vendredi 6 avril 2012

La solution Blackberry Fusion est mûre

Bonnnnnnnnn, déjà, ami lecteur, pardonne le jeu de mot pourri dans le titre.

Quelque part en Ontario, à quelques centaines de km de moi, y'a des gens chez RIM qui se creusent sérieusement la tête pour trouver une porte de sortie. La situation n'est pas facile pour RIM et sa marque Blackberry.

Les parts de marché dégringolent, le cours du titre boursier (TSX:RIM ça fait média sérieux quand on met ça) s'effondre petit à petit, beaucoup de dirigeants démissionnent, la presse locale s'acharne sur l'entreprise ontarienne, bref à la stratégie du constructeur canadien, on passe un mauvais quart d'heure.

L'un des avantages de Blackberry, ce sont les solutions d'entreprise et particulièrement les solutions de gestion de flotte. Quand on est une entreprise avec 20 000 employés, on gère pas franchement ça comme le téléphone de Norbert, 12 ans. Ce qu'on cherche, c'est une certaine garantie de confidentialité pour les communications, la possibilité de gérer les applications installées et de configurer les appareils par utilisateur ou par groupe d'utilisateurs (toutes les filles gens du marketing).

En fait, le succès de Blackberry, c'était essentiellement ça.

Ah oui, et aussi les adolescentes qui envoient des centaines de SMS à la chaine dans le métro montréalais torontois parisien (faut quand même que ça capte pour envoyer des SMS).

Bref, ce genre de solution est tout à fait absente de l'univers iPhone (par faiblesse technologique) ainsi que de l'univers Android (par manque d'initiative). Pour cette raison, RIM a probablement longtemps pensé son marché sécurisé mais c'était sans compter sur la pression des employés qui, au cœur des entreprises clientes de RIM, voulaient leur terminal iOS ou Android.

Aujourd'hui, dans l'espoir de rassurer les investisseurs et de reconquérir le marché, RIM opte pour deux stratégies. La première est de séduire les utilisateurs avec un OS repensé. Plus fiable et plus ergonomique, il n'a rien à envier à Android même pas ses applications puisque la dernière mouture de l'OS Blackberry embarque une DVM et est compatible avec un grand nombre d'applications Android.

La deuxième stratégie est de s'adapter à sa clientèle corporative. Les employés veulent des HTC, des Samsung, des LG ? Ok ok, on va les gérer aussi alors.

C'est ça l'idée qu'il y a derrière Blackberry Fusion. Cette solution entreprise permet de gérer des parcs de téléphone Android, Blackberry et iOS  à peu près de la même façon qu'avec Blackberry Enterprise Server.

Nous avons demandé l'avis de Benoit Chamontin de Geeks And Com, un inconditionnel de la Mûre :

C'est clairement au coeur de la stratégie de RIM. Disons que c'est son coeur de marché à l'origine et un formidable relais de croissance. Ça commence donc à faire mal de voir qu'en entreprise les admins réseau se passent de la solution de RIM car les utilisateurs ne veulent plus forcément d'un Blackberry. C'est clair que c'est une bonne stratégie pour revenir en entreprise en s'ouvrant aux autres plateformes. Après il doit y avaoir de sacrés défis techniques comme on s'en parlait.
Dans tous les cas la phrase de Thorsen Heins lors de la conférence du 29 mars n'est pas anodine : « nous prévoyons de nous recentrer sur le marché des entreprises et de capitaliser sur nos forces dans ce segment ». Beaucoup ont interprété cela comme la fin de la branche conso mais cela a été démenti. L'objectif est de se remettre en marche dans l'entreprise (qui génère pas mal de revenu historiquement et qui s'effondrait tellement) et de remobiliser les forces aux bonnes places. Les chantiers sont importants et il y a un risque si RIM court dans tous les sens sans mettre les forces aux bonnes places.
Bref on va voir la suite mais a priori cela laisse présager de bonnes choses. Il faudra également voir le chantier grand public : de quelle manière il pourra bénéficier de cela ? Quel impact ? Et puis quelle répartition des équipes?

Blackberry Fusion est facturé 99$ par utilisateur géré (prix négociables en fonction du volume).

Et vous, à votre avis ? Blackberry peut-il garder sa place en entreprise ?

De l’influence d’Amazon sur Android et la stratégie de Google. (Tribune)

Anisse Astier écrit sur FrAndroid en tant qu'invité : il travaille sur le noyaux Linux dans la hi-tech grand public et l’embarqué; il est de plus très impliqué dans la communauté open-source. L'avez-vous croisé au PAUG, FOSDEM, à un hackathon, ou au Salon Solutions Linux ?

Amazon est un derniers entrants dans le monde grandissant d'Android. Leur tablette, le Kindle Fire, lancé il y a à peine quelques mois, n’est même pas encore arrivée en France.

Pourtant, en quelques mois, Amazon a durablement laissé sa marque sur l’écosystème Android. Voici une petite rétrospective.

Amazon Appstore

Amazon fait son petit début avec l’Amazon appstore, lancé il y a à peine un an, celui-ci a connu un succès assez rapide chez les “geeks” aux US, mais a eu du mal à se répandre au delà. Ce n’était pas le but, Amazon voulait surtout tester sa plateforme et commencer à la roder en attendant de lancer sa tablette.

La formule change complètement de l’android Market. Des applis exclusives, une appli gratuite(habituellement payante) par jour… Mais également des règles différentes pour les développeurs, avec Amazon qui fixe les prix (modèle d’agence: comme sur le Kindle store), et la promo “gratuite” qui doit être considéré comme un budget Marketing pour les développeurs, plutôt qu’en perte sèche (Un peu comme le piratage ).

Kindle Fire

Annoncé en Septembre, et vendue dès Novembre. Innovant sur le prix(quasiment prix coutant, l’objectif d’amazon est de vendre du contenu), malgré une finition matérielle “moyenne” (boutons mal placés, tablette “pavé”). Finition logicielle aussi moyenne au début, et Amazon Silk complètement décevant, et souvent moins performant que les navigateurs concurrents. Néanmoins, les ventes suivent, et c’est certainement la tablette android #1 vendue à Noel aux USA.

10B Promo

En décembre dernier, probablement, le premier effet visible de l’influence d’Amazon sur Android. Google fait pour la première fois des promos à grande échelle, en collaboration avec les développeurs. Une innovation en provenance directe de l’Amazon App Store.

Google play

Encore une fois, des promos, mais la nouvelle est clairement celle de concurrencer Amazon avec son offre multi-medias centralisée.
Google music vends des mp3 depuis Novembre dernier, Google Movies Rental des films à louer depuis Mai 2011, et Google Ebooks store depuis fin 2010. Cette centralisation des services sous une seule marque est idéale pour Google. Néanmoins, on se rappelle qu’Amazon est sur ces créneaux depuis bien plus longtemps: musique (Amazon MP3 et Cloud Player), Apps (Appstore), Livres (Kindle), et films (Instant Video). Le tout déjà intégré sur son Kindle Fire.

Moins important, mais on converge également au niveau de la sémantique avec le nom de “Store”, en laissant tomber “Market”. Le “Store” est utilisé chez quasiment tous les concurrents: (Google Play Store, Amazon Appstore, Apple App Store, Nokia Ovi Store, Playstation Store). Seuls quelques irréductibles résistent (Windows Marketplace, Blackberry App World).

Tablette nexus

Tout cela converge vers la fameuse tablette Nexus, faite par Asus; les rumeurs vont bon train. Elle devrait attaquer en frontal le kindle fire avec un format de 7″ pour la consommation de médias partout, avec un prix coutant inférieur à 200$. Elle aurait également la proc
haine version d’Android, Jelly Bean, en exclusivité.

Et après ?

Il va être intéressant de voir ces géants du web se concurrencer sur les contenus et services autour d’Android. Google a un avantage car il controle la plateforme : Amazon n’aura jamais la toute dernière version d’Android. Mais ils ont prouvé avec le Kindle Fire sous Android 2.3 qu’ils n’en ont pas besoin. L’avantage d’Amazon est d’être le premier sur le marché européen (MP3, Kindle), Google se prépare. Le marché est plus difficile à adresser de par la grande variété de langues, législations, et partenaires avec il faut négocier. Néanmoins, c’est un passage incontournable pour prétendre à la place de numéro 1.

De plus, les mastodontes ont d’autres services en compétition, notamment aux niveaux des paiements utilisés sur leurs plateformes respectives: Google Wallet vs Amazon Payment Services(avec paiement 1-click). Nul doute que celui qui a la meilleur offre en contenu sera le plus a même d’imposer ses services annexe. Google a déjà commencé avec le paiement.

Ce qu’on peut attendre de tout ça: des prix tirés vers le bas et une offre tirée vers le haut: merci la compétition !

Max Payne arrivera le 26 avril sur le Play Store

Rockstar Games vient d'annoncer que Max Payne arrivera le 26 avril prochain sur le Google Play Store.

Après avoir porté Grand Theft Auto III, Rockstar Games avait confirmé travailler sur le développement de Max Payne sur Android. Dans un billet publié aujourd'hui, l'éditeur nous donne la date de sortie sur le Play Store : le 26 avril prochain. Il faut savoir que les possesseurs de terminaux pommés pourront quant à eux en profiter dès le 12 avril : ils bénéficient ainsi d'un petit traitement de faveur.

Concernant le jeu, vous retrouverez le même contenu que la version PC, bien évidemment optimisée pour les terminaux mobiles. Les graphismes et textures seront en HD et il sera possible d'utiliser le Social Club, le réseau social de Rockstar. Les contrôles seront également personnalisables et avec un peu de chance les manettes seront utilisables comme dans GTA.

Ci-dessous quelques captures du jeu :

Petit aperçu du Sony XPERIA Sola sous Android

Ce soir lors d'une réception donnée par Sony à Paris, nous avons aperçu le XPERIA Sola, qui a été dévoilé peu de temps après le Mobile World Congress de Barcelone.

Le XPERIA Sola se démarque des autres de la gamme par une taille d'écran intéressante qu'un grand nombre d'utilisateurs recherchent, une dalle tactile de 3.7 pouces (~ 265ppi) dotée des technologies Bravia et Floating touch (autocapacitif qui détecte l'emplacement du doigt sans avoir besoin de toucher l'écran jusqu'à 2 centimètres), avec une définition de 480 par 854 pixels. Le point commun que l'on peut qualifier de très bon avec les autres de la gamme d'XPERIA 2012 est que le Sola embarque une architecture double-coeur mais de marque ST-Ericsson NovaThor U8500 cadencée à 1 GHz avec une puce graphique Mali-400 (du Galaxy S II), qui le place dans les rangs des smartphones milieux-hauts de gamme, tout en gardant un tarif d'achat final assez attractif.

La vue de dos.

En mémoire, on est sur une base de 512 Mo de RAM et 8 Go de ROM, avec un emplacement pour les cartes microSD que les autres de la gamme d'XPERIA 2012 ne possèdent pas. Un appareil photo dorsale de 5 mégapixels (de bonne qualité mais pas Exmor R) avec un flash et la capacité d'enregistrer de la vidéo en HD (720p) à 30 images par seconde, avec l'autofocus en continu, la détection des visages et des sourire. Les connectivités physiques sont également assez complètes, dont l'intégration d'un port microUSB (2.0), un port jack audio (3,5 mm) et un port microHDMI, qui viendra se compléter avec l'intégration de la technologie sans-fil DLNA. Les connectivités sans-fil présentent sont le Bluetooth 2.1 avec A2DP et EDR, le Wi-Fi dans les normes b/g/n, le NFC pour les Sony SmartTags et autres transferts sans-fil, ainsi que la 3G (HSPA+).

Le ruban lumineux (entre autres LED de notifications).

Un smartphone vraiment complet qui jouit également d'un Tuner FM intégré avec une application qui y est spécialement dédiée. Evidemment si vous souhaitez écouter la radio, vous devrez y brancher un kit mains libres pour qu'il soit en mesure de capter les fréquences FM. Dans la main, il est bien mince avec seulement 11.6 cm en hauteur, 5.9 cm en largeur et 9.9 mm en épaisseur avec une masse assez légère de 107 grammes, pour une batterie un peu faiblarde mais suffisante de 1,320 mAh. Soulignons que les architectures ST-Ericsson sont réputées pour leur faible consommation énergétique tout en prodiguant des performances satisfaisantes, et je dois avouer que le Sola ne présente réellement aucun ralentissement logiciel. Un mobile très bien optimisé pour un prototype de démonstration, j'ai personnellement été emballé.

La vue de face.

Pour en revenir brièvement à la partie logicielle, il supporte la version d'Android Gingerbread (2.3.7) qui n'est qu'un pont de transition avant le passage définitif à la version d'Ice Cream Sandwich qui est prévue dans le courant du mois de juin 2012, pour arriver au plus tard cet été. Il supporte aussi la lecture de DivX/Xvid en 720p (et peut-être 1.080p pas testée) avec une compatibilité avec les codecs vidéo .mp4, .h.263, .h264, .wmw et les codecs audio .mp3, .eaac+, .wma, .wav.

Une petite photo souvenir de la gamme d'XPERIA 2012. Dans l'ordre, le XPERIA U, le XPERIA Sola, le XPERIA P et le XPERIA S.

On l'a compris, on est face à un mobile mature qui se fera sans aucun doute une place forte sur le marché des smartphones, qui sera disponible de ce mois d'avril (mi-mai au plus tard) en trois couleurs : blanc, noir et rouge ..pour un tarif qui s'annonce à 329 euros sans abonnement.

A la suite, vous pouvez retrouver les quelques photos prises à la soirée, notamment quelques unes de la présentation des services que proposent Sony sur l'ensemble de sa gamme multimédia.

Petit aperçu du Sony XPERIA Sola sous Android          Voir toutes les galeries

Note : le mobile était un prototype, les caractéristiques finales peuvent encore changer.

Baisse de 70% du bénéfice net de HTC au premier trimestre 2012

C'est la soupe à la grimace chez HTC, qui voit son bénéfice net fondre de 70% en l'espace d'un an (1er trimestre 2012 vs 2011).

Le dernier trimestre 2011 marquait un bouleversement chez HTC, car ses résultats financiers passaient dans le rouge après de longues périodes profitables. Sans réellement proposer de nouveautés au premier trimestre 2012 et avec un marché moins dynamique suite aux fêtes de fin d'année, il était peu probable que la situation s'inverse.

En effet, le taïwanais vient tout juste de publier ses résultats financiers non-audités pour le premier trimestre et les chiffres sont peu reluisants. Entre 2011 et 2012, le bénéfice trimestriel est en chute de 70% passant de 14,83 milliards de dollars taïwanais à seulement 4,464 milliards. Ce chiffre est inférieur aux attentes, car les analystes attendaient en moyenne 4,56 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires suit la même évolution : -34,9% à 67,790 milliards de dollars taïwanais, contre 104,157 milliards un an plus tôt.

HTC ne livre pas d'explication à ce ralentissement, mais il s'explique en grande partie par une concurrence toujours plus féroce avec Apple et Samsung notamment. De plus la période du premier trimestre était avant tout destinée à écouler les stocks, pour laisser place à la nouvelle gamme.

La gamme One présentée au MWC devrait relancer la marque, avec les One X, S et V. La commercialisation venant tout juste de débuter, le deuxième trimestre devrait permettre un rééquilibre. Il n'y a toutefois pas le feu dans la maison HTC, car les perspectives restent toujours positives et la marque a su s'imposer sur ce marché ultra-concurrentiel.

Sony plancherait sur un smartphone de 4,3 pouces AMOLED

Un nouveau smartphone Sony Xperia avec un écran de 4,3 pouces AMOLED fabriqué par AU Optronics serait en chemin.

Sony attaque très fort cette année 2012, avec des modèles bien plus audacieux que les smartphones que Sony Ericsson avait l'habitude de proposer. L'écran Floating Touch du Xperia Sola en est un exemple. Jusqu'à présent, la marque proposait des écrans LCD qui bénéficient depuis 2011 de l'amélioration Bravia Engine.

Selon le China Times, Sony devrait annoncer un smartphone avec un écran AMOLED dans la seconde moitié 2012. L'entreprise taïwanaise AU Optronics aurait été choisie pour fournir les dalles. Relativement méconnue du grand public, le fournisseur a un large panel de clients : Apple, Samsung, Dell, LG, ViewSonic et Acer.

Concernant le smartphone en lui même, on sait uniquement qu'il possèdera un écran d'une diagonale de 4,3 pouces. Est-il le Xperia Duo, dont le nom vient tout juste d'être déposé ou bien d'un modèle totalement différent ? La réponse dans les prochains mois !

Source : Unwired View

LG avoue avoir menti sur le flash de l'Optimus 2X en Corée du Sud

Les représentants de LG ont admis avoir menti sur le flash au Xenon de l'Optimus 2X, qui est un flash LED “commun”.

LG était le premier constructeur à sortir un smartphone avec un processeur double-coeur : l'Optimus 2X. Comme à l'accoutumée, le territoire de la maison mère (la Corée du Sud) a été le premier à avoir accès à ce téléphone. En matière de communication, l'accent a notamment été porté sur le flash de l'appareil qui était signalé comme étant du Xeon.

Ce type de flash permet d'obtenir des photos de meilleure qualité, mais a plusieurs défauts : il coûte plus cher, demande plus d'énergie et requiert plus d'espace. Il ne peut pas être utilisé dans les vidéos, dans la mesure où il ne fonctionne que sur une courte période avant de se recharger.

Seulement LG a menti aux coréens, car l'Optimus 2X a un flash LED comme les autres smartphones. Ce n'est qu'un an après sa sortie que des représentants de LG ont reconnu ce mensonge. Le constructeur s'excuse de cette erreur et indique ne plus jamais la refaire.

Mais les coréens ne veulent pas se laisser faire, car LG a volontairement modifié la fiche technique de l'appareil pour y faire apparaître des données erronées. L'entreprise était parfaitement au courant de ses agissements et n'a pas bougé le petit doigt pour corriger le tir.

Les consommateurs coréens demandent maintenant un remboursement pour avoir été trompés. Sachant que plus de 400 000 unités ont été vendues, le chiffre pourrait être important.

Source : Unwired View

La 3D dans les smartphones Samsung, ce n'est pas pour tout de suite

Samsung a toujours affirmé être intéressé par la 3D dans ses smartphones. Mais une récente déclaration indique qu'elle n'arrivera pas dans un futur immédiat.

Après le demi-échec de la 3D dans les télévisions, les entreprises se sont tournées vers d'autres appareils comme les consoles (avec la Nintendo 3DS) ou les smartphones (HTC EVO 3D ou LG Optimus 3D). Il y a ici un avantage majeur : la 3D s'affiche sans avoir besoin de porter des lunettes.

Mais le constat n'est guère reluisant, car seul LG a annoncé un nouveau modèle 3D : l'Optimus 3D Max. La technologie ne peut être attirante que s'il y a du contenu et à l'heure actuelle le catalogue est vraiment trop mince.

LG et Samsung avaient annoncé il y a peu voir le futur des smartphones avec la 3D. Le premier propose deux smartphones, alors que le second se limite aux déclarations. Ce n'est pourtant pas son habitude, car le constructeur est toujours dans les premiers à intégrer les nouvelles technologies (un smartphone avec pico-projecteur par exemple), quitte à s'y casser les dents.

On avait pu voir que le fameux Galaxy S III allait recevoir un écran avec cette technologie, afin de se différencier de la concurrence. La rumeur était à prendre avec des pincettes à l'époque et Engadget vient maintenant de clore cette parenthèse : Samsung n'a aucun projet d'intégration de la 3D dans ses smartphones à court terme.

“Bien que Samsung Electronics ne cesse d'explorer les nouvelles technologies pour nos appareils mobiles, nous n'avons aucun plan à l'heure actuelle pour intégrer des écrans dotés de la technologie 3D dans nos prochains smartphones.”

La 3D ne semble pas être assez mature pour être intégrée dans les téléphones. Samsung aura probablement d'autres tours dans son sac pour démontrer son leadership.

HTC a-t-il dévoilé le nouveau EVO 3D dans une vidéo promotionnelle ?

Mise à jour : HTC vient de confirmer qu'à l'époque de l'élaboration du EVO 4G LTE, il avait été question d'un modèle avec de la 3D. Finalement cette fonctionnalité n'a pas été retenue.

Dans la vidéo de présentation du HTC EVO 4G LTE, on peut voir un smartphone avec deux caméras. S'agit-il d'un EVO 3D “2″ ?

HTC a annoncé mardi l'EVO 4G LTE, qui est simplement le One XL mais avec une connectivité 4G LTE pour l'opérateur américain Sprint. Pour rappel, ce qui différencie le One X de ces deux modèles est le processeur utilisé : le quadruple-coeur nVidia Tegra 3 contre le double-coeur Qualcomm Snapdragon S4. A noter que l'EVO 4G LTE dispose d'une béquille comme le tout premier EVO 4G.

Ce n'est pas vraiment ce téléphone qui va nous intéresser ici, mais bien sa vidéo “making-of”. A un moment, on peut voir un smartphone avec deux caméras, comme sur l'ancien EVO 3D. L'entreprise n'a encore rien annoncé dans ce sens, mais quelques heures avant l'annonce du smartphone de Sprint, on voyait des rumeurs sur une nouvelle version du téléphone 3D fleurir sur Internet.

Au niveau des caractéristiques, il serait semblable au One S, c'est-à-dire un écran 3D de 4,3 pouces avec une résolution qHD de 960 x 540 pixels. Il disposerait du processeur double-coeur Qualcomm S4. Fait intéressant : une batterie de 1950 mAh serait intégrée, ce qui serait idéal face à un One X qui est à la peine en matière d'autonomie.

Vous noterez que ce prototype dispose d'une béquille, qui n'est jamais utilisée sur les modèles européens. Assistera-t-on au même scénario qu'avec le premier EVO, c'est-à-dire limité aux Etats-Unis ou aura-t-on deux versions différentes selon les pays ?

Sources : The Verge et HTC Hub

SFR ne proposera pas la mise à jour vers Ice Cream Sandwich pour les Sony Ericsson Xperia Ray, Arc, Play et Mini Pro

Les Sony Ericsson Xperia Ray, Arc, Play et Mini Pro achetés chez SFR devront être mis à jour manuellement pour obtenir Ice Cream Sandwich, respectant ainsi les recommandations du constructeur.

Sony a mis en ligne il y a quelques jours un article expliquant le défi de passer d'Android 2.3 (Gingerbread) à la version 4.0 (Ice Cream Sandwich). Outre l'interface utilisateur retravaillée, les services fournis par Google sont toujours plus avancés et consomment logiquement plus de calculs et nécessitent plus de mémoire vive. Tous les modèles 2011 sont sortis avec 512 Mo de RAM. Or, le Linux user space, qui contient notamment le launcher ou le gestionnaire d'activités occupe 340 Mo. Il ne reste donc plus que 172 Mo pour des fonctions comme la caméra, la connexion 3G, le multimédia ou les améliorations Bravia Engine. Lorsque la RAM est inférieure à 40 Mo, l'activity manager va s'occuper de fermer les processus qui sont lancés selon leur priorité.

Ce défi a été relevé avec brio par le constructeur, car nous avons déjà vu des ROMs en bêta être proposées. Pour cela, les ingénieurs ont réduit l'impact mémoire des applications internes, mais ont aussi travaillé sur un assistant de Performances. Il permet de choisir manuellement quels services vous ne voulez pas que le smartphone utilise et ainsi libérer de la mémoire inutile.

L'article conclue en disant que c'est avant tout pour proposer la meilleure expérience d'Ice Cream Sandwich que ces informations ont été divulgées. Mais cela n'empêchera pas la sortie d'ICS sur ces terminaux. Or SFR a décidé d'annuler la mise à jour des Xperia Ray, Arc, Play et Mini Pro, car “Sony ne serait pas confiant quant à cette mise à jour”. Cela nous semble étrange, car les ROMs bêtas sont certes dépourvues de fonctionnalités, mais sont loin d'être inutilisables et continuent d'offrir une expérience utilisateur satisfaisante. L'opérateur au carré rouge renchérit en indiquant que “Sony prévoit que les mobiles upgradés en Ice Cream Sandwich qui seraient envoyés en SAV (pour diverses raisons) seraient restitués en version Gingerbread” !

Difficile de juger qui est fautif dans cette histoire, mais les possesseurs de ces smartphones achetés chez SFR devront utiliser PC Companion pour effectuer la mise à jour. Elle sera donc invisible pour le grand public, mais disponible pour les connaisseurs. Le message est d'autant plus dur à attendre que le Xperia Play est un téléphone dédié aux jeux… et que les vendeurs SFR ont souvent mis en avant cette possibilité de mise à jour.

Merci à Sylvain.