vendredi 25 mars 2011

Test de l'Acer Liquid Mini sous Android

Pris en main pendant quelques jours, nous allons maintenant, vous présenter le test du Liquid Mini.

Le Liquid Mini est sans doute le petit frère manquant à la famille, venant désormais la compléter. Si vous cherchiez un téléphone mini & compact, c'est peut-être celui que vous cherchez. En clair, un petit bout de technologie renfermant quelques atouts, mais aussi quelques défauts notables.

En tout cas, merci à Acer qui nous aura permis de nous faire une idée de ce mobile d'entrée de gamme à petit prix.

Déballage de la boîte

Commençons par le commencement en déballant le contenu de la boîte.

  • Le smartphone “Acer Liquid Mini”.
  • Cable USB <-> MicroUSB.
  • Chargeur + Adaptateur EU.
  • Kit mains-libres “Acer”.
  • Carte MicroSD (2Go) + Adaptateur SD.
  • Housse en cuir.
  • Divers manuels (utilisation, garantie…).

Le design & la finition

Bien que le produit fasse un peu plastique à certains endroits, et notamment sur l'arrière de l'appareil où l'on retrouvera une coque à l'aspect métal paraissant assez fragile. Il faudra donc faire un minimum attention lors du retrait de celle-ci.

Dans l'ensemble, le reste du mobile est bien fini en reprenant le design propre de la gamme des Acer Liquid, mais en version mini. L'écran propose des couleurs claires avec une réactivité positive, qui se suit parfaitement sur les touches tactiles sensitives, ainsi que les boutons physiques.

La maniabilité du système

Premièrement, notons que le smartphone sera directement livré avec Android 2.2.2 (FroYo), et sera prochainement mis à jour vers Android Gingerbread. L'interface utilisée dans ce dernier est Acer UI 4.5. Son avantage est qu'elle peut être désactivée à souhait, depuis une option présente dans les paramètres d'applications, qui aura pour effet de redémarrer le mobile pour s'appliquer.

Ensuite, tout ce que nous retrouverons est de l'Android “Stock” avec tous les ajouts d'Acer.

Personnellement, j'ai bien apprécié l'application “Paramètres d'Acer” présentant quelques actions rapides utiles.

On peut accéder au Wi-Fi, Bluetooth, GPS, Paramètres réseaux, Partage de connexion et points d'accès mobiles, Sonnerie du téléphone, Luminosité et le Rétroéclairage actif.

Ensuite vient la fameuse modification de la barre de notifications, qui se transforme en boite à outils pour se diviser en 4 panneaux simples, qui se glissent de gauche à droite très simplement.

Pour ce qui est du GPS, la synchronisation est assez rapide dans l'ensemble. Que ce soit en intérieur ou en extérieur.

Ainsi, on a un accès simple aux options de partage USB, mais aussi de la batterie restante, du signal réseau, du Wi-Fi, du Bluetooth, du GPS, et des points d'accès Wi-Fi mobile.

Les troisième et quatrième onglets présentent l'horloge, l'Alarme et un complément au gestionnaire USB, puis les différentes notifications reçues.

Côté synchronisation, il y a bien évidemment toute la suite habituelle : Google, Facebook, Twitter, mais aussi RoadSync pour Exchange, qui pourra venir remplacer l'habituel Entreprise.

Bien que l'application musique soit présente dans le Liquid Mini, le gestionnaire multimédia préféré par Acer ici, sera NemoPlayer, offrant un soutien pour la musique et la vidéo.

Après, deux applications intéressantes : Radio qui nécessitera un kit mains libres pour être fonctionnelle, puis l'application Enregistreur, permettant tout simplement d'être utilisée comme un dictaphone.

En complément, nous retrouvons l'applications Fonds d'écran apportant une gestion complète de ces derniers.

Voici un petit tour de l'interface, afin de montrer la vitesse du mobile sur celle-ci. Bien évidemment, comme je l'ai cité précédemment, celle-ci peut être désactivée à souhait.

Concluons ce paragraphe avec une démonstration du navigateur web. Acer n'y a apporté aucune modification.

Les mises à jour

Pour ce qui est des mises à jour, le mobile se dote d'une petite application dédiée, qui permet de vérifier si une mise à jour est disponible pour ce dernier. En plus de ça, l'appareil peut détecter automatiquement les mises à jour, afin de questionner l'utilisateur pour qu'il en autorise l’installation ou non.

En clair, un avantage non négligeable, qui viendra également se répercuter dans les paramètres propres d'Android, où l'on peut aussi y accéder sans contrainte d'un simple clic. Bien évidemment, si cette dernière a été déployée au préalable.

Connaissant la politique d'Acer, le constructeur s'engage à soutenir l'appareil sur au moins une à deux versions d'Android. Etant actuellement sous Android 2.2.2 (FroYo), le Liquid Mini aura la mise à niveau vers Android 2.3 (Gingerbread).

La partie matérielle

Sur la partie matérielle, comme nous l'avons brièvement abordé au début du test, le produit est dans son intégration bien fini.

L'écran intégré dans le Liquid Mini, est un tactile de 3.2 pouces avec une résolution HVGA (320 x 480 pixels) allant jusqu'à 256.000 couleurs. Sa technologie est capacitive, et il peut supporter jusqu'à 2 points simultanément au maximum. Les couleurs sont claires et vraies sans se dégrader.

Capture plein écran à 8 cm avec un appareil photo Sony Cyber-Shot HX5V.

Les deux photographies ci-dessus sont également faites avec le même appareil, mais cette fois à 5 cm en diagonal de l'écran.

Comme on peut le constater, les pixels sont assez visibles, mais sont assez bons dans l'ensemble, tout en offrant des couleurs, un contraste et un fond appréciables sur une dalle, qui rappelons-le, est TFT-LCD.

Continuons sur le sommet du mobile, où l'on a la touche Power et un branchement pour le port jack de 3.5 mm.

Ensuite, vient le flanc droit avec les touches volumes +/-, ainsi qu'un bouton déclencheur pour l'appareil photo.

Au pied, on a la présence de l'entrée MicroUSB, et du microphone. Tandis que le flanc droit reste nu.

A l'arrière, on y aperçoit l'optique de 5 mégapixels sans flash, et au bas le haut-parleur.

A l'ouverture de la coque, on distingue directement la batterie d'une puissance de 1.300 mAh.

Pour retrouver juste en dessous, un emplacement destiné à la carte SIM.

Pour compléter avec un petit aperçu détaillé de l'architecture du mobile sous la batterie, on y distingue l'emplacement carte SIM, mais se dévoile aussi l'emplacement pour la carte MicroSD.

 

L'avantage, c'est que l'on aura pas à retirer la batterie pour replacer une carte MicroSD, puisqu'elle se clipse sur le coté.

Qualité photo & enregistrement vidéo

Ensuite, nous allons voir la qualité des photos que peut offrir le Liquid Mini.

Le gros désavantage de l'appareil photo, c'est qu'il ne propose pas un vrai mode macro pour justifiant un peu plus l'image.

Premier exemple :

Second exemple :

Le Liquid Mini est capable d'enregistrer des vidéos dans deux formats différents : .MP4 et H.263.

Bien que l'on note l'absence de l'autofocus sur l'appareil photo, la qualité de la vidéo, elle, est intéressante avec une résolution maximale de 720 x 480 pixels, soit du 480p à 30 images par seconde :

Une fois de plus, l'optique ne présente aucun stabilisateur d'image, mais la netteté et les couleurs restent correctes.

Audio & vidéo

Sur l'aspect audio, le mobile offre généralement de beaux effets sonores. Ce n'est pas de la qualité d'un haut de gamme, mais pour une entrée de gamme, c'est plutôt appréciable. A la suite, retrouvez un aperçu des effets sonores que peut offrir le Liquid Mini.

Il a également la capacité de lire des fichiers dans les formats .MP4, .WMV, H.263 & H.264. Un bel avantage que tous les mobiles de cette gamme ne peuvent pas se permettre. Le lecteur audio / vidéo utilisé par défaut sur le système est NemoPlayer, et peut être remplacé à votre guise.

Graphisme 3D

Vous l'aurez compris, le Liquid Mini est très loin d'être une bête de course, mais il supporte un bon nombre de jeux récents.

Avant de passer à la suite, voici quelques benchmarks effectués depuis le téléphone avec Quadrant à 490, Neocore à 32.4 fps et Linpack 7.611 MPLOPS. Ici, l'explicatif de ces benchmarks.

Une mobile qui fera sans doute également parler de lui dans la communauté de bidouilleurs, puisque son bootloader étant ouvert, ça donne un accès aux développeurs indépendants pour y développer des systèmes personnalisés. Qu'est-ce qu'on y verra ? L'overclock du processeur, une rom CyanogenMod ? Qui sait, l'avenir pourrait être intéressant si la communauté lui partage sa connaissance.

En attendant, le processeur Qualcomm 7227 cadencé à 600 MHz, avec sa puce graphique Adreno 200 en font un duo intéressant.

Bien que ça reste jouable dans la plupart des jeux, vous aurez sans doute pu voir quelques saccades. Oui, il y en a.

Les avantages

  • Prise en main appréciable.
  • Bonne réactivité d'ensemble.
  • Lecture de film (Xvid).
  • Bonne qualité haut-parleur.
  • Batterie robuste (1.300 mAh).

Les défauts

  • Pas de led de notifications.
  • Ecran dual-touch (deux points).
  • Pas de capteur de lumière.
  • Petit, mais trop épais (13 mm / 1.3 cm).
  • Pas de flash sur l'appareil photo.

Les caractéristiques techniques

Modèle
Acer Liquid Mini
VersionAndroid FroYo (2.2) + Acer UI 4.5
Support Adobe Flash PlayerNon
Ecran3.2 pouces
Résolution(HVGA) 320 x 480 pixels
TechnologieTFT-LCD en technologie capacitive dual-points
Processeur (CPU)Qualcomm MSM7227 (arobas) 600 MHz
Chipset graphique (GPU)Adreno 200 (OpenGL ES 2.0)
Mémoire RAM512 Mo
Mémoire Interne512 Mo
Support micro SDOui, jusqu'à 32 Go
APN / Caméra5 mégapixels
Webcam (caméra frontale)Non
Wi-FiOui, b/g
Boussole/GPS/BluetoothOui / Oui / Oui, 2.1
GyroscopeNon
RéseauxHSDPA, 7.2 Mbps / HSUPA, 2 Mbps
AccéléromètreOui
NFC (Near Field Communication)Non
Dolby® Mobile & SRS / DLNA Non / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Capteur de proximité et lumièreOui / Non
Un port micro-USB (standard)Oui, 2.0
Tuner FM (Radio)Oui
Support DivXOui
Formats vidéos supportés.MP4, .WMV, .H.264, .H.263
Formats audio supportés.MP3, .WAV, .WMA, .eAAC+
Batterie1.300 mAh
Dimensions110.4 x 57.5 x 13 mm
Poids109 grammes
Date de sortieAvril 2011
Prix à sa sortie209 euros

Le prix & la disponibilité

Globalement bien fini. Ce mobile répondra à tous les usages classiques d'un smartphone entrée de gamme, tout en offrant une petite passerelle vers le multimédia (Lecture de DivX/Xvid et les jeux).

Pour clore cet article, l'Acer Liquid Mini sera disponible dès le mois d'avril chez plusieurs opérateurs. D'ailleurs, il l'est déjà chez SFR à partir de 9.90 en abonnement, et €209.90 sans abonnement.

Le HTC Desire S disponible à la vente

Le HTC Desire S est en vente chez Expansys et Materiel.net, à partir de 460€.

Le HTC Desire a été un vrai succès pour la marque. Il fut longtemps considéré comme une référence dans le monde Android. En réalité, il est une copie du Nexus One, mais avec un design différent et quelques exceptions (trackball optique). Le taïwanais a donc voulu continuer de surfer sur son succès, en le rafraîchissant. N'espérez pas trouver un processeur double-coeur, ou une autre puce ultra-puissante. La version S est principalement un redesign, avec une augmentation de la RAM et de la mémoire interne. Une caméra frontale fait aussi son apparition.

Le téléphone vient tout juste d'arriver sur plusieurs sites français :

Ce téléphone utilise Android 2.3 (Gingerbread), avec la nouvelle surcouche HTC Sense. Il repose sur un processeur Qualcomm Snapdragon MSM8255 simple-coeur cadencé à 1GHz. Son écran tactile capacitif multitouch mesure 3,7 pouces, pour une résolution de 800 x 480 pixels (WVGA). La mémoire interne est d'1,1Go et la RAM de 768Mo. On retrouve une caméra dorsale de 5 mégapixels, avec flash et autofocus. Des vidéos en 720p pourront être prises, pour ensuite être envoyées à vos amis. Sur l'avant, une caméra frontale sera principalement dédiée au chat vidéo, car elle est VGA. Le Desire S possède du WiFi 802.11 b/g/n, Bluetooth 2.1 + EDR et A2DP, un GPS, un port microUSB, un lecteur de cartes microSD (jusqu'à 32 Go) et un connecteur jack 3,5mm. Il fait 115,5 x 59,8 x 11,6 mm, pour 130g. En communication, il a une autonomie de 590 minutes et 18 jours en veille.

Il devrait arriver le mois prochain chez Bouygues Telecom.

Du neuf pour l'application Logic-Immo


L'application de Logic-Immo permet de profiter de nombreuses fonctionnalités pour votre recherche et vente de bien. Il est désormais possible de retrouver l'univers Neuf avec plus de 1 750 programmes immobiliers à découvrir, et tous les promoteurset constructeurs de votre région à connaître.

Logic-Immo a également revu les notifications et les performances globales de l'application.

Au final, l'application Logic Immo est assez complète avec la possibilité de :

  • M’informer : Regroupe les derniers articles dédiés à l’immobilier avec des conseils et autres actualités
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  • Prestige : Les biens de Luxe en France et en EuropeOn retrouve les autres nouveautés au niveau de l’ergonomie et du design, complètement revus. Logic-immo s’est particulièrement focalisé sur l’expérience utilisateur.
  •  

  • Et tous les univers traditionnels : Louer, Vendre, etc.
  •  

Vous pouvez télécbarger l'application à partir de ce lien.

Logic-immo.com
Logic Immo

Logic-immo.com, l’application immobilière avec plus d'1 000 000 d'annonces immobilières pour votre recherche de biens immobiliers en ACHAT, LOCATION, NEUF, PRESTIGE à proximité ou partout en FranceEn exclusivité dans l’application Logic-immo.com Android :- Le Widget "alertes" pour rester informé des nouveaux biens correspondant à vos recherches immobilières. L'installation de ce...

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L'Asus EeePad Transformer dans 4 jours au Royaume-Uni

L'Asus EeePad Transformer sera disponible dans moins de 5 jours au Royaume-Uni.

L'Asus EeePad Transformer sera la première tablette Android du constructeur. Elle se différencie de la concurrence, dans la mesure où elle peut se connecter facilement à un clavier. Elle devient alors un netbook. Le lancement de la tablette est prévu rapidement, comme le prouve le début de mise en ligne d'une série (humoristique) de vidéos.

L'ardoise propose un écran tactile multitouch capacitif IPS de 10,1 pouces, avec une résolution de 1280 x 800 pixels (WXGA). Elle utilise un processeur double-coeur nVidia Tegra 2, cadencé à 1 GHz. La RAM est d'1 Go et la mémoire interne varie de 16 à 64Go. On retrouve une caméra sur l'arrière de 5 mégapixels, avec flash LED et autofocus. Elle pourra aussi réaliser des vidéos HD en 1080p à 30 fps. Sur l'avant, une deuxième caméra de 1,2 mégapixels servira pour le chat vidéo. Pour la connectique, ce sera du WiFi 802.11 b/g/n, Bluetooth 2.1 + EDR, GPS (avec a-GPS), un lecteur de cartes microSD, un port USB 2.0 compatible USB Host (avec le dock), un connecteur miniHDMI et un jack 3,5mm. L'autonomie serait de 8h. Ses dimensions sont de 27,1 x 17,7 x 1,3 cm, pour un poids de 680g, avec la version WiFi. Android 3.0 (Honeycomb) sera de la partie

Sur la page Facebook de la marque, on peut voir un décompte vers la date de sortie au Royaume-Uni.
En France, GpsAndCo vient de se rendre compte que la tablette était en précommande, dans sa version WiFi, sur Rue Du Commerce. Elle est vendue pour 599€ avec une mémoire de 32 Go.

Une deuxième vidéo promotionnelle vient aussi de sortir :

Merci à Raon pour l'information.

Vidéo promotionnelle du Samsung Galaxy Player 70 (5 pouces)

Trois Samsung Galaxy Player viennent de sortir en Corée du sud.

Au CES 2011, Samsung avait présenté trois nouveaux modèles de Samsung Galaxy Player, dont deux de 4 et 5 pouces. Au MWC, un mois plus tard, nous avions découvert ces terminaux sous la dénomination “Samsung Galaxy S WiFi“. Notez que la version 5 pouces, porte aussi le nom de Galaxy Player 70 (YP-GB70) et la 4 pouces, YP-GB1. Attention, ce sont des PMPs (Portable Media Player – Baladeur audio) et non pas de smartphones. Ils ne peuvent pas téléphoner, mais ont des fonctionnalités proches des ordiphones.

Les deux PMP utilisent Android 2.2, avec une mise à jour prévue vers Gingerbread. Ils possèdent soit un écran de 4 pouces super Clear LCD, soit un de 5 pouces de technologie TFT-LCD. Ils intègrent un haut-parleur Stéréo, avec SoundAlive Sound Engine. Ils ont deux caméras : frontale VGA et dorsale de 3,2 mégapixels avec autofocus. Le 5 pouces dispose d'un flash LED. Ils ont ensuite une connectivité WiFi 802.11 b/g/n, du Bluetooth 3.0, le support du DLNA et un GPS. Un lecteur de cartes microSD est aussi présent.

En Corée du Sud, ces deux modèles viennent d'être mis en vente, ainsi que le Galaxy Player 50. Les prix n'ont pas encore été annoncés, ni une disponibilité exacte en Europe. Voici une vidéo promotionnelle pour le Galaxy Player 70, avec de nombreux bugdroids :

Un monde avec des bugdroids volants ou en statues, plutôt sympa ?

Source : HD Blog

Revirement de situation : le Sony Ericsson Xperia X10 aura Gingerbread !

Sony Ericsson va finalement mettre à jour le Xperia X10 vers Android 2.3 (Gingerbread).

Sony Ericsson s'est longtemps fait critiquer pour ses mises à jour des smartphones Android. Le Xperia X10, l'ancien téléphone porte drapeau, était sorti sur Android 1.6 (Donut), pour être ensuite mis à jour vers Android 2.1 (Eclair). A la suite de ces événements, le constructeur avait annoncé abandonner son téléphone, hormis pour lui ajouter un faux multitouch. La grogne était montée, car ce smartphone est un haut de gamme. Il existait des solutions alternatives pour mettre à niveau, vers des versions plus récentes du système, mais elles n'étaient pas officielles.

Mais revirement de situation aujourd'hui. Sur le blog de Sony Ericsson, on apprend qu'une mise à jour aura finalement lieu. Les X10 nus devraient la recevoir entre la fin du 2ème trimestre / début du 3ème. En ce qui concerne une possible surcouche pour un opérateur, des informations arriveront plus tard. C'est grâce à l'expérience des Xperia Play, Arc et Neo, qu'un telle annonce est aujourd'hui possible. Il y a un jeu de questions/réponses :

Q : Pourquoi faites-vous cette mise à jour ?
R : Nous avons écouté nos consommateurs. Le développement de la gamme Xperia 2011, nous a donné la solution pour délivrer Gingerbread sur le Xperia X10.

Q :  S'agira-t-il d'Android 2.3 ou de la 2.3.3 ?
R : Ce sera Android 2.3.3.

Q : Quelles sont les caractéristiques et les différences majeures par rapport à la 2.1 ?
R : Nous prévoyons de mettre le logiciel et des fonctionnalités similaires, que les nouveaux smartphones Xperia 2011. Notre ambition est de fournir la majorité des fonctionnalités de la plate-forme Gingerbread, ainsi que l'expérience utilisateur de Sony Ericsson, avec les fonctionnalités spécifiques. La mise à jour est encore en cours d'élaboration.

Q : Est-ce que certaines fonctionnalités vont disparaître ?
R : Oui, le travail est toujours en cours, il est donc difficile de communiquer pour l'heure de plus amples informations. Ces changements sont prévus :
- Remplacement de l'application caméra, par celle d'Android. Les fonctionnalités comme la reconnaissance faciale n'y seront plus.
- Moxier est remplacé par la fonctionnalité EAS de Gingerbread.
- Mediascape est remplacé par les nouveaux widgets de la gamme 2011.
- Les clés DRM seront perdues lors du processus de mise à jour.
- Le client Sony Ericsson de mise à jour et récupération (Backup et Restore) n'est pas supporté. Toutes les données seront perdues.
- Le support bi-directionnel des langues sera réduit.

Q : Quelles sont les différences majeures entre un Xperia X10 sous 2.3 et un Xperia 2011 ?
R : L'objectif est que le Xperia X10 reçoive un logiciel similaire et les fonctionnalités des nouveaux smartphones Xperia 2011. L'ambition actuelle est de fournir la majorité des fonctionnalités de la plate-forme Gingerbread, ainsi que l'interface utilisateur de Sony Ericsson. Mais certaines caractéristiques ne seront pas présentes (pas de sortie HDMI). L'élaboration du logiciel est encore en cours, mais nous travaillons à minimiser les différences. Nous donnerons plus de détails prochainement.

Q : Comment puis-je obtenir la mise à jour ?
R : Elle sera uniquement disponible via l'outil disponible sur les PC, pas en OTA.

Q : Pourrais-je revenir sur la 2.1 ?
R : Non ce sera impossible.

Q : Est-ce que des données seront perdues ?
R : Oui, toutes vos données et paramètres seront perdus. Le contenu de la carte SD sera inchangé.

Q : Pourquoi n'avez-vous parlé de cette mise à jour plus tôt ?
R : Nous nous efforçons d'être aussi ouvert que possible. Nous avons mis l'accent sur la livraison de nos produits 2011, avec la dernière plate-forme Android. En parallèle, nous avons étudié ce que ces efforts pourraient être réutilisés pour une mise à niveau du Xperia X10. Notre ambition a toujours été d'informer, dès que nous aurions conclu que nous pourrions offrir une bonne expérience utilisateur Gingerbread sur le X10, et qui nous serions confiants pour le faire.

Q : Pourquoi avez-vous “sauté” FroYo ?
R : Notre objectif a été Gingerbread. C'est grâce à la gamme 2011, que cela a été possible.

Q : Est-ce que les X10 mini, X10 mini pro et X8 recevront Android 2.3 ?
R : Non, cela ne fait pas parti de nos plans. Nos ressources sont focalisées sur le X10.

Voilà qui ravira les fans de la marque. Les critiques à son égard pourraient peu à peu s'effacer.

La RIM Playbook supportera officiellement les applications Android

Les rumeurs sont confirmées : la RIM Playbook pourra bien utiliser des applications Android.

Ce qui n'était qu'une rumeur jusqu'à présent, vient d'être confirmée par RIM. La tablette Playbook de la marque, est basée sur le système d'exploitation QNX, qui gère le multitâche. A l'heure actuel, le Blackberry App World n'est pas très conséquent : il aurait environ 25 000 applications. Pour lancer en fanfare son ardoise, RIM se devait donc de trouver des idées ailleurs. C'est ainsi que des applications Android vont pouvoir êtres lancées. Le catalogue va ainsi connaître une accroissement très important. La tablette sera vendue à partir du 19 avril aux Etats-Unis et au Canada. Les prix seront très proches de l'Apple iPad 2, puisqu'ils s'échelonneront de 499 à 699 dollars pour la WiFi-uniquement, selon les versions (de 16 à 64 Go).

La RIM Playbook aura un écran tactile multitouch capacitif de 7 pouces, pour une résolution de 1024 x 600 pixels. Un processeur double-coeur cadencé à 1GHz sera inclus, avec 1 Go de RAM. Il y aura deux caméras : dorsale de 5 mégapixels et frontale de 3 mégapixels. Elles seront toutes les deux en haute définition et pourront faire du chat vidéo. Il y aura des ports microUSB et microHDMI. Pour la connectivité, il y aura du WiFi 802.11 a/b/g/n et du Bluetooth 2.1 + EDR. Pour utiliser un GPS, il faudra faire du tethering depuis un téléphone Blackberry.

Elle pourra lire :

- Les applications Blackberry écrites en Java
- Support natif du C/C++, HTML5, Adobe Flash et Air
- Utilisation des moteurs AirPlay d'Ideaworks Labs et Unity 3 d'Unity Technologies
- Les applications Android

RIM proposera deux “app players” (lanceurs d'applications) optionnels qui serviront à utiliser les applications Blackberry et Android. Ces deux programmes seront téléchargeables depuis la boutique. Les applications seront démarrées dans des sandbox sécurisées. Mais attention, RIM s'emballe un peu vite avec 200 000 applications “disponibles”. En effet, il faudra que les développeurs repackagent, signent leurs codes et envoient leurs applications. Les effets d'annonce sont là, mais la réalité en sera autrement. Il n'y aura jamais les 200 000 + 25 000 applications sur leur store. Cependant, les développeurs auront tout à y gagner, car ils auront peu d'efforts à faire pour le portage. Avec ce type d'initiative, RIM se tire une balle dans le pied, car les développeurs auront plus intérêt à faire de l'Android que du Blackberry. De même, on ne trouve aucune référence quant aux éventuelles performances. Pourra-t-on réellement jouer à des jeux Android ? Le doute plane ! L'utilisation des applications pourrait être rendue possible par Alien Dalvik, de Myriad. Mais RIM n'a pas indiqué plus de détails.

Source : Engadget

Google prépare le paiement In-App sur les applications Android

Il est vrai que les développeurs attendaient ça depuis un certains temps, la nouvelle, c'est que l'achat de contenu à l'intérieur même d'une application sera bientôt totalement opérationnel. Annoncé fin 2010, Google avait déjà dévoilé quelques informations quant au fonctionnement de cette solution, en précisant un lancement avant le printemps, ce qui semble être chose faite.

Bientôt ? Exactement. Bien que cette fonctionnalité soit désormais disponible, la fonction principale “l'achat avec de l'argent réel” n'a pas encore été activée. A ce stade, cette nouveauté est au stade pré-lancement, permettant ainsi aux développeurs de créer des comptes fictifs pour en essayer le fonctionnement.

Comme il est écrit sur le blog officiel des développeurs Android, Google vient d'ouvrir les essais de facturation. Voici ce qui est marqué :

En préparation au lancement, nous ouvrons la plateforme de l'Android Market pour télécharger et tester de bout en bout vos applications qui utilisent le paiement In-App. Vous pouvez dès maintenant télécharger vos applications sur la console destinée aux développeurs, et ainsi créer un catalogue de produits en application, et fixer leur prix. Vous pouvez ensuite créer des comptes pour tester les achats In-App. Au cours de ces opérations de test, le service de facture In-App interagit avec votre application exactement comme il le sera bientôt avec les utilisateurs réels et les transactions en direct.

En clair, un outil qui permettra aux développeurs d'étendre les possibilités qu'offrent leur application.

Toutes les informations complémentaires sont visibles sur le blog officiel.

Android Honeycomb : encore loin d'être open-source

Comme pour chaque version d'Android pour téléphones, Google a l'habitude de distribuer le code source à tout le monde par l'intermédiaire de ce site. Concernant Honeycomb, version d'Android pour tablettes, l'entreprise en a décidé autrement : les constructeurs et développeurs d'applications n'auront accès au code source de cette application que dans plusieurs mois.

Android est un projet open-source [...] Nous n'avons pas changé notre stratégie d'approche.

Telles sont les paroles d'Andy Rubin, grand manitou d'Android travaillant chez Google.
Pouvoir accéder au code source d'un système d'exploitation ou d'une application, permet aux développeurs d'avoir un vrai contrôle sur ce qui se passe derrière l'écran.

En effet, il est possible d'accéder directement aux instructions écrites pas le créateur dudit OS ou de l'application. Le développeur peut alors écrire lui-même du code permettant d'améliorer le projet ou encore de vérifier que ce dernier ne réalise pas d'actions malveillantes.

Revenons à la dernière version d'Android dévoilée par Google et destinée aux tablettes. A l'instar des versions pour téléphones, le code source mettra plus de temps que prévu pour être rendu public. Aujourd'hui, seuls certains gros constructeurs comme Samsung, Motorola ou HTC ont accès à celui-ci.

Le problème avec cette version, selon Andy Rubin, est que celle-ci n'est pas destinée à être modifiée par des développeurs extérieurs, en dehors de son usage principale. Autrement dit, Google n'a pas envie de se retrouver avec des téléphones (ou autre matériel) sous Honeycomb. En effet, l'expérience utilisateur serait extrêmement mauvaise et, toujours selon Rubin, Google ne sait même pas si elle peut fonctionner sur téléphones.

Eben Moglen, fondateur du “Software Freedom Law Center”, pense que Google n'arrête pas de répéter les erreurs réalisées dans le passé.

Passée une certaine expérience, les gens remarquent que distribuer le code à une communauté contribue bien plus à la réussite qu'il ne vous fait de mal.

Google préfère la plupart du temps travailler sur de l'open-source. En dévoilant dans plusieurs mois le code source d'Honeycomb, l'entreprise américaine ne risque-t-elle pas de se mettre à dos une grande partie de la communauté Unix/Linux et risquer de freiner ses futurs développements ?

Via Bloomberg BusinessWeek

jeudi 24 mars 2011

Asus lance une campagne pour l'EeePad Transformer, parodiant The Big Bang Theory

Asus fait dans l'originalité pour promouvoir son Asus EeePad Transformer. La vidéo reprend le principe de la série The Big Bang Theory.

L'Asus EeePad Transformer est une tablette, qui peut aisément se connecter à un clavier. Les premiers modèles seront livrés la semaine prochaine à Taïwan, avant une sortie prévue au mois d'avril (pas de date exacte). Il est donc normal qu'Asus commence à faire la publicité de son produit. La marque a voulu faire dans l'originalité et parodier The Big Bang Theory. C'est une sitcom américaine à dominante humoristique, qui se base sur un seul lieu, dans lequel gravite plusieurs personnages. Elle se caractérise aussi par les rires enregistrés. Une mini-série “The EeePad Story” vient de débuter, avec le premier épisode disponible sur Youtube et Facebook.

Les acteurs parlent anglais, mais l'humour n'est pas pour autant très drôle. On apprécie plutôt l'originalité de l'idée. Alors que la vidéo dure trois minutes, vous n'allez pas en apprendre beaucoup sur le produit. Eddie arrive avec un colis contenant la tablette. Ses deux amis feignent alors de ne pas être intéressés. Mais dès qu'il sort de l'appartement, Edward et Elbert ne peuvent s'empêcher de l'ouvrir. Ils découvrent alors un objet avec un écran et un clavier. Ils se disputent et la tablette se sépare en deux. Mais à ce moment là, leur ami revient. Ils sont embarrassés et parlent d'un produit défectueux. Mais Paddy était aussi rentrée et prend la remarque pour elle. A ce moment là, Eddie explique le principe du EeePad Transformer.

Voici un rappel de ses caractéristiques :

  • Android 3.0 (Honeycomb)
  • Ecran tactile capacitif de 10.1 pouces, avec une résolution de 1 280 x 800 pixels (WXGA)
  • Processeur double-coeur NVIDIA Tegra 2 cadencé à 1 GHz
  • 1 Go de mémoire RAM LDDR2
  • Caméra frontale de 1.2 mégapixels
  • Appareil photo de 5 mégapixels (autofocus + vidéo 1080p à 30 fps)
  • Accéléromètre, boussole numérique, capteur de luminosité et Gyroscope
  • microHDMI, microSD, jack de 3.5 mm, microphone et dock
  • Bluetooth 2.1 +EDR, Wi-Fi (b/g/n), GPS et 3G (en option)

Source : Blogeee