jeudi 25 août 2011

Les premières photos du HTC Bliss sous Android

Abordé à plusieurs reprises sur le blog, nous n'avions pas encore vraiment aperçu le design du HTC Bliss, un smartphone s'avançant comme l'un des futurs milieux de gamme du fabricant Taïwanais.

Les spécifications techniques du mobile restent assez secrètes, nos confrères de XDA.cn parlent d'un écran tactile avec une taille de 3.7 pouces en résolution WVGA (ou 480 par 800 pixels), d'un processeur Qualcomm MSM7x30 cadencé à 800 MHz et soutenu par la puce graphique Adreno 205.

Avec ça, on peut facilement distinguer les capteurs de proximité et luminosité sur l'avant, ainsi que la caméra frontale située à droite du récepteur audio. Une configuration matérielle qui ressemble en tout point à celle d'un Desire Z amputée du clavier physique, mais qui gagne une caméra en façade.

Le HTC Bliss embarquerait la version d'Android 2.3 (Gingerbread) avec l'interface HTC Sense 3.5.
Pas plus d'informations pour le moment. Affaire à suivre.

Via Pocket-Now | Source XDA.cn

mercredi 24 août 2011

Les Samsung Galaxy S, S II et Ace seront bientôt interdits à la vente en Europe

La décision de la cour de justice de la Haye est tombée : les smartphones Samsung Galaxy S, S II et Ace seront interdits à la vente à partir du 13 octobre.

 

Entre Samsung et Apple, la situation est très compliquée. L‘iPhone est un produit qui possède de nombreux composants du fabricant coréen (le processeur Apple A4 étant lui même le fruit du travail des deux entreprises). Des rumeurs laissent croire que le futur iPhone 5 pourrait utiliser des composants d'autres fournisseurs mais, en y réfléchissant, il ne faut pas négliger la capacité de production nécessaire à assurer. Ce n'est pas parce qu'un concurrent propose un élément qui pourrait être intégré, qu'il le sera forcément. Il est donc question ici de la division production de composants de Samsung.

En parallèle, l'entreprise coréenne propose également ses propres smartphones et certaines configuration sont similaires entre les appareils. Récemment, le tribunal de Düsseldorf avait indiqué que les Galaxy Tab 10.1 et 10.1v (celle présentée au MWC) étaient trop proches du design de l'iPad 2. Mais des éléments ont montré que les preuves fournies par Apple étaient “photoshopées”, ce qui laisse pour l'instant la situation en statut quo.

En parallèle de ce procès, la firme de Cupertino a également lancé une poursuite aux Pays-Bas. La décision définitive n'a pas encore été officiellement rendue mais des informations viennent de fuiter. Selon un premier jugement et notre compréhension de l'affaire, il en ressort que les Galaxy Tab sont pour l'instant exemptées mais ce sont les smartphones qui vont faire l'objet d'une interdiction de vente. Plus précisément, il s'agit des Galaxy S, S II et Ace, qui seront interdits à partir de la mi octobre. Les brevets enfreints sont :

EP 2058868 : méthode pour scroller et naviguer dans la galerie
EP 1964022 :  méthode pour déverrouiller le téléphone en touchant une image
et EP 2098948

La décision concernera l'ensemble des pays européens où les brevets sont valides. Concrètement, cela signifie que l'Italie, l'Espagne ou encore la Grèce en seront exemptés. Cela s'explique par le fait que l'enregistrement des brevets n'a pas encore été définitivement approuvé dans ces pays. Seuls les appareils sous Android 2.3 sont concernés, ce qui explique que les Galaxy Tab sous Android 3.0 sont exemptées.

A nouveau, les juges ont indiqué qu'il n'y avait pas de ressemblance avec l'iPhone. Ils n'ont pas pris en compte les droits d'auteur, les droits de conception et la potentielle imitation du design. Ce sont donc uniquement des brevets qui sont en jeu. La justice n'a donc pas pris pour argent comptant les fausses preuves retouchées.

La décision définitive sera prise le 15 septembre, car le dossier est tout de même complexe. La situation devrait rapidement être réglée pour Samsung car une simple OTA retirant la Galerie permettrait de se mettre dans la légalité. Mais en y regardant de plus près, cette application est à 99% similaire à celle fournie par Google dans Android. La seule différence notable est une animation lors de la rotation de l'écran. Or il n'en est pas question ici car il s'agit uniquement du mouvement pour passer d'une image à l'autre. Cela signifiera-t-il un jugement pouvant jurisprudence pour les autres constructeurs ?

Les juges n'ont pas trouvé que le Galaxy S était une copie de l'iPhone. Or, en omettant le fait que nous défendons naturellement la plateforme Android, il est vrai qu'il y a de fortes ressemblances avec ces modèles. Avec le Galaxy S II, la ressemblance n'existe quasiment plus.

Pour revenir sur le début de l'article, Apple devrait faire attention en multipliant ces procès car Samsung pourrait estimer perdre moins d'argent en annulant son contrat – les ventes de téléphones étant beaucoup plus critiques que celles des tablettes. Or, la production d'iPhone 4 n'est pas prête de s'arrêter et cela pourrait mettre la firme de Cupertino dans l'embarras.

De plus, le récent achat de Motorola Mobility par Google pourrait tendre encore plus les relations. Grâce à un portfolio de brevets imposant, Apple pourrait se trouver dans la situation de l'arroseur arrosé.

Source : Android Planet

 

Une vidéo du Sony Ericsson LiveDock : un accessoire pour facilement utiliser une souris et clavier

Connecter une souris et un clavier sur son smartphone n'a jamais été aussi simple, grâce au Sony Ericsson LiveDock.

A la fin du mois de juin, Sony Ericsson annonçait deux nouveaux accessoires pour ses smartphones Android : le LiveDock et le LiveSound. La marque s'est toujours différenciée sur les produits dérivés, mais n'a pas toujours réussi à s'imposer. Ce fût notamment le cas avec le LiveView, qui est une montre communiquant en Bluetooth avec la plupart des téléphones Android. Sur le papier la compatibilité est assez grande, mais en réalité seuls les terminaux de la marque fonctionnent correctement.

Partant de ce constat les LiveDock et LiveSound ne seront compatibles qu'avec les smartphones Sony Ericsson. Dans cet article, nous allons nous intéresser uniquement au second. Si vous ne vous rappelez plus des caractéristiques techniques, ou bien que vous n'aviez pas connaissance du produit, le prochain paragraphe devrait vous aider.

Cet accessoire se présente sous la forme d'un dock multimédia, qui servira comme tous les autres modèles du même type à recharger votre appareil. Grâce à l'application LiveWare, vous allez pouvoir assigner au dock, l'application qui sera lancée lorsque le téléphone y sera connecté. L'intérêt sera lorsque vous en posséderez plusieurs : selon la pièce, vous pourrez lancer la musique par exemple, le réveil, regarder une vidéo… Outre ces fonctionnalités, le dock possède un port USB 2.0 compatible USB Host. Concrètement, cela veut dire que des claviers, souris et autres périphériques pourront être connectés. Il sera compatible avec les modèles : Live with Walkman, Xperia active, arc, mini, mini pro, pro et ray. Il mesure 80.0 × 76.0 × 41.0 mm, pour 77g.

Le LiveDock est actuellement en précommande sur la boutique officielle anglaise, ce qui devrait signifier une sortie assez rapidement. Rog du site SE-First a pu prendre en main cet accessoire et s'est intéressé au support des claviers et souris. Grâce à une manipulation très simple, les deux interfaces homme-machine sont connectées et interagissent très facilement avec le smartphone.

 

Source : XperiaBlog

Google vient de fermer le forum où les développeurs se plaignaient des problèmes du Market

Les développeurs ne pourront plus exprimer leur mécontentement et idées d'améliorations de l'Android Market sur un forum. Ils devront forcément le faire en contact direct avec Google. Est-ce un moyen pour éviter de mettre en avant les faiblesses ?

Google a toujours mis en avant l'aspect ouvert de la plateforme Android. Cet aspect possède à la fois des avantages et des faiblesses. En simplifiant les choses, le public apprécie ce geste et cela permet en parallèle aux geeks de pouvoir assouvir leur passion. Le côté un peu négatif est lorsque le géant de Mountain View décide de ne pas publier le code source de Honeycomb. Cela est tout à fait possible et n'enfreint aucune règle, mais tend à mettre en colère la communauté. D'un côté plus terre à terre, en regardant cette version d'Android, on voit clairement que Google a souhaité faire quelque chose  (trop?) rapidement. Malheureusement, la rapidité ne s'est pas toujours accompagnée du “bien”. Les premières tablettes sont globalement mitigées, mais celles arrivant avec un léger décalage et éventuellement une couche (Sense ou TouchWiz par exemple) ont eu plus de temps pour optimiser et corriger ces problèmes. Google n'est donc pas à l'origine d'un produit parfait, mais dont les qualités intrinsèques lui permettent d'être toujours plus populaire.

L'aspect d'ouverture s'applique également à l'Android Market. Cette boutique n'est pas open source et cela se comprend tout à fait. En contrepartie, les développeurs sont donc plus exigeants, car il n'est pas possible de faire des modifications pour que la plateforme s'améliore. Google a globalement répondu à de nombreuses demandes : manque de visibilité, sélection des applications mises en avant trop souvent biaisée… Elle a souvent été tardive, mais suite à l'arrivée de forts concurrents comme l'Amazon AppStore, on a pu observer une nette accélération dans le traitement.

Un outil permettait jusqu'à présent aux développeurs d'indiquer les problèmes qu'ils aimeraient voir être corrigés. Cela passait par un forum qui était donc public. Mais l'utilisation du passé dans ces phrases n'est pas une erreur, car Google vient d'indiquer que ce service n'est plus disponible. La seule communication possible entre le gérant de l'Android Market et ses éditeurs et développeurs indépendants ne s'effectuera plus que dans une relation un-à-un, c'est-à-dire par messagerie interposée. Concrètement cela signifie que le grand public ne sera plus au courant des plaintes des développeurs. Cette information a été publié dans un message, qui indique notamment (traduction libre) :

A partir du 22 août, ce forum sera dédié aux problèmes des utilisateurs et aux discussions. En ce qui concerne les problèmes des développeurs, nous pensons qu'un support en “face à face” est le meilleur choix pour cette section qui regorge de sujets.

Les discussions relatives aux développeurs ayant des problèmes seront fermés et nous demandons désormais aux développeurs de l'Android Market d'utiliser cette page.

Bien que les points négatifs surgissent rapidement, il ne faut pas oublier qu'un support dédié va permettre d'obtenir des réponses plus précises. Le suivi devrait également être meilleur et donc logiquement faire progresser les deux parties.

Mais d'un autre côté, un tel changement est surtout perçu comme une régression, voire même une perte d'ouverture. Les forums permettent d'obtenir une réponse rapide et qui a parfois même déjà été traitée. La page concernant les bugs connus restera ouverte jusqu'à ce Google les ai éradiqués. Une fois que ce sera le cas, un voile se dressera, car il n'y aura plus aucun moyen public dans en avoir connaissance. Par exemple, depuis début août, de nombreuses personnes se plaignent d'avoir des problèmes de paiement. Certains achats ne seraient tout simplement pas attribués aux éditeurs et il s'agit donc d'une perte nette d'argent. Savoir une telle information est négative pour la plateforme, car elle la décrédibilise. Mais d'un autre côté, l'aspect buzz oblige Google a toujours devoir se remettre en question et répondre rapidement aux problèmes.

Le forum a également permis l'élaboration d'unions qui essaient de faire bouger les choses. Sans un tel outil, il sera beaucoup plus difficile de se faire entendre, hormis en passant par des sites tiers. Cela ne va-t-il pas inciter les développeurs à se tourner vers d'autres boutiques, certes moins connues, mais qui pourraient à l'avenir connaître du succès ?

Pensez-vous que cette décision est mauvaise ou bonne ? En étant plus direct, s'agit-il d'un début de fermeture de la plateforme ?

Source: ReadWriteWeb

Google TV : vous pouvez commencer à développer vos applications !

Google vient de mettre à disposition un plugin Google TV pour le SDK Android. Amis développeurs, vous allez pouvoir commencer à développer des applications adaptées à la taille d'un écran de TV et des résolutions très importantes (jusqu'à 1080p). Néanmoins, est-il intéressant de s'y mettre dès aujourd'hui ?

Google TV n'a pas réussi son lancement, embarqué directement sur des set-top box (box multimédia connectée) et des TV, l'OS de Google a été rapidement immobilisé. Les ventes n'avaient pas décollé, et la set top box Logitech Revue a vu son prix passer de 299 à 99 dollars en très peu de temps. Les raisons de cet échec ont rapidement été analysées, il y avait un problème évident d'écart entre le prix et la valeur perçue par le public, Google TV n'était pas prêt : pas d'Android Market, peu de contenus et un blocus des majors qui bloquaient leur contenu pour favoriser leur propre technologie.

Google a donc revu sa copie, une mise à jour du système est prévue pour la fin de l'année 2011, avec entre autres, l'arrivée de l'Android Market. Cette mise à jour sera à priori la fameuse “Ice Cream Sandwich” censée regrouper tablette, smartphone et TV. Alors évidemment, la problématique de développement d'application pour la Google TV reste d'actualité, surtout que le marché français sera très difficile à conquérir : c'est un marché très atypique dans le monde, nous avons des box Internet déjà très complètes qui n'ont rien (ou peu) à envier à Google TV.

Par contre pour d'autres marchés comme le marché US, le potentiel reste énorme malgré ce lancement raté en 2010. Dans tous les cas, rien ne vous empêche de commencer par rendre compatible votre application Android, avant de réfléchir à une application dédiée à la Google TV.

Google-Motorola : Quelles conséquences pour l'industrie ?

Si vous vous venez seulement de rentrer de vacances, sachez que Google vient de racheter la branche mobilité de Motorola pour 12,5 milliards de dollars. Un chiffre record pour Google, qui correspond à deux années de rentabilité financière, et qui propulse Motorola Mobility comme la plus chère acquisition pour Google. C'est un fait majeur en 2011 qui va marquer l'industrie indéniablement.

L'annonce est arrivée très vite, et malgré quelques soupçons, il était difficile de l'anticiper. Néanmoins on pouvait tout de même faire attention aux dernières annonces et rumeurs : Motorola avait annoncé s'intéresser à Windows Phone 7 et cherchait également à attaquer en justice quelques partenaires d'Android concernant des brevets. Ce projet de rachat avait du donc commencer depuis quelques semaines, le scénario suivant est vraiment peu probable : “Google CEO: – I need a phone, can someone buy me a Motorola? Few hours later: – Done. – Great, which model? – Model?…”. Bref, tout ça pour vous dire : Je pense que Motorola savait qu'ils tenaientGoogle par les couilles. 

Trêve de plaisanterie, en attendant d'avoir la validation des autorités américaines et européennes, qui pourrait coûter cher à Google en cas de refus (2,5 milliards de dollars – 1,7 milliard d'euros – de frais d'annulation à Motorola), il est intéressant de se poser la question des conséquences sur l'industrie et les différents marchés impactés par ce rachat.

Motorola est un partenaire fidèle : ils ont fait le choix de rejoindre Google dès 2008, et leur engagement a été total. Le succès du Motorola Droid aux Etats-Unis a montré la force et le potentiel de la plate-forme Android.

Google demeurait depuis quelques semaines dans l'ambivalence, et il n'y a qu'une solution à l'ambivalence, il faut trancher. Il ne s'agit pas de trancher à l'aveuglette mais bien de faire le choix qui nous convient le mieux dans la situation.

Si le rachat est validé, Google rentrera dans l'industrie “hardware” et rivalisera directement avec ses autres partenaires comme HTC ou Samsung, cela risque d'effrayer certains d'entre eux et peut-être de les pousser vers Windows Phone 7 de Microsoft. Mais si Google le joue finement, ils vont faire des smartphones et des tablettes Motorola sur la même stratégie que la gamme Nexus – une configuration matérielle de base et une conception de référence pour les constructeurs Android, un environnement stable pour les développeurs, toujours à jour et qui permet à l'élite Geek d'avoir un téléphone de référence. Aujourd'hui, Google dépend encore des constructeurs pour mener à bien cette stratégie (HTC pour le Nexus One et Samsung pour le Nexus S).

Autre point très important, Google a ainsi accès à une ressource de recherche et développement qui va lui permettre de développer du hardware. Car vous vous en doutez le “software” (logiciel) ne peut pas être développé indépendamment du hardware (matériel). Ceci pourra permettre à Google de rivaliser avec Apple, en maitrisant mieux la chaine de valeur.

Néanmoins comme Google l'a annoncé, Motorola opérera comme une unité commerciale distincte. Un point qui peut s'avérer problématique pour les autres constructeurs, à quel point la position de Motorola pourrait être un avantage ? Les enjeux sont énormes, surtout que les plus gros constructeurs Android commercialisent également des gammes équipées de Microsoft Windows Phone 7. L'exemple du consortium Symbian et Nokia ne nous rassure pas : Symbian était un consortium de constructeurs qui a été rapidement rattaché et racheté par Nokia. Vous connaissez la suite… les autres constructeurs ont rapidement quitté le navire et Nokia est parti à la dérive (article très intéressant sur le sujet). Enfin, notons tout de même que le contexte est différent dans le cas d'Android, l'Open Handset Alliance ne devrait pas faiblir.

Néanmoins, d'autres exemples plus récents comme le partenariat stratégique entre Nokia et Microsoft, montre que c'est une position finalement plutôt confortable. Microsoft qui a l'expérience d'un géant du système d'exploitation, a mis en place un système à mi chemin entre l'ouverture de Google et le scellement d'Apple, une formule gagnante ?

L'autre point qui paraît évident vu le contexte actuel concerne la problématique autour des brevets, Android est attaqué de tous les côtés et Google a pris pleinement conscience de la faiblesse d'Android sur le plan de la propriété intellectuelle. C'est un sujet très brulant pour Google qui se devait d'agir vite. Naturellement, ce rachat Motorola Mobility regroupe plus de 24 500 brevets et des centaines de demandes de brevets. Néanmoins à y regarder de plus près, on se pose vraiment la question de la valeur de ce portefeuille. En effet, même si de nombreux brevets sont clairement stratégiques pour Google (réseau, organisation de l'information, etc.), peu sont réellement intéressants pour Android. Surtout que Motorola n'impressionne pas Microsoft et Apple sur le plan de la propriété intellectuelle, ils sont même déjà en action judiciaire contre Motorola.

Un autre point peu abordé chez les collégues concerne la différence de culture entre Motorola et Google, en regardant quelques chiffres sur la façon de travailler des employés, on se demande si la co-habitation sera si facile…

On évoque peu les autres activités de Motorola, mais Motorola a des activités très importantes dans les solutions vidéos, un marché où Google rencontre des difficultés avec la Google TV. C'est donc une opportunité supplémentaires pour Google qui met les moyens depuis plusieurs années pour cet énorme marché. L'impact sera également attendu sur les set-up box, ces boi-boites multimédia qui hébergeront des solutions comme Google TV par exemple.

Donc comment conclure, cette tribune… Le rachat de Motorola Mobility peut s'avérer être stratégique à court terme concernant la problématique des brevets, et stratégique à long terme concernant un meilleur contrôle et une meilleure intégration du “hardware”. Néanmoins il s'agit tout de même d'une des opérations les plus grosses de l'année et qui sonne comme un bouleversement dans l'industrie. Il existe donc logiquement des risques pour Android et ses partenaires qui sont difficilement identifiables pour le moment.

Aujourd'hui, c'est Larry Page qui est aux commandes de Google, les enjeux n'ont jamais été aussi énormes, mais Google n'a jamais eu autant de ressources pour les atteindre. Motorola pourrait être le catalyseur d'Android.

Voilà donc un objectif pour chacun d'entre nous : “concevoir quelque chose que Google rachètera”. *sic*

Je vous conseille de continuer la lecture sur un dossier de MacGeneration très intéressant, bonne lecture !

Shoot The Birds, un nouveau jeu d'Infinite Dreams sous Android

Les oiseaux en colères reviennent avec Shoot The Birds, un nouveau jeu développé par le studio Infinite Dreams, sous Android.

Shoot The Birds s'annonce comme l'un des must-have du genre, les développeurs ont fait du beau travail sur la partie maniabilité et graphique de ce dernier. A l'aide de votre arbalère, vous devrez viser et essayer de toucher les oiseaux volants dans le ciel. Si vous réussissez à en toucher plus d'un, un multiplicateur de score s'affichera. Si le même coup est réalisé de nouveau, le multiplicateur se multipliera jusqu'à qu'un raté s'en suive. Ce multiplicateur de score ne fonctionne pas qu'avec un mais tous les types d'oiseaux du jeu. Prenez quelques minutes pour découvrir la vidéo, l'essayer et peut-être l'adopter.

Informations techniques

  • Compatible dès Android 2.0.1
  • Taille de l'application ~ 20 Mo

Téléchargement

Le jeu Shoot The Birds est disponible pour €0.79 sur l'Android Market :

Shoot The Birds
Infinite Dreams

La saison de la chasse est ouverte ! Venge-toi de ces oiseaux pour tout le mal qu'ils ont fait au monde entier ! Tu en as vraiment ras le bol de cette canaille volante qui t'a chié sans gêne dessus, sur ta voiture ou encore chez toi pendant des années...

Télécharger 1,19 € Disponible sur Google Play

Via Droid Gamers.

mardi 23 août 2011

Swype, la version beta (3.25) est disponible sous Android

Dans la journée, les développeurs de Swype ont commencé à distribuer la nouvelle mise à jour du clavier virtuel en version 3.25 (beta). Pour les nouveaux arrivants, l'application Swype est l'un des claviers virtuels alternatifs proposés nativement dans plusieurs terminaux mobiles grâce aux partenariats mis en place avec les constructeurs. Cependant, tous les membres inscrits à la beta peuvent aussi en bénéficier gratuitement.

Pour écrire, il existe la façon traditionnelle : taper au clavier ou la façon Swype : glisser son / ses doigts sur le clavier pour composer un mot. Les nouvelles améliorations apportées permettent désormais d'effectuer des coupés, copiés, collés et sélections de textes complets de manière très simple. Pour se faire, vous devez sélectionner un mot, puis à l'aide de votre doigt, partir de Swype vers la commande voulue pour effectuer l'action. Par exemple : Swype + X pour couper, Swype + C pour copier, Swype + V pour coller, et Swype + A pour tout sélectionner.

A noter, il est maintenant possible d'importer n'importe quel texte directement vers une application à l'aide d'un swype rapide. Pour l'instant, seules trois applications sont supportées : Swype + F-B pour Facebook, Swype + G-M pour Google Maps, et Swype + T-W pour Twitter. Autre nouveauté, la gestion du dictionnaire personnel qui offre un contrôle total sur l'ajout, la suppression et / ou la modification des mots enregistrés dans le dictionnaire. Cette option est accéssible d'une pression longue sur la touche Swype > Options > Dictionnaire personnel

Pour découvrir la totalité des changements, rendez-vous sur le forum de Swype.
Pour s’inscrire et découvrir la beta du clavier virtuel Swype, rendez-vous sur le site officiel.

Motorola Europe annonce que la mise à jour vers Gingerbread de l'Atrix n'arrivera qu'au quatrième trimestre

Les possesseurs du Motorola Atrix en Europe devront faire preuve de patience, puisque que Gingerbread ne sera servi qu'au quatrième trimestre.

Le Motorola Atrix fait aujourd'hui parti des smartphones qualifiés de haut de gamme. Ses principaux rivaux sortis cette année sont les HTC Sensation et EVO 3D, LG Optimus 2X et 3D et Samsung Galaxy S II (le Sony Ericsson Xperia Arc n'ayant malheureusement pas un processeur bi-coeur). Sur ce segment seuls LG et Motorola sont à la traîne concernant le suivi des mises à jour. En effet, leurs smartphones sont encore sous Android 2.2 (FroYo), alors que la dernière version du système (2.3 – Gingerbread) est sortie il y a plus de 8 mois !

Pour le Motorola Atrix, un tel délai est compréhensible, car la mise à jour inclue également des modifications pour les différentes interfaces proposées. On retrouve une interface similaire à un ordinateur, mais aussi un centre de divertissements. Vous pouvez lire notre test pour vous rendre compte à quel point cette expérience est poussée. A l'inverse, l'interface du constructeur (généralement appelée couche constructeur), MotoBlur, est plutôt simple face à ses concurrents.

Aux Etats-Unis, la mise à jour vers Gingerbread est parue il y a un mois environ. Les changements sont notables autant pour MotoBlur, que pour la correction des quelques bugs. Récemment, nos confrères ont pu obtenir l'information comme quoi elle était actuellement en phase de test au Royaume-Uni et qu'elle allait arriver “dans les prochaines semaines“. Un message officiel sur Facebook va enfin permet de démystifier une date : le quatrième trimestre.

Ce n'est pas la première fois que le constructeur utilise ce moyen de communication. Les informations y sont justes, mais la sélection d'une vaste plage lui permet d'assurer ses arrières. Sachant que Motorola Mobility a récemment été racheté par Google, des espoirs naissent sur une sortie plus rapidement. En sortant au quatrième trimestre, Motorola pourrait être le dernier fabricant à mettre à jour son modèle phare, car LG a indiqué une (éventuelle) disponibilité pour septembre/octobre.

Note : De nombreux commentaires demandent si le Defy sera également mis à jour et quand, mais le compte officiel reste très/trop silencieux à ce sujet.

LG Optimus Sol, un nouveau milieu de gamme sous Android

Aperçu il y a une dizaine de jours, l'Optimus Sol s'officialise chez le constructeur coréen LG.

Les précédentes spécifications techniques rapportées ne sont pas fausses mais incomplètes. A ce jour, l'Optimus Sol se classifie comme l'un des meilleurs milieux de gamme de la marque. S'il était sorti en début d'année, il aurait pu sans difficultés prendre le rang d'un haut de gamme. Tout d'abord, le mobile affiche un écran tactile Ultra AMOLED  d'une taille de 3.8 pouces avec une résolution de 480 par 800 pixels. La technologie Ultra AMOLED est connue pour offrir une meilleure clarté d'image grâce à sa couche réfléchissante qui apporte une réduction de la dégradation de l'image.

Ensuite, on note que l'intégration d'une architecture simple-cœur de Qualcomm cadencée à 1GHz est appuyée par la puce graphique Adreno 205 et 512 Mo de mémoire RAM. La mémoire interne se dote de 2 Go d'espace dédiés aux applications qui sont extensibles avec l'emplacement microSD intégré. L'avant présente une caméra frontale et un appareil photo de 5 mégapixels à l'arrière. Les connectivités standards installées sont le Bluetooth 3.0, le Wi-Fi (a/b/g/n), le GPS/A-GPS et la 3G+, ainsi qu'un soutien des technologies logicielles sans-fils Wi-Fi Direct et DLNA. 

D'après LG, l'Optimus Sol embarquerait un nouveau système de gestion dynamique de l'énergie améliorant l'autonomie de 20 à 30%. Espérons que la batterie de 1500 mAh soit suffisante. Ses dimensions sont de 122,5 mm en hauteur, 62,5 mm en largeur et 9,8 mm en épaisseur. La version installée est Android 2.3.4 pour un mobile qui se vendra autour des 300 euros sans abonnement pour la mi-septembre en Europe.