à 1.5 GHz, toujours en double-cœur.

Face à l'Orion Exynos 4210, cette prochaine version serait plus économe avec 30% de consommation en moins et un chipset graphique capable de fournir 50% de performances supplémentaires sur la 3D. Avec ça, l'architecture serait compatible avec un grand nombre de formats photo, capable d'enregistrer et lire de la vidéo en 1080p (comme avant), et supporter une sortie HDMI 1.4. Il serait sans doute très intéressant de connaître les performances de cette dernière, afin de les comparer avec l'OMAP4460 basée sur un double-cœur cadencé à 1.5GHz. 

L'architecture est annoncée au quatrième trimestre 2011 et une présentation de celle-ci sera prochainement prévue à l’événement du Samsung Mobile Solution Forum qui se déroulera à Taiwan.

Source SamsungHub.

Samsung GT-i9300 : Les premiers résultats sur GLBenchmark 2.1 et une sortie prochaine chez Vodafone ?

On continue sur notre lancée du Galaxy S III (GT-i9300 ?) avec les premiers résultats de l'outil GLBenchmark 2.1 et une sortie prochaine chez l'opérateur téléphonique Vodafone au Royaume-Uni.

android-samsung-galaxy-s-iii-3-1

Selon les premiers résultats qui ont été obtenus, le scénario le plus probant est que le GT-i9300 (possible Galaxy S III) intégrera une architecture quadruple-cœur Exynos 4412 cadencée à 1,4 GHz, qui s'avancera avec la puce graphique Mali-400 (cette fois cadencé à 440Mhz contre 266Mhz dans le SGSII). L'architecture Exynos 4412 est gravée en 32 nm et est basée sur un SoC ARM Cortex-A9, contrairement à l'Exynos 4210 du Galaxy S II qui est également basée sur un SoC ARM Cortex-A9, mais avec une gravure en 45nm et seulement en double-cœur.

Beaucoup disent que Samsung aurait peut-être du attendre l'Exynos 5250, une architecture double-cœur avec une cadence plus élevée (~ 2GHz) et un SoC basée sur l'ARM Cortex-A15, avec la nouvelle puce graphique Mali-T604 (qui a dit Terminator) pour son Galaxy S III. Hélas, ce type d'architecture est encore trop jeune pour arriver sur le marché à ce jour et semble encore à l'étude/essai chez plusieurs constructeurs, dont Samsung qui pourrait sortir ultérieurement un ou plusieurs modèles embarquant cette dernière, notamment avec les hypothétiques Galaxy B, Galaxy Note 2, etc.

Comme on peut d'ores et déjà le supposer, les résultats obtenus sur l'outil de GLBenchmark 2.1 viennent sûrement d'un prototype du smartphone, où l'optimisation n'est pas encore au sommet de sa puissance. Cependant, ça nous permet dans un premier temps de se faire une idée sur ce premier jet et ainsi savoir à quoi s'attendre. Un premier jet qui est plus que concluant puisqu'il terrasse quelques uns des plus performants smartphones du moment.

Dans la liste, nous avons :

  • 1. le Samsung GT-i9300 : Résolution 720p, CPU Exynos 4412 (quadruple-cœur) avec son GPU Mali-400
  • 3. le HTC One S : Résolution 540p, CPU Snapdragon S4 (double-cœur) avec son GPU Adreno 225
  • 4. le Samsung Galaxy S II : Résolution 480p, CPU Snapdragon S3 (double-cœur) avec son GPU Adreno 220
  • 5. le Google Galaxy Nexus : Résolution 720p, CPU TI OMAP4430 avec son GPU PowerVR SGX540

Sur GLBenchmark 2.1 Egypt Offscreen, le GT-i9300 est devant tous les autres smartphones avec plus de 90 images par seconde.

Même résultat sur GLBenchmark 2.1 Pro Offscreen, le GT-i9300 l'emporte également autour des 130 images par seconde.

Désormais, la puce graphique Mali-400 atteint sa première année d'existence et on voit clairement qu'elle s'offre une nouvelle jeunesse avec l'Exynos 4412.

Si le constructeur coréen souhaite continuer à être un réel concurrent dans ce domaine, il se doit avant tout de privilégier la meilleure optimisation possible afin de faire face en temps voulu à chaque évolution du marché. Pour rappel, Samsung finalise/produit en ce moment-même sa prochaine architecture Exynos 5250 double-cœur montée sur un SoC ARM Cortex-A15 qui s'accompagnera normalement aussi par la puce graphique Mali T-604, et qui suivra un peu plus tard avec l'Exynos 5450 quadruple-cœur avec la possible intégration de la puce graphique Mali T-658 (encore à confirmer).

Pour conclure, le Samsung Galaxy S III sera prochainement lancé chez l'opérateur téléphonique Vodafone au Royaume-Uni, pour une sortie qui devrait théoriquement s'étaler sur l'Allemagne et la France (chez SFR).

Rendez-vous le 3 mai pour la présentation du Samsung Galaxy S III :

via AndroidandMe (1, 2)
source Phone ArenaVodafone et Google Play

Le Samsung Galaxy S III est bien le GT-i9300 + ses caractéristiques

La réponse vient de Kies : le Galaxy S3 existe bien en tant que tel et correspond au GT-i9300.

Des rumeurs circulaient comme quoi le Galaxy S III ne serait pas lancé sous ce nom et que par conséquent le GT-i9300 ne lui correspondrait pas. Mais grâce à Kies (le logiciel que tout le monde déteste), on apprend que le futur téléphone phare de Samsung ne bouge pas d'un iota en matière de convention de nommage. Vous noterez que deux variantes sont proposées, dont le GT-i9300T. Tout comme sur le Galaxy S II, le GT-i9300 correspondrait à la version internationale. La déclinaison “T” serait destinée à l'opérateur américain AT&T.

Mais on ne s'arrête pas en si bon chemin, car ce fameux modèle vient de débarquer dans les statistiques du benchmark AnTuTu. L'avantage est qu'il permet d'obtenir les caractéristiques détaillées :

  • Android 4.0 (avec TouchWiz)
  • Ecran de 4,7 pouces
  • Résolution de 1280 x 720 pixels
  • Processeur double-coeur Samsung Exynos 4212 cadencé à 1,4 GHz
  • 1 Go de RAM
  • Caméra de 12 mégapixels
  • Caméra frontale de 2 mégapixels

Crédits : DroidDog

Les smartphones avec les touches tactiles ont généralement une définition diminuée de quelques pixels. Ici le 1280 pourrait indiquer que Samsung ait finalement choisi des touches sensitives, à moins qu'il s'agisse d'une modification logicielle.

Il ne reste plus qu'à attendre le 3 mai prochain, à moins que d'ici là on obtienne d'autres infos !

mercredi 25 avril 2012

Cordy Sky, le test sur Android

On a déjà parlé de Cordy ici et . Voici à présent le test de Cordy Sky, un jeu développé par SilverTree Media, en ce moment, tête de gondole du Google Play, nous allons voir son potentiel.


Cordy Sky

Installation et Démarrage

Cordy Sky ne pourra pas fonctionner sur tout support, étant en 3D et assez gourmand, le jeu ne tournera pas aussi bien sur tel ou tel support (les monocoeurs auront du mal, le jeu n’arrive même pas jusqu’à l’écran d’accueil sur mon X10!), cependant vous pouvez prend le risque. En effet, Cordy Sky est gratuit et léger (moins de 17mo), ce qui fait de lui un très bon choix pour les amateurs de casual gaming.

Pour vous donner une idée, j’effectue ce test sur une tablette Asus Transformers (première du nom) et le jeu n’est pas fluide à cent pour cent. Cependant, Cordy marque un point! On trouve dans les options, la possibilité de réduire la qualité des graphismes, ce qui rend dans mon cas le jeu vraiment plus fluide.

Scénario

Bon… Ce n’est pas encore ça, mais il y a de la volonté! Vous incarnez Cordy, qui souhaite atteindre la planète 2, manque de pot il a plus de jus dans sa fusée, et se ramasse sur une planète qu’il ne connaît pas. Un robot nommé Volt va l’aider, en lui donnant de super conseils, à recharger sa fusée.


Courage Cordy!

But et principe du jeu

Vous devrez donc ramasser cinq pièces (représentante de la fin d’un niveau) pour ravitailler la fusée de mister. Pour cela, vous trouverez au cours des niveaux des rouages qui feront office de monnaie et permettrons de débloquer de nouveaux items pour atteindre la fin de chaque niveau plus simplement.

Ce jeu est une sorte de mélange entre les célèbres DoodleJump et MegaJump, grimper, toujours plus haut, en amassant bonus et en débloquant de nouveaux contenus.


Toujours plus haut?!

Univers graphique

On est en présence d’un univers graphique enfantin, plein de couleurs, tout le monde rigole et malgré le fait que pleins de choses soit contre le retour de Cordy en essayant de le tuer. C’est mignon?! Soyons sérieux, on est dans un univers en 3D simpliste, assez bien maîtrisé, une cohérence graphique qui fait plaisir, surtout vu le nombre de bouses que l’on trouve sur Android.

Le seul bémol est que le jeu n’est graphiquement pas optimisé pour tablette, de nombreux éléments pixélisent (boutons, indicateurs…), c’est dommage.


C’est bien beau?!

Jouabilité

Alors là?! Ça se gâte. Dès que l’on appuie sur jouer, trois options se présentent à nous afin de contrôler notre petit Cordy, j’ai été agréablement surpris. Une avec des touches classiques, l’autre grâce à l’accéléromètre et la dernière en faisant glisser le doigt. Mais pourquoi ? Est-ce vraiment pour proposer une expérience à l’utilisateur plus complète ? À la vue des deux contrôles sur trois, tout simplement injouable (doigt et accéléromètre), je pense que c’est surtout pour compenser ce problème. Comme dit précédemment, le jeu est peut-être plus optimisé sur smartphone, ça reste à voir. Autrement, sur le contrôle restant, le jeu est très agréable et facile à prendre en main.


Ca à l’air bien…

Durée de vie

De ce côté là, je pense que vous aurez de quoi faire, les différents niveaux de jeu sont très complets et peu répétitifs, on à des minijeux directement intégrés, des tableaux complètement différents au fil des levels. De plus il vous faudra de la patience?! En effet, lorsque l’on tombe, on recommence du début, pas de reprise intermédiaire, il existe tout de même des fusées de secours (il est bien prévoyant ce robot…). Bien sûr, on note la possibilité d’acheter grâce à nos rouages des boosts nous permettant de quasiment sauter un niveau.


Des boulons en masses?!

La trame principale ne sera pas bien longue à finir, mais pour les vrais challengers qui voudront tout débloquer, de nombreux succès et achats sont à faire, des costumes, des couleurs, des boosts… Bref, il faut en vouloir pour le terminer à 100%.


Plus que trois?!

Musique et Son

Avec un jeu en 3D pour 17 Mo, on ne s’attend pas à avoir une bien belle bande sonore?! Et pourtant, le jeu est pourvu de plusieurs musiques, certes pas des plus recherchées, et du genre à finir désactivé après une ou deux parties, mais qui collent à l’univers de ce petit robot.

Les bruitages sont plutôt réussis, on observe quelques défauts de qualité, et de légers bugs sonore lorsque l’on ramasse énormément d’objets à la fois.

Note et conclusion

Scénario : 11/20
Principe : 13/20
Graphisme : 16/20
Jouabilité : 9/20
Son : 12/20

Conclusion : 12/20

Ce jeu mérite d’être testé, d’autant plus qu’il est gratuit et léger. Je conclus sur le fait qu’il est possible d’acheter des rouages via un cash shop, mais vu la vitesse ou cela monte, ce n’est vraiment pas indispensable. Pour finir, la vidéo de présentation du jeu.

Cordy Sky
SilverTree Media

Voici Cordy Sky, qui vous est présenté par SilverTree Media, l'équipe à l'origine des jeux déjà classés n° 1, Cordy et Sleepy Jack!Lors de son voyage vers Planète 2, Cordy s'écrase sur une mystérieuse planète, où il rencontre un robot solitaire du nom de Volt. Ils décident alors ensemble de...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

Bon jeu?!

Samsung pour la quatrième génération de Nexus ?

Selon Digitimes, Google, le géant de Moutain View aurait déjà décidé qui construira sa quatrième génération de Nexus.

Je cite : ”Depuis Samsung est devenu un grand fournisseur de smartphones Android, Google continuera donc sur sa lancée avec Samsung pour le développement de sa prochaine génération de modèles Nexus, misant sur la capacité d'innovation de Samsung à l'égard de la plateforme Android, et sa capacité à contrôler l'apport en composants clés.”

A ce jour, il y a eu trois Nexus commercialisés dans le monde :

Samsung est le seul constructeur a avoir eu l'opportunité d'en fabriquer deux, et aurait l'honneur d'être de nouveau désigné pour co-produire le quatrième. Selon vous, est-ce un bon choix de la part de Google ? ne faudrait-il pas mieux s'orienter vers d'autres constructeurs, comme par exemple HTC, LG, Sony ou encore Motorola (jokes) ?

Info ou intox, l'avenir nous le dira.

via AndroidandMe
source Digitimes

Annu, l'annuaire inversé pour les particuliers et les professionnels est disponible sur Android

Annu, l'annuaire inversé destiné aux particuliers et aux professionnels est disponible sur Android.
Ce n'est pas la seule à proposer ce type de service, d'autres applications le font déjà.

Iliad, une société fondée par Xavier Niel lance en 1996 le service 3617 Annu, une filiale qui développe, produit et commercialise des services d'annuaire inversé. Contrairement à l'annuaire traditionnel qui permet de trouver le numéro d'une personne à partir de son identité ou de son adresse, l'annuaire inversé lui, permet de retrouver l'identité et l'adresse d'une personne à partir de son numéro de téléphone.

En quelques mots, voici les fonctionnalités principales :

  • la recherche via une géolocalisation, tapez coiffeur et annu vous retournera le coiffeur le plus proche de votre position
  • la recherche en saisissant une ville, une adresse, une région, bref une information que notre moteur serait susceptible de comprendre pour vous aider à trouver votre bonheur
  • la recherche en direct : vous recevez un appel ? Annu sera capable de vous donner le nom du correspondant en direct

Compatible dès Android 2.1, l'application fait ~ 750 ko et est disponible gratuitement :

Annu - l'annuaire inversé
Free SAS

Après avoir révolutionné le minitel avec 3617 annu, l'annuaire le plus simple et efficace débarque sur Android. Annu est incontestablement l'annuaire inversé le plus rapide, ergonomique et simple disponible aujourd'hui pour votre mobile. La recherche de professionnels et particuliers se fait via une barre unique, plus forte que la barre...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

Le site officiel.