Android pourrait représenter 49,2% des ventes de smartphones en 2012, dans le monde.
Le cabinet Gartner est reconnu pour le sérieux de ses études. Il prédit l'évolution dans les années à venir, mais donne aussi des indications sur les années passées. A ce jeu de la “boule de crystal”, le cabinet s'en sort généralement bien. Aujourd'hui, de nouvelles prévisions sont émises sur le marché des smartphones. Les chiffres concernent les ventes au niveau mondial et sont exprimés en milliers d'unités.
Il est tout de même intéressant de voir les différentes parts de marché au niveau mondial, en 2010. Symbian (37,6%) se trouve à la première place, suivi par Android (22,7%). Ensuite c'est Blackberry avec 16% du marché, qui ferme la marche. iOS (15,7%) suit, alors que Microsoft doit se contenter de 4,2% du marché, et le reste (webOS, Bada…) cumulent 3,8%. On voit que la France fait exception. En effet, Symbian est plus bas et se trouve à environ 30%, Android est à ce niveau, mais c'est iOS qui est beaucoup plus fort, avec environ 30% du marché.
En 2011, Symbian devrait s'effondrer à 19,2% (contre 37,6% un an plus tôt). Android prendrait naturellement la première position avec 38,5%. Mais la deuxième place reviendrait à iOS, qui ferait légèrement mieux que le système de Nokia avec 19,4%. RIM diminuerait légèrement, mais WP7 augmenterait. Sur de nombreuses études, on voyait cette part diminuer, ce qui semble très peu probable. Par conséquent, Gartner semble (j'insiste sur le mot) être un peu plus juste.
Mais c'est surtout en 2012, que notre bugdroid deviendrait le leader incontesté de l'univers… des smartphones. Avec près de 49,2% du marché, il serait alors intouchable. Cela est du à une baisse généralisée des concurrents, à l'exception de Windows Phone 7, qui obtiendrait 10,8% et passerait enfin devant Symbian (5,2%).
En 2015, attention la fenêtre de temps bascule de 1 an à 3 ans. Android perdrait un peu du terrain, à 48,4%. Cela profiterait principalement à WP7, qui passerait à 19,5%. Mais notons la part de Symbian à 0,1%. Blackberry et iOS verraient leur part grignotées d'années en années.
Au niveau du marché, il devrait quasiment être multiplié par 1,5 entre 2010 et 2011, par 1,3 entre 2011 et 2012 et par 1,75 mais cette fois-ci sur la plage 2012 – 2015. Tous ces chiffres sont à prendre avec une extrême prudence. Seulement l'évolutions des différents acteurs devraient suivre les indications de Gartner.
Très attendu par beaucoup, voici une petite démonstration du navigateur web + flash sur le Galaxy S II.
A ce jour, la sortie précise du Samsung Galaxy S II reste totalement inconnue. On sait simplement par quelques revendeurs tiers qu'il pourrait être disponible entre les mois de mai/juin 2011, mais sans plus d'informations sur le mobile. On sait également que le produit se déclinera en deux variantes, l'une tournant sur l'architecture double-coeur Orion cadencée à 1.2 GHz de Samsung, et la seconde sur l'architecture double-coeur nVidia Tegra 2 cadencée à 1 GHz.
Plus explicitement, ces deux mobiles se différencient facilement …
L'un nommé GT-I9100 avec l'architecture Orion cadencée à 1.2 GHz et un écran tactile Super AMOLED Plus.
Le second nommé GT-I9103 avec l'architecture nVidia Tegra 2 à 1 GHz et un écran tactile S-LCD.
Les caractéristiques complètes sont …
Android Gingerbread (2.3) + TouchWizz 4.0
Ecran tactile Super Amoled Plus / S-LCD de 4.27 pouces
Sans plus attendre, voici la vidéo de démonstration sur le navigateur web d'Android avec Adobe Flash Player 10.2 sur un Samsung Galaxy S II (GT-I9100). Vous remarquez que le navigateur web avec le flash tourne (presque) sans problème une vidéo en 720p lors du défilement de la page web.
Un poisson d'avril ? easter egg ? est actif sur le moteur de recherche mobile.
S'agit-il d'un poisson plus très frais ou bien d'un easter egg ? En tout cas, depuis quelques jours, le moteur de recherche Google a un comportement légèrement étrange. En tapant un mot le site se met à dériver. Est-ce du à une ingestion ?
Pour le tester par vous même, essayez l'un de ces mots depuis votre terminal Android :
Les liens ont été formatés de telle sorte à ce que vous puissiez voir le comportement depuis votre ordinateur.
Il est encore difficile de savoir si le phénomène perdurera. Si tel est le cas, on parlera d'easter egg (oeuf de pâques), sans quoi ce sera simplement un poisson d'avril, qui aura fait de la résistance.
Connaissez-vous d'autres phénomènes étranges du moteur le plus connu ?
On se demandait si Dell n'avait pas abandonné sa future tablette de 10 pouces, qui rappelons-le, avait été aperçue en janvier 2011 au CES de Las Vegas.
D'après nos confrères de Forbes, le projet serait en bonne voie pour s'inviter sur le marché à partir de la mi-juin 2011. De plus, les constructeurs peuvent maintenant se permettre d'affirmer ou non si leurs tablettes arriveront sur une version ou une autre, puisque Google aurait commencé à discrètement déployer le code source. Ce qui viendra affirmer un “probable oui” pour le portage d'Honeycomb sur la tablette de Dell.
Autre nouvelle, la tablette pourrait ne pas porter le nom de “Streak”. En effet, Dell semble vouloir l'appeler différemment. Même si la Dell Streak 7 sous Tegra 2 ne présentait pas de grands avantages techniques, la partie technique de la version 10 pouces reste à nos yeux un grand mystère. Nous espérons seulement que le constructeur se positionnera face à la féroce concurrence .. Samsung, Motorola, ASUS, Acer & HTC.
Concernant HTC, la Flyer est aussi susceptible d'arriver sur Honeycomb, ou être rapidement mise à niveau dans les jours/semaines qui suivront sa sortie. La question qu'on se pose est :
Si la Flyer reçoit Honeycomb, aura t-elle une autre version de Sense avec plus de fonctionnalités ?
Quoi qu'il en soit, un conseiller de la marque nous avait déjà confirmé que la tablette bénéficierait d'Honeycomb. Il n'avait cependant aucune date. Sur le site de Sprint, l'information aurait malencontreusement fuité en citant que la tablette HTC Evo View 4G (chez nous HTC Flyer) sortirait directement sur Honeycomb … pour rapidement se rétracter en remplaçant la mention “Android Honeycomb” par “La dernière version d'Android”.
Attendu depuis quelques temps, nous avons enfin réussi à mettre la main sur le Dell Streak ! Nous remercions Expansys qui a eu la gentillesse de nous la prêter pendant quelques jours.
Comme tous les terminaux, le Dell Streak (Mini 5) a beaucoup avantages et faiblesses. Bien qu'il ait pris quelques rides, ses capacités restent généralement acceptables. Cependant, j'ai été déçu par plusieurs points, et notamment sur l'interface logicielle qui s'est vue littéralement oubliée en différence aux précédentes versions du système. Certains diront que ce n'est pas grave, moi, j'ai l'impression que Dell a peu à peu oublié ses acquis.
Passons aux premières impressions …
Le design & la finition
L'apparence est assez agréable, celle que l'on nous a prêté s'enveloppe d'une surface très foncée. Je ne vous cacherais pas que j'ai une préférence pour les matériaux aux couleurs froides et sombres, je trouve ça plus classe et fin.
De plus, les formes sont toutes à son avantage, et se reflètent dans la prise en main de l'appareil. Que ce soit tel un smartphone en mode portrait, un peu gros vous me direz, ou encore une tablette en mode paysage, où là, on a clairement une impression d'avoir un produit ultra mobile.
Notez que le Dell Streak est disponible en deux couleurs. Seulement après avoir vu les deux, j'ai quand même une préférence pour la couleur noire que je trouve plus discrète.
Les mises à jour
Jusqu'à maintenant, Dell s'est prêté au jeu en mettant son androphone à jour vers toutes les versions d'Android sorties en suivant un délai respectable : entre 2 à 4 mois après le déploiement de la version officielle. Un point important pour les utilisateurs. Sans trop m'avancer, je ne sais pas si le Streak aura la version d'Android 2.3 (Gingerbread) officiellement. Tandis qu'en version officieuse, si. Ça fera sans doute plaisir aux bidouilleurs. Il ne faut pas oublier que Dell l'a supporté pendant deux versions majeures d'Android, en faisant la mise à niveau vers Android 2.1 (Eclair), puis vers Android 2.2 (FroYo) étant actuellement la version embarquée du système.
La procédure de mise à jour est très simple. Il suffit de se rendre simplement dans les Paramètres |> A propos du téléphone |> Mises à jour système. Cette option aura pour effet d’exécuter une redirection vers la page de Dell, affirmant ou non de la disponibilité d'une mise à niveau système. Comme je vous le citais quelques lignes plus haut, je n'ai aucune idée quant aux portages d'Android 2.3 (Gingerbread) sur le Streak.
La maniabilité du système
Mes premières impressions sur la version d'Android 2.2 (FroYo) installée dans l'appareil sont assez positives. Le fonctionnement est correcte, mais pas le plus appréciable que j'ai eu en main. Je m'explique, si on prend l'exemple sur un Nexus One intégrant la même configuration matérielle, on a un smartphone stable et rapide avec très peu de ralentissements. Sur le Streak, la version d'Android est stable dans son fonctionnement. Cependant, elle n'est pas rapide et présente quelques ralentissements désagréables. Au quotidien, ça peut vite devenir handicapant. Bien qu'il existe des versions officieuses, personnalisées, et bien plus stables destinées au Streak.
Cet avis se base bien évidemment sur la version officielle du système. C'est dommage car la version d'Android 1.6 (Donut) était exemplaire, il y avait une interface propre à la marque sans trop de bling bling. Android 2.1 (Eclair) est ensuite arrivée, et a en quelque sorte freinée l'interface en lui retirant quelques avantages présents sur Android 1.6 (Donut). C'était finalement au tour d'Android 2.2 (FroYo) qui a pratiquement éradiqué l'interface de Dell … Enfin modifiée en profondeur en intégrant au système une surface d'interface. Le mot interface n'est à proprement dit pas approprié à cette dernière, puisqu'elle ne représente qu'un launcher (bureau personnalisé avec l'intégration de sept widgets différents…). Vous m'excuserez, mais ça l'application LauncherPro (version payante) le fait d'une autre manière, mais le fait.
Pour la gestion de l'énergie, elle est plus que satisfaisante. On a une durée de batterie tenace, et ce, même connectée en 3G/WiFi avec les notifications activées (dans la mesure du respectable).
La prise en charge des deux caméras. Que ce soit à l'arrière ou à l'avant, l'application caméra les reconnaît sans problème. Un avantage pour les applications utilisant la visio-conférence, chat vidéo telles que Fring, Tango, etc.
Avec le Streak, Dell intègre dans son système des applications maisons. La première se nomme ‘Bienvenue' et décrit en quelques étapes l'appareil ainsi que ses possibilités. La seconde est une application de Backup & Restore permettant de sauvegarder et de restaurer son système à un point donné. La dernière, Dell Sync permet une meilleure synchronisation avec l'ordinateur.
Précédemment, je vous parlais de l'interface personnalisée. Il s'agit en réalité d'un ensemble de widgets avec un home (launcher) spécialement créés par le constructeur. Cette interface se prénomme Dell Stage, et propose 7 widgets différents : Accueil, Contacts, Galerie, Messagerie électronique, Musique, Social (Facebook & Twitter), puis Web (navigateur internet). Si on place la totalité de ces widgets sur le bureau, on a plus de place. Ils prennent toute la partie de l'écran, vu qu'ils ne sont pas paramétrables sur leur taille.
La partie matérielle
A première vue, le matériel est de bonne facture. Il y a deux types de matériaux recouvrant le Streak, l'un en plastique entourant sa presque totalité, et puis la coque arrière masquant la seule partie métallique présente, et apportant un zeste de solidité supplémentaire. En effet, si une plaque en plastique avait été mise à la place de la métallique, elle n'aurait sans doute pas tenu le coup très longtemps.
Dessous cette plaque, on retrouve une batterie de 1530 mAh, un emplacement pour les cartes Micro-SD (supportées jusqu'à 32 Go), ainsi qu'un emplacement pour la carte SIM. On peut aussi remarquer la présence de deux languettes métalliques dépassant de la coque, et venant se frotter à la partie détachable. En clair, il s'agit d'une sécurité empêchant à l'appareil de démarrer lorsqu'elle est ouverte.
A l'avant, on distingue la dalle tactile capacitive de 5 pouces supportant une résolution WVGA (800 x 480 pixels). L'écran est un dual-touch, et non multi-touch. Un écran dual-touch gère au maximum deux points simultanés. Pour la réactivité, elle aurait pu être plus convaincante. Il suffit de faire le test des points pour rapidement s'en rendre compte.
Sur les côtés de l'écran, on retrouve à la gauche une caméra frontale, une LED de notifications, les capteurs de proximité et de lumière. Puis sur le coté droit, les trois touches tactiles sensitives (Retour, Menu & Home). Elles sont assez réactives, et la zone de pression est assez importante.
Depuis la partie supérieure haute, on distingue l'entrée jack audio 3.5 mm, à coté les touches volume -/+, power (allumer/éteindre), et une touche permettant d'un appui long d'accéder à l'appareil photo/caméra. De l'autre coté, une entrée PDMI : elle permet de recharger le Streak, de transférer des données, d'être branchée sur un support voiture ou home.
Au dos, il y a un appareil photo de 5 mégapixels avec un flash (double-LED) enregistrant des vidéos au format 720p, un haut-parleur pouvant diffuser des ondes sonores (musique, sonnerie, etc.), puis la partie métallique qui comme citée plus haut renferme la batterie, la carte SIM et la carte Micro-SD.
Dans l'ensemble, la partie réseau fonctionne correctement. Que ce soit le Wi-Fi, le Bluetooth, le GPS ou la 3G. Même avis pour les connectiques : la prise PDMI est fiable, l'entrée jack audio de 3.5 mm offre une qualité et densité sonore acceptable. Maintenant, on regrettera peut-être le choix de Dell sur la prise PDMI. Personnellement, j'aurais préféré avoir une connectique moins structurée. Ici on est obligé d'avoir ci ou ça pour faire ça, c'est contraignant dans certaines situations.
Photo, vidéo & 3D
On peut facilement le constater, les photographies prises avec le Streak ne sont pas des modèles de toute beauté. Afin de comparer la qualité, j'ai pris un Google Nexus S comme cobaye. Oui, c'est injuste. Pour revenir au capteur du Streak, j'ai été assez déçu par le mode macro casi-inexistant. Attention, il y en a bien un, mais il est très mauvais.
- Exemple -
Pourtant, quand on registre une vidéo au format 720p, la qualité reste intéressante. Meilleure que beaucoup de smartphones qui se disent enregistrer de la HD, alors qu'ils n'ont même pas de mode macro dédié. Là, le Streak n'a pas besoin d'un mode quelconque pour offrir une qualité potable.
Pour terminer, les jeux tournent correctement à condition qu'ils utilisent la plateforme 3D de l'OpenGL ES 1.1. Au de-là, je me suis pas risqué à essayer des jeux intégrant l'OpenGL ES 2.0. En me basant sur mon expérience, je dirais que le Dell Streak ne peut pas faire tourner des jeux sous l'OpenGL ES 2.0 ou avec d'importants ralentissements. Ici, le but n'est pas de présenter des jeux qui rament, mais bien de montrer ce que le Streak a dans le ventre.
Les avantages
Ecran large et confortable
Bonne luminosité d'écran
Bonne autonomie globale
Haut-parleur de qualité
Caméra frontale, …
Les défauts
Manque d'optimisation système (version officielle)
Perte de l'interface de Dell présente sous Android 1.6 (Donut) & Android 2.1 (Eclair)
Trop exposé aux traces de doigts …
Les caractéristiques techniques
Modèle
Dell Streak (Mini 5)
Version
Android 2.2 (FroYo) + Dell Stage UI
Support Adobe Flash Player
Oui
Ecran
5 pouces (130 mm)
Résolution
WVGA (800 x 480 pixels)
Technologie
TFT-LCD en technologie capacitive dual-point
Processeur (CPU)
Qualcomm Snapdragon, QSD8250 à 1 GHz
Chipset graphique (GPU)
Adreno 200
Mémoire RAM
512 Mo
Mémoire Interne
16 Go ou 32 Go, dont 1.4 Go dédiée aux applications Android
Support micro SD
Oui, jusqu'à 32 Go
APN / Caméra
5 mégapixels avec double-flash (LED) / Enregistrement vidéo au format 720p
Le Dell Streak (Mini 5) est disponible sur le site officiel à partir de 499 euros sans abonnement. Quant aux revendeurs ThePhoneHouse, il ne semble actuellement plus le commercialiser.
Ça y est ! Fpse, le nouvel émulateur Playstation est disponible sur l'Android Market.
Il y a environ deux semaines, ensemble, nous avions parlé de cet émulateur comme étant l'un des principaux concurrents à PSX4Droid. Il serait plus léger, plus rapide et plus ergonomique. Je n'ai moi-même pas encore eu le temps de l'essayer pour confirmer.
Caractéristiques
Très rapide
Compatibilité élevée
Haute qualité sonore
Sauvegardes en temps réel
Émulation des pistes audio (en utilisant le fichier cue.)
ForceFeedback
Pads Overlay chargeable dynamiquement
Émulation Guncon
Sticks analogiques en glissant sont doigt sur l'ecran tactile
Jouable avec l'accéléromètre, l'écran tactile et les touches
Supporte les formats d'images suivant : .cue .img .iso .nrg .bin et .Z
L'émulateur Fpse est disponible pour ~ 3.59 euros sur la plateforme de l'Android Market.
Vous pouvez retrouver tous les informations complémentaires sur le site officiel.
La Motorola Xoom se serait vendue à 100 000 unités depuis la fin février. Faut-il s'alarmer ?
La dernière information du jour concerne les ventes de la Motorola Xoom. Hier, nous vous indiquions que les analystes étaient pessimistes. Seulement, même lorsque des entreprises sortent des chiffres excellents, le marché en attend toujours plus. C'est pourquoi cette information était à prendre avec des pincettes. Mais aujourd'hui la Deutsche Bank estime qu'il n'y aurait eu que 100 000 tablettes vendues depuis la fin février. Une réaction serait de s'alarmer, mais après tout, est-ce vraiment utile ?
Pour cela, nous allons d'abord voir les points qui ont handicapé la Xoom, puis pourquoi “ce flop” n'est pas si important que cela.
Google
Google avait annoncé en fin d'année dernière que FroYo n'était pas optimisé pour les tablettes. Lorsqu'on voit le résultat, on se dit que l'attente n'était pas veine. Seulement le géant de Mountain View n'a-t-il pas voulu sortir Honeycomb trop tôt ?
La première annonce a été faite en même temps que la sortie d'Android 2.3 (Gingerbread), à savoir la mi-décembre. Nous avions alors du attendre le CES, pour voir une Motorola Xoom affichant …. une vidéo du système ! Le produit était censé sortir un mois et demi plus tard, et il n'était possible que de visualiser une publicité. Certes les constructeurs ont souvent des produits non-finis lors des événements (CES, CTIA, MWC…), mais cela était plutôt inquiétant.
Rajoutons que le SDK de Honeycomb n'a été rendu disponible que fin janvier, en pré-version. Début février, Google annonçait officiellement Android 3.0. Il aura alors fallu attendre le 22 février, pour qu'un SDK final soit mis en ligne pour les développeurs. Or, la Motorola Xoom n'allait sortir que quelques jours plus tard. Il était donc improbable que des milliers d'applications compatibles soient proposées. Mais le constat après 1 mois et demi de commercialisation est qu'il n'y a qu'une centaine d'applications pour tablettes et une vingtaine d'applications pour Honeycomb.
Google ne veut pas distribuer le code de cette version, car il ne souhaite pas voir des téléphones utilisant Honeycomb. Une raison bien plus probable est qu'Android 3.0 n'est qu'une suite de hacks faisant fonctionner le système (c'est ce qu'affirme Cyanogen). Il suffit de regarder les rapports de bugs des développeurs : ils observent des comportements anormaux avec le SDK. Google a certainement voulu mettre la charrue avant les boeufs et réussit uniquement à se décrédibiliser.
Motorola
Motorola voyait en sa tablette une iPad killeuse. On voit ce terme de partout, mais pour l'instant sa concurrente la distance largement. En effet, elle se serait vendue à environ 2,5 millions d'exemplaires sur le seul mois de mars.
Au niveau du matériel, on ne peut pas vraiment trouver à redire pour la Xoom. Il y a certes la carte microSD qui n'est pas activée pour l'instant, mais ce n'est pas un frein à l'achat pour le grand public.
Le problème est la manière dont a été vendue la Xoom. Les tablettes sont pour beaucoup un objet inutile. Or, les campagnes publicitaires de Motorola sont restées très “geeks”. Après avoir vu la publicité du Superbowl, on restait sur sa faim. Il est clair que la Madame Michu américaine n'a certainement pas compris ce dont il s'agissait. Allait-elle vraiment s'intéresser à ce produit et allait-elle chercher des informations complémentaires sur “le truc qu'elle avait vu à la télé”. Bien sûr que non. Motorola a échoué sur ce point-ci.
La mise en vente
Motorola était relativement présent : chez Best Buy, dans les boutiques Verizon et petit à petit dans d'autres commerces. Mais le principal défaut, vient du stock. Comment se fait-il qu'elle ait été si difficile à obtenir ?
Dans les magasins, comment se fait-il que l'iPad ait un rayon à sa gloire, alors que la Xoom doit se contenter d'un espace plus confidentiel ?
Mais le principal argument négatif est le prix. A $799 pour la 3G+WiFi et $599 pour la version WiFi, c'est clairement trop cher. Il y a un an tout le monde trouvait le prix de l'iPad excessif, mais la preuve est que le public est prêt à accepter un tel tarif. Or Motorola va dans le sens contraire. Plutôt que de se démarquer sur ce point-ci, il décrédibilise sa Xoom. L'ouverture à la vente dans de nouveaux pays montre un prix similaire. Motorola a donc pensé que son exclusivité de première tablette Honeycomb lui conférait des passes-droits. Malheureusement pour l'américain, la réalité est aujourd'hui dure à accepter.
En lisant ces trois points, on se demande alors pourquoi Motorola et Google ont impérativement voulu sortir ce produit. Mais il n'y a pas que du négatif à sortir.
Les applications
Au lancement d'Android, il y avait peu d'applications. Aujourd'hui, le catalogue est très bien fourni, car le marché des smartphones a explosé. Le même schéma pour les tablettes va certainement se produire. Il y a peu d'applications à la sortie, mais dès que Samsung, Acer, Dell, LG… proposeront leurs tablettes, on verra les choses s'accélérer.
Le Nexus One avait été donné à de nombreux développeurs. Or pour Honeycomb, ni Google, ni Motorola ne semble intéressés par une telle opération, les programmeurs doivent maintenant s'acheter la tablette pour mettre à jour/développer de nouvelles applications.
Le Nexus One s'est mal vendu. Mais le but initial de Google était de proposer un téléphone pour les développeurs. De ce point de vue là, le téléphone a été une vraie réussite. Il suffit de voir toute la communauté qu'il y a encore derrière ce smartphone.
Pour la Xoom, le même schéma semble se produire. Les développeurs sont très intéressés par la tablette, mais le grand public attend certainement quelque chose de plus peaufiné. J'entends pas là, une expérience à la Samsung. TouchWiz ne sera certainement pas la meilleure surcouche, mais apportera quelques détails qui agrémenteront la tablette de certains éléments.
Par conséquent s'inquiéter des ventes est secondaire. Il fait certes la joie des concurrents, mais cela est vraiment injustifié.
Il y a des rumeurs comme quoi la LG Optimus Pad serait une “tablette Nexus”. Cette information est assez difficile à croire, dans le sens où elle va très rapidement être mise en vente dans plusieurs pays. En revanche, un schéma similaire du Samsung Galaxy S/Nexus S pourrait se produire. Le matériel pourrait être proche, mais Google y rajouterait sa touche.
En attendant, la Xoom est la seule ardoise pour développeurs et va perdurer de ce côté là. Android 3.0.2 / 3.1 ? devrait arriver très rapidement. Or, en ne proposant pas de surcouche, il est probable que la Xoom soit la première servie en matière de mise à jour.
Une ouverture inhabituelle… ou presque
Motorola est connu pour verrouiller ses bootloaders. Avec la Xoom, c'est tout le contraire : on peut déjà overclocker, rooter et débloquer le chargeur de démarrage.
Seulement, Google n'a pas fourni le code source de Honeycomb. Par conséquent, aucune avancée significative ne peut être faite. Il ne pourra pas y avoir de ROMs personnalisées attrayantes. C'est un peu l'inverse de la concurrence : ils possèdent des ROMs limitées avec un bootloader verrouillé.
L'avenir
Google ne peut pas continuer en ayant un tel fonctionnement. Honeycomb est encore bancal et Gingerbread semble être une version finale d'Android 2. Si le géant de la recherche veut affirmer sa position sur le marché, Ice Cream (Sandwich) devra très rapidement être proposé. Il permettra de réunir les deux univers : tablettes et smartphones, mais surtout d'éviter aux développeurs de se casser la tête à faire des projets différents, avec des SDK différents.
Il se pourrait que la Google I/O soit le lieu de l'annonce. Il y a un an FroYo avait été présenté à cet événement. De plus, Google nous avait indiqué au MWC vouloir conserver son rythme “d'au moins” deux versions d'Android par an.
Nous verrons ce que le futur nous réservera, mais la Motorola Xoom ne sera jamais une iPad killeuse. Elle restera un élément majeur dans l'histoire d'Android, avec son lot de petites erreurs faites ici-ou-là.
Deux nouvelles photos et informations du Sony Ericsson Walkman sous Android et du successeur du X10 Mini Pro viennent de sortir.
Sony Ericsson devrait lancer quatre nouveaux téléphones d'ici à la fin de l'année. Auparavant, il faudra attendre que les Xperia Neo et Pro soient mis à la vente. Le premier devrait être disponible vers le 20 avril (notamment chez Bouygues Telecom) et le second au mois de juin. Pour rappel, les Xperia Arc et Xperia Play sont déjà proposés au grand public, depuis quelques jours.
En ce qui concerne les successeurs, nous vous avions déjà indiqué qu'un téléphone Walkman pourrait être envisageable. Aujourd'hui, une nouvelle photo vient d'apparaître permettant d'affirmer un peu plus cette rumeur. Il s'agit de la boîte du W15 – qui n'existe pas officiellement. Le W fait référence à cette branche. Il pourrait y avoir un lecteur musical entièrement revu, avec des propriétés avancées (équaliseur…). Cette preuve est infime, mais pourrait confirmer l'existence du téléphone.
Le successeur du X10 Mini Pro est quand à lui, quasiment assuré de sortir, car nous avons déjà obtenu à trois reprises, des clichésde l'appareil. Il se distingue par sa petite taille et la présence d'un clavier coulissant. Sur cette nouvelle photo, l'écran de 3 pouces n'est plus confirmé : il pourrait s'agir d'un 3,3 pouces. Par conséquent, y aurait-il toujours une résolution de 320 x 480 pixels ? un écran Retina Display avec Bravia Engine ? Il tournerait toujours sous Android 2.3 et aurait un processeur Qualcomm Snapdragon MSM7230, cadencé à 800 MHz ou 1 GHz. La puce graphique serait une Adreno 205, qui est aujourd'hui incluse dans de nombreux téléphones. La caméra dorsale ferait 5 mégapixels et les nouvelles rumeurs parlent d'un enregistrement vidéo en 720p. Il semble probable que le capteur soit de type Exmor R. Pour finir, la surcouche Sony Ericsson pourrait supporter des thèmes.
Android et vie privée font-ils bon ménage ?, c'est ça le vrai titre mais bon ça sonne moins bien.
En tout cas, c’est une question que tout le monde s’est un jour posée : l’hégémonie de Google sur la gestion de l’information sur Internet présente-t-elle un risque pour les internautes et en particulier pour les utilisateurs d’Android, qui embarquent dans leur poche les applications les plus intimes de Google (GMaps et GMail).
Pour cela, Daniel, rédacteur du blog Big Brother Mobile Blog s’est livré à quelques expériences et les résultats sont édifiants.
Le constat est en effet sans appel car si les conditions générales d’utilisations des logiciels Google garantissent l’anonymat des données récoltées, les applications, elles, ne semblent pas vraiment s’en préoccuper et envoient des informations que vous n’auriez probablement jamais accepté d’envoyer (…).
Partant de ce constat la question qui vient à l’esprit de tous est : peut-on se passer de Google et de ses services sur Android ?
Pour répondre à cette question, il existe deux approches. La première est philosophique et la seconde est plus pragmatique.
En termes de philosophie, a priori, le message est clair :
Vous pouvez vous passer à 100% des applications développées par Google. Il y a déjà quelques mois, les lecteurs de FrAndroid ont rédigé un article sur notre wiki pour expliquer comment, dans la pratique, cette liberté s’exprime.
Cette page du wiki rappelle que toutes les applications de Google sont techniquement remplaçables ; ce qui va de l’interface à l’Android Market. Seulement voilà, la question est de savoir si les alternatives sont à la hauteur de l’attente des utilisateurs.
C’est là que l’on arrive à l’approche pragmatique de la question.
En effet, prenons l’exemple de Gmail. Médiocre à ses débuts (et donc ayant un certain nombre d’alternatives), elle s’est nettement améliorée et je ne connais pas d’application comparable pour la lecture des courriels.
Google Maps maintenant. Elle aurait pu être rattrapée par une application intelligemment pensée et basée sur Open Street Map, mais elle aussi a beaucoup évolué : Latitude, Navigation, … Déjà que les alternatives étaient inexistantes auparavant, il devient difficile d’espérer dorénavant.
L'Android Market est enfin l'exemple le plus frappant de la difficulté de concurrencer Google sur son terrain. Malgré les tentatives nombreuses, aucun marché d'application alternatif n'arrive à la cheville de l'Android Market en termes de nombre d'application disponibles. Pourtant, les défauts du Market de Google devraient laisser la place ne serait-ce qu'à un petit challenger innovant.
On peut s'aperçevoir de ces manques facilement. En effet, il suffit de regarder les ROMs alternatives d'Android et de voir combien se passent des application Google dans la réalité.
Qui doit-on blâmer pour cette situation ?
J'entend souvent Je lis souvent des lecteurs blâmer Google pour cet état de fait, rappellant que si Google est dans la théorie beaucoup plus ouvert qu'Apple, dans la pratique les différences sont faibles.
Pourtant, Google donne les outils pour qu'on se passe de lui et s'il produit des applications qui rendent difficiles la concurrence, on ne peut quand même pas lui reprocher. Des applications libres résolrveraient le problème ? Certes mais peut-on vraiment demander à une entreprise de se concurrencer elle-même ?
Alors voilà, je vous pose la question : on fait quoi maintenant ?
Le smartphone qui prend la forme d'un arc avec ses 8,7 mm d'épaisseur possède un écran de 4,2 pouces Reality Display avec Sony Mobile Bravia Engine, une caméra de 8,1 mégapixels dispose de la technologie Exmor R et une processeur Snapdragon cadencé à 1 Ghz.
Cette vente flash terminera le 11 avril 2011, afin de profiter de la réduction immédiate, vous devez simplement rentrer le code de réduction “FRANDROID” lors de votre commande.
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