jeudi 24 mars 2011

Test de la Motorola Xoom : Partie matérielle

La Motorola Xoom est la première tablette à proposer Android 3.0 (Honeycomb). Mais que vaut-elle ?

Honeycomb est la version d'Android dédiée aux tablettes. Le travail fourni par Google est colossal, comparativement à la branche 2.*. Lors de la sortie des tablettes sous FroYo, un représentant du moteur de recherche avait dit, qu'en l'état, Android n'était pas optimisé pour les tablettes. C'était bel et bien le cas. La première ardoise à bénéficier de cette version fut la Motorola Xoom (à prononcer “Zoom”). Lors de la création de Honeycomb, elle fut utilisée comme périphérique de développement. On peut alors se dire que c'est un gage de qualité. Mais est-ce bien vrai ? En effet, c'est Motorola qui s'occupe de l'envoi des mises à jour. Google donne un avantage à la Xoom, mais atteint-on le niveau d'un Nexus ? L'Apple iPad est aujourd'hui une référence. Va-t-on trouver dans cette tablette et cette version d'Android, un début de réponse favorable ?

Pour répondre à toutes ces questions, un test était donc nécessaire. Afin de couvrir le plus détails possible, nous allons détailler ce test en deux grandes parties. La première s'attardera sur la tablette en elle-même, c'est à dire le côté matériel. Dans une deuxième partie, nous verrons toute la partie Honeycomb.

1] Un tour du propriétaire

L'avant de l'appareil est très sobre, avec l'apparition des logos Motorola et Verizon. Nous verrons par la suite, les différents éléments qui la compose. Un bord noir entoure l'écran sur environ 1 cm. On retrouve ensuite un contour en plastique sur environ 1 mm. Il est de bonne facture et ne se déforme pas selon les mouvements. La dalle est brillante, ce qui ne posera aucun problème en intérieur, mais sera plus problématique lorsque des rayons de soleil viendront s'y refléter.

De part la forte présence de noir lorsque l'écran est éteint, la Xoom va se transformer en véritable “attrape-poussière”. En effet, en laissant la tablette sur un bureau, elle va se couvrir de nombreuses particules. Ce n'est pas dérangeant, lors d'une utilisation à l'intérieur, mais nécessitera un coup de chiffon si vous l'apportez dehors. Concernant les traces de doigts, il n'y a rien à dire de particulier. S'ils sont propres, aucune marque n'apparaitra à l'écran.

Sur l'arrière, on perçoit un léger bombage sur le milieu, en mode paysage. Par conséquent, il sera naturellement plus évident de prendre la tablette avec cette orientation. L'effet est d'autant plus accentué, que l'écran a un ratio de 16:9. A nouveau, on aperçoit les logos Motorola et Verizon, mais cette fois-ci avec le “with Google”. Cinq pictogrammes sont affichés, mais se révèlent uniquement au toucher (très légèrement), ou lors de la prise d'une photo avec flash. Cela n'est donc pas désagréable.

Il est possible de porter la tablette avec une seule main, en la plaçant au centre. Mais vu que la surface est lisse, la tablette aura tendance à glisser. Il faudra donc soit la prendre à deux mains, soit utiliser une housse en plastique.

Comme vous pouvez le remarquer (alors que j'avais nettoyé la Xoom quelques secondes avant), l'arrière se salit très facilement. Toutes les poussières viennent s'y greffer, sans aucune action particulière.

Ses dimensions sont de 249.1 x 167.8 x 12.9 mm. Elle est par conséquent bien plus épaisse qu'une Samsung Galaxy Tab ou un Apple iPad 2. Cependant, dire qu'elle est trop imposante est une hérésie. Comparativement à un Nexus One, les quelques millimètres ne sont pas embarrassants.

Le poids est de 730 grammes, ce qui est dans la moyenne des tablettes “d'ancienne génération”. A une main, vous serez rapidement amené à la poser, car elle vous dérangera. Mais à deux mains, aucun problème de ce côté là.

Passons maintenant à la vue du dessous de la tablette. De gauche à droite, nous avons un port microUSB, une connectique microHDMI (type D) et l'entrée pour l'alimentation. On distingue aisément les fiches pour connecter la Xoom à son dock. Sur la droite, on aperçoit le micro. Il sera uniquement utilisé pour le chat vidéo de Gtalk, ou la caméra. En effet, bien que vendue avec l'opérateur Verizon, il n'est pas possible de passer des appels via les réseaux mobiles. Vous pourrez toutefois contourner le problème, en utilisant des alternatives comme Skype.

Le microUSB ne permet pas de recharger la tablette. La connexion permettra néanmoins de partager des fichiers avec son ordinateur. Notez que Honeycomb utilise désormais le protocole MTP et non plus USB Mass Storage. Pour Microsoft Windows et GNU/Linux, il ne devrait pas y avoir de problème concernant les drivers. Pour Mac OS X, il faudra télécharger une application supplémentaire. L'inconvénient de cette solution est de ne pas avoir un driver système. Par conséquent, lors de l'envoi d'un fichier, il est impossible de continuer de voir le contenu. Aucun problème de débit n'est à signaler.

Par dessus ces éléments, sur le côté noir avant l'écran, il y une LED affichant le statut de charge. Lorsque la tablette est en route, elle n'est jamais allumée, même si l'alimentation est connectée. En revanche, si elle est éteinte, la diode sera blanche, lors du chargement ; verte lorsque la batterie sera pleinement chargée.

Pour le HDMI, le flux vidéo montre un mode miroir (transmission de ce que vous voyez à l'écran). En parlant de l'alimentation, voici les différentes statistiques :

  • Temps de charge (éteinte et batterie vide) : Environ 2h30
  • Autonomie avec une faible utilisation (mode avion le plus souvent possible) : 1 jour et demi
  • Autonomie en utilisation classique (navigation en WiFi, jeux…) : variable entre 8 à 12 heures
  • Autonomie en utilisation intensive (jeux) : variable entre 5 et 6 heures

Contrairement à ce qui a pu être dit, la tablette a bien deux batteries de 3 250 mAh. A l'usage, vous ne vous poserez pas la question “ai-je bien pris le chargeur, car la Xoom n'a pas d'autonomie”.

Il est important de souligner qu'il est impossible d'accéder à la batterie. Il faut pour cela démonter entièrement la coque. Contrairement à ce que nous avions pu voir au MWC, la connectique s'emboîte parfaitement.

(Le logo de la pomme n'est pas volontaire !)

Retournons sur l'avant de la tablette, avec la partie gauche. On aperçoit les deux touches de volume (+ / -). Au lancement de la Xoom, le bouton ON/OFF avec la touche +, lance le protocole RSD ; avec ON/OFF et la touche -, on accède à fastboot.

Sachant qu'il est impossible d'éteindre manuellement la tablette, en cas de gros plantage, il reste tout de même une solution alternative. Il suffit pour cela d'appuyer simultanément sur le bouton ON/OFF et la touche + du volume. La tablette redémarrera immédiatement.

Il est déjà possible de rooter, déverrouiller le bootloader, overclocker et installer des ROM, sur la tablette.

En haut à gauche, juste à côté du logo Verizon, on retrouve une LED de notification. Pour l'instant, elle ne s'affiche qu'en blanc. Il est donc difficile de savoir si elle est multi-colore. Elle s'allume dès qu'un événement se produit sur le système (réception d'un email, tweet…). Les hackers de chez Xda-developpers trouveront rapidement la réponse à cette question !

Sur le dessus, on retrouve un jack de 3,5 mm. Ayant testé la qualité autant sur des écouteurs que des enceintes, le son ressort sans aucune fioriture. Aucun problème notable pour insérer la connectique.

Légèrement décalé vers la face arrière, un cache laisse la porte ouverte à deux éléments. Tout d'abord la carte SIM et un lecteur de cartes microSD. Malheureusement pour le deuxième port, il n'est pas reconnu. Cette mention est inscrite sur un objet en plastique : ”Replace with Micro SD only after Android system update”. Android 3.0.1 est sorti, mais cette mise à jour n'a pas apporté le support.

Par conséquent, lors de l'utilisation de l'USB vers l'ordinateur, seule la mémoire interne de 32 Go sera accessible.

Sur le haut de la tablette, du côté face, on retrouve le capteur de luminosité, suivi par la caméra frontale de 2 mégapixels, ainsi qu'un LED. Lorsque la caméra est utilisée, la diode s'éclaire immédiatement en rouge.

Passons maintenant, à l'arrière droit de la tablette. On voit une longue zone, avec des bords arrondis. L'effet est vraiment joli, même si au fond la tablette n'est pas destinée à être tournée. On y retrouve un appareil photo de 5 mégapixels, capable de réaliser des vidéos en 720p. Une double flash LED, avec une teinte jaunâtre, viendra épauler le capteur dans des situations plus sombres. A la suite, on retrouve un haut parleur, ainsi que le bouton ON/OFF.

Je voudrais par contre vous avertir quant au placement de ce dernier bouton. Lors que la tablette est posée sur une table, il faut forcément la soulever pour appuyer dessus. Expliqué ainsi, cela semble peu difficile, mais sur le long terme, l'opération devient fatigante. C'est un problème d'ergonomie et je vous invite à toujours regarder ce point lorsque vous achetez une tablette.

Sur la gauche, on aperçoit le deuxième haut parleur. Combiné à celui de droite, on obtient un son correcte. Inutile de vous dire que vous n'obtiendrez pas le son fidèle de l'enregistrement.

2] L'écran

L'écran tactile capacitif de la Motorola Xoom mesure 10,1 pouces en diagonale et est de type LCD. Il offre une résolution de 1280 x 800 pixels, ce qui donne 150 pixels par pouce. En s'approchant prêt de la tablette, on ne distingue pas les pixels.


Son contraste est extrêmement bon, il n'y a rien à redire. Même lorsque l'angle de vision atteint 170°, le contenu reste lisible. Dans ces différents clichés, vous pouvez voir l'évolution entre la vue du dessus, et celle la plus extrême.

Le multitouch gère 10 doigts, ce qui est largement suffisant pour un écran de cette taille. Il n'y a aucun problème lors du croisement des doigts

3] Les deux caméras

Comme indiqué précédemment, la Motorola Xoom dispose de deux caméras. Une dorsale de 5 mégapixels et frontale de 2 mégapixels. Afin de juger la qualité des photos, nous avons sélectionné trois environnements. Vous pouvez cliquer sur les photos, pour les voir en tailles réelles.

Le premier est en intérieur, avec une lumière suffisamment bonne, pour ne pas nécessiter de flash. La dorsale s'en sort très bien, en restituant des couleurs fidèles. La caméra frontale est plutôt destinée au chat vidéo et cela se remarque. En effet, les couleurs sont moins “pures” et on observe un certains effet de brouillard. Comparé à un Nexus One, qui possède aussi une caméra en 5 mégapixels, le rendu est meilleur.

La deuxième situation est strictement identique à la première, sauf que le flash a été utilisé. La Motorola dispose d'un double flash LED, mais contrairement à que l'on a l'habitude voir, il est de couleur jaunâtre. Cela n'est pas désagréable à l'oeil, car il donne un effet comme sur Instagram ou Picplz. Sur le Nexus One, le flash est trop blanc, et les couleurs sont un peu dénaturées. L'appareil photo était trop près des figurines, ce qui a entrainé un effet de blancheur inhabituel. Sur ce comparatif, la Xoom l'emporte !

Passons maintenant à l'extérieur. Sortir une tablette comme appareil photo n'est pas discret, mais si vous n'avez pas de téléphone à portée, elle pourra vous secourir. Sur la Xoom, les détails sont corrects, mais la couleur est dénaturée. On observe une trop grande dominante de jaune. Le Nexus One semble être le meilleur compromis, mais en réalité, il dénature la scène.

La caméra arrière peut réaliser des vidéos en 720p. Voici un exemple :

De même avec la caméra frontale :

4] GPS, Baromètre…

Sachant que le processeur nVidia Tegra 2 est intimement lié au système Android, vous retrouverez des benchmarks dans la deuxième partie.

GPS Status est un excellent outil pour connaître l'état des capteurs de la tablette. Pour le GPS, aucun problème n'est à signaler, si ce n'est que lors du test, le fix a pris 15 secondes ! En ce qui concerne l'accéléromètre et la boussole numérique, aucun problème notable. De même pour le capteur de luminosité, mais qui met un peu de temps à se rafraîchir.

La Xoom inclut un baromètre. Il permet à la fois d'être utilisé pour obtenir la pression, mais aussi l'altitude. Pour l'heure, aucun gps ne l'utilise, il est donc difficile de tester ses valeurs.

5] Contenu de la boîte

Dans la boîte, on retrouve :

- Motorola Xoom
- Chargeur
- Câble microUSB
- Divers documents

Il faut noter qu'il s'agit simplement de deux cartons qui s'emboîtent. Par conséquent, elle peut très facilement s'ouvrir. Lorsque la tablette est achetée via Internet, cela ne pose pas problème. En revanche, en magasin, il faudra faire attention à ne pas la faire tomber et qu'elle s'ouvre. Cela est d'autant plus vrai qu'un simple film plastique entoure l'ardoise.

6] Caractéristiques techniques

Modèle
Motorola Xoom
VersionAndroid 3.0 (Honeycomb)
Ecran10.1 pouces, 1.280 x 800 pixels
TechnologieLCD en technologie
capacitive multi-point (150 ppi)
Processeur (CPU)nVidia Tegra 2 (arobas)1GHz (dual-core)
Chipset graphique (GPU)ULP GeForce (OpenGL ES 2.0)
Mémoire RAM1 Go
Mémoire Interne32 Go
Support micro SDOui
Webcam (caméra frontale)Oui, 2 mégapixels
Appareil photoOui, 5 mégapixels avec Flash (dual-LED)
Vidéo720p à 30 fps
Wi-FiOui, a/b/g/n
Boussole/GPSOui / Oui (version 3G)
BluetoothOui, 2.1 + EDR
RéseauxHSPA+ / 4G LTE
Dolby® Mobile & SRS / DLNANon / Oui (à confirmer)
Accéléromètre / GyroscopeOui / Oui à 3 axes
BaromètreOui
Capteur de proximité et lumièreOui / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Un port micro-USB / HDMIOui / Oui
Support DivXOui
Formats vidéos supportés1080p .MP4, .H.263
.H.264, .WVM,
.Xvid & .DivX (arobas)30fps
Formats audio supportés.MP3, .WAV, .WMA, .eAAC+
Batterie2 x 3.250mAh (10 h d'autonomie en Wi-Fi)
Hauteur / Largeur249.1 x 167.88 mm
Epaisseur12.7 mm
Poids725g
Date de sortie19/04/2011
Prix à sa sortie579 € (Wi-Fi)
Article FrAndroidLien
Site officielLien officiel

Vous pouvez retrouver l'ensemble de ce test, dans une version vidéo :

Les plus :

+ Processeur nVidia Tegra 2
+ Autonomie
+ Aucun bug particulier

Les moins :

- Lecteur de cartes microSD non reconnu (pour l'instant)
- Poids
- Batterie non accessible

En conclusion, la Motorola Xoom est du point de vue matériel un excellent produit. On peut regretter qu'elle soit un peu trop lourde, mais cela ne nuit pas pour autant à sa portabilité. La finition est très bonne et laisse présager une bonne durée de vie.

Vous retrouverez dans quelques jours la deuxième partie de ce test, qui s'attardera sur Honeycomb.

Le Sony Ericsson Xperia Play le 28 mars chez Virgin Mobile et le Xperia Arc le 5 avril chez SFR

Le Sony Ericsson Xperia Play arrivera chez Virgin Mobile le 28 Mars. Pour le Xperia Arc, il faudra patienter jusqu'au 5 avril chez SFR.

Les nouveaux téléphones de Sony Ericsson vont bientôt arriver sur le marché. Le Xperia Play sera en vente chez Virgin Mobile, à partir du lundi 28 mars. Vous le retrouverez autant sur le site internet, que dans boutiques Virgin Mobile ou encore les Virgin Megastores. Une offre sera lancée jusqu'au 12 avril. Un engagement de 24 mois sur le forfait E-divine 4h (38€/mois), permettra d'obtenir une offre de remboursement de 50€, pour abaisser le prix du Xperia Play à 129€. Pour l'instant, on ne dispose pas d'autres informations sur les tarifs.

Pour rappel, ce téléphone est le premier a être certifié Playstation. Il dispose d'un écran de 4 pouces, pour une résolution de 854×480. Il utilisera un processeur simple-coeur Qualcomm Snapdragon MSM8255 cadencé à 1GHz. La puce graphique sera une Adreno 205. Il y aura 512Mo de RAM et de mémoire interne. A l'arrière, on retrouvera une caméra de 5 mégapixels. La connectique est ensuite classique : WiFi 802.11 b/g/n, Bluetooth 2.1 + EDR, GPS, tuner FM… Il sera sous Android 2.3. Les jeux vendus sur la plateforme seront au maximum compris entre 10 et 12€.

Le Xperia Arc sera le téléphone le plus fin de la marque, avec un épaisseur minimale de 8,7mm. Il reposera sur un processeur simple-coeur cadencé à 1GHz. Son écran “Reality Display with Mobile Bravia Engine” de 4,2 pouces, aura une résolution de 854 x 480 pixels. Il possèdera 512 Mo de RAM et de ROM. Il aura un capteur de 8,1 mégapixels avec capteur Exmor R, avec enregistrement en 720p. La connectique est ensuite similaire au Play. Le Xperia Arc utilisera Android 2.3 (Gingerbread)

Il sera vendu chez SFR à partir du 5 avril, dans un premier temps sur le site internet, puis ensuite dans les espaces SFR. Grâce à un forfait Webphone 2 heures et plus, vous pourrez l'obtenir à partir de 129,90€.

Un début de portage de Honeycomb sur la Samsung Galaxy Tab 7 pouces

La Samsung Galaxy Tab 7 pouces commence à voir Honeycomb pointer le bout de son nez.

La Samsung Galaxy Tab est arrivée il y a plusieurs mois sur FroYo, mais reste pour l'instant bloquée sur cette version. Le coréen avait été le premier à dévoiler le nom de Honeycomb. A l'époque, le constructeur avait garanti que la tablette serait mise à jour. Pour l'instant, nous attendons toujours davantage d'informations sur le devenir de la tablette : Android 2.3 ? Android 3.0 ? blocage sur Android 2.2 ?

Face à cette attente, des développeurs ont voulu prendre les devants. C'est ainsi que depuis le 9 mars, un début de portage de Honeycomb a été lancé. De jours en jours, les modifications sont rapportées. Le 21, ce fut le premier démarrage complet, sans erreurs notables, mais il y avait des problèmes avec le driver vidéo.

Aujourd'hui, une nouvelle étape vient d'être franchie, car on a accès au système en version tablette. Tout n'est pas encore stable et il reste beaucoup de travail. Il reste à corriger les fuites mémoires (plantages de la tablette), l'écran tactile et le WiFi.

Tout devrait s'accélérer dès ce week-end. Si vous avez cette tablette, gardez donc ce thread au chaud, pour vous tenir informé.

Source : xda-developpers via Le Journal du Geek

Une nouvelle vidéo d'un bugdroid contrôlé par un humain

A l'occasion de la sortie du Kyocera Echo, la marque avait embauché un bugdroid pour attirer la foule.

Mardi nous avions vu un bugdroid totalement déjanté. Piloté par un très bon danseur, on voyait la mascotte d'Android réaliser de belles prouesses artistiques. La performance était remarquable, car dans un tel costume, il est généralement difficile de se déplacer à sa guise. Bugdroid était ici utilisé pour faire la promotion du Sony Ericsson Xperia Arc, dans un centre commercial. Le constructeur utilise en effet la mascotte dans ces publicités, preuve de l'image de marque associée à cette figure du système d'exploitation.

L'opérateur américain Sprint propose des précommandes pour le Kyocera Echo. Ce téléphone ne sera mis en vente qu'à partir du 26 mars. Il se caractérise par ses deux écrans, qui peuvent opérer séparément ou agrandir la zone pour avoir une surface continue. Cependant, la jointure entre les deux écrans donnera un rendu de moins bonne qualité dans la réalité, que sur le papier.

Lors du CTIA, la marque proposait un stand, où l'on pouvait tester ce nouveau téléphone. Pour se démarquer de la concurrence sur ce salon, un bugdroid “humain” essayait d'attirer les gens. Sur la vidéo, le résultat ne semble pas convaincant, mais le robot a tout de même attiré l'oeil de nos confrères de chez Phone Arena :

Il n'est toutefois pas aussi bien réalisé que celui de Sony Ericsson. En effet, ses bras sont inanimés et on peut apercevoir les jambes de la personne qui manipule le robot. A cela s'ajoute le fait que la musique n'était pas aussi entraînante que chez son concurrent. Néanmoins, cette vidéo est agréable à regarder.

Avec l'utilisation d'autant de bugdroids ces derniers temps, il est clair que la mascotte est devenue un objet publicitaire.

Va-t-on jouer comme sur Kinect avec nos téléphones ?

XTR Extreme Reality propose une technologie proche de Kinect, mais pour les téléphones.

Kinect est un système de contrôle innovant pour la Microsoft Xbox 360. Ce périphérique permet d'interagir avec la console vocalement, ou avec la reconnaissance de mouvements. L'intérêt est de se passer des manettes. Le projet Natal (nom de code) a tout de même été vendu à plus d'un million d'exemplaires, en seulement dix jours. Les consommateurs sont donc friands de cette nouvelle technologie.

XTR3D vient de créer une plateforme qui permettrait d'utiliser le même principe, mais avec un téléphone Android. Nommée iZi, l'application va vous permettre de ne plus utiliser le tactile, mais uniquement des gestes. Le but est de rendre les jeux beaucoup plus interactifs qu'ils ne le sont jusqu'à présent. L'avantage de la solution est de ne pas nécessiter l'ajout d'un périphérique tiers. Tout fonctionne grâce à la caméra frontale et à iZi. Sachant que la majorité des nouveaux smartphones et tablettes sortent avec cette possibilité, l'avenir de cette solution semble intéressante.

Selon XTR3D, les applications et jeux n'auraient pas besoin d'être modifiées. iZi s'occupe donc de traduire le geste, par l'interaction souhaitée. Par exemple, vous mangez mais vous ne voulez pas salir l'écran. Un simple pinch-to-zoom virtuel et votre navigateur zoomera sur la page !

Pour l'heure, il existe uniquement une bêta privée pour les ordinateurs, mais une version pour mobiles ne devrait pas tarder. Le concept s'offre deux vidéos :

Que pensez-vous de ce type d'innovation ? L'utiliseriez-vous ?

Source : Droid Gamers

Le bootloader et le recovery du HTC Incredible S sont signés

Le HTC Incredible S a ses bootloader et recovery signés. Pour l'heure, il n'y aura donc pas de ROMs personnalisées.

Au MWC 2011, HTC a annoncé un renouvellement de sa gamme de smartphones. Renommés avec l'extension “S”, les Desire et Wildfire, se sont vus rafraîchir. Le premier Incredible n'était pas disponible en Europe, mais le taiwanais a décidé que la version S y serait en vente. C'est ainsi que depuis le début du mois de mars, il est proposé dans de nombreux pays.

Hier, HTC a mis en ligne le code source de plusieurs téléphones, dont celui du smartphone en question. Tout comme le Thunderbolt (Etats-Unis uniquement), il voit ses bootloader et recovery signés. Concrètement, cela signifie que pour l'heure, il ne pourra pas y avoir de ROMs personnalisées. Lorsqu'une image non validée par la signature HTC sera installée sur le téléphone,  l'Incredible S bloquera tout simplement l'accès. Il faudra alors retourner sur la ROM d'origine. Rien n'est perdu, car le Thunderbolt n'est pas encore cracké, mais des hackers ont réussi à obtenir l'accès root. 

HTC change sa politique, car le succès des premiers téléphones Android, a justement été son côté ouvert aux développeurs. Le constructeur se justifie en indiquant que c'est à la suite de demandes répétées des opérateurs. Mais cette information est à moitié fausse. En effet, en France c'est The Phone House qui en a l'exclusivité. Il n'est donc pas question d'opérateur. A la suite de ces événements, il semble fort probable que HTC utilise cette politique pour tous ces nouveaux produits. La marque qui bénéficiait d'une très bonne image, pourrait voir son côté sympathique et ouvert se dégrader au fil du temps.

Le test de ce téléphone va arriver en début d'après-midi, mais cette nouvelle pourrait faire pencher la balance, avant un éventuel achat.

Source : Android Police

Zombie Fields HD : combattez des morts vivants

Luttez contre les morts vivants, dans le jeu Zombie Fields HD. Le but ? survivre !

Les jeux sous Unity3D se multiplient, pour le plus grand bonheur des fans de jeux sur Android. Aujourd'hui, c'est Zombie Fields HD qui vient d'apparaître, pour 2 dollars. Comme son nom l'indique, vous devez combattre des morts vivants. Pour cela, vous incarnez deux personnages : Xander ou Vera Creed. A priori, les personnages n'influent pas sur la jouabilité. Ces deux mercenaires travaillaient avant pour l'argent, mais désormais uniquement pour la survie.

Dans une intense bataille, vous devrez vous frayer un chemin à travers une horde de créatures venues pour vous tuer. Combattez avec des armes, telles que des pistolets, carabines, fusils, grenades, cocktails Molotov… Votre arme de base possède des munitions illimitées. Deux modes sont proposés dans le jeu : assaut (passer de zones en zones) ou survie (rester le plus longtemps en vie possible), avec un niveau de difficulté allant de facile à difficile.

Sur l'écran, le joystick en bas à gauche, permet de se déplacer. En cliquant sur un endroit, Xander ou Vera tirera vers cet endroit. Un appui long, tirera en permanence. Pour lancer une grenade, il faut cliquer sur son icône et ensuite choisir sa destination sur l'écran. Pour recharger son arme, il suffit de cliquer sur son rectangle. Lorsque le chargeur est vide, une recharge automatique a lieu.

Il existe plusieurs types d'ennemis :

  • Classiques : faciles à tuer, lents, mais nombreux
  • Lunger : a perdu ses muscles et son poids, pour courir vite
  • Spewer : envoie de l'acide
  • Bloater : explose proche du joueur
  • Brute : un géant, tout en muscles. Il bouge lentement, mais de nombreux tirs seront nécessaires pour en venir à bout

Voici une vidéo du gameplay :

Ce jeu est disponible pour les téléphones sous Android 2.2, ayant suffisant de mémoire libre pour stocker 56 Mo de données.

Zombie Fields HD
Dreamlords Digital

The Philippines' first true 3d Android game!*********************** DOWNLOAD REQUIREMENTS*************************- Can only be installed on Android 2.2 onwards- Advisable download for wifi connections.- This app will use to download the Zombie Field HD app( 56 mb) from our sever and install it on your phone.In Zombie Fields, you are one of...

Télécharger 1,46 € Disponible sur Google Play

Source : Androidiani

Motorola préparerait-il son propre système d'exploitation mobile ?

Motorola pourrait lancer son propre plateforme mobile.

Motorola a réussi son aventure avec les smartphones, grâce à Android. La marque a su profiter du système de Google dès son lancement. L'entente avec le géant de Mountain View est telle, que le Motorola Droid/Milestone et même la Xoom ont été les deux premiers terminaux à bénéficier d'une exclusivité, pour être sous Eclair et Honeycomb. Rajoutons que la tablette a même été utilisée dans le processus de développement de Android 3.0 (Honeycomb). Mais Motorola ne se base que sur un seul système d'exploitation mobile. Ses concurrents n'ont pas tous cette stratégie. On peut citer HTC, avec WP7, Samsung, avec Bada et WP7. L'avantage est de cibler un marché plus large, en préparant le terrain avant une éventuelle forte poussée de ces systèmes. A cela se rajoute le fait qu'Android est sous la menace de plaintes avec Oracle. Motorola est accusé par Microsoft d'avoir utilisé leurs brevets, sans avoir signé un contrat de license.

Information Week aurait obtenu des informations comme quoi Motorola préparerait son propre système d'exploitation mobile. Au cours des neuf derniers mois, l'américain a embauché de nombreux ingénieurs spécialisés dans le mobile et le web. Ces personnes venaient d'Apple et Adobe, à priori pour développer un nouvel OS. Lorsque le journaliste a interrogé Motorola, aucune réponse n'a été faite, mais l'engagement envers Android a été une nouvelle fois confirmée : “Motorola Mobility s'est engagé à Android, comme système d'exploitation”. D'après un analyste de la Deutsche Bank, Motorola aurait besoin de se différencier, en bénéficiant d'une ou plusieurs options. En effet, se baser sur un seul système est plutôt risqué, même si pour l'heure, ce serait un développement ”au cas où”.

Les personnes embauchées sont brillantes et occupent une place de choix dans la hiérarchie. Benoit Marchant est le directeur de l'ingénierie. Sean Kranzberg est au autre directeur de cette branche. Gilles Drieu est le vice président de l'ingénierie logicielle. Après son départ d'Apple, il a travaillé avec les groupes WhatWG et W3C. Ils possèdent également des brevets sur des technologies Web. Ce système d'exploitation pourrait donc être basé sur Internet. Ce sont pour l'instant les seuls détails qui existent.

Cette information serait d'autant plus crédible, que Google rencontre quelques problèmes. Selon une personne proche de chez Motorola, “Google se tire une balle dans le pied”, car des problèmes affectent le fait qu'il y ait différentes versions, la différenciation des produits entre les marques, ou encore le support parfois aléatoire des partenaires. Tout cela aurait pu motiver cette décision.

mercredi 23 mars 2011

Logitech lance “Squeezebox Controller” sous Android

Très bonne nouvelle pour ses utilisateurs, puisque l'application “Logitech Squeezebox Controller” vient récemment d'être lancée sur la plateforme de l'Android Market.

Si vous ne saviez pas ce qu'est un Squeezebox, c'est tout simplement un lecteur de musique en réseau qui vous permettra d'accéder à tout un monde de musique depuis n'importe quelle pièce de votre maison, et maintenant depuis votre mobile Android !

Après l'importante demande des utilisateurs, Logitech a travaillé en secret à l'élaboration de l'application qu'ils ont maintenant le plaisir de dévoiler, afin de transformer son smartphone ou sa tablette Android en un contrôleur pour sa Squeezebox.

Depuis cette application, vous pourrez

  • Contrôler toutes les pistes de la Squeezebox dans n'importe quelle pièce de votre maison.
  • Profiter de l'expérience de votre Squeezebox en jouant, personnalisant, synchronisant et plus encore…
  • Rechercher facilement des morceaux en utilisant l'écran tactile ou le clavier de votre smartphone/tablette.
  • Afficher les fichiers, de la station, ou des pochettes d'albums dans la playlists en couleur.

Bien évidemment, cette application est gratuite, et comme cité plus haut, disponible sur l'Android Market.

Logitech Squeezebox Controller
Logitech Europe S.A.

Logitech Squeezebox™ Controller puts a fully featured Squeezebox remote where you want it: on your Android smartphone or tablet. It uses your home Wi-Fi to control all your Squeezebox players, whether you have one Squeezebox Radio or a house full of Squeezebox Boom, Squeezebox Touch and Squeezebox Duet. Built by...

Télécharger Gratuit Disponible sur Google Play

 

L'algorithme de classement de l'Android Market a-t-il été modifié ?

Le classement des tops gratuit et payant semble avoir changé.

L'Android Market est une des pièces maitresses de la plateforme de Google. Mais beaucoup de critiques à son égard sont faites. Google a récemment introduit le Market web, avec l'installation à distance d'applications. Juste avant, nous avions vu l'ajout d'applications similaires et même une refonte de la charte graphique. Du côté des développeurs, ils peuvent s'exprimer plus largement sur leurs applications et jeux, car ils ont accès à une plus longue description, l'ajout de vidéos…

Une demande récurrente concerne les nouvelles applications. Il existe un onglet “Nouveautés”, qui se contente d'afficher les dernières applications, sans les trier. Par conséquent, les développeurs indépendants vont avoir beaucoup de mal à se faire remarquer. Il existe la publicité via admob, ou la publication d'un article sur des sites spécialisés. Généralement, l'impact va être momentané pour ensuite revenir à son état stable. Il existe bien les applications mises en avant, mais celles créées par des indépendants, sont rares. A cela s'ajoute le fait, que les tops gratuit et payant se basaient sur le nombre total de téléchargements. Par conséquent, une application lancée au début de la plateforme, avec une grosse popularité était presque indétrônable.

Mais il semblerait que l'algorithme des classements ait été modifié. C'est notre confrère de PointGPhone qui a observé ce changement. Grosso modo les applications les plus populaires sont les mêmes, mais leur ordre a été bouleversé. Par exemple, dans les applications gratuites Gmail se retrouve vers la vingtième place, alors qu'il occupait une position plus avancée.

Il est difficile de savoir comment Google trie ces informations : selon les notes ? le nombre d'avis ? Dans tous les cas, les positions sont changées tous les jours. Par conséquent, le géant de Mountain View va relancer de la concurrence entre les premières applications. En effet, des changements apporteront du buzz et des téléchargements. Il en découlera plus d'utilisateurs, donc plus de notes et ainsi de suite.

Cette modification peut être qualifiée de mineure, car les indépendants ne bénéficieront toujours pas d'une meilleure visibilité. Google a simplement rajouté un peu plus d'équité au sein de son Market.

Cela suffira-t-il à enrayer le phénomène, ou est-ce que les développeurs vont se tourner vers l'Amazon App Store ?