Au tour de Starfront: Collision d'être lancé chez Gameloft (ou plutôt Starcraft Mobile…?).
Starfront: Collision est un nouveau RTS (jeu de stratégie en temps réel) dans lequel vous aurez le choix entre trois races avec des armes et bâtiments spécifiques : le Consortium (le conglomérat humain), la Myriade (les aliens autochtones) et les Wardens (les robots intelligents). Lancez-vous dans une guerre stratégique sans merci à la recherche des précieux crystaux de Xenodium.
Informations sur le jeu
Un RTS avec des commandes tactiles intuitives qui vous donnent le contrôle total de vos forces.
Affûtez votre stratégie avec trois factions, chacune possédant ses technologies et ses tactiques.
Effectuez 20 missions et créez vos propres batailles grâce au mode Bataille.
Découvrez l'histoire captivante d'une guerre pour des ressources, narrée dans la campagne solo.
Le premier mode multijoueur en local ou en ligne en local ou en ligne à 4 joueurs.
Connectez-vous à Gameloft LIVE! 2.0 et battez-vous pour atteindre les sommets du classement.
Le Samsung Galaxy S II se montre dans deux nouvelles publicités. La première met en avant l'écran Super AMOLED Plus et la seconde le geste de zoom/dézoom.
Samsung mise beaucoup sur son Galaxy S II, qui sera le seul téléphone phare de la marque pendant de longs mois. Lors de la sortie de la Galaxy Tab, le coréen avait tout fait pour générer le maximim de buzz autour de sa tablette. Tout démontre qu'il est en train de faire exactement la même chose pour le Galaxy S II. Ce ramdam est essentiellement dédié à Internet pour le moment. Mais sachant qu'il est disponible depuis aujourd'hui au Royaume-Uni, il est certain que le grand public va maintenant entendre parler de ce téléphone.
Récapitulons le buzz mis en place par Samsung :
- Publicité sur l'écran Super AMOLED Plus : une petite fille voit un poisson clown s'animer sur l'écran. Les couleurs étant tellement réalistes, qu'elle plonge le téléphone dans un bocal. Bien évidemment le téléphone n'est pas étanche.
- Publicités sur lareconnaissance vocale : cette fonctionnalité n'est pas spécifique au téléphone, mais permet tout de même de la mettre en avant. Elle s'affiche dans une voiture et dans un milieu hostile, où il fait très froid.
Aujourd'hui, une deuxième publicité vient mettre en avant l'écran Super AMOLED Plus. Un jeune homme présente une vidéo d'oeufs à une poule. Celle-ci croit alors qu'il s'agit des siens et se met à les couver. La probabilité d'une telle publicité est toujours aussi faible : une poule dans un salon très chic et cosy.
Mais ce n'est pas tout, puisque le Galaxy S II a aussi des gestures. En faisant un geste dans une application, un événement va alors se dérouler. Ici c'est le zoom/dézoom qui est présenté. En appuyant ses doigts sur l'écran, on peut agrandir ou réduire le contenu :
Demain soir, Samsung diffusera après la météo du JT de 20 heures de TF1, une publicité avec Angry Birds.
Samsung est une marque très populaire en France, car elle représente 25% des ventes de smartphones. Sur l'année 2010, ce sont près de 11 millions de téléphones intelligents qui ont été écoulés. Demain soir, juste après la météo du JT de 20 heures de TF1, le coréen diffusera une publicité.
A priori, il ne devrait pas s'agir d'une annonce pour le Galaxy S II, ou d'un autre téléphone. Selon un teaser, Angry Birds sera mis à l'honneur avec pour slogan “La bataille commence”. Il est relativement difficile de voir quel sera l'objectif de cette annonce.
Il ne reste plus qu'à programmer les enregistreurs vers 20h40, pour voir ce que Samsung et Rovio Mobile nous ont concocté. Il y sera peut-être question d'Android, alors n'hésitez pas à vous brancher devant votre télévision !
Airpush est une nouvelle plateforme publicitaire, qui affiche des annonces directement dans la barre de notification. APNdroid qui utilisait ce système a été temporairement supprimé de l'Android Market : conflit d'intérêt avec AdMob ou bien protection des utilisateurs ?
La particularité de l'Android Market est de proposer une écrasante majorité d'applications gratuites. Une étude de Distimo montrerait que le nombre d'applications gratuites aurait dépassé celui de l'Apple App Store. Mais plutôt que de se gargariser devant ces chiffres, il faut s'interroger sur la qualité et non la quantité. De même, ces chiffres ne sont pas officiels (pas de Google), mais tendent à représenter la réalité.
Le développement d'applications mobiles n'est pas gratuit, surtout pour des éditeurs qui sont spécialisés dans ce domaine. Deux choix sont alors possibles : utiliser des publicités, ou permettre d'acheter du contenu additionnel, via la paiement in-app. Sur Android et même dans le monde mobile en général, c'est la plateforme AdMob de Google qui domine le marché. Les annonces sont textuelles ou sous formes d'images, et se situent à un endroit de l'application.
Mais les clics générés sont pour la plupart accidentels. Le développeur va certes toucher plus facilement de l'argent, mais l'annonceur paiera pour des clics qui n'auront finalement pas été voulus. C'est pour cela qu'Airpush peut-être très intéressant. Plutôt que d'afficher des encarts dans les applications, ils sont intégrés directement dans la barre de notification. Mais comme le nom l'indique, ces publicités arrivent en push. Cela veut dire c'est directement le développeur qui choisit quand va apparaître la notification. Il est même possible de choisir de l'envoyer aux utilisateurs actifs ou inactifs.
L'entreprise a mis en place un système de permission, pour permettre à l'utilisateur de valider ou non l'affichage de telles publicités. Mais jusqu'à présent, cette démarche était facultative pour les développeurs. L'avantage de la plateforme est aussi de pouvoir mettre en place des filtres (via un blacklist). Par exemple, si un utilisateur a pris la version payante, vous pourrez alors choisir qu'il ne reçoive plus les publicités. Le développeur peut directement utiliser une API, afin d'automatiser la tâche.
Voici une présentation du système :
Ce système pourrait déplaire à Google, soit par la concurrence d'AdMob, soit pour protéger ses utilisateurs.
APNdroid est une application qui a été téléchargée plus de 1,6 millions de fois, avec plus de 26 000 avis et un note moyenne de 4,5/5. Mais cette semaine l'application a été suspendue par Google :
“Il y a quelques heures, j'ai reçu un mail de Google qui m'a informé que mon application APNdroid a été suspendue, parce qu'elle enfreindrait certains points de la charte. Aucune raison exacte n'est donnée, j'ai répondu à l'email et maintenant je suis en attente d'une réponse.
Qu'est-il arrivé ? Dans la dernière mise à jour de l'application, j'ai installé des publicités fournies par Airpush. Ces annonces ne sont pas visibles dans le cadre de l'application, elles apparaissent à la place dans la barre de notification. Elles apparaissent au maximum une fois par jour et sont facilement supprimables. Avec cette mise à jour a commencé une vague de commentaires négatifs et des évaluations de seulement 1 étoile.
[un peu plus tard...]
J'ai reçu une réponse de Google et mon application est restaurée et prête à être publiée à nouveau. Pas un mot sur ce qui s'est passé…”
Le développeur a donc déduit que cela venait d'Airpush. En parallèle, l'éditeur publicitaire vient de prendre conscience des problème concernant les utilisateurs. Dans le courant de la semaine, le SDK va être modifié de la sorte à forcer les développeurs à mettre en place le système de demande d'autorisation d'affichage de l'annonce.
Etait-ce bien ce que Google demandait ? Si tel est le cas, APNdroid pourrait revenir avec cette plateforme publicitaire, mais cela ne devrait pas être le cas. En effet, les utilisateurs ont massivement désinstallé l'application avec pour motif que c'était un application malveillante et/ou contenant des malwares.
Le LG Optimus 2x est entré dans le livre des records, pour être le premier smartphone à double-coeur.
LG a toujours eu un temps de retard avec ses smartphones. En 2011, la marque a voulu rattraper ses concurrents, en faisant même mieux : les dépasser. C'est le cas de l'Optimus 2X, qui est le premier téléphone intelligent, doté d'un processeur à double-coeur. L'architecture nVidia Tegra 2 était déjà proposée sur des tablettes.
Les premiers modèles du téléphone ont été vendu en Corée du Sud, dès le 25 janvier 2011. C'est à ce titre, que la performance est saluée par une entrée dans le livre des records :
“Le premier téléphone mobile à utiliser un processeur double-coeur est le LG Optimus 2X, qui a été disponible pour la première fois pour le public de Corée du Sud, dès le 25 janvier 2011.”
Le livre des records n'est pas en soi “l'info du siècle”, mais montre le virage pris par LG. Alors que la marque se concentrait sur de l'entrée-milieu de gamme, son arrivée dans la haute sphère du marché est saluée. Ses nouveaux produits se démarquent aussi de la concurrence, avec notamment l'Optimus Pad qui offre de la 3D. Mais attention, le relief n'est pas affiché et n'est pas autostéréoscopique, car il faut forcément des lunettes spéciales pour regarder l'écran. Ce qui était présenté comme une prouesse technologique est plutôt un argument commercial.
C'est à nouveau la performance qui est mise en avant, aux dépends des qualités intrinsèques du téléphone. Pourquoi ne pas proposer le record du smartphone avec la plus longue autonomie ? Celui qui réalise des photos dignes d'un appareil photo ? Celui qui n'a aucun bug ?
La démarche de LG en matière de communication se comprend tout à fait. Mais obtenir un tel prix ne veut rien dire. Si le smartphone affichait un “Hello World” avec un processeur double-coeur et avait été introduit sur le marché avant, aurait-il été sélectionné ?
Le Sony Ericsson Xperia X10 recevra Android 2.3 à la fin du 2ème trimestre / début du troisième. Voici les premières photos du téléphone sous cette version.
En matière de communication, Sony Ericsson est une vraie girouette. Le Sony Ericsson Xperia X10 devait avoir à sa sortie le multitouch, puis finalement ce ne fut pas le cas. Mais sous la pression des clients, plusieurs mois après, le constructeur est revenu sur sa décision en proposant un multitouch logiciel. Il en est de même pour les versions d'Android. Alors que la version 2.1 (Eclair) était sortie, Sony Ericsson s'était lancé tête baissée vers Android 1.6 (Donut). Le fabricant a tout de même mis à jour le téléphone vers Eclair… alors que FroYo était déjà disponible sur de très nombreux téléphones. Mais, il avait annoncé que l'ancien téléphone phare de la marque n'allait plus être mis à jour.
Comme à son habitude, Sony Ericsson a changé d'opinion, pour finalement proposer Android 2.3 (Gingerbread) sur le Xperia X10 (uniquement sur ce téléphone de la gamme 2010). La mise à jour ne sera proposée que pour la fin du 2ème trimestre/début du 3ème. Cela a été possible, grâce à l'expérience de la gamme 2011, dont tous les modèles embarquent cette version d'Android.
Il ne s'agira pas toutefois d'un équivalent de ce que l'on peut trouver sur cette gamme. Il n'y pas par exemple de sortie HDMI, mais des fonctionnalités seront différentes :
- Remplacement de l’application caméra, par celle d’Android. Les fonctionnalités comme la reconnaissance faciale n’y seront plus. - Moxier est remplacé par la fonctionnalité EAS de Gingerbread. - Mediascape est remplacé par les nouveaux widgets de la gamme 2011. - Les clés DRM seront perdues lors du processus de mise à jour. - Le client Sony Ericsson de mise à jour et récupération (Backup et Restore) n’est pas supporté. Toutes les données seront perdues. - Le support bi-directionnel des langues sera réduit.
Les premières photos de cette mise à jour viennent de paraître :
Android 2.3.3 est utilisé (aucune information sur un éventuel passage vers la 2.3.4). Un kernel en 2.6.29 est utilisé et 2.1.60 comme numéro de version de bande de base. Pour ce qui est des benchmarks, il fait 1251 à Quadrant et donne 30fps à Neocore :
Cela signifie que l'envoi de la mise à jour est proche, mais rien n'indique qu'il s'agit cependant de la version finale. En 2011, Sony Ericsson a promis de ne plus commettre les erreurs de 2010. Pour l'instant, cela semble être le cas.
Motorola Mobility annonce avoir vendu 9,3 millions de terminaux mobiles, dont 4,1 millions de smartphones et 250 000 tablettes.
Parler de Motorola est aujourd'hui erroné. En effet, l'entreprise en tant que telle n'existe plus, car elle a été séparée en deux entités différentes : Motorola Mobility et Motorola Solutions. La première reprend la branche des appareils mobiles, alors que la second est un fournisseur d'équipements pour les télécommunications. Cette division en deux entreprises a eu lieu le 4 janvier dernier. Sachant que nous sommes un site dédié à Android, nous parlons naturellement de Motorola, mais qui signifie en réalité Motorola Mobility. Notez également que cette firme est divisée en deux parties : Mobile Devices, pour les smartphones et tablettes ; Home, pour les décodeurs numériques et solutions vidéo.
L'entreprise a publié ses résultats trimestriels et pour le début 2011, tous les compteurs sont au vert. Les revenus sont de 3 milliards de dollars, en hausse de 22% sur un an. Les ventes ont aussi subit une évolution à la hausse : au premier trimestre, elles étaient de 8,5 millions d'appareils mobiles, pour 2,3 millions de smartphones (27% du chiffre réalisé). Un an, plus tard, les smartphones ont fortement augmenté vers 4,1 millions d'unités, sur un total de 9,3 millions d'appareils. Les téléphones intelligents représentent donc 44% du chiffre et ont augmenté en volume de 78,2%. Cela s'explique par la forte croissance du marché. Naturellement, certains produits ont du chuter. Pour ce qui est des tablettes – ou plutôt de la Xoom – le chiffre officiel de 250 000 unités est donné. Il est inférieur aux prévisions de 300 000, mais reste bien plus élevé que les analyses pariant sur 25 000 unités !
Les chiffres ne sont pas si mauvais, bien que le Motorola Atrix se vendrait à un rythme inférieur aux attentes. Si tel est le cas, c'est que les téléphones annoncés en 2010 sont encore demandés par le public. Ce téléphone n'arrivera en France qu'à la mi-mai, mais nous avons appris que l'exclusivité d'Orange a finalement été annulée. Par conséquent, vous pourrez trouver ce téléphone chez les autres opérateurs, s'ils l'ajoutent à leur catalogue.
Pour la Motorola Xoom, les chiffres s'appuient uniquement sur les ventes aux Etats-Unis. En effet, la tablette vient tout juste d'arriver en France et les résultats financiers ont été bouclés avant. Il va être intéressant de voir comment la tablette va évoluer dans les prochaines semaines. Seule la version WiFi est proposée en dehors des Etats-Unis. Elle est moins chère (en moyenne 599€), mais perd son monopole de première tablette sous Android 3.0 (Honeycomb).
Une première concurrente est l'Acer Iconia Tab A500, qui est vendue 100€ moins cher. L'Asus EeePad Transformer arrive dès le 6 juin, à partir de 399€. Motorola a certainement fait une erreur en mettant sur le marché une tablette avec un prix si élevé. Après la publication de ces résultats de ventes, il est assez étrange que la politique tarifaire ne soit pas revue à la baisse. Cela permettrait de donner un coup de boost aux ventes, plutôt que d'attendre passivement l'arrivée des concurrents. Certains disent que ce serait plutôt une volonté de Motorola d'abandonner sa tablette, car une Xoom 2 serait possible vers le mois de septembre.
Pour ce qui est de la division Home, elle a augmenté ses ventes de 20% sur un an.
Le Samsung Galaxy S II est maintenant rooté, grâce à Chainfire. En parallèle, les premiers modèles vendus en France et au Royaume-Uni n'ont pas la puce NFC.
Le Samsung Galaxy S II a fait ses premiers pas sur le marché coréen et s'apprête à envahir plus de 120 pays différents. L'enjeu pour le constructeur est important, car il sera le téléphone phare, pendant plusieurs mois. Comme expliqué hier, l'entreprise a vu ses bénéfices chuter de 30%, mais la branche mobile reste assez dynamique. En revanche, la situation s'est complexifiée depuis l'année dernière, car les concurrents ont des stratégies beaucoup plus fortes. La lutte sera dure, mais au final c'est le consommateur qui pourra bénéficier de meilleurs produits. Par meilleur produit, je n'entends pas autonomie, car cela ne semble pas être la direction prise par les constructeurs. L'accent semble pour l'heure porté vers la performance.
Mais revenons au sujet : le Galaxy S II. Il devrait être disponible en France le 2 mai chez Expansys. Mais un tweet du vendeur indique qu'il n'y aura pas de puce NFC (situation identique au Royaume-Uni). Ce qui devait être une avancée significative dans ce domaine tombe à l'eau. Pire les premiers modèles vendus en Corée du Sud ont cette puce. Sachant que le prix de vente n'a pas bougé, comment se fait-il que Samsung n'ait pas communiqué la dessus ? Certes le NFC n'est pas une technologie utilisée par tous aujourd'hui, mais en supprimant toutes ses chances de croître, il est certain qu'elle évoluera lentement. Des personnes ont indiqué que la puce pourrait être présente, mais non activée. Mais nos confrères de Samsung Galaxy S2 Review disent clairement qu'elle n'est pas physiquement intégrée à l'appareil. Attention cela ne concerne que les premiers modèles d'Expansys, le NFC pourrait être rapidement intégré !
Rappelons qu'en France, le Nexus S est vendu chez les opérateurs avec un écran Super Clear LCD. Or nos voisins anglais peuvent profiter du Super AMOLED. Il semblerait donc clairement que la France en particulier, ne soit pas une priorité pour Samsung.
Passons tout de même à une bonne nouvelle concernant le téléphone : le rootage. Chainfire, membre très connu de la scène Android, vient d'officialiser le rootage du Galaxy S II. Derrière cet effet d'annonce, il faut savoir que le hacker ne possède pas le téléphone. Mais les premiers retours montrent qu'il est fonctionnel. Pour cela, il faut flasher un kernel et utiliser SuperOneClick. Mais attention, Chainfire indique qu'il vaut mieux attendre un guide “officiel”, plutôt que de se lancer tête baissée dans l'aventure. Cela est donc une question d'heures.
En conclusion, on peut dire que Samsung a certainement fait un bon produit, mais dont la politique commerciale envers certains pays laisse à désirer. Le grand public ne verra certainement pas la différence entre la présence ou non d'une puce NFC. De même, qu'il soit rooté ou pas, il est probable que Madame Michu ne tente pas l'essai. En revanche, cette démarche devrait déplaire aux “geeks”. Mais un geek averti peut très bien déconseiller le téléphone à ses proches. L'impact ne sera peut-être pas considérable, mais Samsung devrait réviser sa politique marketing à l'avenir.
Les ventes de téléphones HTC ont atteint 9,7 millions d'unités au premier trimestre 2011. Sur un an, le chiffre augmente de 192% et 6% depuis le dernier trimestre.
Alors que les chiffres de LG, Samsung ou Motorola sont en demi-teinte, HTC peut s'enorgueillir d'avoir augmenté ses ventes entre le dernier trimestre 2010 et le premier de 2011. Les concurrents préfèrent généralement annoncer les nouveautés pendant cette période, un peu plus calme suite aux fêtes de fin d'année. Les nouveaux modèles ont été annoncé au MWC 2011 avaient déçus. Mais ils permettaient de renouveler le milieu de gamme, alors que tout le monde s'attendait à une réponse aux Motorola Atrix, LG Optimus 2X et Samsung Galaxy S II. Il ne faut toutefois pas oublier que la marque a lancé le Thunderbolt aux Etats-Unis, qui est un vrai succès autant au niveau des critiques, que des ventes. L'Incredible S est sorti le 1er mars et a aussi eu un impact sur les résultats.
Cela permet à l'entreprise de réaliser un chiffre d'affaires trimestriel record de NT $104,16 milliards (2,46 milliards d'euros), en augmentation 174% sur un an et de seulement 0,1% entre le Q4 2010 et le Q1 2011. Le bénéfice net est de NT $14,83 milliards (350 millions d'euros), en hausse de 196,8%.
Les ventes de téléphones ont atteint 9,7 millions d'unités, soit une augmentation de 192% sur un an et de 6%, par rapport au Q4 2010. Le prix moyen a également crû pour atteindre en $359. Elles devraient rester fortes au second trimestre, avec l'arrivée des HTC Wildfire S, ChaCha, Salsa, Flyer, EVO 3D (aux Etats-Unis) et Sensation.
Au premier trimestre, HTC s'est aussi concentré sur le développement d'une plateforme de contenus et services. Les “services” vont être lancés au deuxième trimestre, via HTC Watch. Cette application permet de louer et d'acheter des vidéos et des émissions télévisées. Le contenu est visible sur 5 appareils HTC différents. Le taïwanais a aussi embauché 1 000 personnes pour le marketing et la R&D. La marque a aussi renforcé son portefeuille de brevets, puisque 82 ont été validés et 14 autres devraient l'être rapidement.
Au deuxième trimestre, HTC prévoit des ventes entre 11 et 11,5 millions d'unités, soit de 103 à 113% de plus qu'un an auparavant. N'oublions pas que plusieurs téléphones ont fuité : Rider, Doubleshot et Kingdom qui pourraient dynamiser le troisième trimestre.
A peine mis à disposition sur l'AOSP, Android 2.3.4 est déjà porté sur le HTC Desire.
Android 2.3.4 a été annoncé hier soir. Il apporte le chat vidéo sur le Nexus S et corrige quelques bugs sur le Nexus One. Le changelog (liste des modifications) n'est donné que pour ces deux téléphones, mais pas sur la plateforme en général. Très certainement, cette nouvelle version permet d'améliorer les performances du système. Les codes sources et les fichiers binaires ont été rapidement mis sur l'Android Open Source Project (AOSP).
Une conséquence directe est l'arrivée de ROMs utilisant ce code. C'est notamment le cas du HTC Desire, qui ouvre le bal. Même s'il est sorti il y a plus d'un an, ce téléphone est encore très populaire auprès des développeurs. La ROM DevNull offre donc le goût du pain d'épice, alors que la mise à jour officielle vers Gingerbread est toujours attendue.
Par rapport au code original, ces élément ont été rajoutés :
- Le support du WiFi adhoc - Fix pour les notifications via la LED - Fix pour le passage entre WiFi et 3G - Seulement les Google Apps nécessaires - APK SuperUuser
Ont été supprimés :
- Les langues étrangères - Les fonds d'écrans animés - Les conseils