mardi 5 octobre 2010

FrAndroid lance son application Android

Nous sommes heureux de vous annoncer l’arrivée de l’application FrAndroid sur l’Android Market (et d’autres markets très bientôt).

Cette application permet de consulter l’actualité Android, elle comprend :

  • Un mode hors connexion
  • La possibilité de réagit aux articles
  • Partage des articles via Twitter et Facebook
  • Et d’autres fonctionnalités…

Nous avons publié deux versions, une gratuite avec publicité et l’autre sans pour 0,99 euros (un certain confort mais aussi un soutien bienvenue à la communauté). Si vous avez des retours ou des idées, vous pouvez nous contacter sur cette adresse : equipe(chez)frandroid(point).com. Bonne installation !



lundi 4 octobre 2010

Le HTC Desire HD visible sur le site officiel The Phone House !

Il y a même pas 8 jours, on vous en parlait déjà en exclusivité !

Si vous l’aviez raté, sachez que le HTC Desire HD arrive bientôt chez The Phone House avec un prix nu de 599 euros, qui devrait s’alléger d’environ 300/400 euros avec une subvention opérateur.

En parlant d’opérateur, The Phone House cible à partager des forfaits chez des opérateurs tels que : Orange, SFR et Bouygues Telecom. Ce qui signifie que cet androphone est certainement débloqué d’origine (du moins ceux de The Phone House).

Si vous n’avez pas encore vu notre prise en mainses caractéristiques ou nos différents comparateurs (1, 2), n’hésitez plus. ;)

Comment personnaliser le thème du téléphone

Si le thème par défaut de votre ROM ne vous plait pas, voici un moyen de le changer.

logo.jpg

Tout d’abord, votre téléphone doit être rooté et la ROM installée doit être basée sur :

- CyanogenMod
- HTC Sense

De source sûre, le Nexus One et le Desire sont supportés. Pour les autres téléphones, aucune compatibilité n’est indiquée.

UOT Kitchen est un générateur de thème, qui permet de modifier la batterie, les icônes, l’écran des notifications et l’animation du démarrage.

Pour commencer, il faut se rendre sur UOT Kitchen.

Il faut alors choisir entre ces choix :

- Créer un thème en utilisant ce type de batterie :

C-original.png

- Créer un thème avec ce type de batterie (impossible de changer) :

B-White.png

(Le 3ème choix ne nous intéresse pas)
- Créer un thème sans modifier la batterie

Pour ce tuto, nous choisissons le 1er. Les éléments qui diffèrent entre les versions sont des modifications possibles ou non.

Il faut commencer par la batterie où plusieurs type sont proposés.
Si la barre de notification est noire, il faudra que le texte soit gris ou blanc (et inversement)

On valide et clique sur Next.
Il est alors possible de modifier les émoticons (des sms) et ceux de la barre de notifications.

Par défaut, ils ne sont pas activés. Si vous souhaitez en modifier, sélectionner “include icons”.

Pour les émoticons deux thèmes sont proposés :

Pour les icônes de la barre de notifications :

Après avoir effectué vos personnalisations, vient le tour de l’écran des notifications, qui n’est personnalisable que sur une ROM basée sur HTC Sense.

Il est à noter que l’image à droite n’est pas un aperçu.

Ensuite, il est possible de modifier l’animation au démarrage du téléphone.
Il faut bien faire attention de sélectionner le type de ROM.

Le processus de personnalisation est désormais terminé.
Il faut donner son framework-res.apk :

Pour ce trouver ce fichier, deux choix :

- Depuis le téléphone : il se trouve dans le répertoire System/Framework (accessible depuis Astro par exemple)
- Depuis l’archive de la ROM : après l’avoir dézippé, dans le dossier /system/framework

snap.png

Après l’avoir uploadé, un numéro vous est attribué :

Quelques instants plus tard, il suffit de télécharger votre zip sur cette page Pickup.

Une fois en possession de votre zip, il faut redémarrer le téléphone en mode Recovery.

Il est très fortement recommandé faire un backup.

Il faut ensuite flasher le téléphone avec le zip et redémarrer.
Vous voilà alors avec vos modifications !

Quand Microsoft frise le ridicule…

Comme vous avez déjà pu le lire ce week-end sur ce blog, Microsoft a intenté un procès à Motorola pour violation de 9 brevets. Faut-il y voir une attaque envers le constructeur  ? Sûrement pas. Mais plutôt une attaque envers Android. Microsoft nage actuellement dans la boue des smartphones. Explications.

motorola-versus-microsoft

Microsoft et le marché du mobile : un véritable échec.

La firme de Redmond n’a jamais réellement réussi à s’imposer sur le marché de la téléphonie mobile. Tout comme Google, elle fait appel à des constructeurs (HTC, Motorola par ex.) pour implémenter son système d’exploitation sur les téléphones. Avec l’arrivée de l’iPhone et d’Android, les ventes de téléphones sous Windows Mobile ont considérablement chuté. A la différence de l’ordinateur, Microsoft n’est pas maître sur ce marché. Une solution ? Attaquer ses principaux concurrents en justice pour gagner un peu d’argent.

La vengeance de Microsoft.

Vengeance : « La vengeance est un acte d’attaque d’un premier acteur contre un second, motivée par une action antérieure du second, perçue comme négative (concurrence ou agression) par le premier » Wikipedia.

Si j’étais employé chez Microsoft, je frissonnerais d’excitation à la vue de posséder les mêmes courbes de progression qu’Android au sein de mon entreprise. Autrefois, Motorola croyait en Windows Mobile. Mais l’entreprise américaine a décidé de s’embarquer à 100% dans l’aventure Android. Un choix que n’a pas réalisé HTC qui a préféré s’élargir aux deux systèmes d’exploitation. Quoiqu’il en soit, Microsoft n’a pas encore digérer ce retournement de situation et souhaite le faire payer à Motorola.

Une histoire de brevets ridicules

Chaque année, c’est le même refrain : des attaques en justices pour des brevets bidons. Souvenez-vous, en avril dernier, Microsoft attaquait HTC pour violation de brevets. Accord avait été réalisé entre les deux entreprises. Un accord prévisible puisque la société taïwanaise avait décidé d’implémenter Windows Phone 7.0 dans leurs appareils. Fait que Motorola n’a pas réalisé.

Cette fois-ci, c’est donc Microsoft qui attaque Motorola (et indirectement Android) pour la violation de 9 brevets qui touchent à « la synchronisation de mails, calendrier, contacts ainsi que la notification aux applications du changement de force du signal ou de la batterie. »

Effectivement, Motorola a rajouté quelques options comme la gestion de profils sur l’utilisation de la batterie  :

batterie-profile-motorola

Android est gratuit mais les poursuites judiciaires ne le sont pas. Était-il réellement utile de porte plainte pour ces idées piquées ? Pas sûr.

La vrai priorité de Microsoft : Windows Phone 7

Le mois prochain devrait sortir le nouveau système d’exploitation de Microsoft : Windows Phone 7. Entièrement parti de zéro, les développeurs se sont penchés sur un système différent de celui utilisé par Android ou iOS. En effet, ce dernier ne tournera pas autour d’applications mais reposera sur un système de « hubs », sorte de portails thématiques (musique, e-mail etc…).  A noter que HTC fera bel et bien parti de l’aventure, contrairement à Motorola…

Quoiqu’il en soit, Microsoft se doit de regagner une place dans le marché du mobile. Dans quelques semaines, Windows Phone 7 entrera en scène. Un pari qui s’annonce risqué. La firme réalisera-t-elle une courbe de progression similaire à celle d’Android ? Espérons. En attendant, il serait temps d’arrêter de poursuivre en justice ses principaux concurrents avec pour raison principale le simple sentiment de vengeance.

Merci à Pierre pour le screenshot.

Le HTC Desire HD en Décembre chez PhoneAndPhone

PhoneAndPhone vient de communiquer la date de commercialisation du HTC Desire HD.

Le Desire HD est l’équivalent du HTC Evo 4G sorti il y a quelques mois aux Etats-Unis. Nous vous conseillons la lecture des news sur le téléphone si vous le découvrez.

HTC prévoit de sortir le téléphone au courant du mois d’Octobre et des précommandes sont prévues pour la France le 18.

Chez The Phone House, une sortie quasi simultanément est prévue.

Mais la situation en est toute autre chez Phone&Phone, qui ne semble pas être pressé de proposer le téléphone à la vente.

Sur la page Facebook officielle, on apprend en effet que la chaîne de magasins prévoit une sortie au mois de Décembre :

Il semblerait que la mise à disposition de ce modèle soit prévue pour profiter uniquement des fêtes de fin d’année.

Si vous voulez acheter le téléphone plus rapidement, il faudra se tourner vers d’autres magasins.

Merci à Badas pour l’info.

Prise en main de l’Archos 7 HT (Home Tablet)

Hier nous avons eu l’occasion de prendre en main l’Archos 7 HT (Home Tablet), nouvelle référence de la gamme de tablettes numériques sous Android d’Archos. Comme vous allez le voir dans le test, cette tablette est différente du modèle Archos 5 IT (Internet Tablet).

Bonne lecture !

Caractéristiques

ModèleArchos 7 Home Tablet (HT)
ProcesseurARM CortexTM-A9 @ 600 MHz
ROM (mémoire interne)2 Go ou 8 Go
RAM128 Mo
Dimensions203mm x 107mm x 12mm
Poids350 grammes avec batterie
RéseauxNon
GPSNon
Wifioui (b/g)
BluetoothNon
Batterie1530 mAh
SlotmicroSD (compatible SD 2.0)
FonctionsNon
CaméraNon
Ecran7 pouces technologie résistive
Résolution800 x 480 pixels
ConnectiquesmicroUSB (compatible host), jack 3,5 mm
microSDoui

Prise en main

L’Archos 7 HT est équipé comme son nom l’indique d’un écran 7 pouces en technologie résistif, c’est une tablette d’entrée de gamme avec un modèle à 149 euros équipé de 2 Go de mémoire interne et un autre modèle 8 Go à moins de 200 euros.

En comparaison avec un HTC Desire

Le dos est en plastique mais une bonne qualité qui n’accroche aucune empreinte de doigts !

A ce prix, Archos a fait des concessions assez importantes.

Fini le GPS, les sorties vidéos et dock, le Bluetooth… nous avons un appareil qui peut se connecter en WiFi sans problèmes, mais qui est incapable de faire autre chose niveau connectivité.

La finition a aussi été rédite, on est maintenant en full-plastique. Néanmoins, la finition semble assez bonne fidèle aux produits Archos qui ne sont pas extraordinaires mais qui sont de bonne facture. L’appareil ne craque dans les mains, pas de vis sont visibles, et les éléments sont bien assemblés. Le design est celui de l’Archos 5 IT avec des modifications dans la position des boutons de contrôle, ce choix me perturbe un peu car on est sur un produit vraiment différent, et j’aurai bien aimé différencier ces deux produits autrement que par le nom “Internet Tablet” pour l’Archos 5 et “Home Tablet” pour l’Archos 7.

La béquille est présente (en plastique), pratique pour la poser sur une table !

Les erreurs et défauts qui avaient été constatés sur l’Archos 5 IT, comme l’enceinte mono-unique, semblent avoir été en parti corrigés. On retrouve donc deux enceintes stéréo de chaque côté de l’appareil, ce qui est un plus dans l’utilisation multimédia de la tablette. Notons que les codecs DivX sont différents de l’Archos 5, mais qu’au final l’Archos 7 est capable sans problème de lire des DivX (.avi, .mkv…) jusqu’à du 720p (HD).

Pour se rendre compte des différentes de taille : Nintendo DS XL, PSP…

Parmi les nouveautés, notons que le port microUSB est maintenant devenu également host. Avec un câble de liaison, il est possible de brancher une clé USB ou encore une souris sans fil. Nous avons fait des tests avec une souris sans fil, une fois le récepteur branché, il était possible de naviguer grâce à la souris.

Avec une dongle pour souris sans fil

La partie tactile qui est de technologie résistive n’est pas ce qui se fait de mieux, il faut au préalable correctement calibrer son écran. Une fois calibré, c’est largement utilisable. Avec un stylet, on pourra sûrement gagner en réactivité mais c’est loin d’être indispensable.

Prise jack et une prise secteur, la prise jack ne prend pas en compte les kits main libre mais un microphone est présent sur le bas de l’appareil

Concernant la mémoire 2 Go et 8 Go peut sembler être peu, mais avec un slot microSD (situé maintenant sur le dessus du produit), Archos n’aurait pas pu faire mieux à ce prix.

On retrouve de l’Android 1.5 (pas 1.6) sans Android Market mais avec l’AppsLib (un market spécialement développé par Archos). L’AppsLib commence à être bien rempli et complet, Archos mise beaucoup sur cette plate-forme de téléchargement d’application et souhaiterait même la proposer à d’autres constructeurs de tablettes qui ne sont également pas autorisés à utiliser l’Android Market officiellement. Cette formule pourrait s’avérer gagnante, mais les efforts sont énormes pour Archos qui a créé un nouveau métier au sein de leurs équipes. Notez que l’AppsLib va voir arriver enfin les applications payantes, une bonne nouvelle pour les développeurs et éditeurs !

Le packaging très explicite sur les capacités de la machine pour unte tablette “conçue pour toute la famille”. Le packaging comprend beaucoup d’accessoires dont les prises pour trois pays : France, Royaume-Uni et Etats-Unis. Pratique pour les globe-trotters.

Les widgets de l’Archos 5 IT ne sont pas disponibles mais on retrouve une application vidéo capable, comme dit précédemment, de lire du format DivX jusqu’à 720p en qualité.

Des applications utiles et pratiques comme la météo/news/eBook/musique (Deezer) sont disponibles directement sur la machine pour une utilisation rapide et simplifiée.

Au final, on a trois types d’applications :

  • Applications pratiques : météo, news, navigation sur Internet…
  • Applications sociales : les réseaux sociaux (Facebook, Twitter), et les messageries instantanées (Gtalk, MSN…).
  • Applications multimédia : musique, vidéos (720p), eBooks (les livres numériques)

Conclusion : Finalement, qui est la cible de ce produit ?

Archos semble miser clairement sur la famille, avec un prix psychologique accessible, ils souhaitent avant-tout vendre une tablette qui ser nichée au coeur de la maison. Dans la cuisine pour consulter des recettes de cuisine. Dans le salon pour naviguer depuis son canapé. Dans la voiture à l’arrière pour que les enfants puissent regarder des vidéos. Mise à part dans la voiture, ce n’est pas pour rien qu’Archos a créé la catégorie “Home Tablet” comprenez vulgairement “Tablette de la maison”. Avec des applications de news/météo/eBook mises en avant, on envisage bien les différentes fonctions de cette tablette.

Les limitations techniques de l’Archos 7 IT sont posées, mais les possibilités d’utilisation ne sont pas restreintes. L’Archos 7 HT est de l’entrée de gamme à un prix imbattable capable de répondre à la plupart des fonctions que l’on peut attribuer à une tablette numérique. Elle devrait plaire aux enfants de 12 à 18 ans, pour son côté multimédia/réseaux sociaux/navigation et aux parents pour le prix. Mais aussi les jeunes qui recherchent un appareil de mobilité et d’appoint… sous les 200 euros.

Archos cible aussi ce qu’on appelle les Dinks, couples actifs sans enfants (Double-Income No Kids). Ce sont un segment de personnes qui ont peu de temps disponible en dehors du travail, un pouvoir d’achat important, et qui sont proportionnellement surreprésentés dans les professions autour de l’internet, du consulting et des professions libérales. Personnellement, je pense que cette cible semble se diriger plus vers des produits d’une gamme au dessus, mais je pense qu’une partie de cette cible pourrait être captée par l’Archos 7 HT très accessible financièrement.

En effet, cette tendance de la tablette numérique propulsée par l’iPad est nouvelle. La tablette n’a pas encore sa place dans nos foyers. Avec un produit accessible financièrement, les consommateurs vont sûrement vouloir acquérir un produit moins cher pour comprendre l’utilisation qu’ils pourront en faire. Archos a donc pris les devants de beaucoup de produits asiatiques bon marché qui vont déferler en 2011 en Europe.

L’Archos 7 est la low-cost des tablettes numériques, avec un gros brin de l’expérience d’Archos dans le multimédia.

On regrette de ne pas pouvoir brancher sa tablette sur une télévision, enfin des pistes sont à creuser, car nous avions vu tourner un HTC Desire avec une sortie vidéo via le port microUSB.

Plus de photo par ici.

Test du Sony Ericsson X10 Mini sous Android

Je vais commencer mon test en essayant d’expliquer ce que le Sony Ericsson Xperia X10 mini est en quelques mots. Donc,vous vous souvenez de ce qu’est le XPERIA X10 ? Hé bien, le mini X10 n’a rien à voir avec lui. Il est l’incarnation d’un concept totalement différent du X10. Par exemple, au lieu de l’écran 4 pouces du XPERIA X10, le X10 Mini est équipé d’un écran 2,55 pouces. Compris ? C’est une expérience totalement différente. Cela dit, je pense que le Sony Ericsson Xperia X10 Mini est un smartphone Android assez intime qui a un joli look et très peu de défauts. Voici donc son test en essayant de prouver une fois de plus l’idée populaire que la taille ne compte pas vraiment.

Aujourd’hui, le marché du smartphone compact sous Android est encore très pauvre. Lorsque l’on regarde l’offre actuelle d’androphones, il y a des produits assez larges comme le HTC Desire, Acer Liquid, Samsung Galaxy S, Motorola Milestone et le Google Nexus One, ainsi que des smartphones moyen de gamme pour le grand public tels que le HTC Legend, HTC Hero, Samsung Galaxy Spica ou encore le LG GT540. Toutefois, un appareil vraiment petit n’est pas encore sorti, mise à part le HTC Tattoo qui est quand même bien plus grand que le X10 Mini. Sony Ericsson a donc souhaité s’engouffrer dans cette niche avec la série Mini .Comme son nom l’indique, le Sony Ericsson Xperia X10 mini est une version réduite du X10 Xperia. Contrairement à ce que Nokia a fait avec le mini N97, Sony Ericsson est allé à l’extrême et le mini-X10 est maintenant un des plus petits smartphones de tous les temps.

Design et prise en main

Il a gardé  le design avec des courbes lisses et un revêtement doux au toucher sur le dos, ce qui le rend agréable en main. En outre, il est relativement épais avec ses 16mm de sorte qu’on ne le ressent pas aussi minuscule qu’il l’est.

Phone Arena a fait un beau montage des différences de taille, j’espère que vous allez vous rendre compte que sa taille est vraiment impressionnante

L’écran est étonnement petit mais comme je l’ai dit, la taille ne fait pas tout, avec ses 2,55 pouces avec une résolution QVGA mais surtout sa technologie tactile capacitive, cet écran s’en sort bien et l’expérience est bonne, sauf en plein soleil, où, comme d’habitude, c’est plutôt difficile lire son écran.

A l’avant sous l’écran vous avez la ligne de chrome de la marque de famille X10, divisé en trois sections pour le menu habituel Android, home et touche “retour en arrière”. Les touches de volume sont sur la droite et partagent le côté avec le bouton de la caméra. Toutes les touches sont agréables, avec un clic assez distincte, y compris “power” / le bouton de verrouillage sur le dessus. Derrière, vous avez un appareil photo 5 mégapixels avec autofocus et un flash LED, ainsi que le haut-parleur qui s’ne sort très bien comme on va le découvrir un peu plus tard dans le test.

Pour ce qui est de la connectique, c’est du standard à un point près, microUSB et du jack 3,5mm, Sony Ericsson a tout de même réussi à refourguer une connectique propriétaire pour vendre des kits main libre aux couleurs de Sony Ericsson.

Gros point positif, il est possible de changer la coque arrière grâce à des coques de différentes couleurs. Dans notre package, on a pu ainsi trouver une coque noir “classe”, une coque jaune/vert “flash” et une coque rose/blanche “girly”. D’autres coques seront vendues séparément par deux.

Le Sony Ericsson Xperia X10 mini est un smartphone petit tout “doux”. Même s’il n’est pas présenté comme un appareil de mode, il a ses propres sex-appeal qui attire l’attention. Il est incroyablement petit, au point où il devient juste un peu gênant dans les grandes mains des hommes. Toutefois, je n’irai pas aussi loin en l’appelant téléphone pour fille, il est juste mignon. Par ailleurs, le Xperia X10 Pro mini (la variante AZERTY du Mini X10) est un peu plus grand, surtout plus long (et un peu plus épais de quelques millimètre). Pierre-Olivier se chargera de faire le test du Mini Pro, il est un peu craqué dessus. ;)

Interface et fonctionnalités

Sony Ericsson a revu son interface initialement conçue pour le XPERIA X10, que l’on nomme UX. Au premier démarrage, on vous proposera d’importer vos contacts de votre carte SIM et de configurer votre compte Google (non obligatoire bien sûr sauf pour le Market). Les changements pour intégrer cette interface à un écran 2,55 pouces QVGA sont assez importants.

Sony Ericsson a vraiment réfléchit pour optimiser l’expérience de navigation, il est possible d’avoir plusieurs écrans “bureaux” mais chaque écran d’accueil ne peut avoir qu’un seul widget, vous avez tout de même la possibilité de rajouter jusqu’à 10 écrans.

L’idée de l’interface UX est d’offrir la meilleure User eXperience (littéralement, expérience utilisateur), grâce à l’intégration du multimédia et du social avec les applications Timescape et Mediascape. Enfin, Mediascape n’est pas présent sur le X10 Mini remplacé par une application bien moins visuelle mais fonctionnelle, bien que Timescape dédié à l’usage des réseaux sociaux est toujours présent.

Timescape, reprend par ordre alphabétique les dernières activités de vos amis sur Facebook et Twitter, le tout avec vos messages (sms, e-mails, mms…) et vos appels manqués. Très visuelle, cette application est bien intégrée avec Android, par exemple vous pouvez lier des profils en ligne à vos contacts, ce qui vous permettra alors de voir les mises à jour du statut dans le répertoire directement. Timescape est également disponible sous forme de widget.

Le menu principal apparaît à partir du bas de chaque écran d’accueil. Il, bien sûr, contient toutes vos applications, et celles-ci peuvent également être librement réarrangées ou dispersées aux quatre coins de l’écran selon vos préférences.

Cette interface UX est une belle réussite, tout est animé, facile à utiliser, scrollable… et rapide. Oui, cette interface est rapide, beaucoup plus que son grand-frère le X10 qui est pourtant moins équipé d’un point de vue processeur. J’ai eu un peu peur, connaissant l’interface Android et celle du X10, de me retrouver avec une interface où tout serait trop étroit avec une surcharge d’information, hé bien non. Ce n’est pas le cas, Sony Ericsson a réussi à tout intégrer dans un si petit écran. Seul bémol, un petit manque au niveau de l’interface qui reste malheureusement bleue. Une interface bleue avec une coque rose, j’entends déjà les filles se plaindre.

Et comme prévu dans Android, cette interface peut être remplacé par une autre comme par exemple Home++, qui devrait plaire aux aficionados d’Android que nous sommes.

Au sujet de la navigation Internet, oubliez le pinch to zoom et la joie de la mobilité, sur un écran de cette taille votre surf va en prendre en compte. Les pages se chargent bien, mais la navigation n’est pas aisée. Dommage pour un téléphone qui s’en sort si bien ailleurs.

Un autre inconvénient évident du Sony Ericsson Xperia X10 mini avec son petit écran est la vitesse de frappe. Avec la saisie de texte par défaut, il se sent tous comme ce qu’elle est – la rédaction d’un message texte vous rappellera la vieille école, malgré la possibilité d’une fonctionnalité de texte prédictif. Vous pouvez installer un clavier AZERTY complet via l’Android Market, mais il n’est guère utile qu’en mode paysage, puisque vous ne pouvez pas utiliser vos ongles aiguisés sur un écran capacitif, et c’est exactement ce que vous auriez eu besoin pour cliquer sur les micro lettres. Après quelques minutes, l’écriture devient plus rapide, mais pas assez pour suivre de longues conversations. L’ajout d’un clavier AZERTY physique au Sony Ericsson Xperia X10 mini Pro permettra à coup sûr d’améliorer cet aspect.

L’ajout des fonctions vocales va vous permettre de combler un peu les manques, mais juste un peu.

Niveau fonctionnalités notons, les mises à jour “over-the-air” à partir du téléphone, les logiciels Media Go ou son équivalent Mac Media Sync pour synchroniser le tout avec iTunes par exemple, ou encore la fonction “cloud” de sauvegarde de vos paramètres grâce à un service de Sony Ericsson, l’équivalent de Mobile Me pour les macophiles.

Plusieurs applications sont disponibles nativement comme l’identificateur de chanson TrackID, le support Exchange de Microsoft avec Exchange RoadSync, un navigateur GPS avec Wisepilot, une application de lecture de code 2D et quelques jeux pré-installés.

Les fonctions multimédia sont très complètes, musiques et vidéos trouvent aisément leur place dans ce téléphone. Sony Ericsson capitalise sur ses valeurs principales, à savoir le multimédia, la photographie et le design. Du bout du doigt, slidez entre les photos avec des transitions très fluides, ou classez vos musiques par album, artistes… Pour la vidéo, pas de fonctions DivX ou XviD mais les classiques MP4/H.263/H.264/WMV.

Le haut parleur unique à l’arrière est sûrement un des meilleurs du marché, c’est puissant et clair sans craquements et avec une belle profondeur. Un très bon point. Le kit main-libre / écouteurs s’en sort bien et est de bonne facture.

Appareil photo

Avec ses 5 mégapixels et son flash LED, ce X10 mini s’en sort très bien ! Il est rapide et les photos sont nettes, ça ne remplacera pas encore votre numérique mais ce X10 Mini fait très bien son travail et confirme la réputation de Sony Ericsson avec la photo et la vidéo.

Des photos seront publiées dans la journée

Batterie

Dans un si petit téléphone, il est difficile d’y loger une bonne batterie, du coup l’autonomie n’est pas impressionnante. Pierre-Olivier s’en est plaint avec un gros usage alors que ma copine qui a pris en main le téléphone pendant une semaine ne s’est pas plaint plus que ça de son autonomie, son usage est différent et l’autonomie convient au jour le jour à condition qu’il soit rechargé tous les jours.

Note de Pierre-Olivier : En fait, l’option “2G seulement” a été modifiée en “Data désactivée”. Avec cette option, le téléphone tient plus de deux jours sans problème. En revanche, une fois la connexion data active, il est très difficile de tenir une journée entière. Il faut donc un peu jongler entre data active ou non, ce qui se fait assez facilement car le rétablissement de la connexion data est parfaitement immédiat.

Conclusions

Ce Sony Ericsson X10 Mini est une très bonne surprise, vendu à 300 euros TTC nu, il est fonctionnel, petit, léger, rapide, personnalisable et mignon. Sony Ericsson prouve encore une fois qu’ils peuvent faire la différence en termes de design, multimédia et photo/vidéo.

Pour sa simplicité et la fluidité, l’interface UX m’a bien plu, elle convient très bien à ce type d’écran. Sony Ericsson a montré comment Android peut être intégré pour une expérience utilisateur sans heurts et sans faille, même sur un petit écran.

L’arrivée de ce X10 mini va faire du bien au marché des petits smartphones sous Android, qui n’a finalement rien à envier aux autres androphones, mise à part son petit écran.

Je ne troquerai pas mon HTC Desire contre ce X10 Mini, mais ma copine a changé son Samsung Galaxy. Je pense que ce téléphone va vraiment faire des heureux (et beaucoup d’heureuses).

Vivement le test du X10 Mini Pro qui devrait combler un certain nombre de problèmes liés au petit écran…

Mise à jour Android 2.1 ?

Sous Android 1.6, les principales fonctions d’Android fonctionnent, vous pouvez compter par exemple sur Google Maps Navigation ou encore la fonction de recherche vocale. Néanmoins, Android 2.1 est bel et bien prévu sur ce téléphone, mais pas avant octobre 2010. En tout cas, c’est officiel.