dimanche 8 mai 2011

Des nouveautés à la pelle pour ADWLauncher EX 1.3.0 : support de Honeycomb, nouveaux effets…

ADWLauncher EX 1.3.0 vient tout juste d'arriver. L'app drawer a notamment été complètement réécrit, offrant de meilleures performances.

ADW.Launcher est très connu dans le monde Android, à tel point que la ROM CyanogenMod l'utilise par défaut. C'est aussi de part son côté ouvert, puisque son code est open source, qu'il peut-être autant modifié. ADWLauncher EX est une déclinaison payante d'ADW.Launcher, mais dont le code n'est pas disponible à la communauté. C'est une sorte de fork (une branche parallèle ayant héritée du code initial). Il se caractérise notamment par les effets de transitions entre les différents bureaux, l'App Drawer façon Nexus, des préconfigurations… Mais après un temps d'absence, une grosse mise à jour est arrivée hier. Elle ajoute des fonctionnalités d'ADW.Launcher 2 qui devrait sortir bientôt.

Au niveau des nouveautés, on retrouve :

- Réécriture du code de l'app drawer (lanceur d'applications)
- Changer de bureau de manière infinie (passer à gauche depuis le bureau le plus à gauche, mène au bureau le plus à droite)
- Nouvelle gestion des thèmes :
* Le fond du dock et de la barre du dock (accessible via un glissement de doigt sur le dock) sont maintenant gérés depuis l'écran de configuration
* Il est possible de sélectionner un thème différents pour les icônes, dock, barre du dock ou tout le launcher
- Suppression de la persistence, car l'API d'Android 2.3 l'a supprimée

- Nouveaux effets : cube, cube inversé et roue
- Option “zoom depuis le bureau” lors de l'ouverture de l'app drawer (activé par défaut)
- Compatibilité expérimentale avec Honeycomb
- Meilleure prise en charge des écrans avec une grande résolution
- Prise en charge des actions rapides en faisant un appui long sur le bureau
- L'indicateur du bureau/de la page de l'app drawer a une apparence améliorée
- Nouveau système pour reporter des bugs
- Beaucoup de corrections de bugs

Pour ce qui est de Honeycomb, le launcher fonctionne assez bien, mais il est impossible d'ajouter des widgets pour le moment.

Une nouvelle version apparaîtra la semaine prochaine avec le support des langues étrangères.

Pour installer ce launcher, il faut débourser 2,30€ et posséder au moins Android 1.6+ :

ADWLauncher EX
AnderWeb

Highly customizable home replacement application¿What's a home replacement application?Is an normal android application that will run when you press your android device's HOME key. It's what usually people know as the "android desktop".¿What makes ADW different?-It's compatible with android versions from 1.6 to 4.1!-It's highly customizable, almost in every aspect...

Télécharger 2,78 € Disponible sur Google Play

Source : ADW Things

Tous les smartphones Sony Ericsson de 2011 vont avoir une intégration plus poussée de Facebook

Tous les téléphones lancés en 2011 par Sony Ericsson (dont l'Arc et le Play) auront une intégration plus poussée de Facebook, que la synchronisation qui est déjà proposée dans l'application officielle.

Android semble être un terre relativement courtoise pour Facebook. On retrouve les HTC ChaCha et Salsa, qui auront un bouton qui activera des fonctionnalités selon l'application utilisée par l'utilisateur. A l'inverse, les relations tendues entre Facebook et Google se ressentent avec le Nexus S, qui bloque la synchronisation des contacts. Mais un partenariat avec Sony Ericsson, va redorer l'amitié avec la plateforme mobile.

Tous les téléphones de ce constructeur lancés en 2011, vont avoir une intégration plus poussée du réseau social. Les Arc et Play qui sont déjà à la vente recevront une mise à jour dans le courant du 2ème trimestre avec l'apport de plusieurs nouveautés. L'intérêt est ici d'éviter de lancer l'application et d'interagir plus facilement avec le téléphone. Dans le détails, on retrouve :

  • Connexion à Facebook dès le premier lancement du téléphone

Au premier démarrage du téléphone, il est préférable de donner son compte Google, pour accéder à tout l'écosystème dont l'Android Market. Désormais, vos coordonnées Facebook seront aussi demandées, vous évitant de devoir les réécrire lors de l'utilisation de l'application officielle, de Timescape… Cela active alors tous les éléments ci dessous.

  • Synchronisation des contacts

En plus des informations que l'application fournissait déjà, on retrouve les statuts, photos et “J'aime”s de vos amis.

  • Synchronisation du calendrier

Dans votre calendrier, vous allez pouvoir afficher les anniversaires de vos amis, tout comme les événements auxquels vous avez été invité.

  • Photos Facebook dans la Galerie

Dans votre Galerie, vous pouvez voir vos photos Picasa. Vous pourrez également consulter les vôtres et celles ou vous êtes taguées de Facebook. Vous pourrez très rapidement les commenter et faire des “J'aime”.

  • Lecteur audio avec un bouton J'aime

Lorsque vous écoutez une musique, vous pouvez lui mettre un “J'aime”. Vos amis verront alors sur votre mur, toutes les informations sur l'artiste et le titre.

  • Un widget pour découvrir du contenu multimédia

Vous allez pouvoir ajouter un widget sur le bureau qui affichera les vidéos et musiques que vos amis ont recommandé sur leurs murs. YouTube, Spotify… seront compatibles.

C'est une avancée intéressante, qui rendra les téléphones Sony Ericsson plus attrayants pour les jeunes. Grâce aux Xperia mini, mini pro et pro, cette cible devrait être ravie d'une telle intégration.

Source : Blog Sony Ericsson

Taptu : une alternative à Pulse News pour smartphones et tablettes

Taptu est une application très proche de Pulse News (un lecteur d'actualités). Elle cible autant les smartphones que les tablettes (Android 3.0).

Pour regarder vos flux RSS, il existe de nombreuses alternatives. Il y a l'application officielle Google Reader, mais pas encore optimisée pour les tablettes sous Android 3.0 (Honeycomb). On peut alors se tourner vers Pulse News qui fonctionne avec les deux appareils, ou bien Taptu. Cette application existait déjà depuis un moment, mais s'ouvre maintenant aux ardoises grignotant des alvéoles de miel.

De part son design et ses fonctionnalités, on a clairement l'impression d'avoir un clone de Pulse News. Sur l'écran d'accueil les flux sont représentés de manière verticale. On peut les réorganiser à sa guise. Pour défiler entre les articles, il faut glisser son doigt à l'horizontale. Un clic sur une icône lancera alors une prévisualisation de l'actualité. Il sera alors très facile de partager l'information, la mettre de côté (via Read It Later) ou de la placer en favoris. Sur cet écran, vous pourrez passer entre les actualités par un glissement de doigt vers la droite ou la gauche.

Pour ajouter de nouveaux flux, vous pourrez effectuer une recherche (via Bing – qui ne trouve bien évidemment avec le flux FrAndroid) ou via le StreamStore. Vous pourrez alors choisir des RSS parmi ceux mis en avant, selon des sujets (Android par exemple), ou via votre Google Reader jusqu'à 100. Pour vous connecter il faudra s'authentifier avec le site Internet et non la demande de permission Android, dommage. ! Vous pourrez aussi passer vos flux Facebook, Twitter ou LinkedIn. Vous aurez même la possibilité de tweeter, faire des RT… c'est en un peu un client Twitter.

Pour essayer cette application, il faut un terminal sous Android 2.1+ et seulement 732 ko d'espace disponible (déplaçable sur la carte SD) :

Taptu: Compilez vos nouvelles
Taptu

Avec Taptu, vous avez un accès instantané à tout ce qui vous intéresse dans une belle petite application. Taptu vous permet de rassembler les nouvelles de vos contacts sur les réseaux sociaux, ainsi que le contenu de vos sites internet et blogs préférés. Taptu va métamorphoser le tout en de...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play Taptu : une alternative à Pulse News pour smartphones et tablettes             Voir toutes les galeries

Une tablette Nexus pourrait être présentée à la Google I/O

La Google I/O approchant à grands pas, plusieurs indices laissent croire qu'une tablette Nexus pourrait être annoncée.

Alors que Google a sorti les Nexus One avec HTC et Nexus S avec Samsung, des rumeurs de plus en plus insistantes montreraient qu'une tablette Google pourrait voir le jour. Il y un peu plus d'un mois, une analyste russe prédisait qu'une ardoise Nexus ou “Nexus Tab” devrait être annoncée, avec une version plus évoluée de Honeycomb.

Plus récemment, nous avons vu un message de Romain Guy officialisant le nom Ice Cream Sandwich, pour ce qui devrait être la nouvelle version en question. Par ailleurs, les noms utilisés pour les versions d'Android sont généralement décidées au dernier moment. Rajoutons que dans quelques jours (les 10 et 11 mai) aura lieu la Google I/O et toutes les rumeurs deviennent alors plus précises et crédibles. La Motorola Xoom n'est pas une tablette Google, car c'est bien Motorola qui s'occupe de l'envoi des mises à jour. Cette tablette a “simplement” été utilisée dans le cadre du développement d'Android 3.0 (Honeycomb).

Le compte Twitter (arobas)googlenexus fait en ce moment de nombreux concours pour gagner des Nexus S. Les challenges sont relativement compliqués et se termineront juste avant la Google I/O. La réponse à la question de lundi dernier était “prismatic”. Ce nom ne vous dit peut être rien mais c'est un type de batterie Li-ion. Elle propose une autonomie trois fois supérieure à une ion classique. Or, une tablette sous Honeycomb (ou autre ?) qui vient d'être annoncée propose ce type de batterie : la Toshiba 10.1 (ou Regza AT300). Par ailleurs, cette tablette a été annoncée à la mi-mars et on n'a connu son nom au Japon qu'un mois plus tard. Il est très rare qu'un constructeur mette autant de temps à trouver un nom à son produit. Mais cette appelation ne devrait valable qu'au pays du soleil levant. Pour le reste du monde, on avait pu lire le nom THRIVE, mais qui restait de la pure spéculation. Chez Best Buy, la tablette était apparue mais sans nom. Au Japon, elle ne commencera à être livrée qu'au mois de juin pour 60 000 yens (~499€).

Dans une logique pure spéculative, cette fameuse tablette pourrait s'appeler Nexus T, car :

  • T pour tablette
  • T pour Toshiba (S pour Samsung, du Nexus S)
  • T = S + 1

Rappelons les caractéristiques de cette tablette :

  • Ecran tactile multitouch capacitif de 10,1 pouces, ratio 16:10
  • Résolution de 1280 x 800 pixels
  • Processeur double-coeur nVidia Tegra 2, cadencé à 1 GHz
  • RAM  de 1 Go
  • Mémoire interne de 16 Go
  • Appareil photo de 5 mégapixels et vidéos en 720p
  • Caméra frontale de 2 mégapixels
  • WiFi 802.11 b/g/n
  • Bluetooth 2.1 + EDR et A2DP
  • GPS
  • Accéléromètre, boussole numérique, gyroscope, capteur de luminosité
  • USB Host
  • HDMI
  • Jack 3,5mm

A l'approche de la Google I/O, ces éléments semblent envisageables, mais la réalité en est parfois toute autre. Si cette tablette existait, elle serait annoncée le 10 mai, lors de la keynote. Elle aura lieu à 18h (heure française) et nous vous proposerons un live.

Source : AndroidTipguys

Samsung lance un produit hybride entre tablette et GPS

Samsung propose en Corée du Sud un hybride entre une tablette et un GPS.

Samsung propose une gamme assez conséquente de smartphones et tablettes. En Corée du Sud, le constructeur vient de l'agrémenter d'un nouveau produit. C'est un hybride entre une tablette, un GPS… : le SENS-240. Pour l'utiliser, il faut obligatoirement un autre appareil de la marque sous Android, pour que ce nouveau périphérique puisse fonctionner, via du Bluetooth.

Vous allez ainsi pouvoir utiliser les fonctionnalités du téléphone sur un écran plus grand : voix, données, recherche vocale, fonctionnalités vidéos et la navigation par GPS. Il utilise un écran de 7 pouces, avec une résolution de 800 x 480 pixels. Les calculs sont assurés par un processeur cadencé à 1,43 GHz. Le modèle précis n'est pas précisé, mais selon Samsung il permettrait d'afficher de superbes cartes en 3D, tout en écoutant et regardant des fichiers audio et vidéo. En outre, il s'appuie sur 256 Mo de RAM, possède un port USB 2.0 et un lecteur de cartes SD.

Les smartphones et tablettes Samsung pourront aussi servir de télécommande à ce produit hybride. Aucun prix n'est pour l'instant annoncé, tout comme une éventuelle disponibilité en dehors de la Corée.

Source : Akihabara

Rendre le smartphone accessible à tous

…et notamment aux déficiants visuels et aux aveugles ! Voilà l'un des sujets paru hier sur le blog Google Code.

Le sujet est intéressant : comment rendre un smartphone utilisable par des personnes ne disposant pas de la vue pour pouvoir interagir avec une dalle plane, sans relief , alors que ces personnes ont développé leur sens du toucher et de l'ouïe pour compenser le manque de la vue.

Android 1.6 a apporté une nouvelle librairie logicielle (pour les développeurs) dénommée Accessibility API permettant de récupérer les évènements retournés par le système, notamment lors de l'interaction avec l'écran. La société Code Factory, spécialisée dans le développement de solutions mobiles dédiées aux déficiants visuels, s'est attachée à produire une solution pour Android dès lors que cette librairie est parue.

Aujourd'hui, l'API a peu évoluer mais Code Factory présentera au Google IO 2011, sa solution logicielle pour Android (déjà disponible sur l'Android Market) et le résultat de leurs travaux. Disponible en version démo ou payante (69 euros), leur application propose une Home simple, composée de gros boutons de couleur et depuis lequels vous pouvez atteindre les fonctionnalités majeures de votre smartphone tout en étant guidé à la voix (Text-To-Speech). Les applications majeures ont toutes été revues pour faciliter l'accès : pas de fioritures, des textes de grande taille… la simplicité d'usage a été poussée à son maximum.

Ayant personnellement travaillé sur un projet similaire (sur Android) et ayant testé cette application, je ne dirais qu'une chose : l'usage des smartphones à grande échelle pour les déficiants visuels n'est pas pour demain. L'application est pratique certes, mais requiert tout de même un minimum de vue ! Bien qu'il soit possible pour l'application de nous indiquer où l'utilisateur se trouve, le type de composant qui a été touché (un bouton, une case à cocher…)…la dalle plane, sans réaction de cette dernière reste quand même un handicap pour des personnes qui basent “leur vue” sur le toucher (et l'ouïe). Mais il est à souligner que cette solution a le mérite d'exister. Elle conviendra très certainement aux personnes disposant d'un handicap léger. Maintenant, les applications “standards” ne sont pas touchées, puisqu'il appartient à chaque développeur d'intégrer ou non cette Accessibility API…difficile de faire un jeu 3D de course de voiture par exemple pour des personnes souffrant de ce type de problème. Mais, l'objectif premier de ces personnes est, je pense, de pouvoir utiliser un minimum ces nouveaux appareils pour lesquels aujourd'hui leurs accès est plus que limité.

Enfin, la solution proposée par Code Factory n'est pas totalement intégrée au système ce qui génère deux problèmes majeurs :

  • la saisie du code PIN du téléphone se fait toujours au doigt, et sans l'application vocale
  • si par erreur on sort de la home “personnalisée” de Code Factory l'utilisateur est alors perdu, ce risque rend la solution alors très limitée (imaginez si vous perdez les clefs de votre voiture…)

Aujourd'hui, il serait important (si on ne prend pas en compte les aspects marketings et financiers) qu'un constructeur (Nokia avait un joli panel de produits pour déficients visuels) puisse enfin se pencher sur une solution smartphone avec clavier de type T9 physique, ou d'un clavier ou écran en relief le tout fonctionnant sur un système Android vraiment intégré au plus bas niveau. L'utilisateur pourrait alors être pris en charge du démarrage électrique jusqu'à l'extinction du smartphone, en limitant les risques de pertes dans les menus ou autres applications…

Messieurs les constructeurs : à vous de jouer !

samedi 7 mai 2011

Vtok : le chat audio et vidéo sur Google Talk pour les terminaux sous Android 2.1+

Si vous avez un terminal (smartphone ou tablette) sous Android 2.1+, vous allez pouvoir chatter en vidéo ou audio sur Google Talk.

Le chat audio et vidéo sur Google Talk existe depuis l'apparition d'Android 3.0 (Honeycomb), c'est-à-dire le début du mois de février. Mais pour les smartphones, le support ne débute qu'à partir de la version 2.3.4 (Gingerbread), qui n'est actuellement proposée que sur les Nexus S et One. Il est toutefois possible d'installer l'apk si vous êtes sur Android 2.3, mais le résultat est souvent décevant. De nombreux téléphones qui ont une caméra frontale ne peuvent pas l'utiliser, pour des raisons obscures pour le moment.

Mais grâce à Vtok, tous les terminaux sous Android 2.1+ vont pouvoir profiter du chat audio et vidéo (rotation automatique de la caméra pour le correspondant). Si vous avez une caméra frontale, elle pourra être utilisée, tout comme celle sur le dos de l'appareil. Vtok est compatible WiFi et 3G (sans trop de saccades). Par conséquent, tous vos contacts qui peuvent uniquement chatter de manière textuelle sont cachés. De même lorsqu'une conversation est lancée, vous ne pourrez discuter qu'oralement. C'est un défaut relativement dérangeant dans la mesure où vos contacts ne connaissent pas cette limitation. Par conséquent, ils peuvent vous écrire, mais vous n'en verrez jamais le contenu ! Il faut donc utiliser Vtok en prévenant ses contacts. Cela est facilité par la modification du statut, qui passe en “On Vtok”.

Pour avoir testé sur un Optimus 2X, l'image est à l'envers pour le correspondant. Il est impossible de modifier quoi que ce soit. Selon la fiche de l'application, tous les téléphones sous Android 2.3 sont compatibles, pour ce qui est des versions précédentes le résultat est variable. C'est notamment le cas du Samsung Galaxy S, qui n'affiche pas la caméra frontale.

Si vous avez un terminal sous Android 2.1+ et de préférence une caméra frontale, téléchargez cette application sur l'Android Market :

Vtok - Google VideoChat (Beta)
SkyMobius

★ Google Video Chat on your Android phone ★Make free video and voice calls to all your Google contacts when they use Google Video and Voice Chat™ on their Macs and PCs or when they use Vtok on their mobile devices.★ Supported devices ★This is an initial beta release of...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

Source : Android Police

Seesmic est prochainement attendu sur les tablettes Android

Principalement développée pour sur les différentes plateformes fixes et mobiles, l'application Seesmic destinée aux tablettes n'avait pas encore été aperçue. Or la donne change, car nos confrères d'AndroidCentral ont réussi à mettre la main sur deux captures d'écran de ce que pourrait être cette prochaine.

(clic droit pour agrandir l'image.)

Sur l'exemple présenté ci-dessus, on peut lire un tweet de Loic Le Meur, citant un article sur le crash de l'avion Air France. Dans ce tweet, il est inséré un lien vers ping.fm (que Seesmic a racheté l'an dernier) vers l'article Boing Boing, où nous découvrons que l'application sait partiellement ouvrir les URLs. Nous ne savons pas encore si cette fonctionnalité sera appliquée pour tous les sites web, mais le gain de temps pourrait s'avérer très intéressant avec ce type de fonctionnalité.

Un écran plus large, veut bien sûr dire une résolution plus intéressante et avec la version tablette d'Honeycomb, tout devient plus accessible et confortable. La disposition de l'interface reste habituellement similaire aux autres portages smartphones -> tablettes, mais l'intégration multiple des réseaux sociaux en font sa démarcation, donc son principal  avantage.

Pour l'heure, aucune date officielle n'a été communiquée, néanmoins, l'application Seesmic (tablettes) sera présentée à la conférence Google I|O dans moins d'une semaine.

(clic droit pour agrandir l'image.)

Source AndroidCentral.

Comparatif des écrans Super AMOLED Plus – IPS – NOVA – Retina Display

Un comparatif à base de photos permet de se faire une idée des réelles différences entre les technologies pour les écrans.

Lorsqu'on souhaite acheter un smartphone, l'écran est certainement l'élément le plus important. Mais on retrouve des technologies qui ne sont pas forcément parlantes : Super Amoled Plus, IPS, NOVA, Retina Display… Derrière ces noms commerciaux se trouvent des types d'écrans relativement différents. Chacun a ses qualités et défauts et grâce à un comparatif réalisé par Phone Arena, vous allez pouvoir vous faire une idée. Sur toutes les photos, on retrouve de gauche à droite : le LG Optimus Black (NOVA), le Samsung Galaxy S II (Super AMOLED Plus), l'iPhone 4 (Retina Display) et le LG Optimus 2X (IPS).

Commençons tout d'abord par définir les deux dernières technologies, selon les plaquettes commerciales :

Super AMOLED Plus : Cet écran succède à l'AMOLED (Nexus One) et au Super AMOLED (Galaxy S). Il offre 50% de sous-pixels supplémentaires et utilise une matrice RGB plutôt que Pentile. Il est aussi plus fin, plus brillant et plus économe de 18% en énergie. Plus de sous-pixels signifie qu'un écran 4,3 pouces Super AMOLED Plus a la même précision qu'un 4 pouces Super AMOLED.

NOVA : L'écran NOVA est en réalité de type IPS (lui même LCD) et offre une luminosité de 700 nits. Lorsqu'il affiche le noir il ne consomme rien (0 watts), d'où le nom Optimus Black. Comparativement à un écran LCD, il consomme 50% de moins. Pour ce qui est des blancs, il demanderait deux fois moins d'énergie qu'un Super AMOLED.

Voici plusieurs photos qui vous permettront de faire votre propre opinion sur ces quatre technologies :

Chacun a ses propres spécificités et il est difficile de décerner le prix du meilleur écran. Cela prouve donc qu'il y a encore une marge de progression dans le domaine.

Source : Phone Arena

Trop de tablettes Android tuent les tablettes Android ?

Avec plus d'une douzaine de tablettes qui vont utiliser Android 3.0 (Honeycomb), le marché ne devrait pas absorber cette offre si conséquente.

Le marché des tablettes n'a réellement pris son envol que grâce à l'Apple iPad. Par exemple, Archos était déjà présent sur le terrain, mais fait office de nain comparativement aux ventes gargantuesques de la firme à la pomme. A la vue des chiffres spectaculaires, tous les constructeurs se sont dit : “Et pourquoi pas moi ?”. C'est ainsi que le CES est le devenu la foire aux ardoises : la quasi totalité sont sous Android. Les fabriquants se sont certainement dit : le système fonctionne très bien avec les smartphones, alors il en sera de même avec les tablettes. Or les constructeurs ont plutôt souhaité occuper le terrain, que réfléchir sereinement et offrir des produits réellement différenciés.

Selon Gartner, 39% des tablettes vendues en 2015 seront sous Android, contre 14,2% aujourd'hui. Pour réaliser une telle performance, il faudrait donc une armada de 20 constructeurs proposant la même chose ? Certainement pas. Ce qui a fait la force d'Android dans le monde des smartphones pourrait être son plus gros handicap aujourd'hui. En effet, même si des téléphones sont proches, le design, la couche constructeur (même si on ne l'apprécie pas forcément)… permettent d'avoir un produit différent. Or aujourd'hui, nous avons une grosse dizaine de tablettes, toutes sur Tegra 2, avec un écran de 10 pouces et au fond le même design. L'argument que les vendeurs pourront mettre en avant…. une application préinstallée ? Il existe toutefois des exceptions comme les Sony S1 et S2 et l'Asus EeePad Transformer, qui par ailleurs montre un fort intérêt du public.

Devant une telle offre, le grand public ne saura pas tellement quoi choisir. La “valeur refuge” pourrait donc rester l'Apple iPad. En effet, les tablettes restent chères et une subvention d'un opérateur est toujours être un plus. Mais un Orange, SFR… ne va choisir qu'une ou deux tablettes avec des caractéristiques similaires. Que pourra-t-il faire d'une offre si peu différenciée ?

Cette analyse est partagée avec un rapport de Digitimes. Si la Samsung Galaxy Tab 7 pouces a assez bien fonctionné, c'est parce qu'elle était quasiment seule sur son segment. Elle n'était pas le produit parfait (FroYo), mais avait le mérite de proposer un écosystème équilibré. Aujourd'hui, sur une large palette de tablettes où seul le nom les différencie, il semble impossible que le marché absorbe cette nouvelle offre.

Il ne faut pas oublier qu'une tablette n'est pas aussi importante qu'un téléphone. Si aujourd'hui Android est devenu un si gros acteur, c'est que l'offre a permis à tout un chacun de trouver chaussure à son pied, selon son budget. Or une tablette est beaucoup plus gadget. Très honnêtement, qui aurait pensé s'acheter ce genre de produit il y a un an et demi ? C'est bien grâce à la force de frappe d'Apple, qu'un nouveau marché est apparu.

Rajoutons aussi qu'Android 3.0 (Honeycomb) n'est pas prêt au face à face avec l'iPad. Il est certes joli, mais ses couleurs à la Tron en font un objet geek. En outre, si Madame Michu trouve l'iPad “cool et tendance”, c'est parce que son écosystème est plus équilibré. Tant que les bugs et que des optimisations ne seront pas intervenues, Android 3 laissera dans tous les cas, une expérience en demi-teinte chez le consommateur. Mais plutôt que de penser aux ventes d'aujourd'hui, il faut réfléchir au futur. Un client pensera soit que le problème est uniquement sur Android et délaissera le système (ou plutôt la marque, car le grand public ne fait pas toujours la différence), soit il ne voudra plus acheter de tablettes.

N'oublions pas le prix, qui est une donnée importante. Une Motorola Xoom à 599€ en version WiFi est une aberration. Il y a un an, tout le monde s'offusquait des tarifs d'Apple et aujourd'hui les concurrents proposent la même chose. Ces produits coûtent-ils si chers à fabriquer et concevoir ? Ou bien est-ce l'effet mouton ? Pour en revenir à l'Asus EeePad Transformer, elle sera proposé à partir de 399€ : cela devrait lui offrir un bon accueil du public, tout en restant très proche de Honeycomb.

Conclusion : à vouloir lancer des produits pas tout à fait finis, en très grand nombre et similaires était une très mauvaise idée. Espérons qu'à la Google I/O, Honeycomb (ou Ice Cream) s'améliore sur ce plan, sans quoi le bilan pourrait être bien plus négatif que prévu.