lundi 12 septembre 2011

L'Acer Iconia Smart (100% smartphone – 100% tablette) arrive le 12 septembre en France

Édit : Nous sommes sincèrement désolés mais une erreur s'était glissée dans les caractéristiques de la tablette. La batterie de l'Iconia Smart est bien de 1500 mAh et non de 1200 comme nous l'avions écris.

Acer vient d'officialiser la sortie en France du Iconia Smart pour le 12 septembre. Cet appareil se veut 100% smartphone, grâce à ses fonctionnalités et 100% tablette, grâce à ses dimensions atypiques.

Au MWC, Acer avait présenté l'Iconia Smart. La marque le définie assez logiquement comme un smartphone, mais aussi comme une tablette de poche. En effet, il possède un écran de 4,8 pouces, avec une résolution de 1024 x 480 (hXGA). Le ratio est ici un 21:9, ce qui est du jamais vu. Par conséquent, il est possible de visualiser des pages web en mode paysage, sans devoir scroller sur les bords droits et gauches. Son design est en aluminium et même de type unibody. Pour le reste, je laisse Acer terminer la présentation : “au-delà de son écran exceptionnel, l’Iconia Smart est un smartphone très complet avec le son Dolby, la connectivité micro HDMI, le support du flash, 8GB de mémoire interne, un appareil photo de 8MP avec flash LED et option photo panoramique… tout cela orchestré par un puissant processeur à 1GHz.” Un très bon point pour ce modèle est son DAS de 0,181 W/kg, ce qui lui offre même la première place !

L'Iconia Smart arrivera en France à partir du 12 septembre. Une offre spéciale avec ViaPresse.com sera même incluse. 75€ de crédits seront attribués et l'utilisateur pourra l'utiliser sur un vaste catalogue des titres de la presse. Le téléphone sera proposé à 499€ en version nue. Pour ce qui est des vendeurs :

  • Opérateurs

- NRJ Mobile : à partir d'1€ avec une offre Ultimate Smartphone 6 et 10h
- Virgin Mobile : à partir de 1€ – après déduction de l’offre de remboursement différée de 100€ – pour la souscription à un forfait Virgin Mobile pour « Very Smartphones » 2h à 34.90€/mois avec un engagement de 24 mois

  • Marchands

- CDiscount
- Expansys
- Meilleur Mobile
- PhoneandPhone
- Pixmania
- Rueducommerce

Voici ses caractéristiques techniques :

Système d'exploitationAndroid 2.3 (Gingerbread) et surcouche Acer
ProcesseurQualcomm MSM 8255 à 1 GHz
Ecran4,8 pouces capacitif multitouch, hXGA (1024 x 480), 16 Millions de couleurs
RAM512 Mo
Mémoire interne8 Go
Appareil photo8 mégapixels avec autofocus et flash LED
Caméra frontale2 mégapixels
WiFi802.11 b/g/n
Bluetooth2.1 + EDR
GPSOui, avec support A-GPS
Radio FMTuner FM-RDS
TVSortie HDMI (Jusqu’à 720p)
Autres connectiquePort Micro-SD (2Go fourni), Micro-USB, jack audio standard 3.5mm (avec Dolby Mobile)
CapteursAccéléromètre, gyroscope, boussole numérique, capteurs de luminosité et de proximité
3G850 ou 900, 1900, 2100 MHz
2G850, 900, 1800, 1900 MHz
Batterie1500 mAh
Autonomie (temps de parole)Jusqu’à 11h (2G) / 8h (3G)
Autonomie (veille)Jusqu’à 450h (2G) / 500h (3G)
Dimensions141.7 x 64.5 x 13.6 mm
Poids185 g

Terminons par une vidéo d'Android HD prise au MWC :

L'Acer Iconia Smart (100% smartphone - 100% tablette) arrive le 12 septembre en France SONY DSC SONY DSC     SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC  Voir toutes les galeries

LG annonce le successeur de l'Optimus One : l'Optimus Hub

Le LG Optimus Hub (le successeur de l'Optimus One) arrive au mois d'octobre à 200 €.

LG n'a pas entièrement réussi à remettre les voiles en termes de ventes, comparativement aux mastodontes que sont HTC et Samsung par exemple. Mais le constructeur dispose tout de même de modèles appréciés du grand public, comme l'Optimus One. Cet excellent modèle d'entrée de gamme est disponible chez la majorité des opérateurs. Contrairement aux modèles haut de gamme, comme l'Optimus 2x et 3D, il est déjà sous Android 2.3 (Gingerbread). C'est clairement une exception, car ce constructeur n'est pas connu pour son suivi exemplaire en matière de mise à jour.

Le successeur de l'Optimus vient d'être annoncé : l'Optimus Hub et arrivera le mois prochain, pour 200 € environ. On avait déjà pu apercevoir ce modèle sous le nom de code E2. Il est désormais renommé en E-510 et propose des caractéristiques rehaussées. Le smartphone est sous Android 2.3.4 (Gingerbread), avec un processeur Qualcomm Snapdragon MSM8227 ARMv6 cadencé à 800 MHz. La puce graphique est une Adreno 200. Il s'appuiera sur 512 Mo de RAM.

Son écran mesure 3,5 pouces de diagonale et offre une résolution de 480 x 320 pixels (HVGA). Sa luminosité est de 550 nits (à titre de comparaisons un écran NOVA fait 700 nits). Pour terminer, il dispose sur l'arrière d'une caméra de 5 mégapixels avec autofocus. Pour ce qui de la connexion, rien de neuf sous le capot : 3G – WiFi – GPS – Bluetooth 3.0 – DLNA – WiFi Direct… Des widgets sont présents pour accéder rapidement à Twitter, Facebook et MySpace

Ce modèle avec un tarif agressif arrivera-t-il à concurrencer les modèles sortis par ses concurrents ?

Source : Nexus Lab

NRJ Mobile devient un full MVNO et compte plus d'un million de clients

NRJ Mobile poursuit son chemin et compte plus d'1 million de clients actifs. Il vient de signer un accord de Full MVNO avec SFR.

NRJ Mobile est l'un des premiers opérateurs virtuels (MVNO – Mobile Virtual Network Operator) en France. Lancé en 2005, il appartient aux groupes Crédit Mutuel-CIC (majoritairement) et à NRJ. Il a depuis été rejoint par des concurrents comme Virgin Mobile ou La Poste Mobile récemment. Les offres de cet opérateur s'adressent principalement à une cible de 15-34 ans. La particularité est de se baser sur le réseau de deux opérateurs (Orange et SFR) en fonction des offres. Le succès des MVNO ne se dément pas en France et NRJ Mobile en fait partie. L'opérateur vient de dépasser le million de clients actifs, dont les trois quarts ont des offres avec abonnement. Ce succès s'explique notamment par une gamme de smartphones très complète. On y retrouve les principaux modèles de cette année : Samsung Galaxy S II, LG Optimus 3D, LG Optimus 2X, Sony Ericsson Xperia Arc, Neo, Play…

Après Virgin Mobile, c'est au tour de NRJ Mobile de passer Full MVNO. A nouveau, il s'agit d'un accord signé avec SFR. Bien que cela accorde plus d'indépendance, une petite clarification vous est peut-être nécessaire :

Dans ce modèle étendu, le MVNO émet ses propres cartes SIM et dispose de sa propre base HLR (NDLR : Home Location Register, base de données centrale d'un opérateur qui gère les droits des abonnés, ce qui permet de maîtriser l'ensemble des services). Il dispose en plus d’éléments de cœur de réseau (GMSC et GGSN). Ce modèle, s’il est plus contraignant et plus coûteux en termes de déploiement et de maintenance technique, permet à l’opérateur virtuel de s’affranchir davantage de l’opérateur hôte, ce qui lui assure un meilleur contrôle sur son trafic et sur les services qu’il offre à ses abonnés.

Dans cette architecture, le MVNO a un code réseau qui lui est attribué par l’ARCEP. Cette attribution est sans problème et n’utilise aucune ressource rare. Selon les besoins du MVNO, l’ARCEP attribue en plus des tranches de N° mobile (06, 07…).

Le MVNO doit mettre en place une architecture dite « cœur de réseau » qui, pour un budget de quelques millions d'euros, lui donne la maîtrise totale sur les services de téléphonie mobile avec la possibilité de les coupler à une infinité de services autres et ce en toute liberté. Cette architecture ouvre des possibilités d'innovation très importantes.

Pour avoir accès au réseau d'un MNO (NDLR, Orange, SFR, Bouygues et bientôt Free Mobile), le MVNO doit alors avoir un “accord de roaming national” avec le MNO. Cet accord est techniquement équivalent à ce que chacun des MNO a déjà fait avec plus de 200 opérateurs dans le monde pour permettre l'utilisation du téléphone mobile par chacun dans le monde entier. Il est à noter que des accords de ce type entre MNO et MVNO existent déjà dans d’autres pays Européens (Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Hollande, etc).

Le MVNO commercialise ainsi son infrastructure de réseau.

Ce nouvel accord va permettre d'améliorer sa capacité et par conséquent de s'ouvrir vers de nouvelles cibles : familles, seniors et professionnels… qui étaient jusqu'à présent un peu moins concernées par les offres.

Cet accord est à mettre en parallèle avec l'accord d'itinérance entre Free et Orange qui prendra effet en janvier 2012. Sachant que le nouvel opérateur couvrira environ 25% de la population, de nombreuses zones resteront blanches. L'accord permettra donc aux abonnées de toujours disposer d'une connectivité, même s'il ne s'agit pas réellement de Free Mobile. On assistera alors à une bataille Orange-Free et SFR-NRJ Mobile-Virgin Mobile dans quelques mois. On peut ainsi espérer que l'arrivée de ce nouvel acteur pousse les opérateurs en place à remettre en question leurs offres, même s'il reste encore du chemin à parcourir.

Des informations sur la version d'Android succédant à Ice Cream Sandwich

Ice Cream Sandwich pourrait ne pas être la révolution tant attendue par beaucoup. Il faudrait alors attendre la version d'après qui commencera par un J… : Jelly Bean ?

La prochaine version d'Android se nommera Ice Cream Sandwich et devrait sortir pour le mois d'octobre ou novembre. Son numéro de version est encore inconnu, mais il devrait être le 3.5 ou 4.0. Elle est attendue par beaucoup, car la dernière pour les smartphones date de la mi-décembre 2010. Il y a bien eu entre temps Honeycomb (Android 3.0 – 3.2), mais qui ne concerne que les tablettes et la Google TV. Les nouveautés étaient au rendez-vous avec une interface entièrement repensée. Il s'agissait clairement d'un pas en avant, mais qui s'est malheureusement accompagné de bugs en tous genres et d'un manque d'optimisations. Au fil des mises à jour, l'effet s'est atténué, mais pour beaucoup, Honeycomb est encore synonyme de bêta (une version non finalisée).

L'objectif d'Ice Cream Sandwich est d'apporter une vague de fraîcheur sur les smartphones, mais aussi d'apporter son lot de nouveautés (en plus de réunir les tablettes, Google TV et téléphones). Nous sommes par exemple, presque sûrs que les écrans HD (avec une résolution de 1280 x 720) seront supportés. Nous avions également pu voir circuler des rumeurs sur l'ajout de nouvelles fonctionnalités, mais cette version pourrait ne pas être si révolutionnaire. En effet, selon une source proche de Google, tout le contenu novateur aurait été repoussé à la prochaine version qui commence par un J. Toutefois, il y aura des changements au niveau de l'architecture et de l'apparence.

Chaque version d'Android dispose d'un nom de code et la lettre est incrémentée à chaque fois. On a donc à l'heure actuelle :

  • 1.5 : Cupcake (Petit Gâteau )
  • 1.6 : Donut (Beignet)
  • 2.0 – 2.1 : Eclair
  • 2.2 (2.2.2) : FroYo (Frozen Yogourt / Yaourt glacé)
  • 2.3 : Gingerbread (Pain d'épice)
  • 3.0 – 3.2 : Honeycomb (Alvéoles d'abeille)
  • 3.5 ou 4.0 : Ice Cream Sandwich

La prochaine version pourrait s'appeler Jelly Bean. Attention, il ne s'agit en aucun cas du nom définitif. Ce nom désigne en français les “Dragibus” ou bonbon haricot.

Source : This is my next

dimanche 11 septembre 2011

Test du Sony Ericsson XPERIA Play sous Android

Aujourd'hui, nous allons parler du Sony Ericsson Xperia Play, le premier smartphone disposant de la mention “Playstation Certified”.

Pour commencer, nous tenons à remercier Expansys pour le prêt du mobile que nous avons pu tester sur ses principales facultés. A présent, passons à mes principales impressions sur le Sony Ericsson XPERIA Play.

Commençons sur les premières, parce qu'après le buzz qu'a fait cette semi / console portable, nous nous attendions réellement à une avancée importante sur le marché. Or ce n'est pas tout à fait le cas, puisque le Play remplit bien son rôle en proposant une liste importante de jeux vidéos, mais souvent limité à des exclusivités pour ce smartphone. D'un point de vue plus clair envers les utilisateurs, il aurait été plus intéressant pour tous que grâce au Sony Ericsson XPERIA Play, le système d'exploitation mobile Android puisse bénéficier de tous ces nouveaux jeux, afin d’agrandir une bibliothèque déjà bien importante.

Le Play propose également tout une liste de jeux. Hélas, ils ne sont pas toujours bien optimisés. Je vous explique, certains ne gèrent pas les commandes tactiles, d'autres ne laissent pas la possibilité de supprimer les commandes tactiles à l'écran et d'autres encore, plantent tout simplement au lancement… Dans le lot, les jeux qui restent intéressants, sont ceux des gros éditeurs : Gameloft, Fishlabs, Polarbit, EA et d'autres rares. Prenez l'exemple de Fifa 10 avec les commandes tactiles qui ne peuvent pas disparaître.

Ulrich m'en parlait et il est bien vrai que Sony Ericsson aurait pu sortir un appareil mobile bien plus performant comparativement à l'avancée actuelle du marché. Cette année, je ne sais pas si vous l'aviez remarqué mais chez Sony Ericsson aucun smartphone n'embarque de puce double-coeur. L'avantage aurait été qu'elle soit gravée plus finement pour prendre moins de place. On aurait aussi pu avoir un appareil plus endurant face à la concurrence féroce existante. La bonne chose à faire aurait été de rendre directement compatible le Play avec la PSP. Personnellement, je pense que ça aurait été possible grâce à l'ajout d'une architecture à deux cœurs. On aurait ainsi pu découvrir des centaines, voire des milliers de jeux compatibles. Parfois, on se demande si la mention Playstation ne fait pas seulement office de décoration.

Contenu de la boîte

  • Le Sony Ericsson XPERIA Play
  • 2 câbles USB (transfert de données et chargeur)
  • Adaptateur pour chargeur secteur
  • Adaptateur pour chargeur allume cigare
  • Housse adaptée pour le mobile
  • Différentes notices (utilisation et garantie)

Caractéristiques techniques

  • Android 2.3.2 (Gingerbread) – 2.3.3 est sortie entre temps
  • Ecran tactile Bravia capacitif de 4 pouces
  • Résolution 480 x 854 pixels
  • Processeur Qualcomm cadencé à 1 GHz
  • Puce graphique Adreno 205
  • 512 Mo de mémoire RAM
  • Caméra frontale
  • Appareil photo de 5 mégapixels (autofocus + flash)
  • Enregistrement de vidéos au format 720p (HD)
  • Bluetooth 2.1, Wi-Fi (b/g/n) et HSPA+ (3G+)
  • Boussole numérique, Accéléromètre & GPS
  • Tuner FM, DLNA & Wi-Fi hotspot
  • Batterie de 1500 mAh
  • Dimensions : 125.0 x 63.0 x 8.7 mm
  • Poids : 117 grammes

Prise en main

Dans sa globalité, le Play s'avance avec toutes les caractéristiques nécessaires à un mobile haut de gamme, cependant, les nombreux défauts rencontrés lui fausseront rapidement raison.

Premièrement, nous retrouvons sur l'avant de l'appareil un écran tactile “Bravia”. Plus précisément, la technologie proposée est S-LCD et offre une netteté d'image très importante. Sa taille est de 4 pouces avec une résolution de 480 x 854 pixels (WVGA) en 16/9 ème. La dalle tactile est belle, même très belle, mais sa luminosité est selon moi trop basse pour être exploitable en plein jour. On est rapidement obligé de placer une main devant l'écran sous peine de devoir supporter les reflets. Je ne vous parle pas des traces de doigts très marquantes. Bien que le Google Nexus S soit fabriqué avec un plastique brillant, je dois avouer que les traces de doigts sont biens moins visibles que sur le Play, et c'est valable pour la globalité des deux mobiles (face, arrière et cotés).

Ensuite, nous avons une caméra frontale, ainsi que les deux capteurs de proximité et de lumière à sa tête. Le bas de l'écran se présente avec quatre touches physiques (Retour, Home, Menu, et Recherche) qui ne sont pas rétro-éclairées. A moins de parfaitement connaître leur emplacement, je vous laisse imaginer la maniabilité dans un endroit sombre.

Sur le flanc gauche, on retrouve une entrée/sortie jack audio de 3.5 mm et à son pied un port MicroUSB, tandis que le flanc droit est bien plus chargé avec les touches secondaires respectives (L1 et R1) et les deux autres touches de volume (+ / -).

J'apprécie beaucoup le sommet de l'appareil, car aujourd'hui, ce qui manque à certains utilisateurs, c'est la fameuse LED de notifications, puisqu'elle a directement été fondue dans la touche power. Même si je ne vous cache pas qu'il aurait été préférable de l'installer à coté des deux capteurs de proximité et de lumière. D'origine, cette led s'éclaire sur trois couleurs : rouge (batterie critique), orange (batterie en charge), et verte (batterie pleine ou clignotante sur les notifications).

La manette de jeu est bien dessinée, mais trop conséquente dans la main. Pour les personnes qui ont des petites mains, je ne vous conseille pas d'essayer sur un jeu gérant le paramétrages des touches physiques sur l'XPERIA Play. Sinon, le toucher reste bon, et même comparable à la PSP. Je n'ai constaté aucun retard notable sur la réactivité de cette partie du mobile.

Le pied est nu, sauf bien sûr, la trappe pour détacher la coque de l'appareil afin d'accéder à la batterie de 1.500 mAh et aux emplacements de carte sim et de carte sd. Deux emplacements côtes à côtes se situant l'un en dessous de l'autre. J'ai réellement trouvé l'autonomie insatisfaisante, puisqu'elle se décharge en tout juste quelques heures (~ 14/15 h). Après, il est vrai que le mobile était sur la version d'Android 2.3.2, et que peut-être, la nouvelle version sortie récemment, apportait une meilleure gestion de l'autonomie. En luminosité maximale, le besoin en énergie est clairement plus important, néanmoins, je n'ai remarqué aucune différence sur la consommation que ce soit en jouant ou lors d'une utilisation standard (applications, synchronisation, notifications, etc.).

Petit mot sur le DAS, les effets des ondes émises par les téléphones portables qui peuvent s'avérer nocives pour la santé, si le résultat est trop important. Récemment l'OMS a déclaré que ses ondes étaient potentiellement dangereuses et pouvaient augmenter le risque d’avoir une tumeur au cerveau. Ceci n'est pas prouvé, mais s'appui sur une liste d'indices. Par précaution, l'OMS a préféré jouer la carte de la prudence. Le Play se place cinquième avec un résultat de 0.36 dans la liste des smartphones testés (détails).

L'intégration logicielle est bien construite avec un ensemble très stable et ergonomique, cependant, comme je l'ai cité précédemment, la batterie a tendance à s'épuiser bien trop vite. C'est pour dire, je ne vois pas la différence lors d'une utilisation normale ou d'une partie de jeu sur la même durée. Les différents applicatifs installés sont aussi biens fournis avec une interface complète, ainsi que ses widgets regroupant TimeScape – un service pratique gérant les annonces des différents utilisateurs, et bien sûr des vôtres sur Facebook et Twitter. Les autres aspects notables restent les widgets repensés et évolutifs face aux précédentes versions de l'interface du constructeur, et particulièrement le carrousel de la galerie multimédia. L'application Musique présente aussi de beaux dessins avec une gestion des paramétrages que je trouve simplet à l'utilisation. La partie Contact est assez intéressante, apportant une synchronisation unifiée des contacts, et plus avancée que celle nativement présente sous Android. Dans l'ensemble, l'intégralité des connectivités fonctionne parfaitement : le Bluetooth se synchronise très bien avec une oreillette ou un autre mobile – même sans être android, le GPS se localise rapidement .. particulièrement satisfait par la localisation en à peine quelques secondes sur Google Maps.

Comparativement à un Google Nexus S, j'ai amèrement digérée la médiocre portée du signal Wi-Fi. J'ai fait le test sur deux pièces : d'un coté, la livebox est installée dans ma chambre, et dans l'autre, la salle à manger à peine séparée d'un mur fait de plâtre. Résultat : à une distance d'environ 5 mètres et le mur en plâtre, le signal a déjà perdu 3 à 4 barres, tandis que le Nexus S en a perdu une, alors que les deux androphones se situent l'un à coté de l'autre.

Bien que le contenu soit misérablement mince de ce coté, le travail fait sur la gestion du système de Playstation est bel et bien fonctionnel. L'autre petit plus est le déclenchement de l'applications Jeux, regroupant tous les titres du smartphone dans une même application, lorsque l'on passe sur en mode “manette de jeu”. Pour revenir à l'application Playstation, je n'ai rencontré qu'un jeu disponible : Crash Bandicoot. D'après quelques sites de jeux, les développeurs devraient continuer à libérer des applications et jeux vidéo compatibles, même s'il est parfois énervant de voir toutes ces exclusivités défilées privant alors l'utilisateur d'un moment amusant que beaucoup d'appareils mobiles – smartphones ou tablettes – pourraient facilement s'offrir.

Je retiendrais un bon fonctionnement global du système d'exploitation mobile intégré, mais à terme, le contenu deviendra de plus en plus pauvre du fait que l'évolution avance à vitesse grand V.

Test : Photos et vidéo

L'appareil photo est un 5 mégapixels avec l'intégration de l'autofocus automatique pouvant capturer des photos en résolution maximale à 2592 х 1944 pixels. Juste en dessous de l'objectif, on notera aussi la présence d'un flash de type LED. Sur la partie photographie, le mobile remplit très bien sa tâche avec de belles couleurs, reflets et très peu de flous. Regardez par vous-même, le Sony Ericsson XPERIA Play semble mieux s'en sortir que ses compétiteurs. D'ailleurs, le Google Nexus S présente des photos biens plus pâles.

- Exemple 1 : Extérieur -

(clique droit et ouvrir pour agrandir).

- Exemple 2 : Intérieur -

(clique droit et ouvrir pour agrandir).

Là ou ça se gâte, c'est sur la partie vidéo… la qualité est comment dire pas très soignée comparativement à un Google Nexus S. De plus, le Play se voit très rapidement limité par une résolution moyenne : 640 x 480 pixels. C'est dommage, on aurait pensé que la marque aurait fait plus d'efforts de ce côté là en investissant dans un capteur d'une qualité plus convaincante que ce qui y est actuellement installé dans le mobile.

- Sony Ericsson XPERIA Play -

- Google Nexus S -

Test de performances

Maintenant, nous allons parler des tests effectués sur la partie performance du matériel. Nous avons choisi cinq applications pour effectuer les benchmarks, incluant une comparaison avec un mobile simple-cœur du même gabarit, un Google Nexus S d'origine.

:An3DBench:

L’un des benchmark 3D les plus complets dans son genre. An3DBench fait 6 tests sur la partie graphique en appliquant des scènes assez complexes se basant sur une solution 3D de l’OpenGL (JCPT). Le score le plus haut, c’est le plus performant.

  • Résultat Xperia Play : 7075 – Fillrate ST/MT : 10.83/10.84 MP/sec – High object count: 29.32 fps – Multiple lights: 59.11 fps – High Polygon count: 59.17 fps – Keyfrance animation: 59.29 fps – Game level: 57.50 fps
  • Résultat Nexus S : 6839 – Fillrate ST/MT : 9.52/9.46 MP/sec - High object count: 39.28 fps - Multiple lights: 55.71 fps - High Polygon count: 46.52 fps - Keyfrance animation: 55.68 fps - Game level: 55.72 fps

:Electopia:

Comparativement à Nenamark1, Electopia vous donnera des résultats plus pointilleux sur les capacités graphiques que votre terminal Android peut offrir : le nombre moyen d’images par seconde, la durée du benchmark, le nombre d’images affichées à l’écran, le nombre de triangles affichés et le nombre maximum de triangles affichés. L'application est basée sur l'OpenGL ES 2.0.

  • Résultat Xperia Play : Average FPS (854 x 480) 21.17 – Time: 60.04 – Number of frames: 1271 – Trianglecount: 49280 – Peak Trianglecount: 66940
  • Résultat Nexus S : Average FPS (800 x 480) 17.01 – Time: 60.07 – Number of frames: 1022 – Trianglecount: 48880 – Peak Trianglecount: 66228

:Linpack:

Un benchmark très standard qui détermine la vitesse de votre androphone en donnant un résultat en millions d’instructions par seconde (MFLOPS). Bien entendu, plus le Mflops/s est élevé plus le terminal est rapide.

  • Résultat Xperia Play : 37.57 MFLOPS
  • Résultat Nexus S : 17.399 MFLOPS (indigestion du compilateur JIT : )

:Nenamark1:

C’est une sorte de Neocore qui tire aussi partie des performances graphiques du terminal, mais basée sur l’OpenGL ES 2.0.

L’application utilise des effets graphiques assez poussés comme les reflets, les ombres dynamiques, surfaces paramétriques, les particules et les différents modèles de lumière, afin d’en tirer le maximum des performances.

  • Résultat Xperia Play : 44.9 fps
  • Résultat Nexus S : 48.8 fps

:Neocore:

Neocore est une application conçue par Qualcomm qui se base sur l’OpenGL ES 1.1, et détermine le nombre d’images par seconde (FPS) que votre appareil peut afficher en tirant partie des performances du processeur et de la puce graphique.

  • Résultat Xperia Play : 58.7 fps
  • Résultat Nexus S : 56.4 fps

:Quadrant:

Quadrant est une application qui se base sur la puissance du processeur, de la puce graphique sur ses performances 2d/3d, la mémoire RAM et la mémoire interne de votre androphone. Elle requiert une connexion Internet pour calculer les résultats finaux.

  • Résultat Xperia Play : 1325 points
  • Résultat Nexus S : 1767 points

Les avantages

  • Clavier type console de jeu
  • LED de notifications
  • Ecran tactile très net
  • Caméra frontale
  • Qualité sonore très bonne

Les défauts

  • Trop lourd dans la main
  • Traces de doigts trop fréquentes
  • Coque arrière très fragile et glossy
  • Touches physiques non rétro-éclairées
  • Luminosité de l'écran très mauvaise

En clair, on a un smartphone qui sait faire tourner des jeux Playstation (comme PSX4Droid), mais pas PSP ? Car techniquement, il n'offre pas assez de performances pour les exécuter. Selon moi, le Sony Ericsson XPERIA Play est un smartphone sorti trop tard ou trop tôt selon le sens dans lequel on veut bien le prendre, car il aurait certainement pu être plus que ce qu'il est en l'état actuel.

Le Sony Ericsson XPERIA Play est disponible chez tous les opérateurs français :

  • Orange : dès 199€ en abonnement, et pas de prix sans abonnement.
  • SFR : dès 129€ en abonnement ou 439.90€ sans abonnement.
  • Bouygues Telecom : dès 219€ en abonnement ou 529.90€ sans abonnement.
  • Virgin Mobile : dès 49€ en abonnement grâce à la promo de 50 euros.
  • Mais aussi chez Rogers (Canada) : dès 99$ en abonnement ou 450$ sans abonnement.

Il est également possible de se le procurer par d'autres moyens : points de ventes physiques ou virtuelles.

Test du Sony Ericsson Xperia Arc (LT15i) sous Android

C'est l'année de tous les espoirs pour Sony Ericsson, après le semi-échec du Xperia X10, Sony Ericsson avait besoin d'un nouveau produit star pour reconquérir les consommateurs. Le Sony Ericsson Arc (LT15i) pourrait bien signifier le retour de Sony Ericsson comme acteur de premier plan dans le monde des smartphones.

L'Arc suffira t-il pour réparer le coeur brisé des fans de la marque ?

Voici un test j'aime / j'aime pas du Sony Ericsson Arc.

Caractéristiques :

TéléphoneXperia Arc
Système d'exploitationAndroid 2.3 (Gingerbread)
ProcesseurQualcomm
Snapdragon™ MSM8255 à 1 GHz
ÉcranReality Display avec
BRAVIA® Engine Mobile
Technologie TFT 16 777 216 couleurs
Ecran capacitatif tactile
multi-points
Taille / résolution de l'écran4,2 pouces / 854 x 480 pixels (FWVGA)
Mémoire vive (RAM)512 Mo
Mémoire interne (ROM)512 Mo
Carte mémoiremicroSD jusqu'à 32 Go (carte de 8 Go incluse)
Caméra dorsale8,1 mégapixels (3264 x 2448 pixels) avec Exmor R / autofocus / flash LED
Caméra frontalenon
Vidéos720p à 30 fps
WiFi / DNLA802.11 b/g/n / oui
Bluetooth2.1 avec A2DP
GPSoui (avec aGPS)
HDMIoui
Audio jackoui (3,5 mm)
micro USBoui
Radio FMoui (avec RDS)
Clavier physiquenon
Autonomie (GSM-GPRS)jusqu’à 6h55 d’autonomie en
communication et 430h d’autonomie en veille
Autonomie (UMTS)jusqu’à 7h d’autonomie en
communication et 400h d’autonomie en veille
Dimensions125 x 63 x 8,7 mm
Poids117 g
ColorisBleu nuit, argent

J'aime

J'aime son design “arqué” avec ses 8,7 mm au milieu et 10 mm aux extrémités, le Sony Ericsson Arc est fin. Très fin. Il forme un Arc, comme son nom l'indique. J'ai montré ce téléphone à plusieurs (beaucoup de iphonophiles), un vrai succès. Il est beau et il possède une belle finition, enfin il est intelligemment conçu. Sa prise en main est idéale

J'aime son écran de 4,2 pouces, cet écran d'une résolution de 800 par 480 pixels utilise la technologie BRAVIA Engine Mobile qui vise à reproduire le succès du moteur BRAVIA des téléviseurs de Sony. Netteté, luminosité, angles de vue…  cet écran LED rétro-éclairé amélioré tient ses promesses. Les couleurs sont vives et vraies, les noirs sont assez profonds… “The Reality Display”.La différence est bien présente, mais moins frappante que la technologie de Samsung, Super AMOLED Plus.

Plastique façon métal

J'aime le capteur CMOS Exmor R, c'est la seconde technologie empruntée au géant Sony. Ce capteur de 8,1 mégapixels qui peut filmer en 720p (HD) possède une grande ouverture de f/2.4 et un champ de vision de 108 degrés, soit l'équivalent d'une distance focale de 14 mm. Le résultat est très bon, réduction de bruit, piqué, couleurs riches, contrastes… Néanmoins pas de miracles pour le flash LED. Je vous invite à consulter les photos ci-dessous.

Les vidéos HD en 720p (1280×720 pixels) sont impressionnantes de détails, nul besoin de proposer du 1080p lorsque l'on maîtrise les capteurs vidéos en 720p.

Notez une interface de caméra très complète et facile à prendre en main.

J'aime Android 2.3 avec l'interface UX, les déboires de l'année dernière auront servi à Sony Ericsson. Ils n'ont gardé que Timescape (une application qui regroupe contacts et réseaux sociaux) et ont changé le reste. Le résultat est bon, la navigation est plus fluide, l'expérience utilisateur plus fidèle à Android… et surtout : ils ont commercialisé l'Arc avec la dernière version d'Android pour smartphone : Android 2.3 alias Gingerbread. On retrouve le joli dégradé de couleurs bleu et gris avec de belles transitions, mais rien ne vous empêche de télécharger une interface alternative sur l'Android Market. Je vous conseille par exemple Launcher Pro.

LauncherPro
Federico Carnales

If you can't open it, download "ClearDefaultHome" or "Home Switcher"- Super-smooth scrolling- Animated screen previews (like Exposé or HTC Sense)- Up to 7 home screens- App drawer (2D and 3D!) with a fly-in effect and smooth scrolling- Scrollable shortcut dockFor support, please visit our forums....

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

De nombreuses fonctionnalités multimédia dont Media Server qui gère le DNLA.

J'aime le port miniHDMI, Sony Ericsson a équipé l'Arc d'un port miniHDMI pour retransmettre fidèlement ce qu'affiche le téléphone sur votre téléviseur HD. Vidéos, jeux vidéos, navigateur, galerie… en 720p sans soucis. C'est une technologie “miroir”, comme l'Optimus 2X de LG. De plus, Sony Ericsson a eu l'intelligence de fournir un cable miniHDMI avec le téléphone.

Le port HDMI est caché… !

J'aime son autonomie, avec une batterie de 1500 mAh l'Arc s'en sort très bien… avec quelques réglages vous pourrez tenir deux jours.

Interface bleu azuré, fidèle à la gamme Xperia

Je n'aime pas

Je n'aime pas la finition plastique, l'Arc aurait été plus noble si Sony Ericsson avait utilisé des matières comme l'aluminium. Les bords sont en plastique façon métal chromé, et l'arrière en plastique “mat”. Rien d'impressionnant, mais l'Arc est léger.

Je n'aime pas les 287 Mo d'espace disponibles pour les applications, bien que l'Arc intègre un slot microSD. Depuis Froyo, il est possible d'installer certaines applications sur la carte microSD, mais cette fonctionnalité reste limitée. Il est dommage que Sony Ericsson n'est pas équipé l'Arc de plus de mémoires internes…1 Go aurait été suffisant.

iPhone 4 (cassé, oups), Nexus S (écran sale…) et Sony Ericsson Xperia Arc

Je n'aime pas la non-présence de codecs DivX. Vous devrez re-encoder vos vidéos ou télécharger une application tiers. Dommage pour un smartphone qui a l'intérêt de pouvoir se brancher directement à un téléviseur HD.

La plupart des jeux tournent sans problèmes !

Conclusion

Ce Sony Ericsson Arc est une très belle surprise, malgré un processeur Snapdragon (MSM8255) cadencé à 1 Ghz qui fait plate figure face au Nvidia Tegra 2 de l'Optimus 2X, il s'en sort très bien. Il possède une configuration assez modeste mais une très belle réalisation.Le principal est là : un processeur suffisant, un écran de 4,2 pouces assez performant, un capteur CMOS Exmor R surprenant… et un design saisissant. Enfin, il est équipe d'Android 2.3 alias Gingerbread, la dernière version d'Android, l'”expérience Android” est donc intacte.

Merci à Expansys pour le prêt du téléphone, ils le vendent à 489 euros sans abonnement.

Timescape !

port microUSB

Adobe Fash 10.2 tourne sans soucis

Les trois boutons situés juste en dessous de l'écran, des boutons physiques !

Le raccourci de l'appareil photo, très pratique !

Arqué et fin !