jeudi 16 décembre 2010

Les spécifications du Meizu M9 sont dévoilées, ainsi qu’un site

Un site dédié au Meizu M9 vient d’être lancé. On y retrouve les spécifications officielles du téléphone.

Le Meizu M9 est un téléphone annoncé depuis longtemps : notre première actualité date d’avril ! Il aura fallu attendre de longs mois avant de connaître une date de sortie. Meizu vient tout juste de lancer un site pour son téléphone. On peut y retrouver des photos, mais surtout les spécifications officielles (et donc définitives). Initialement annoncé comme un clone de l’iPhone sur Android, ce smartphone n’en sera pas une pale copie.

Des rumeurs avaient déjà laisser entendre à de bonnes performances. On retrouve un écran de 3,5 pouces pour une résolution de 960 x 640 pixels. Il sera très proche du Retina Display, car il serait à priori le même que le Sharp IS03. Le processeur utilisé sur le M9 est similaire à celui du Samsung Galaxy S, c’est-à-dire un CPU d’1GHz S5PC110. Pour le processeur graphique (GPU) nous ne sommes pas certains, car aucun élément officiel n’y fait référence, mais pourrait être un Power VR 540 GPU.

Deux versions seront proposées : 8Go et 16Go. Un lecteur de microSDHC serait également embarqué et capable de lire des cartes jusqu’à 32Go. Une caméra de 5 mégapixels pour réaliser des vidéos en 720p. Tout comme le Samsung Galaxy S, il ne devrait pas avoir de flash LED. Le Meizu M9 retrouve ensuite des caractéristiques plus classiques : WiFi b/g/n, Bluetooth 2.1 + EDR, a-GPS et les capteurs de lumière et de proximité. Il possèdera une batterie de 1370mAh au lithium.

Il embarquera Android 2.2 avec une surcouche du fabriquant que l’on peut distinguer sur les photos.

Les réseaux GSM, GPRS, EDGE, WCDMA, HSDPA et HSUPA seront pris en charge. Cela veut donc dire qu’il sera compatible avec les réseaux européens, et donc tout à fait possible de l’importer en France. Il restera tout de même le problème de la langue qui pourrait en rebuter plus d’un !

Le téléphone sera en vente dès le 25 décembre à Pékin, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen. D’autres villes chinoises suivront dans les jours à venir.

Merci à Thomas Nonque pour l’information !

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Dolphin Browser Mini se fait une place sur l’Android Market

Jusqu’à maintenant, Dolphin Browser se contentait de deux versions différentes, l’une normale et l’autre HD.

Aujourd’hui, Dolphin Browser Mini pointe le bout de son nez officiellement sur l’Android Market. Si vous l’aviez manqué, nous vous en proposions une mini-prise en main.

Rappelez-vous, j’avais débuté l’article en citant ne pas être très intéressé par les navigateurs alternatifs d’Android. Pour être plus précis et partant d’un avis plutôt neutre, je ne pense pas qu’un objet rempli d’options serait utile dans sa totalité. Il faut partir du principe qu’on est sur un navigateur Android. Il doit avant tout proposer des fonctionnalités essentielles à l’utilisateur avec quelques petits trésors cachés, mais sans les vulgariser.

Je ne vais pas vous mentir ou complimenter cette application parce que ci ou ça, mais c’est qui m’a plu sur cette version de Dolphin Browser Mini, c’est son interface simple, ses fonctionnalités utiles et ses quelques trésors cachés.

Premièrement, l’interface est très simple et on en voudrait même au navigateur par défaut de ne pas proposer les onglets en tête de page, ainsi que les options rapides qui sont situées en pied de page.

Deuxièmement, une capture de la page actuellement lu, afin de la sauvegarder dans un dossier nommé quelconque, en plus de pouvoir la partager. Attention, ce n’est pas une option “coller en favoris” , où l’on se retrouvera avec 350 liens à ne plus savoir quoi en faire.

Troisièmement, nous y voilà : La synchronisation des favoris depuis Dolphin Browser, le navigateur par défaut ou le compte Google. Souglinez aussi l’accès aux applications mobile web de Google.

Regardez le tableau des comparaisons des trois versions disponibles :

Voici quelques caractéristiques :

  • Vitesse d’exécution
  • Navigation facile
  • Nouvelle interface
  • Page d’accueil organisée
  • Nombre d’onglets infinis
  • Nouveau menu
  • Commande par geste …

Je ne voudrais pas partir dans la critique, mais je pense que Google a réellement besoin de se recentrer sur son navigateur mobile, histoire de l’enrichir et de combler un peu plus l’utilisateur sur son ergonomie générale.

Dolphin Browser Mini est compatible à partir d’Android Donut (1.6), et vous pouvez vous le procurer dès maintenant en scannant/cliquant le code QR ci-joint depuis votre androphone.

VPlayer Vs RockPlayer : Comparaison des deux lecteurs DivX

Voici une petite comparaison de deux lecteurs DivX disponibles sur la plateforme Android.

VPlayer est un peu plus récent, plus robuste et fonctionnel que RockPlayer qui est sorti bien avant.

On le sent notamment dans la navigation, la lecture de vidéo… Et pourtant, l’ergonomie générale commençait à y être des plus intéressantes.

Ils n’ont pas de grandes différences, puisque l’un fait pratiquement ce que fait l’autre, et inversement.

Les codecs supportés par ces deux lecteurs sont : divx/xvid, wmv, m4v, flv, rmvb, avi, mkv, mov, mp4, 3gp, ts, tp, ainsi que les fichiers .srt (sous-titres). VPlayer reprend un léger petit avantage en apportant le support du streaming vidéo en http, rtsp, mms & m3u (apple http stream, m3u8).

A l’ouverture des applications, rien de notable. Seuls les couleurs, le format et les icônes changent.

VPlayer est plus rapide et moins compliqué à la découverte, il suffit d’un appui sur la touche menu pour classer les fichiers par type ou ordre alphabétique et accéder aux paramètres. En plus de la touche “Continuer la lecture” , RockPlayer a la capacité de garder en mémoire le dernier endroit lu d’une ou de plusieurs vidéos.

Vous pouvez choisir ou non d’afficher les sous-titres (.srt), que ce soit depuis VPlayer ou RockPlayer, l’option est disponible dans les deux applications.

VPlayer et RockPlayer peuvent lire les fichier .srt sans problèmes, et comme sur l’ordinateur, il faut qu’il porte le même nom que la vidéo ciblée.

A l’ouverture, RockPlayer vous propose de passer par la partie matérielle ou logicielle de votre appareil Android. Une option qui n’est pas supportée par tous les terminaux, et ceux qui la supportent se voient déjà intégrer un lecteur natif à leur système.

Par contre, si votre film supporte plusieurs canaux audio différents, RockPlayer les détectera et demandera lequel choisir avant lecture.

Première vidéo ouverte, un fichier mkv de 1,4 Go avec une résolution de 720 x 400 pixels.

VPlayer (1er) n’a aucun mal à le lire et l’image suit parfaitement à l’écran, mieux que RockPlayer (2ème) qui commence à ralentir, brouiller, saccader avec un fps maximum en scène morte de 18 fps et en action 12-14 fps sur les plus grosses pointes.

J’ai lutté pour faire une capture à peu près potable…

Cependant, VPlayer ne permet pas de voir les images par secondes, mais la différence est clairement significative. Je vous invite à comparer.

Ensuite vient l’essai sur un DivX de 700 Mo avec une résolution de 720 x 304 pixels, et encore là… on sent une petite lourdeur pour RockPlayer, qui au déplacement des scènes a du mal à recadrer le son directement.

Aucun souci sur VPlayer, il passe d’une scène à l’autre sans pixel, ni ralentissement.

Sur VPlayer, le petit truc cool est la gestion des actions par geste sur l’écran pendant la lecture d’une vidéo.

Pour faire simple, gratter la gauche de l’écran pour la luminosité, la droite pour le volume et en bas à droite (de gauche à droite) pour l’avance rapide. Collez deux doigts sur l’écran pour rétrécir/agrandir la vidéo ou afficher le compteur de temps.

Pour les paramétrages, c’est très similaire.

Les deux parties sous-titres se ressemblent avec l’affichage ou non de ce dernier, sa taille et sa couleur. Notez que l’encodage est aussi possible sur RockPlayer, mais l’option se situe tout en bas des paramètres.

Là encore des options presque identiques, choisir un emplacement à ouvrir directement, voir les dossiers cachés ou non et les extensions de fichiers. VPlayer laisse la possibilité de nettoyer l’historique de lecture.

Et même si RockPlayer permet de voir la batterie restante et le nombre d’images par seconde, on retiendra tout de même que VPlayer peut gérer la qualité de la vidéo, la résolution de l’écran et bien sûr les gestes rapides cités plus haut.

Le dernier point est la taille des deux applications, que ce soit sur la mémoire du téléphone ou la carte SD… il faut accorder la meilleure note à VPlayer qui pèse 2x moins.

Actuellement en beta, VPlayer a la supériorité de sa complète gratuité même s’il existe une version payante (donation) sur l’Android Market, il ne nous spamme pas avec un message à chaque ouverture pour l’acheter.

Ces deux applications supportent (presque) tous les androphones sur le marché, à défaut de VPlayer Beta qui ne supporte pas encore la totalité des HTC et Samsung.

Il existe d’autres applications proposant des possibilités similaires, mais elles ont tout été testées. Les plus convaincantes restent les deux présentées dans cet article.

Androphone utilisé : Google Nexus One | Version : Android 2.2.1

A la suite, les codes QR à scanner ou cliquer depuis votre androphone :

- Rock Player Universal -

—-- VPlayer Beta -

LG annonce l’Optimus 2X le premier téléphone double-coeur sous NVIDIA Tegra 2

LG vient tout juste d’annoncer l’Optimus 2X, qui sera la téléphone premier téléphone avec un processeur double-coeur.

Il y a quelques jours nous vous parlions du LG star, un téléphone avec une puce NVIDIA Tegra 2. Ses performances étaient exceptionnelles : Quadrant à 2150, Benchmark Pi à 560, le nouveau Linpack à 36,FPS2D à 380 fps, Nenamark1 à 42,9 fps et Neocore à 67 fps. LG vient aujourd’hui de l’officialiser sous le nom d’Optimus 2X. Cette annonce intervient le jour même où le Nexus S (avec un processeur simple coeur) va être mis en vente aux Etats-Unis.

Ce téléphone sera le tout premier à posséder une puce NVIDIA Tegra 2 et utilisera bien évidemment Android. Il sera en vente dès le mois prochain en Corée du Sud, mais rejoindra les marchés européens et asiatiques rapidement. Jong-seok Park, le PDG de LG Electronics Mobile, déclare :

“La technologie double-cœur est la prochaine avancée dans la technologie mobile c’est donc un exploit d’être le premier à proposer un smartphone utilisant cette technologie. Avec des technologies uniques comme l’HDMI (High Definition Multimedia Interface) et des performances graphiques exceptionnelles, le LG Optimus 2X est une preuve de l’engagement de LG pour les smartphones haut de gamme en 2011.”

Le téléphone disposera initialement d’Android 2.2, mais sera mis à jour vers Gingerbread. Ses caractéristiques sont les suivantes :

  • Processeur 1Ghz double-coeur (NVIDIA Tegra 2)
  • Ecran de 4 pouces WVGA (800 x 480 pixels)
  • 8Go de mémoire (jusqu’à 32Go avec une carte microSD) et 512 MB RAM
  • Batterie de 1,500 mAh
  • Caméra arrière de 8 mégapixels et frontale de 1,3 mégapixels
  • HDMI
  • Lecture et enregistrement en 1080p MPEG-4/H.264
  • Connectivité sans fil à un DLNA
  • Accéléromètre, gyroscope

Aucun prix n’est actuellement indiqué, mais ce smartphone sera réellement en avance sur tous ses concurrents. LG change de marché en s’attaquant au haut de gamme, y arrivera-t-il avec ce téléphone ?

Source : LG

Le market d’Appoke supporte les applications payantes avec le paiement par PayPal

Il existe plusieurs markets sur Android : le natif de Google, SlideME, YAAM, Appslib, puis Appoke.

Appoke offre la possibilité de découvrir des applications, mais également de les partager avec ses amis via le système de réseau social intégré. Appoke permet ainsi de suivre l’activité de ses amis (votes, commentaires, installations) et d’échanger directement avec les développeurs d’applications.

Sur l’Android Market, il existe des applications intéressantes, mais le champ de communication parfois pas assez large en freine plus d’un. L’un des outils d’Appoke est de permettre aux développeurs de partager directement leur application avec les utilisateurs susceptibles d’être intéressés.

Les deux atouts principaux sont de :

  • permettre aux développeurs de mettre en avant leur application
  • permettre aux utilisateurs de trouver simplement des applications selon leurs besoins/goûts

Et depuis aujourd’hui, Appoke supporte :

  • Les applications payantes avec le paiement via PayPal (depuis le site ou le mobile)
  • L’intégration de Twitter et Facebook Connect (faciliter la connexion sur le site)
  • L’intégration native du market Appoke dans les tablettes Elocity (vu dans quelques articles)

Appoke est ouvert à tous et les versions s’enchainent, afin de perfectionner encore et toujours le rapport entre développeurs et utilisateurs. Ce que ne propose pas réellement l’Android Market, dans la mesure où vous écrivez un commentaire positif ou négatif, puis passez à autre chose. Il n’y a donc pas d’interaction sociale.

Si vous êtes développeur ou utilisateur, n’hésitez pas à consulter le site officiel.

Pour vous approprier cette application, cliquez (ici) ou scannez le code QR ci-joint.

Android 3.0 ne nécessitera pas de boutons physiques

Android 3.0 (Honeycomb) ne nécessitera plus obligatoirement des boutons physiques (menu / retour / bureau / recherche) pour fonctionner.

Andy Rubin a présenté en avant première une tablette Motorola 10 pouces tournant sur Android 3.0 lors du D: Dive Into Mobile. Depuis le site Mobile01 a réussi à obtenir une information comme quoi le fabriquant travaillerait également sur une version 7 pouces. Quelques jours plus tard, ce sont les premières photos qui viennent d’être dévoilées par Engadget.

Les principales caractéristiques d’Honeycomb sont encore floues, si ce n’est que l’interface utilisateur devrait être entièrement revue. Il ne s’agirait pas d’un simple restylage comme sur Gingerbread, mais bien d’une réelle évolution. Lors de l’intervention d’Andy Rubin, on a pu rapidement en obtenir quelques extraits, mais rien n’indique que ce sera la version finale retenue.

Lors de son intervention, Andy Rubin a également déclaré qu’Android 3.0 ne nécessiterait pas de boutons physiques ou capacitifs. Il a argumenté ses propos en indiquant qu’il fallait que la tablette puisse être tournée dans n’importe quelle orientation (portrait/paysage) et ce “sans perdre les boutons”. Imaginons un instant que les boutons soient sur l’écran, ils seraient alors automatiquement mis dans la position correcte. Un argument en sa défaveur est que lorsque les boutons ne sont pas sur l’écran, on a tendance à y appuyer moins facilement dessus par inadvertance.

Cette initiative permettrait de fixer l’ordre des boutons, car jusqu’à présent aucune contrainte n’est émise à ce sujet par Google. Une autre supposition pourrait être qu’il soit possible d’organiser les boutons selon son choix… L’utilisation devrait être plus “naturelle” et permettrait d’intégrer une dimension plus proche de l’ordinateur de bureau. Bien évidemment les boutons classiques seront toujours supportés, mais cette avancée pourrait être appréciée par de nouveaux utilisateurs.

Source : Phone Dog

Test du HTC Desire HD sous Android

Vous êtes nombreux à l’attendre, depuis la sortie du HTC Evo 4G aux Etats-Unis, un format 4,3 pouces pour un smartphone sur Android était très attendu en Europe, HTC a donc préparé depuis quelques mois le lancement du HTC Desire HD.

Le voici, enfin. Bonne lecture de ce test du HTC Desire HD.

Caractéristiques

ModèleHTC Desire HD
VersionAndroid 2.2 avec l'interface HTC Sense
Support Adobe Flash PlayerOui
Ecran4,3 pouces (109 mm)
Résolution(WVGA) 800x480 pixels
TechnologieLCD en technologie tactile capacitive multi-point
Processeur (CPU)Qualcomm Snapdragon MSM8255 @ 1 GHz
Chipset graphique (GPU)Adreno 205 (OpenGL ES 2.0)
Mémoire RAM768 Mo
Mémoire ROM1,5 Go
Mémoire Interne / Support micro SD2,5 Go / Oui, jusqu'à 32 Go
APN / CaméraOui, 8 mégapixels avec double-led flash (720p)
Webcam (caméra frontale)Non
Wi-Fi802.11 (b/g/n)
Boussole / GPS / BluetoothOui / Oui / Oui, 2.1
Réseaux3G (DL : 14.4 Mbps / UL : 5.76 Mbps)
Dolby® Mobile & SRS / DLNAOui / Oui
AccéléromètreOui
Capteur de proximité et lumièreOui / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Un port micro-USB (standard)Oui
Tuner FM (Radio)Oui
Support DivXOui
Formats vidéos supportés.3gp, .3g2, .mp4, .wmv (Windows Media Video 9),
.avi (MP4 ASP and MP3), .xvid (MP4 ASP and MP3)
Formats audio supportés .aac, .amr, .ogg, .m4a, .mid, .mp3, .wav, .wma (Windows Media Audio 9)
Batterie1230 mAh
Dimensions123 x 68 x 11.8 mm (4.84 x 2.68 x 0.46 pouces)
Poids164 grammes (batterie incluse)
Date de sortieFin octobre 2010
Prix à sa sortie < 549€

Design et prise en main

Si on retourne en arrière, je me souviens du dernier souffle de Windows Mobile avec le HTC HD2 : un écran 4,3 pouces, qui était capacitif lorsque tous les autres téléphones étaient résistifs, multi-point et le tout tournait avec un processeur 1 GHz et 448 Mo de RAM. C’était en 2009 et c’était une dernière tentative de changer notre vision de Windows Mobile. Le HD2 fut un succès, un des seuls pour la plate-forme à la fenêtre qui au final a vu son développement arrêté.

Fin 2010, le HTC Desire HD n’a visuellement pas tellement changé. J’aurai même tedance à dire, que son apparence n’est pas son point fort. Avec une forme rectangulaire, il est assez mince mais une partie soulevée à l’arrière du téléphone révèle un capteur d’appareil photo, pas si discret. Je reviendrai plus tard sur ce dernier point. Il n’est pas si grand par rapport au Desire et autre androphone, néanmoins il est bien plus large.

Avec son écran géant de 4,3 pouces, le HTC Desire HD possède le plus grand écran de tous les androphones (si on ne considère pas la Dell Streak comme un smartphone, c’est une tablette de 5 pouces avec fonction de téléphonie). Rassurez-vous, le HTC Desire HD tient dans une seule main (de taille moyenne).

Bonne qualité pour les écouteurs !

Le secteur/USB a été revu, il est classe !

Avec une résolution de 800 par 480 pixels, l’écran répond bien et les angles de vision sont convenables. Cependant, HTC n’a malheureusement pas fait d’effort sur la technologie d’écran utilisé, on ne s’attendait pas à un écran AMOLED (Samsung n’arrive même pas à les fournir convenablement pour ses smartphones), mais on aurait pu au moins avoir le droit à un écran Super-LCD (Sony), le même qui équipe le HTC Desire Z. HTC a choisi un écran TFT-LCD classique, et malheureusement cela se ressent. Les couleurs sont ternes et je ne vous conseille pas de le mettre à côté du Galaxy S et son écran Super AMOLED.

J’ai également remarqué que la densité de pixels pouvait être gênante car à coup sûr trop basse, je ne connais pas le nombre de ppi de l’écran du Desire HD, mais la netteté est inférieure à l’écran IPS de LG ou encore à l’écran AMOLED de Samsung. Structurellement, la technologie d’écran du Desire HD est à des années de retard des autres technologies (consommation, luminosité, couleurs, netteté, contraste). C’est bien dommage.

Le capteur ressort vraiment de la coque

Enfin, l’écran est assurément utilisable : la qualité de l’image est bonne et il se comporte bien au soleil. L’écran est multi-point, jusqu’à 4 points. Il répond bien et n’accroche pas la peau. Il est vraiment agréable à utiliser.

Cela ne va pas vous étonner, mais l’expérience sur un écran 4,3 pouces change vraiment la donne. J’ai longtemps utilisé le Galaxy S et le Desire, en 4 et 3,7 pouces, mais aussi l’iPhone 4 en 3,5 pouces, avec quelques dixièmes de pouces en plus, on a vraiment une expérience utilisateur très différente. Les textes sont gros, je conseillerai sans aucun doute cet écran à des personnes mal-voyantes.

Bien que l’écran soit plus grand que les autres, les applications Android tournent très bien. Visuellement, c’est même bien plus agréable à utiliser. Je ne pense pas que Google le permette actuellement, mais je pense qu’une résolution de 1024 par 768 pixels aurait été nécessaire afin d’améliorer l’expérience d’utilisation. J’ai l’impression que c’est l’interface du Desire classique, avec un zoom X1,25 dessus : on perd en netteté mais c’est plus gros.

Les quatre boutons à l’avant sont tactiles et retro-éclairés, ils répondent bien (ni trop ni pas assez), et je n’ai pas constaté d’erreur de toucher. Ce sont les boutons les plus classiques sur Android : Accueil, menu, retour en arrière et recherche. Les retours vibreur sont efficaces et surtout désactivables.

Nous retrouvons deux boutons physiques, au dessus avec un très discret bouton de verouillage/deverouillage, et sur le côté droit avec le bouton de réglage de volume en une seule pièce. Les deux boutons sont chromés, je pense qu’il sont en métal. Je regrette la disparition du pad tactile, très pratique pour naviguer sans avoir à utiliser l’écran tactile. Je comprends que HTC ait choisi de supprimer ce pad, car l’espace disponible hors écran est vraiment limité à cause de la taille de l’écran.

HTC a rajouté des touches directionnelles en bas du coup

Les deux connectiques se trouvent sous le téléphone, le jack 3,5mm (casque/oreillette) et le microUSB (synchronisation/secteur). Dommage de ne pas avoir mis le jack 3,5 mm sur le haut du téléphone, cela aurait été plus pratique dans la poche (pourtant c’est le cas du HTC Desire). Je pense que c’est plus un choix pratique, en effet le HTC Desire HD possède une pièce d’aluminium couvrant une bonne partie du téléphone dont le haut, notons également que le haut est plus fin que le bas.

Comme je viens de le dire, le Desire HD possède une pièce d’aluminium unique, il gagne vraiment en finition et en solidité par rapport au Desire que je trouvais trop brute au niveau de la coque arrière. Pour avoir accès à la batterie et aux slots SIM et microSD, il faut avant tout enlever deux caches en plastique. C’est là le hic, la finition pêche car les caches ressortent par rapport à la pièce d’aluminium, comme s’ils se courbaient. C’est un problème de finition assez embêtant, on a l’impression d’avoir mal enclenché les caches. Le côté positif, c’est que vous pouvez ajouter/enlever les cartes SIM et microSD sans avoir à éteindre le téléphone.

Le côté finition pas terrible

Pourtant il était à plat… il penche à cause du capteur !

Le capteur de l’appareil photo, 8 mégapixels avec double flash LED, est situé à l’arrière du téléphone. Il ressort vraiment au niveau de la coque, bien trop. En faite, il ressort tellement que lorsque le téléphone est à plat, il pivote entre la gauche et la droite, en gros : il n’est pas stable. Un détail très embêtant pour un androphone avec un si grand écran, c’est un plaisir de l’utiliser comme une petite tablette en le posant sur le bureau. Un autre problème de finition, encore fonctionnel que le précédent.

Mise à part les deux problèmes cités plus haut, je dois dire que HTC a vraiment fait un effort côté finition par rapport au Desire, le HTC Desire HD se rapproche plus du Legend que du Desire classique. Néanmoins, j’aimerai pousser un bon coup de gueule.

En effet, j’ai pris en main à de nombreuses reprises l’Evo 4G (HTC sous Android vendu par Sprint aux Etats-Unis), le cousin très proche du Desire HD, et sa finition est vraiment meilleure. On a même le droit à une béquille, très utile pour justement poser le téléphone sur une tablette : très pratique en mode multimédia. Autre point de différence, le HTC Desire HD n’a rien d’innovant, il manque réellement pour le prix qu’il affiche, un port microHDMI comme sur l’Evo 4G aux Etats-Unis. Je commence vraiment à me demander si les américains ne sont mieux servis que nous, en plus d’être servis avant.

L’autre coup de gueule, c’est la sortie récente du HD7 de HTC, qui tourne sous Windows Phone 7. En effet, il est bien mieux fini que le Desire HD, au point où je me demande quelles ont été les motivations à cela. On a pas de problèmes de finitions, et on retrouve la béquille du HTC Evo 4G.

L’EVO 4G

J’ai l’impression que HTC ne s’est pas trop foulé en reprenant le design du HD2 qui avait plu. Dommage. Néanmoins, le HTC Desire HD possède un design très correcte et une finition convenable.

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