vendredi 14 janvier 2011

ParisTech Review : Comment votre avis (et celui de millions d’internautes) peut ébranler une industrie

Autrefois, le bouche-à-oreille – ce que des amis vous disaient d'un livre, d'un film, ou d'un restaurant- portait bien son nom. Aujourd'hui, nous ne sommes plus limités à notre seul cercle d'amis pour obtenir ce genre d'informations: nous pouvons aussi nous tourner vers ces milliers d'étrangers qui postent leurs opinions sur Internet, nous orientant ainsi vers tel ou tel choix. Ce nouveau réservoir public d'avis et d'expériences de première main entraîne un changement majeur dans la relation entre consommateurs et vendeurs, créant de nouvelles opportunités pour certaines entreprises, et de nouveaux risques potentiels.


Voici un extrait d'un article de ParisTech Review, je vous invite à continuer sa lecture juste après avoir terminé  de lire cet article.

ParisTech Review est la revue en ligne de ParisTech, qui rassemble onze des plus grandes écoles d’ingénieur françaises (dont Polytechnique et ses écoles d’applications (Mines ParisTech, PontsParisTech, etc.) et Arts et Métiers ParisTech) et HEC Paris.

ParisTech Review propose tous ses articles en anglais et en français. Les articles sont longs et de qualité, et portent sur l’impact des innovations technologiques sur le business, l’économie et la société.

La revue a noué de nombreux partenariats éditoriaux : ainsi elle a deux partenaires stratégiques (Harvard Business Review et Knowledge(arobas)Wharton) et des accords de syndication avec The Asahi Shimbun au Japon, The Times of India en Inde, Mc Kinsey Quarterly aux Etats-Unis, Les Echos et L’Ecole de Paris en France.

Ils viennent de publier sur l'Android Market une application pour consulter les articles avec votre androphone, on retrouve toutes les fonctionnalités essentielles pour ce type d'application : favoris,partage, etc.

Nous l'avons testé, elle est compatible avec tous les androphones ainsi que les tablettes. Bref, du contenu de qualité sur une application bien réalisée proposant un affichage haute résolution.

Disponible gratuitement sur l'Android Market, suivez le code QR.

Ceci est un publi-rédactionnel

Sony Ericsson admet avoir commis des erreurs en 2010, 2011 devrait être mieux…

La personne dirigeant le pôle Marketing chez Sony Ericsson a reconnu que l'année passée ne fut pas la meilleure.

sony-ericsson-android.jpg

Sony Ericsson est une marque reconnue pour la qualité de ses téléphones et de ses appareils photos. Mais au cours de l'année 2010, son image a été fortement écornée. Commençons tout d'abord par le Xperia X10 qui a été repoussé à de nombreuses reprises, pour finalement sortir en accusant un retard technologique sur ses concurrents. A l'époque de sa sortie, Android 2.1 (Eclair) venait d'être lancé et le constructeur avait laissé planer le doute quant à la version embarquée, qui fut malheureusement Android 1.6 (Donut) finalemen. Après de nombreux mois d'attente, la mise à jour en version 2.1 fut déployée. Le multitouch sur la plateforme de Google est ainsi arrivé simultanément à la sortie du Nexus One. Sony Ericsson avait officiellement annoncé que le téléphone ne serait pas compatible avec cette version, pour finalement se rétracter en fin d'année et annoncer une mise à jour prochaine. Le même sort touche le reste de la gamme Xperia X10 et une fine lueur d'espoir atteint le Xperia X8.Au mois de Novembre, le LiveView a été lancé, un gadget qui se connecte à un téléphone Android pour communiquer des informations (SMS, Twitter…) en Bluetooth. La France ayant eu la chance de l'avoir en exclusivité, il s'avère néanmoins que l'appareil ne fonctionne parfaitement que sur les téléphones de la marque. On peut pourtant lire sur la description que certains des téléphones Samsung ou HTC sont compatibles, mais le résultat est loin d'être probant. Le fabriquant s'est même excusé en annonçant une mise à jour corrective au courant du mois de janvier, mais nous attendons toujours.

Devant une telle situation, le responsable du pôle marketing chez Sony Ericsson, Steve Walker, a fait son mea culpa. Il nous explique que lorsque l'Apple iPhone est sorti, le constructeur n'était pas prêt à y répondre. Quand Android a fait son apparition, le fabriquant en a profité pour s'insérer dans cette brèche sans pour autant avoir une vision claire sur sa stratégie. La gamme de téléphones sous Android est particulièrement touchée :

“Il est important de se rappeler que 2010 été marquée par l'arrivée en masse des terminaux Android sur le marché. Oui il y a eu une ou deux percées de HTC précédemment, mais quand nous avons commencé à concevoir nos combinés de 2010 en 2008, personne ne connaissait vraiment la dynamique du marché des smartphones sous Android ou même ce que le marché des smartphones allait être.”

“Aucun de nous ne pouvait prévoir deux ans à l'avance, à quel point les utilisateurs allaient se tourner vers des smartphones. Aucun de nous n'a pu vraiment prédire ce qui était plus ou moins important pour les consommateurs.”

L'entreprise a tout de même pu passer une assez bonne année, car ses ventes se sont reposées principalement sur la fidélité à la marque et le premier achat d'un smartphone. De même, il faut savoir que le public des sites d'actualités Android ne représente qu'une minorité. C'est ainsi que les Madame et Monsieur Michu ont pu limiter l'hémorragie de Sony Ericsson.

En 2011, la co-entreprise souhaite corriger les erreurs du passé. Nous savons que l'aventure déjà mal commencé. Le constructeur a annoncé qu'aucune mise à jour ne serait déployée vers Android 2.2 (et encore moins 2.3) sur la gamme Xperia X10. D'après les annonces, et mis à part ce point négatif, la page serait tournée. L'avenir est maintenant dirigé vers le Xperia Arc, ainsi que le Playstation Phone (ou Xperia Play). Ce changement de stratégie sera-t-il suffisant ?

Source : Pocket lint

Le NFC sera disponible dans neuf villes françaises en 2011

En 2011 neuf villes françaises déploieront la technologie NFC.

NEXUS-S-NFC-1-SlashGear1-580x326-540x303.jpg

Le NFC (Near Field Communication – Communication en champ proche) est une technologie dite sans contact. Elle est généralement utilisée comme mode de paiement, mais peut aussi transmettre des informations “classiques”. Le principe de fonctionnement est simple : un téléphone équipé d'une puce et un lecteur dédié chez un commerçant communiquent pour réaliser l'opération. Les utilisations peuvent concerner le paiement d'une place de parking ou d'un achat quelconque. L'avantage est conséquent, car il évite la manipulation d'espèces et de cartes bancaires pour de petites sommes (moins de 20€ la plupart du temps).En 2005, Caen avait réalisé la première expérimentation mondiale de la technologie NFC. En mai dernier, Nice avait démarré un test grandeur nature avec cette même technologie sous le label Cityzi. Les informations circulant sont variées : transport, shopping, banques, informations municipales… En l'espace de six mois, plus de 2500 habitants se sont équipés d'un terminal Samsung Player One compatible pour tester le service auprès de 1000 commerces.

Le ministre de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie vient de lancer un programme pour “diffuser les usages du web 2.0 dans les entreprises”. Parmi les nombreuses mesures, un volet s'attarde sur le déploiement de services mobiles sans contact dans neuf municipalités et collectivités métropolitaines. Ce seront Bordeaux (en coordination avec Pessac), Caen, Lille, Marseille, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Le gouvernement lancera un appel à projets pour l'installation de cette technologie, ce qui permettra notamment la création de nouveaux emplois. Du côté des opérateurs, l'intérêt est élevé et c'est Orange qui semble se démarquer. Dès le second semestre, l'opérateur lancera de nouvelles cartes SIM et de nouveaux terminaux compatibles avec le NFC et souhaite équiper 500 000 clients d'ici à la fin de l'année.

Actuellement le Google Nexus S supporte cette technologie et le futur Samsung Galaxy S2 devrait faire de même. Cependant, vous avez pu remarquer que les téléphones présentés au CES n'évoquaient jamais cette fonctionnalité. Google essaie pourtant de pousser autant que possible ce type de paiement sans contact, mais le chemin risque encore d'être long. L'avantage pour le géant de la recherche est double, car il concerne le paiement (Google Checkout) et la publicité (Adsense/Adword). Trois nouveaux téléphones Blackberry ont fuité aujourd'hui : Torch 2, Curve “Apollo” et Dakota. Chacun d'eux disposera d'une puce. Nokia, tout comme HTC, devrait rapidement proposer des téléphones embarquant le NFC. Verra-t-on davantage de téléphones au MWC supportant cette technologie ?

Source : Comment ça marche

Confusion, les tablettes ASUS Eee Pad sous Android 2.3 ou 3.0 ?

On ne sait plus trop sur quel pied danser.

Lors du CES de Las Vegas, ASUS a présenté trois terminaux sous Android, trois tablettes se voulant très nomades. Au premier abord, le matériel a l'air de qualité avec une optimisation logicielle convaincante sous Android FroYo (2.2) et l'intégration d'une interface propre à la marque ASUS.

Commençons sur les deux tablettes hybrides de 10.1 pouces. Pourquoi hybrides ? Tout simplement parce qu'elles ont deux utilisations bien distinctes, l'une toute-tactile et l'autre plus professionnelle avec le clavier physique. On peut donc parler de smartbook se métamorphosant en tablette. L'Eee Pad Slider qui s'allonge en mode canapé afin de passer à l'interface tactile, puis l'Eee Pad Transformer, un peu comme un pc portable traditionnel avec une partie détachable pour le transformer aussi en tablette.

asus-eee-pad-slider-tablet-androidDeux monstres de technologies, on a une dalle tactile IPS de 10.1 pouces soutenant une résolution de 1 280 x 800 pixels (WSVGA), une architecture double-coeur nVidia Tegra 2 à 1 GHz soutenue par 512 ou 1 Go de RAM (au choix), une caméra frontale de 1.2 mégapixels, un appareil photo de 5 mégapixels, Wi-Fi, GPS, etc.

asus-eee-pad-transformer-tablet-android

Les deux tablettes sont prévues entre les mois de mars et mai avec une fourchette de prix allant de 400 à 800 euros.

Continuons avec l'ASUS Eee Pad Memo, une tablette de 7.1 pouces aussi sous Android, et sans clavier physique.

L'Eee Pad Maemo est la première tablette Android a soutenir nativement une architecture double-coeur de Qualcomm cadencée à 1.2 GHz, une dalle tactile capacitive de 7.1 pouces avec une résolution de 1 024 x 600 pixels avec un stylet qui peut servir d'instrument d'art pour diverses applications fournies avec la tablette.

asus-eee-pad-maemo-android-tablet

Elle se dote aussi d'une caméra frontale de 1.2 mégapixels, d'un appareil photo de 5 mégapixels… Pour l'instant, nous ne disposons d'aucune autre information, puisque l'entreprise ne confirme pas sa sortie. C'est un prototype, une autre tablette pourrait la remplacer, et on l'a bien compris.

Comme je vous le citais au début de l'article, on ne sait plus réellement sur quel pied danser. Le constructeur est dans la confusion, et dans l'incapacité de confirmer sur quelle version d'Android ses tablettes sortiront. Au début, les employés faisaient allusion à Android Gingerbread (2.3), puis quelques heures plus tard citaient vouloir attendre l'arrivée d'Android Honeycomb (3.0).

On rejoint Pierre de Blogeee, lorsqu'il cite :

A ce jour seule la tablette Xoom de Motorola semble être donc dans la possibilité officielle d’exploiter Android 3.0. Toutes les autres devront se contenter de versions antérieures.

Hélas, c'est la vérité… Motorola a clairement une longueur d'avance avec sa stratégie puisqu'il travaille directement en collaboration avec Google pour le développement d'Android Honeycomb (3.0).

Il serait intéressant de savoir si d'autres constructeurs peuvent aussi s'allier au même moment avec Google, un peu comme dans la communauté indépendante aux constructeurs, nous faisons bien allusion aux concepteurs de système alternatif pour nos terminaux qui s'inspirent entre eux à élaborer un système pour tel ou tel appareil en tirant partie des mêmes sources. Est-ce que cela serait possible officiellement ? Pourquoi pas ? …et puis ça mettrait tout le monde sur un pied d'égalité, non ? Peut-être que dans le futur…

Tout ça laisse une fois de plus le marketing d'ASUS dans l'impossibilité de donner une réponse concise, à savoir : Est-ce la nouvelle gamme de tablettes d'ASUS sortira directement sous Android Honeycomb (3.0) ? ou sur Android Gingebread (2.3) ? avec une possibilité de mise à jour ultérieure.

J'ai l'impression qu'on se répète, mais il serait dommage que le constructeur propose du matériel double-coeur sans en exploiter les totales performances, puisque pour rappel Android Honeycomb (3.0) devrait nativement prendre en compte ce type d'architecture. Ceci est valable pour tous les constructeurs ayant choisi cette nouvelle alternative. C'est d'ailleurs l'un des points forts souligné par Andy Rubin pendant l'une de ses interviews.

Via Blogeee, source CrunchGear.

A notre grande joie, la revalorisation de la taxe sur la copie privée a été entérinée

La commission sur la taxe sur la copie privée vient de revoir ses barèmes et y intègre les tablettes tactiles.

Screen shot 2011-01-13 at 21.17.55.png

A la mi-décembre, nous apprenions l'éligibilité des tablettes tactiles à la taxe sur la copie privée. Celle-ci a rapporté plus de 189 millions d'euros en 2009 mais ne semble pas être suffisante, puisqu'une revalorisation vient d'intervenir. Pour chaque achat depuis 1985 d'un CD, DVD, baladeur, disque dur externe, multimédia ou smartphone, le client doit s'acquitter d'une somme variable. Les sommes reviennent à 75% aux ayants droits et 25% participent à la “vitalité artistique du pays en finançant des manifestations culturelles”. Grâce à elle, nous ne menaçons plus la culture, permettant à notre richesse de s'accroître et de financer de très bons artistes. Cette taxe est vaste : musique, cinéma, théâtre, danse, télévision, radio, photographie, cirque et littérature. Un site internet a même été dédié à cette cause et une vidéo nous présente les bienfaits d'une telle taxe (avec le slogan “Merci la copie privée”) !

Cette taxe permet ainsi aux méchants consommateurs de payer pour les contenus légaux qui sont transférés vers d'autres supports que celui d'origine. A la grande stupéfaction de ces sages ayant-droits, ils n'avaient pas prévu l'essor des tablettes et viennent par conséquent de les ajouter. Les utilisateurs sont certainement trop peu intelligents pour utiliser des services de streaming légaux (comme Spotify ou Deezer), il était nécessaire de les faire payer. Hier a eu lieu le deuxième vote, mais était déjà considéré comme acquis. En détails, voici les nouveaux tarifs (document Clubic) :

Les tablettes tactiles sont ajoutées et la tarification respecte celle du 1er vote. Les prix s'échelonnent jusqu'à 12 euros pour des périphériques entre 40 et 64Go. Ce marché en pleine croissance, comme nous avons pu le constater au CES, ne pouvait passer outre cette taxe. De même, elle est répartie d'une manière très équitable puisque toutes les tablettes à l'exception de celles utilisant Microsoft Windows y sont soumises. Il est en effet vrai que ce système d'exploitation mérite plus que les autres de ne pas être taxé. Le Syndicat des Industries des Matériels Audiovisuels Electroniques (SIMAVELEC), l'ignorant, souhaite déposer un recours devant le Conseil d'Etat qui sera appuyé par Archos. Le lobbying est inexistant car sans donner de raison, la commission a changé d’opinion pour finalement adopter une taxe. Nous vivons dans un pays sain, dans lequel il faut éradiquer au plus vite ces vilains adolescents boutonneux qui téléchargent, au lieu d'aller au musée tous les week-ends. De même, les entreprises ne comprennent pas le bénéfice d'une revalorisation, mais n'ont certainement rien compris aux joies culturelles :

“L’augmentation de la capacité de mémoire ne signifie pas que l’on copie plus. On taxe des biens avant même de savoir comment ils sont utilisés. De plus, il y a une distorsion de concurrence, puisque tous les OS ne sont pas touchés.”

Plus sérieusement, si vous souhaitez acheter une tablette sans payer la copie privée, dépéchez-vous puisqu'elle devrait être mise en place au premier trimestre 2011.

Note : Certains passages de l'article sont à prendre avec dérision !

Le Motorola Atrix attendu chez SFR (France) & Bell (Canada) ?

Avec le LG Optimus 2X, le Motorola Atrix est l'un des premiers androphone double-coeur.

Petit rappel sur les caractéristiques techniques, l'Atrix intègre un écran tactile SLCD de 4 pouces avec une résolution qHD (960 x 540 pixels). A ce jour, c'est la plus haute résolution pour un smartphone Android. L'architecture double-coeur est la nVidia Tegra 2 cadencée à 1 Ghz qui est soutenue par 1 Go de mémoire RAM et 16 Go de mémoire interne avec l'emplacement Micro SD.

Continuons sur son appareil photo de 5 mégapixels avec son flash (LED) pouvant capturer des vidéos au format 720p, sa caméra frontale de 1.3 mégapixels. La partie réseau est assez complète avec le Wi-Fi dans ses normes b/g/n, le Bluetooth 2.1, le DLNA et un Tuner FM. Côté connectique, on est également servi avec la présence d'un port HDMI, USB et Micro USB et un jack 3.5 mm.

Il dispose également d'autres fonctions, comme la métamorphose en dock portable ou interface de télévision. Le Motorola Atrix 4G mesure 117.8 x 63.5 x 10.1 mm pour un poids de 139 grammes (batterie inclue de 1 950 mAH).

D'abord, on découvre que le Motorola Atrix s'est invité la boutique d'accessoires de SFR. Il y a deux pages visibles, l'une en version 3G, et la seconde en version 4G.

Attention, cette invitation ne certifie pas une sortie chez l'opérateur, mais une supposition. Il est déjà arrivé que certains mobiles visibles dans un premier temps dans cette boutique d'accessoires ne voient jamais le jour chez l'opérateur. Sait-on jamais …

Dans un second temps, là c'est officiel le Motorola Atrix est prochainement prévu chez Bell.

Bell est un opérateur téléphonique Canadien, et vu que FrAndroid est un site web Francophone, il est logique qu'on vous en parle.

Si vous habitez au Canada, vous pouvez dès à présent vous inscrire sur le site officiel, afin de recevoir les informations relatives à propos du smartphone.

Via Phandroid.

Hausse de la TVA : Bouygues Telecom n'y participera pas et les interdictions de résiliation pourraient être illégales

Bouygues Telecom ne répercutera pas la hausse de la TVA, empêchant ainsi les résiliations. Chez SFR, la résiliation reste possible (selon les cas) pour les abonnements souscrits après le 15 novembre !

piggy-bank.jpg

A partir du 1er février, la partie télévision des abonnements mobiles et Internet va être taxée à 19,6% contre 5,5% actuellement. Lorsque la TVA avait baissée il y a quelques années, les forfaits n'avaient pas changé. Mais cette augmentation fera l'objet d'une revalorisation (à la hausse) chez Orange et SFR. Cette modification permet aux consommateurs de pouvoir résilier leur abonnement et par conséquent de garder le téléphone, même s'il n'est pas “payé” entièrement. En effet, selon le code de la consommation le contrat est modifié “substantiellement : le client est par conséquent en droit de refuser ce changement. L'opération ne pourra être effectuée que quatre mois après avoir reçu la lettre de votre opérateur.

Des rumeurs ont circulé sur le positionnement de Bouygues Telecom sur ces deux concurrents, car aucune annonce officielle n'avait été faite. Elles annonçaient que la hausse n'aurait lieu qu'au mois de mars. La situation va finalement être toute autre, puisque l'opérateur ne répercutera pas cette hausse. L'avantage est double : ses clients ne vont pas pouvoir partir vers la concurrence et l'opérateur ne perdra pas d'argent avec les téléphones non remboursés. Bouygues Telecom, via son directeur général adjoint marketing, invite même les clients d'Orange et SFR à rejoindre ses rangs :

“A partir du 1er février, plusieurs millions de personnes seront libérées de leur engagement chez des opérateurs concurrents. En effet, le tarif de leur offre ayant augmenté, ils pourront, pendant quatre mois, sans frais de résiliation, choisir de rejoindre Bouygues Telecom.”

“C'est la guerre concurrentielle au bénéfice du consommateur, c'est à ça que sert la concurrence.”

“Certes, cela nous fait perdre de l'argent parce qu'il va bien falloir payer les taxes au gouvernement, mais on parie sur le fait qu'on va séduire de nouveaux clients qui vont en partie compenser.”

La stratégie pourrait se révéler excellente pour l'opérateur, qui a pris du recul pour mieux communiquer. Certes il sera impossible de résilier, mais sera le seul acteur (sauf MVNO) à ne pas augmenter les prix. N'étant pas forcément l'acteur avec les prix les plus bas du marché, l'aspect psychologique pourrait être un argument mis en avant dans les prochaines campagnes publicitaires. Cela est d'autant plus vrai qu'Orange et SFR ont augmenté des forfaits n'ayant pas la télévision.

ufc-quechoisir.jpg

Nous vous indiquions que SFR et Orange avaient bloqué leurs contrats de manière à empêcher les nouveaux clients de pouvoir résilier. Ne sont concernés que les contrats pris après le 15 novembre 2010 pour le premier, et le 15 décembre chez le second. Mais ZDNet a voulu enquêter et une telle approche serait illégale, car l'opérateur interdit au consommateur son droit de résiliation. D'après la Direction de la répression des fraudes et l'UFC Que Choisir, les résiliations sont toujours possibles, mêmes après les deux dates indiquées :

“Un contrat signé entre un fournisseur et un particulier doit faire apparaître le type de la prestation, la durée de la prestation et le prix de la prestation. Or, les contrats signés après le 15/11 [NDLR : chez SFR] n'indiquent pas le prix avec augmentation de la TVA puisqu'à cette époque le calcul n'était pas encore possible.”

On retrouve de nombreuses informations sur le site de l'UFC Que choisir qui dédie une page à la hausse de la TVA :

“L’article L.121-84 du code de la consommation vous reconnaît la faculté de résilier votre contrat en raison des modifications contractuelles si vous ne les avez pas déjà « expressément acceptées ».

Vérifiez les documents qui vous ont été communiqués lors de votre souscription récente ou lors du renouvellement de votre abonnement.

Si ces documents annoncent d’ores et déjà de manière précise, chiffrée (par exemple : « votre abonnement passera alors de 25 € à 26,50 € ») et datée les conséquences des modifications contractuelles à venir, vous ne pourrez pas résilier votre contrat.

En revanche, si les documents n’évoquent pas les modifications contractuelles à venir, ou s’ils ne font qu’évoquer une hausse future ou éventuelle du prix, mais qu’à aucun moment elle n’est ni chiffrée, ni datée, on ne peut pas considérer que vous ayez donné votre accord exprès aux nouvelles conditions.

L’opérateur doit vous informer de la modification un mois avant son entrée en vigueur et vous pourrez résilier votre contrat dès cette date et au plus tard dans les quatre mois suivant l’entrée en vigueur de la modification.

NB : la situation est la même que vous veniez de conclure un contrat d’abonnement ou bien que vous veniez de renouveler votre engagement.”

Les deux opérateurs ont essayé de contourner la loi, mais relisez bien vos documents, car vous pourriez être “éligibles” pour résilier votre abonnement. Faites attention toutefois, car les opérateurs ne semblent pas vouloir jouer le jeu et vont certainement utiliser des vices pour ralentir la procédure. L'UFC pense même que seul un passage devant les tribunaux pourrait clarifier la situation. Si vous ne voulez pas vous lancer dans une telle manœuvre, vous pouvez tout de même appeler votre service client pour faire valoir vos droits et négocier un téléphone et/ou forfait.

Source : AFP

jeudi 13 janvier 2011

Shazam & Spotify fondent un partenariat !

Les géants Shazam & Spotify viennent de signer un partenariat entre eux.

Toute personne possédant un smartphone connaît l'application Shazam, qui permet entre autre d'identifier une musique à partir d'une source sonore quelconque, à condition que l'on ait une connexion internet. Il existe un mode hors-ligne permettant d'enregistrer la source musicale pour l'identifier ultérieurement. Shazam permet aussi de montrer d'autres types de contenus en rapport avec les artistes, comme leurs futures dates de concerts, leurs vidéos, et j'en passe …

L'application Spotify offre un tout autre service, puisqu'elle propose du contenu musical en ligne sur différents artistes, et dans une multitude de genres. Il existe une version d'essai, puis une premium permettant un accès à l'application mobile (iOS, Android, etc…). En résumé, on se constitue une playlist qui peut enregistrer la musique en cache dans le téléphone, pour qu'une fois hors-ligne, on puisse la réécouter. Un autre petit avantage en comparaison au lecteur musical standard est le partage de nos playlists sur les réseaux sociaux.

Aujourd'hui, les deux entreprises fondent un partenariat qui vise à implanter une nouvelle fonctionnalité dans Shazam. Cette fonctionnalité se nomme “Jouer dans Spotify” et permettra de taguer un morceau depuis l’application Shazam Encore, pour la rejouer dans son intégralité sur Spotify. Pour fonctionner, cette option nécessitera la version premium de Spotify qui devrait également et prochainement s'inviter dans la version gratuite de Shazam.

Plus tard, peut-être que l'intégration sera plus étendue.

Développeurs, protégez-vous du vol d'application et du cyber-squatting

Un phénomène ultra connu pour les acteurs du web, c'est le cyber-squatting. Le principe, réserver un nom de domaine à son nom avec une syntaxe qui pourrait être utilisée par quelqu'un d'autre. L'objectif est de revendre le nom de domaine à celui qui en aura l'intérêt. De nombreuses campagnes de pub ont coulé car les noms de domaines n'avaient pas été réservés.

Et bien faites attention ! La même chose peut arriver sur Android, c'est 2beta (merci à lui), qui nous le rappelle sur le forum.

Pour cela, le malintentionné récupère votre apk mis à disposition sur Internet avant publication sur l'Android Market (par exemple pour une beta). Ensuite, par une méthode que je ne connais pas, il re-signe l'application en son nom pour publier l'application sur le Market en son nom.

Ainsi, si vous publiez à votre tour une application qui vous est légitime, vous ne pouvez pas car un package ne peut pas être publié deux fois sur le Market.

Vous subissez :

  1. un vol car l'individu peut générer des profits par dessus votre dos
  2. une usurpation de propriété car vous ne pouvez publier votre application en votre nom

Pour vous prémunir de cela, pensez à :

  • Signer toute application publiée, où que ce soit. Ça prend 3 clics et ça rend des services
  • Publier en draft, donc non visible pour l'utilisateur, votre application afin de “réserver l'emplacement”

SFR s'aligne sur Free pour les appels illimités vers les mobiles, Bouygues Telecom y songe

Mise à jour : Bouygues Telecom n'a pas encore fait d'annonce officielle, d'ailleurs, pour le moment ils démentent la rumeur.

Bouygues Telecom vient par contre de déclarer qu'il n'y aura aucune hausse de TVA sur les forfaits Mobile et BBox. Une bonne nouvelle car la note ne sera pas plus salée pour les abonnés, mais une mauvaise pour les clients qui voulaient en profiter pour changer d'opérateur. Source : AFP

Après Free, ce seront SFR et Bouygues Telecom qui proposeront les appels illimités vers les mobiles depuis leurs box.

orange-sfr-bouygues-telecom_435.jpg

Lors du lancement de la Freebox Revolution, une annonce avait particulièrement mis sous tension les concurrents de Free. Les appels émis depuis la box étaient entièrement inclus dans l'offre. Aucun supplément n'est demandé en fonction de l'opérateur.

Devant une telle avancée, les consommateurs ont accueilli très favorablement cette nouvelle. L'espace de quelques jours, les concurrents n'ont pu répondre à l'attaque simultanée des appels illimités et de la Freebox Revolution, qu'en proposant des réductions sur les abonnements.

Hier, SFR a été le premier à réagir en s'alignant sur son concurrent de toujours. L'opérateur avait lancé au mois de novembre sa box, nommé Neufbox Evolution, mais n'avait pas prévu un tel virage stratégique. C'est ainsi qu'à partir de mardi prochain (le 18 janvier), cette mesure sera incluse pour tous les abonnés de cette box. On notera tout de même l'augmentation d'un euro pour atteindre les 37,90€ par mois. Pour les autres abonnés, les appels seront illimités à condition de souscrire à une option de 3€ par mois.

Aujourd'hui, nous apprenons que Bouygues Telecom devrait faire de même, pour s'aligner sur ce “futur” standard. Son offre Ideo propose actuellement pour 39,90€, 3 heures vers les mobiles. Selon toute vraisemblance, elle devrait devenir illimitée dès la mi-janvier. L'entreprise n'a pas encore répondu officiellement à cette information de Challenges.

Orange n'a pour l'instant pas réagi aux modifications de ces deux concurrents. Toutefois, dès l'annonce l'entreprise avait annoncé qu'une telle opération allait coûter cher au fournisseur d'accès. Le geste idéal serait de proposer la même option pour éviter une perte de clients, mais… notre boule de cristal ne nous dit rien de plus !

L'histoire retiendra que Free a inauguré l'illimité vers les mobiles, on se demande maintenant si les concurrents vont continuer à suivre Free (Mobile), lorsque les offres mobiles seront lancées (début 2012).