jeudi 12 mai 2011

Une application pour “Se coucher moins bête” !

Une application vous propose de vous coucher moins bête. Essayez-la !

On apprécie toujours les applications avec un concept jusqu'alors inexploité. C'est le cas de “Se coucher moins bête” : le principe est simple, mais il y a de fortes chances pour que vous la laissiez installée sur votre smartphone Android. Déjà disponible sur l'Apple App Store, cette application regorge d'informations que vous ne connaissez peut-être pas. Un site web existe aussi en parallèle et a pour slogan “Le site qui permet de briller en société”. Le principe de VDM est repris, car pour chaque histoire, on peut sélectionner “Je me coucherai moins bête” ou “Je le savais déjà”. Il est également possible de commenter, à condition de s'être inscrit sur le réseau.

Lorsqu'on se connecte sur l'application, on est heureux de voir qu'il ne s'agit pas d'un portage iOS bâclé. On retrouve l'interface des nouvelles applications Google, avec la maison en haut à gauche (retour) et d'autres icônes sur la droite. Les fonctionnalités de partage d'Android sont utilisées, ce qui est un très bon point.

Au niveau des rubriques, on retrouve : Nouvelles, Le Top, Au hasard, Favoris, Soumettre, A propos, Connexion et Inscription. Sur le premier écran, des nouvelles généralistes sont affichées, mais on peut effectuer un tri. Les critères proposés sont : toutes les anecdotes, animaux, art, bandes dessinées, chiffres, cinéma, cuisine, expressions, géographie, histoire, inclassable, informatique, insolite, jeux, littérature, légende urbaine, marques et logos, musique, personnalités, santé, science, sport télévision et vie pratique. 

C'est ainsi que l'on peut apprendre que la marque Volvo s'appelle ainsi, car ce terme signifie en latin “je roule”. L'avantage de l'application est de proposer des sources qui valident l'histoire. Cela évite donc les aberrations.

Vous pouvez soumettre vos propres anecdotes, qui seront modérées avant publication. En moyenne, entre 2 et 4 nouvelles seront publiées chaque jour. Elles apparaissent via une notification push.

Pour cette application, il faut un terminal sous Android 1.6+, avec 797 ko pour la télécharger (non déplaçable sur la carte SD). Contenu de niveau 3 :

Se Coucher Moins Bête
Azurgate

Entièrement gratuite sur Google Play, Se coucher Moins Bête est la sixième application payante la plus téléchargée en France sur iPhone. Profitez-en, l'interface de cette version a été conçue de A à Z pour téléphones Android !Découvrez un millier d'anecdotes inédites, amusantes ou surprenantes sur tous les sujets : science,...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

Sony Ericsson ne vendra que des smartphones Android cette année

Sony Ericsson ne vendra pas de smartphone Symbian ou Windows Phone 7 cette année.

Avant de passer sous Android, Sony Ericsson faisait uniquement des smartphones sous Symbian et Windows Mobile. Mais depuis l'année dernière, la stratégie de l'entreprise ne passe plus par ce système. Aucune raison officielle n'est avancée, mais il suffit de regarder l'évolution des parts de marché pour se rendre compte que l'OS de Nokia n'a plus le vent en poupe. Même son détenteur va petit à petit le délaisser pour Windows Phone 7. Les premiers terminaux du finlandais sous le système de Microsoft ne verront le jour qu'en 2012, ce qui explique pourquoi les smartphones Nokia restent sous Symbian/Meego pour le moment. Il y a aussi Meego, mais qui pour l'instant fait un peu office d'ovni.

Le vice-président et CTO (Directeur de la technologie) de Sony Ericsson, Jan Uddenfeldt a indiqué qu'il prévoyait qu'en 2011, 180 millions de smartphones Android se vendraient sur le marché. A titre de comparaison, il n'y en a eu “que” 60 millions l'année dernière. En prenant sa boule de crystal, il évoque le chiffre de 400 millions d'unités en 2014. Dès lors, il ne fait aucun doute que le système de Google est la plateforme principale pour ce constructeur :

“Sony Ericsson prévoit de lancer au moins huit smartphones Android en 2011, comparativement aux quatre modèles en 2010.”

“Les smartphones représentent actuellement 60% des ventes totales de téléphones Sony Ericsson.”

Pour l'instant, on compte six smartphones : Xperia Arc, mini, mini pro, Neo (pardon Kyno), Play et Pro. Il reste donc deux smartphones inconnus. Seront-ils Walkman ? CyberShot ?

Dans tous les cas, ils ne seront pas sur Symbian, ni même sous Windows Phone 7. Nous avions vu circuler un prototype de téléphone sur ce système d'exploitation, mais il ne sortira pas, car cela ne fait pas parti des plans. Le CTO n'exclut pas que des smartphones WP7 sortiront plus tard, mais il n'y aura rien en 2011.

2011 sera l'année du renouveau chez Sony Ericsson avec Android. Espérons que les promesses soient tenues !

Source : Digitimes

ViewSonic prépare la ViewPad 7x : une tablette de 7 pouces sous Honeycomb

La ViewSonic ViewPad 7x devrait être annoncée à la fin du mois. Elle aurait un écran de 7 pouces et tournerait sous Android 3 (Honeycomb).

Au MWC, ViewSonic avait présenté deux tablettes dont une de 7 pouces. Nommée ViewPad 7, elle est proposée sous Android 2.2 (FroYo). Son design fait étrangement penser à un iPhone agrandi, avec notamment le contour grisé. Ses caractéristiques sont plutôt moyennes avec un processeur Qualcomm Snapdragon 7227 cadencé à 600 MHz.

Selon Pocket Lint, le fabriquant va lancer au Computex (31 mai), une nouvelle déclinaison de sa tablette. Comme vous pouvez le constater, elle propose un design très original, notamment pour le flash et la caméra sur l'arrière. Le but de cette ardoise n'est pas de concurrencer la ViewPad 7, mais d'être proposée en parallèle. Son gros atout est qu'elle sera livrée sous Android 3 (Honeycomb) : on ne sait pas encore si c'est la 3.0 ou la 3.1. Mais si tel est le cas, les chances de voir la ViewPad 7 sous Honeycomb s'amenuisent, à moins que de part l'expérience de cette tablette, la transition soit facilitée. Les deux cas de figure sont possibles.

Bien que proposée dans la même gamme, la ViewSonic ViewPad 7 aura un processeur double-coeur nVidia Tegra 2. Il y aura deux caméras, du DLNA, un microHDMI et la connectique habituelle : WiFi, Bluetooth…

Aucune information sur le prix, mais elle pourrait arriver en magasin (aux Etats-Unis) au mois de juin.

Source : Pocket Lint

Le Motorola Atrix est disponible chez Orange

Le Motorola Atrix vient d'arriver chez Orange à partir de 129€. Une offre de remboursement de 50€ est également proposée.

Le téléphone de chez Motorola qui avait fait grand bruit au CES arrive enfin chez Orange : l'Atrix. Ce n'est pas tellement par ses caractéristiques techniques que ce smartphone est intéressant. En effet, il est très proche d'un HTC Sensation, LG Optimus 2X  ou encore Samsung Galaxy S II. Sa différenciation se situe au niveau de ses accessoires : le lapdock (chassis d'ordinateur avec une batterie additionnelle) et la station multimédia HD. Sur les deux périphériques, on peut accéder à un webtop. Cette interface est très similaire à ce que l'on peut trouver sur un ordinateur, avec notamment un navigateur web (Mozilla Firefox) et un gestionnaire de fichiers. Mais vous allez aussi pouvoir jouer aux jeux/lancer des applications directement depuis un écran externe. Le lapdock sera proposé dès 299€ 399€ et la station à 99€ (prix annoncé). Le deuxième accessoire pourra aussi être utilisé comme un média center, avec une interface spéciale. Une télécommande sera fournie.

Pour ce qui est des caractéristiques :

  • Android 2.2 (FroYo) – mise à jour prévue vers la 2.3 (Gingerbread)
  • Couche Motoblur
  • Ecran tactile capacitif multitouch Gorilla Glass de 4 pouces
  • Résolution de 960 x 540 pixels (qHD)
  • Appareil photo de 5 mégapixels avec autofocus et flash LED
  • Vidéos en 720p
  • Caméra frontale VGA
  • RAM de 1 Go
  • Mémoire interne de 16 Go
  • Lecteur de cartes microSD (jusqu'à 32 Go)
  • WiFi 802 .11 a/b/g/n
  • Bluetooth 2.1 + EDR et AD2P
  • GPS
  • HDMI
  • microUSB
  • Lecteur d'empreintes digitales
  • Batterie de 1930 mAh
  • Dimensions : 117,8 mm x 63,5 mm x11 mm
  • Poids : 135g

Il est désormais proposé avec quelques jours de retard (initialement prévu pour le 9 mai) chez Orange,en exclusivité temporaire de 2 semaines. Voici les différents tarifs pratiqués :

Origami à partir de 59€/mois sur 24 moisOpen 3 ou 24/7 : 129,00 € TTC
Origami à partir de 49€/mois sur 24 mois, Open 2 : 169,00 € TTC
Origami à partir de 39€/mois sur 24 mois, Open 1 : 219,00 € TTC
Origami à partir de 29€/mois sur 24 mois : 359,00 € TTC
Smart ou M6 Mobile sur 24 mois, Open mini : 359,00 € TTC
Le prépayé : 499,00 € TTC
2900 points valable sur 24 mois : 149,00 € TTC
2400 points valable sur 24 mois : 299,00 € TTC
1200 points valable sur 24 mois : 379,00 € TTC
Sous le seuil de points valable sur 12 mois : 499,00 € TT

Une offre de remboursement de 50€ est proposée jusqu'au 15 juin.

Bilan de “La révolution du mobile” de Numéricable : rien de vraiment révolutionnaire…

Numéricable a fait son buzz avec La révolution du mobile. Au vu du résultat, force est de constater que la révolution n'est pas en marche…

Depuis quelques jours, on voyait fleurir un nouveau buzz sur “La révolution du mobile“. Pour l'occasion, un site, un compte Facebook et un Twitter avaient été créés mais l'événement est passé relativement inaperçu…jusqu'à ce qu'un courrier de l'avocat de Free le relance. Courrier dans lequel l'emploi du mot “révolution” était dénoncé car trop proche de son offre Freebox V6.

Trois cas de figure se sont alors présentés :

  • Numéricable est derrière ce buzz, mais l'opérateur avait démenti.
  • Free se fait un auto-procès, mais Xavier Niel avait indiqué que les offres commenceraient en 2012.
  • La Poste Mobile : un buzz un peu trop fou pour cette grosse entreprise française qui prépare un lancement assez soft

Manque de chance le buzz est retombé quand ZDnet a contacté l'établissement où devait se tenir l'annonce : Numéricable a été “démasqué”. En revanche, il manquait toujours ce fameux forfait.

Le voici :

  • “Tout-illimité” (à la française)
  • 24,90€/mois pour les abonnés Numéricable (24 mois) – 29,90€/mois (12 mois)
  • 49,90€ pour les autres + 50 € pour devenir client Numéricable
  • 1 offre par foyer, sinon 49,90€ pour les autres
  • Appels illimités
  • SMS illimités
  • Internet illimité (3G) jusqu'à 500 Mo/mois puis réduction à 256 kbps
  • Limité à 99 destinataires
  • Portabilité gratuite
  • MMS non inclus
  • SMS multi-destinataire hors forfait
  • Une réduction de 5% est accordée du 11 au 15 mai pour tous les followers du compte Twitter

Free souhaite faire un forfait tout-illimité à moins de 50€, voici la réponse de Numéricable. Le forfait sera proposé dès le 16 mai, en s'appuyant sur le réseau Bouygues Télécom.

Sans proposer de téléphones, cette offre “sim-only” va faire réfléchir, car un terminal sans abonnement coûte très cher (la fourchette haute est aux alentours de 600€ pour les smartphones à double-coeur). Au bout de l'engagement, aucun point ne sera cumulé et nécessitera soit l'achat d'un nouveau smartphone nu, soit le changement d'opérateur. Le pari est donc très risqué pour Numéricable.

Pensez-vous que ce forfait soit une révolution ?

N'oublions pas que si Free Mobile est très attendu, il pourrait, lui aussi être l'objet de déceptions.

mercredi 11 mai 2011

Il est désormais possible de filtrer le contenu de l'Android Market

Le contenu de l'Android Market peut-être filtré selon le type de contenu.

Il y a quelques semaines, les développeurs étaient invités à classer leurs applications, selon quatre niveau. L'objectif affiché est bien évidemment de permettre aux parents de s'assurer que leurs enfants ne téléchargent pas des applications “interdites”. En effet, il n'y a aucun contrôle sur le contenu sur l'Android Market. Par exemple, on retrouve des applications avec du contenu à caractère sexuel. C'est au développeur de juger le type de contenu, mais il ne fait aucun doute que des contrôles manuels doivent avoir lieu.

Cette indication était pour l'heure réservée à l'Android Market web : on peut voir sur chaque fiche un “avis sur le contenu”. De même, lors des recherches, on peut filtrer selon ce critère. Mais rien pour les tablettes et smartphones…

Si vous les avez oublié, voici un rappel des différents filtres mis en place :

Tous

Les applications de cette catégorie ne doivent pas collecter les données de localisation de l'utilisateur ni afficher du contenu potentiellement choquant. Ces applications ne doivent partager aucun contenu généré par l'utilisateur ni comporter des fonctionnalités de réseau social.

Niveau 3 – Large

Les applications de cette catégorie peuvent comporter des images de fiction (dessins, etc.) d'une violence modérée, ainsi que d'autres contenus potentiellement choquants. Ces applications peuvent collecter les données de localisation de l'utilisateur pour lui fournir des informations personnalisées en fonction de sa position ou améliorer son confort d'utilisation. Toutefois, elles ne doivent pas partager ces données avec d'autres utilisateurs. Elles peuvent inclure certaines fonctionnalités de réseau social. En revanche, elles ne doivent avoir pour objectif principal de permettre aux utilisateurs de se trouver et de communiquer entre eux.

Niveau 2 – Modéré

Les applications de cette catégorie peuvent comporter des contenus à caractère sexuel, des images extrêmement violentes de fiction ou réelles, des grossièretés ou de l'humour cru, des contenus faisant référence à la consommation de drogues, d'alcool et de tabac, des fonctionnalités de réseau social, ainsi que des simulations de jeux d'argent et de hasard. Ces applications peuvent collecter les données de localisation de l'utilisateur à des fins de partage ou de publication avec l'accord de l'utilisateur.

Niveau 1 – Strict

Les applications de cette catégorie peuvent être axées sur ou comporter de nombreuses références à caractère sexuel et du contenu suggestif, des images violentes, des fonctionnalités de réseau social, des simulations de jeux d'argent et de hasard, ainsi que de nombreuses références aux drogues, à l'alcool et au tabac. Ces applications peuvent collecter les données de localisation de l'utilisateur à des fins de partage ou de publication avec l'accord de l'utilisateur.

… Cette fonctionnalité vient d'arriver sur l'Android Market pour téléphones, via la version 2.3.6. On y accède depuis le menu des Paramètres. On peut donc fixer le niveau de filtrage. Pour qu'il soit pris en compte, il peut être nécessaire de redémarrer l'application.

Il est possible de mettre en place un code PIN avec 4 chiffres. Une fois le niveau de filtrage validé, il faudra réécrire ce mot de passe, pour pouvoir éditer le niveau d'autorisation.

C'est aussi disponible pour les tablettes sous Honeycomb :

Conférence sur l'Android Market à la Google I/O : le direct !


L'Android Market affiche de nouveaux classements

L'Android Market vient de subir de gros changements. Ils ne sont visibles pour l'instant que sur la version web.

L'Android Market faisait régulièrement l'objet de mécontentements de la part des développeurs. En effet, à part des tops gratuits, payants et les nouvelles applications, il était très difficile de sortir de lot. L'algorithme avait été changé pour mieux refléter les achats des utilisateurs les derniers jours, mais on restait loin de ce que propose notamment l'Amazon AppStore. Or vu le nombre de développeurs intéressés par cette nouvelle plateforme, il était urgent que Google réagisse, sans quoi il pourrait laisser filer des éditeurs importants.

Mais il manquait réellement des classements plus spécifiques. C'est désormais corrigé et les algorithmes sont modifiés, pour prendre en compte l'emplacement où vous vous trouvez. Si vous êtes en France, vous n'aurez donc pas les mêmes résultats qu'aux Etats-unis. Pour l'instant, les changements ne sont disponibles que sur l'Android Market en version web. Les smartphones auront bientôt une nouvelle interface et les tablettes (Honeycomb) recevront une simple mise à jour.

La page d'accueil a été remaniée, sur la gauche, on voit maintenant trois tops : payant, gratuit, grossing, new paid et new free (on attend que Google traduise pour donner les termes exacts). Sont ensuite affichés sur le reste de l'écran : une sélection d'applications selon les applications que vous avez téléchargé, les choix de l'éditeur (peu ou prou l'ancienne sélection), les applications tendance et les meilleures ventes de jeux. Sont considérées comme nouvelles, les applications lancées au cours des 30 derniers jours.

Passons maintenant aux nouveautés :

  • Top grossing

Les applications qui sont récemment arrivées sur l'Android Market et qui connaissent une popularité croissante. Les “vieux” titres comme Adobe Flash Player, Google Maps ne seront plus jamais affichées ici. C'est de la pure découverte.

  • Top new paid : les nouvelles applications payantes les plus téléchargées
  • Top new free : les nouvelles applications gratuites les plus téléchargées
  • Choix de l'éditeur

Google sélectionne des éditeurs, mais n'indique pas sa méthode, c'est un peu l'ancienne sélection. On risque d'y retrouver à nouveaux les applications des tops payant/gratuit et les portages iOS. On ne remarque pas de nouveaux entrants, mais plutôt des grosses applications que tout nouvel utilisateur d'Android se devra d'installer. C'est une sorte de guide du débutant.

On retrouve ensuite cette information via un carré bleu, avec une étoile blanche :

  • Applications tendance

Les applications tendance connaissent un fort succès sur une très courte période, via une forte augmentation des ventes/téléchargements. C'est en quelque sorte celles qui font le buzz. L'application Music en est un exemple.

  • Développeurs sélectionnés

Les développeurs sont sélectionnés selon leur popularité (commentaires et votes) et les réponses aux questions posées par mail. Ils sont caractérisés par une autre icône bleue :

  • Applications vues par les utilisateurs

Sur chaque fiche, on peut voir les applications que les autres utilisateurs ont vu. Bien évidemment, elles sont sur le même thème. L'avantage est d'avoir une meilleure vision de ce qu'aiment les gens et non ce qu'un algorithme croit penser correct.

  • Applications téléchargées par les utilisateurs

Vous verrez également celles qui ont été achetées/téléchargées par les possesseurs de l'application. Elles ne font pas forcément la même chose, mais sont complémentaires.

Pour tester tout cela, direction le Market web !

Android va débarquer dans vos maisons, via Android (arobas) Home

Android en tant que système d'exploitation dans votre maison ? Ce sera bientôt possible !

Android va d'immiscer de plus en plus dans votre vie. Grâce au projet Android (arobas) home, vous allez contrôler votre maison d'un simple clic. C'est exactement ce que l'on attend par domotique, mais porté avec le système de Google. Vous pouvez ainsi modifier les lumières, le son, la température ambiante… Pour tous les périphériques qui ne sont pas connectés en WiFi, les ingénieurs Google ont développé un protocole ouvert, afin que tous les appareils puissent communiquer avec un bonhomme vert. A partir du moment où l'objet utilise de l'électricité, il est potentiellement éligible à ce standard. Derrière ce projet se cache le standard IEEE 802.15.4 créé par la fondation ZigBee (un concurrent à l'infrarouge, Bluetooth… qui se caractérise par sa faible consommation énergétique), mais utilise 6LoWPAN. Cela permet d'avoir un débit suffisant pour streamer de la vidéo, ce qui n'est pas le cas du Zigbee.

Au cours de la keynote, une application très simple a été montrée sur une Motorola Xoom. L'objectif n'est pas de montrer son apparence, mais ses possibilités. A partir d'un simple bouton, l'utilisateur peut allumer/éteindre des lumières. Dès lors, n'importe quel développeur va pouvoir proposer des applications complètement nouvelles. Par exemple, les notifications peuvent être gérées d'une nouvelle manière. Votre réveil sonne, mais vous pouvez démarrer simultanément les lampes et la musique par exemple. Vous pourriez aussi contrôler à distance votre système d'irrigation : utile si vous êtes pressés.

Pour mettre en oeuvre tout cet écosystème, Google a réalisé des partenariats avec de nombreux fournisseurs, notamment Lighting Sciences Group, pour fabriquer des ampoules LED. Il porte notamment sur les ampoules. D'ici à la fin de l'année ces ampoules compatibles Android arriveront sur le marché, dès $30.

Il y a également le projet Thungsten : un hub Android (arobas) home. C'est à la fois un système de musique 5.1 et un lien vers le réseau domotique. Les Thungsten utilisent Android et le framework cité plus haut. Il est toujours actif et relié au cloud. Le son peut être émis vers des enceintes (certainement via du jack) ou d'autres faisant parti du réseau domestique.

Le nouveau service de Google Music pourra être utilisé depuis cet appareil. Dans l'application Musique (depuis une tablette ou un smartphone), si plusieurs Thungsten sont connectés, vous allez pouvoir choisir sur lequel/lesquels sera/seront envoyé(s) la musique. Par exemple si vous avez ces objets dans différentes pièces, vous allez pouvoir choisir qui diffusera le son. C'est un concurrent direct à Sonos. Certains trouveront une ressemblance avec l'Apple AirPlay.

Voici un autre Thungsten (la forme importe peu), qui cette fois lit de la musique grâce à du NFC :

C'est en quelque sorte un nouvel univers d'applications qui va bientôt arriver sur Android.

Pour voir les différentes démonstrations, regardez la vidéo de la keynote à partir de 43′ :

Aucun code source ne sera livré avant Ice Cream Sandwich

Le code source d'Android 3.0 et 3.1 (Honeycomb) ne sera pas livré à la communauté. Il faudra attendre Ice Cream Sandwich…. au quatrième trimestre.

Un avantage d'Android est que le système est opensource. Concrètement, cela signifie que le code source est distribué à tous ceux qui le souhaitent. Plus exactement, seule la partie système d'exploitation est fournie, car les applications Google (dont l'Android Market) restent dans un format propriétaire. Cette politique est très souvent mise à avant et ce même avec un tweet d'Andy Rubin, le père d'Android :

mkdir android ; cd android ; repo init -u git://android.git.kernel.org/platform/manifest.git ; repo sync ; make

Cette commande permet de récupérer directement le code source d'Android depuis le dépôt officiel. Il s'adressait clairement aux détracteurs du système qui affirmaient qu'Android était un faux modèle open source. Mais depuis Honeycomb, Google ne veut surtout pas que des téléphones utilisent cette version. La raison ? Une optimisation pour les tablettes (et maintenant la Google TV). Les possesseurs de téléphones auraient alors une mauvaise expérience, ce qui dégraderait l'image d'Android. Pour avoir un vrai système compatible avec tous les appareils, il faudra se tourner vers Ice Cream Sandwich.

Mais distribuer le code n'est pas une obligation. A partir du moment où la base du système est déjà en ligne, il peut se permettre de tels agissements. Cela déplait à la communauté, mais n'enfreint pas les lois régissants les licenses open-sources.

Hier, à la conférence Android à la Google I/O, plusieurs interlocuteurs ont martelé qu'Android était et restera open-source. Après cet événement, le jeu des questions/réponses a alors eu lieu. Andy Rubin y était présent et a répondu à une question sur ce sujet (attention la réponse est très floue) :

“Je m'attendais à ce que quelqu'un pose cette question. Donc, je vous remercie beaucoup de l'avoir posé. Vous pouvez maintenant rentrer dans l'histoire comme étant l'homme ayant posé la question à Andy Rubin. Opensource est différent d'un projet mené par la communauté. Android met la lumière sur les apports de la communauté, mais est un peu plus lourd sur le côté opensource.

Tout ce que nous faisons se trouve dans le dépôt open source. Cela intervient dans le monde opensource, lorsque le premier appareil est prêt, faisant tourner cette plateforme, mais laissez-moi vous expliquer le scénario. Nous construisons une plateforme, nous ne développons pas une application. Quand vous créez une plateforme, les développeurs ont un écosystème d'APIs ; ils en ajoutent, en déprécient. Nous ajoutons régulièrement des fonctionnalités…

Alors, généralement quand nous ajoutons une nouvelle API, à mon avis, les projets communautaires ne fonctionnent pas, parce qu'il est très difficile de dire que c'est fini, il est vraiment difficile de dire quand vous devez sélectionner entre ce qui sort [NDLR : est accepté] et ce qui rejeté. Quand vous développez une plateforme, cela ne fonctionne pas parce que les développeurs doivent attendre que toutes les APIs soient bonnes et complètent à une certaine date. S'il s'agit s'agit d'un processus communautaire, un fabricant OEM ou un opérateur ou une personne qui pourrait prendre ces APIs avant qu'elles soient verrouillées, démarrent des processus de création d'appareils avec ces appareils, qui pourront être incompatibles avec les applications tierces.

Alors en tant que berger de cet écosystème, nous avons pris la décision de libérer la plateforme 1.0, 2.0 et 2.1 et nous pouvons faire en sorte que ces APIs sont sur tous les appareils en même temps.

Je pense qu'il est de notre travail, de notre responsabilité, de veiller à ce que tout cet écosystème reste cohérant.

Un projet communautaire est toujours plus difficile à gérer. Nous acceptons encore les soumissions [NDLR : de codes], nous gardons de nombreuses soumissions de la part de la communauté, mais d'une manière beaucoup plus contrôlée.”

Bref si vous n'avez rien compris à tout ce discours, il ne veut pas que la communauté utilise ce code qui n'est pas encore terminé. Cela entrainerait des incompatibilités qui pourraient empêcher des applications tierces de fonctionner. Mais il faudra attendre la sortie d'Ice Cream Sandwich, pour qu'un code “correct” puisse être envoyé à tous. Mais il faut rappeler qu'il ne sera disponible qu'au quatrième trimestre…

L'inconvénient est qu'à l'heure actuelle Honeycomb est encore buggé. Si le code avait été distribué, des personnes auraient pu le patcher pour obtenir de biens meilleurs produits. Google préfère pour l'instant ne pas donner un code final, plutôt qu'une copie qui sera modifiée en profondeur d'ici à la prochaine version.

Source : PC Mag