lundi 4 octobre 2010

Prise en main de la Samsung Galaxy Tab sous Android

Après le baladeur Galaxy Play 50, voici une prise en main sûrement très attendue : celle de la tablette Samsung Galaxy Tab sous Android. La Galaxy Tab, c’est la GROSSE annonce du salon IFA qui a lieu à Berlin en cette rentrée 2010.

La Galaxy Tab est complète !

Il ne manque rien à cette Galaxy Tab, on a beau décortiquer les caractéristiques de cette tablette, pas de failles !

Une compatibilité : GSM/ GPRS/ EDGE, 3G, un écran 7 pouces TFT-LCD en résolution 1024×600 pixels- WSVGA, un processeur Cortex A8 cadencé à 1,06GHz (plus puissant que le Galaxy S), un capteur 3 mégapixels avec auto-focus et flash à l’arrière, un capteur frontal 1,3 mégapixel comme webcam, un port microSDHC, deux slots SIM, WiFi 802.11n, Bluetooth 3.0, un gyroscope, un accéléromètre, une boussole, un capteur de lumière, 16 ou 32Go de mémoire interne, 512Mo de RAM, son 5.1 Sound Alive 3D et d’une batterie 4000mAh capable de tenir la charge 7h en lecture vidéo.

Ses dimensions sont de 19 × 12 × 1,19 cm pour un poids de 380 grammes. Je l’ai trouvé un peu trop épaisse à mon gout, mais ses dimensions très réduites, difficile de fabriquer un produit plus réduit sans le rendre plus fragile. En tout cas, elle se tient bien en main (sans s car elle tient dans une seule main).

Visuellement, la tablette Galaxy tab est sobre, des contours noirs à l’avant et plastique blanc brillant à l’arrière.

L’écran n’est pas AMOLED pour des raisons technologiques et de coûts, néanmoins la technologie TFT-LCD est arrivée à maturité et rien à dire concernant les contrastes, angles de vision ou encore la luminosité. Cet écran est tactile multi-points, très bonnes performances néanmoins il faudra attendre le test pour avoir plus de précisions sur les limites de écran.

Equipée d’Android 2.2, la Galaxy Tab sera mise à jour sous les prochaines versions, Samsung me l’a assuré (Android 2.5 très bientôt selon les responsables de la marque). Elle intègre aussi une interface assez proche du Galaxy S, l’interface TouchWiz de Samsung, mais elle cette fois plus “light”. Exemple, il n’y a pas de dock d’applications sur les écrans bureau. Nous retrouvons donc de l’Android un peu plus pur que sur la gamme Android de Samsung.

Gros point positif, la Galaxy Tab est la première tablette à proposer l’Android Market et donc l’accès à plus de 75 000 applications. Après quelques tests, les applications qui n’ont pas été développées sur cette résolution bien plus grande que nos smartphones, s’en sortent très bien.

L’offre d’applications pré-installées est très complète : bureautique, multimédia (partenariat avec Video Future), jeux vidéo (nombreux jeux Gameloft pré-installés dont Asphalt 5 ou encore Nova)…

Il important de noter pour une tablette tactile que la Galaxy Tab lit nativement jusqu’en 1080p (HD) des forfaits très divers : DivX, XviD, MPEG4, H.263, H.264…

Nous avions vu que différents accessoires seront disponibles, j’ai pu prendre en main la pochette qui sera probablement vendue avec l’appareil, bonne finition et différents coloris (marron, noir).

Il y avait aussi la station d’accueil (dock) avec le clavier intégré complet AZERTY de type chiclet qui permet de recharger la tablette. il intègre aussi une sortie jack 3,5mm pour brancher la tablette à des enceintes et un port PDMI (pour la sortie TV sûrement).

Pourquoi une tablette 7 pouces ?

J’ai interrogé deux salariés Samsung dont le chef de produit de la Galaxy Tab sur la raison d’avoir lancé une tablette de 7 pouces lorsque la plupart des tablettes possèdent un écran 10 pouces :

La première raison qui me semble la plus logique, c’est une raison technique : pour être signée par Google, la tablette ne devait pas dépasser 7 pouces. Au-delà, la tablette n’aurait pas intégré les logiciels Google (GMail, GTalk) ainsi que l’Android Market. Une limite qui sera poussée dans les prochaines versions d’Android.

Pour Samsung, le choix d’une tablette 7 pouces s’explique sur leur volonté d’avoir un produit mobile, la Galaxy Tab serait donc une tablette ultra-mobile. L’autre raison à demi-dévoilée, vient du fait que Samsung souhaitait une position différente de l’iPad d’Apple.

Moitié de l’iPad

On comprend bien que ce produit est bien différent de l’iPad, il tient dans une seule main et peut rentrer certaine grande poche dont les poches de costumes ou dans les sacs des mademoiselles. Effectivement, j’ai observé une dizaine de personnes prendre en main cette tablette, homme ou femme, la tablette est tenue par une seule main. Cela la rend bien sûr bien plus mobile que l’iPad, conséquences ? C’est une tablette qui est plus facilement de sortie dans les salles d’attente, au restaurant… et lors de déplacement : à pieds, dans la voiture comme GPS ou encore dans le métro.

Il y aura sûrement une version de 10 pouces dans un futur plutôt proche, néanmoins nous pouvons certifier que 3 pouces change rapidement le comportement des utilisateurs. L’iPad est un produit assez peu nomade, elle s’est installée sur nos lits, nos canapés et certaines fois dans les toilettes. La Galaxy Tab aura sa place dans nos grandes poches, nos sacs à main ou encore dans nos attachés-case.

Pourquoi la Galaxy Tab est-elle si chère ?

Vendue à 699 euros en version 8 Go, la Galaxy Tab se positionne comme un produit de luxe. Cette approche est utilisée lorsqu’il existe un avantage concurrentiel sensible. Alors comment expliquer ce prix assez élevé ? Il existe plusieurs approches du prix, mais nous pouvons essayer d’analyser deux des principales approches :  les coûts, la demande et la concurrence.

L’approche par les coûts consiste à majorer le coût de revient d’un pourcentage déterminé, il faut néanmoins prendre garde à ce que le prix ainsi fixé ne décourage pas les consommateurs.

La demande (élasticité de la demande par rapport aux prix), en connaissant parfaitement les élasticités/prix, Samsung a chiffré la demande très précisément et a pu établir ce prix. Il faut savoir que les quantités demandées varient en sens inverse car lorsque le prix monte les quantités demandées sont plus faibles. Mais cette approche n’est pas si logique lorsque nous connaissons les chiffres de vente de Samsung.

Quant à la concurrence, l’idée est ici de se référer aux prix pratiqués par les concurrents. Lorsqu’il existe un leader sur le marché (l’iPad avec Apple), Samsung a positionné son prix et a eu le choix entre : soit vendre plus cher (stratégie d’image) soit de vendre moins cher (guerre de prix). Lorsque l’on compare les produits, ils sont assez proches.

Par contre son positionnement est ambigu et la Galaxy Tab possède des fonctionnalités de téléphonie, elle peut être utilisée comme smartphone. Personnellement, je l’aurai appelée Smartpad, à la chevauchée entre le smartphone et la tablette (pad). La Galaxy Tab a donc un atout non négligeable face à l’iPad, elle peut être subventionnée par les opérateurs. Les opérateurs historiques comme Orange ont d’ores et déjà prévu de la commercialiser entre 200 et 300 euros avec un engagement associé à un forfait de type smartphone (entre 40 et 50 euros).

Le premier dock

Un problème vient du fait que psychologiquement, utiliser un appareil de cette taille comme téléphone ne rentre pas dans la logique de comportement que l’on a connu dans le passé : la miniaturisation. Néanmoins, nous avons remarqué que certains appareils que j’aurai pu appeler Smartpad se vendent comme des téléphones bien qu’ils soient plus gros, c’est le cas de la Dell Streak sous Android. Présentée comme une tablette, Phone House la vend comme un smartphone et les retours sont bons pour le moment. Cela laisse envisager qu’il y a un marché pour ces appareils chez les opérateurs.

L’autre solution serait de proposer des offres comprenant un téléphone assez basique associé à cette tablette avec des cartes SIM jumelles. Je ne sais pas si cela rentre dans la politique et la stratégie des opérateurs qui vont sûrement vouloir augmenter le nombre d’abonnements, logique il faut vendre.

Conclusion de la prise en main

La Samsung Galaxy Tab est un produit très complet et bien fini, Samsung va rapidement mettre le parc dans la campagne de communication qui accompagnera la sortie de la tablette prévue en octobre en France à 699 euros en version 8 Go.

Comme je l’ai évoqué, le positionnement de la tablette que l’on pourrait placer entre le smartphone et la tablette semble assez bon, bien que son prix soit au-dessus du prix psychologique.

Personnellement, au lieu de 699 euros, cette tablette devrait être commercialisée à 599 euros et intégrer directement la station d’accueil. Néanmoins, les opérateurs semblent bien l’accueillir et ils devraient être des alliés de poids pour Samsung.

Sans aucun doute, la Samsung Galaxy Tab se vendra. Vivement que l’on puisse avoir une version finale de la Galaxy Tab pour vous écrire un test complet.

Test du Samsung Epic 4G (Sprint)

Des variantes de notre Samsung Galaxy S, il en existe déjà de nombreuses en Asie ou en Amérique. Dernière variante en date, l’Epic 4G qui possède un clavier QWERTY complet mais surtout la 4G de l’opérateur Sprint. Néanmoins, mise à part un écran Super AMOLED de 4 pouces ou un processeur similaire, l’Epic 4G n’a pas grand chose à voir avec notre Galaxy S.

L’Epic 4G est le second smartphone 4G après le HTC Evo 4G. Selon Engadget, il atteint des débits de 4Mbps en DL et 1 Mbps en UL. Des débits inférieurs à l’Evo 4G mais une meilleure accroche.

Bref, cet Epic 4G que ne nous verrons pas dans ce format en Europe est selon Engadget “un excellent appareil” pour les utilisateurs qui recherchent un clavier AZERTY avec les “meilleures performances“. Néanmoins, dans la catégorie “4G”, Engadget préfère toujours le HTC Evo 4G.

Je vous incite à lire le test de l’Epic 4G sur Engadget (en anglais).

Test du Motorola XT720 sous Android

Les annonces américaines de Motorola se bousculent. On entend parler du Droid X,  du Droid 2 et du FlipOut qui chacun dans leur catégorie ont un très grand potentiel. Au milieu de tout cela, l’Europe et la France n’ont pas autant d’os à ronger, alors nous touchons avec grande curiosité ce Motorola XT 720 Européen après avoir testé son cousin asiatique.

Après quelques jours de manipulation, voici le test réalisé par l’équipe FrAndroid d’un des derniers mobiles haut de gamme du constructeur américain.

D’abord de loin

Pour commencer, il faut positionner ce mobile comme du très haut de gamme, il se vend aux alentours des 400€. Ce mobile a été très généreusement fourni par les ingénieurs. Comme vous allez le voir dans ce test, nous avons pu manipuler un objet très orienté multimédia avec un processeur intéressant pour les jeux et la vidéo, mais aussi un appareil photo intéressant et une sortie vidéo HDMI. Cela se traduira sur la facture du mobile évidemment… Pour information, la version européenne, commercialisée sous le même nom, n’est pas le même mobile que le XT720 asiatique.

Pour les amateurs de chiffres et de textes sans phrase, et je sais qu’il y en a, voici la description brute de ce téléphone.

ModèleMotorola XT720
ProcesseurTI OMAP3440 550 MHz (ARM Cortex-A8)
ROM (mémoire interne)512 Mo
RAM256 Mo
Dimensions60.9 x115.95 x 10.9mm
Poids142g
RéseauxGPRS, EDGE, 3G et 3G+ :
UMTS 900/2100
GSM 850/900/1800/1900,
HSUPA 5.76 Mbps, HSDPA 10.2/7.2 Mbps, EDGE Class 12, GPRS Class
GPSoui
Wifioui (b/g)
Bluetoothoui (2.1 avec EDR)
Batterie1390 mAh
SlotmicroSD (compatible SD 2.0)
FonctionsG-sensor (accéléromètre) / boussole
Caméra8 mégapixels avec auto-focus/flash xénon
Ecran3.7’’ pouces capacitif, , 16 millions de couleurs, multi-touch
Résolution480x854 pixels (WQVGA)
ConnectiquesmicroUSB, jack 3,5 mm, HDMI
microSDoui

Packaging

Le premier contact avec un mobile, c’est son emballage et ses accessoires. Motorola l’a bien compris, c’est sobre et efficace. La boite est petite, mais la photo en façade donne envie de se jeter sur le téléphone. La boite a été un peu travaillée. Le premier aspect est sa taille réduite, et on ne s’en plaindra pas. Le deuxième est un détail, mais la boite ne s’ouvre pas entièrement au premier abord. Une languette en plastique bloque le couvercle à 90%, de sorte que l’emballage plastique se transforme en écrin à bijou. Ça ne sert à rien, ça fait bosser des ingénieurs, mais ça fait chic à « presque ouvrir ».

Au niveau des accessoires le XT720 est fourni avec le minimum pour utiliser toutes les fonctionnalités de son téléphone. Si le kit main libre et le chargeur secteur (détachable du câble USB) peuvent paraître obligatoires, la présence d’un long câble HDMI est aussi surprenante que plaisante. Il n’y a pas besoin de s’acheter en plus un câble coûteux pour profiter de la fonction HDMI… en même temps il est compris dans le prix, donc pas offert ;)

Aspect extérieur

Le premier contact avec le mobile est surprenant. Avec le Milestone, nous étions habitués aux mobiles angulaires de chez Motorola. Ici, c’est encore plus marqué. Très peu de courbes pour un mobile qui montre un caractère visuel robuste. Au niveau du form-factor, on retrouve un renforcement au niveau des touches de l’appareil photo qui montrent une mise en avant des capacités de prise de vues.

Au niveau du contact, je suis très déçu par ce mobile. L’extérieur ressemble à du métal, mais en réalité ce n’en est pas. La coque est en plastique. Pour le cadre, on retrouve une imitation métal, alors que sur le dos Motorola a choisi un revêtement en métal. Seul l’opercule de la batterie se retrouve en métal. Je trouve ces choix maladroits pour un mobile de cette gamme.

Pour le reste, les finitions du mobile sont excellentes sur l’aspect extérieur. Que ce soit par l’absence de fixations visibles, par l’incrustation du logo ou d’iconographies de qualité, ce mobile propose une identité visuelle de qualité.

Prise en main

Bon, on va pas juste le regarder ce mobile. Prenons-le en main. Et là, une surprise, il est assez léger. Les choix de plastiques se comprennent. Moi, j’aime bien mon Milestone justement car il est un peu lourd, mais à chacun ses préférences.

Le mobile tiens très bien dans la main. Les touches physiques sont très confortables. A l’utilisation, la prise en main est donc très bonne.

Par contre, les petits clapets pour protéger les prises USB et HDMI ne sont pas forcément très pratiques. Ils demandent d’avoir des ongles, mais pas trop pour ne pas les abîmer. Donc la protection est intéressante mais son utilisation non optimale. Toujours dans la catégorie protection, il faut noter que l’encoche pour attacher le téléphone à une sangle est accessible et utilisable sans souci.

Au niveau logiciel, c’est du Android 2.1. On en demande toujours plus à nos mobiles, surtout dans ce genre de gamme. Si cette version n’est pas handicapante comme le seraient Cupcake ou Donut, il faut bien dire que nous ne savons pas quand la 2.2 sera disponible. De plus, nous connaissons les velléités de la marque à laisser les bidouilleurs accéder au cœur du mobile, donc peu de chance de voir arriver des roms alternatives. De toute façon, à partir de cette version Eclair, Android est vraiment aussi utile pour une utilisation personnelle qu’une utilisation professionnelle.

Motorola n’ayant pas intégré de pad ou de trackball, ils proposent une loupe lorsque vous cherchez à trouver le bon emplacement dans votre texte. C’est utile, Samsung propose le même genre de choses sur le Galaxy S. Espérons que la fonctionnalité arrivera dans la version standard d’Android.

Je suis aussi un peu déçu du processeur. Malgré une version coréenne à 600Mhz, ce mobile possède un ARM Cortex-A8 à 550 MHz. Pour un mobile qui veut avoir une sortie HDMI, un écran avec 54 lignes de pixels de plus à afficher et être dans le haut de gamme, je trouve ça un peu limite. La puissance suffira pour 90% des utilisateurs, mais les 10% adeptes de sensations fortes seront déçus. Par contre, en comparaison avec les autres mobiles, la nouvelle architecture permet d’obtenir des résultats proches du Nexus One et une autonomie bien meilleure. La vieille version du Milestone a la même fréquence prend un coup de vieux.

Pour finir sur cette prise en main, il faut faire une remarque sur l’écran. De très bonne qualité, il propose la même particularité que le Milestone : une résolution en 854*480. Je n’aime pas cette résolution. La première raison est la nécessité de calculs en plus pour les jeux et la petit chamboulement que ça oblige dans les dispositions d’écran. Par exemple, une home alternative n’arrivera peut être plus en haut. Un widget prévu pour un design collé à la barre de tache sera décollé de quelques pixels, et c’est moche. Par contre, la taille d’affichage est réduite, les pixels sont plus petits, on ne les voit presque pas. Le confort de lecture est donc amélioré.

Multimédia

Soyons clair, malgré des aspects visuels qui feraient penser à des objectifs pro, c’est bien sur les fonctions multimédia que ce mobile cherche à se mettre en avant.

Tout d’abord, le mobile possède une puce radio, le téléphone est donc fourni avec une application dédiée. A son lancement, si le casque n’est pas branché, l’application vous conseille de le faire. En effet, en plein milieu de Paris, sans casque je ne capte rien. Puis, après une vingtaines de seconde de chargement, le son arrive. Les options permettent de chercher automatiquement la station suivante/précédente et de trouver automatiquement les 20 premières stations de la bande. Par contre, il n’y a pas de RDS, c’est vraiment dommage. De plus pour mes tests, dès que j’enregistrais une station en lui donnant un nom, l’application plantait. Donc une fonction radio fonctionnelle mais très largement améliorable.

Pour la musique, l’application de base est celle standard d’Android. Par contre, il faut noter que la petite enceinte extérieure, en plus d’offrir un volume honorable, offre un son avec des basses et des aigus correctement audibles.

Pour la vidéo, le player standard offre la lecture des Divx. Mais en comparaison avec l’application Rock Player c’est très saccadé.
Malheureusement, la sortie HDMI n’est accessible que par l’application standard. On ne peux pas donc correctement profiter du câble fourni dans la boite. Deux questions qui peuvent amener de bonnes réponses : la sortie HDMI est-elle accessible pour les applications tierces, quid d’une implémentation particulière, et le changement de Rom sera-t-il possible pour en donner l’accès ? J’ai peu d’espoir quant à la deuxième question.

Un point particulier sur l’appareil photo

Le gros point mis en avant est la photo. Premier point, le design de l’appareil offre 2 boutons pour la photo. Le premier habituel permet de déclencher la photo, et le deuxième, plus original, permet de naviguer entre mode photo, mode vidéo et mode diaporama. Ce deuxième bouton est clairement inspiré de ce qui se fait dans les compacts. Le capteur est un peu surprenant. Si les 8 Mpixels ne sont pas un argument intéressant, le flash au Xenon est un bon composant. Du coup, l’appareil fait de meilleures photos en intérieur qu’en extérieur. Pour les prises de vue avec une luminosité naturelle, les photos montrer clairement le grain. Par contre en intérieur, le flash offre une luminosité diffuse et uniforme qui donne un excellent résultat. Il offre des résultats opposés à beaucoup d’autres smartphones qui généralement font de meilleures photos en extérieur.

L’application de l’appareil photo, quant à elle est de qualité. Outre de nombreuses fonctionnalités de réglages, je trouve très agréable de pouvoir déplacer le carré qui sert à faire la mise au point. On peut travailler plus précisément ses photos. Au final, on peut mieux maitriser le capteur pour atténuer les défauts et sublimer les qualités. Par contre, le format des photos par défaut est en 16/9, un peu à la manière de la résolution d’écran, je ne comprends pas pourquoi Motorola s’ennuie avec des formats peu standards.

Un petit point est à noter à propos des vidéos. Si l’application mérite les mêmes commentaires que celle pour la photo, il faut donner un gros carton rouge à la fonction 720p. Elle est tout simplement inutilisable. Le saut d’image rend la vidéo invisionnable. C’est gênant. Mais dès le second format en 420p, le travail réalisé est très agréable. Donc un bon mobile vidéo mais pas pour la HD.

Les applications fournies en plus

Sur cet aspect, Motorola n’a pas mis trop de plus-value. On note de petites modifications sur la Home (non ce n’est pas Motoblur). Quick Office vous permettra d’ouvrir vos documents Office. MotoNav, l’application de Guidage GPS hors ligne, est aussi disponible. L’avantage est d’être utilisable sans le réseau car les cartes sont pré-installées sur la carte SD. Malheureusement, c’est une version de démo qui ne permettra que la consultation des cartes une fois la période d’essai finie.

Vous l’aurez compris, sans être un téléphone “With Google”, ce n’est pas sur la partie applicative que le XT720 cherche à se démarquer.

La vidéo de présentation maison

Voici un petit tour du propriétaire. Oui je sais, il y a encore du boulot dans la réalisation de ces vidéos…

Bilan

Alors au final, que penser de ce mobile ? Tout simplement qu’il arrive peut-être un peu en retard. Il risque d’être dépassé très vite par plusieurs mobiles dont certains de la marque elle-même. Il inaugure un premier contact avec différentes technologies dont le flash Xenon ou la sortie HDMI qui annonce du très bon pour l’avenir.

A qui conseiller ce mobile ? Tout d’abord à ceux qui veulent faire des photos en soirée ou ceux qui cherchent un écran très agréable pour de la lecture. Mais mieux vaut attendre 1 ou 2 mois pour voir l’évolution du prix en fonction des nouvelles sorties concurrentes.

Une dernière touche dans ce test pour les développeurs, il est important de remarquer que même sous Seven, accéder au téléphone en ADB est peu intuitif. Ils ont décidé de mettre en place plusieurs “modes” de connexions USB. Choisissez “Portail et outils”.

Test du Motorola XT720 sous Android                     Voir toutes les galeries

FrAndroid change sa garde-robe

Nous vous avons préparé quelques nouveautés pour cette rentrée 2010, voici la première surprise : un nouvelle garde-robe pour FrAndroid. Baptiste a retravaillé en profondeur le design du site Internet. Bien que le précédant thème ne soit pas si vieux… Il nous semblait important de passer la serpillère sur le parquet.

Pas de grand bouleversement, on reste vert ! Sachez-tout de même que le thème a été entièrement réécrit,il est plus léger pour nos réseaux (CSS3), et il inclut aussi des nouvelles fonctionnalités (comme par exemple lightbox). Si certains ne l’ont pas encore remarqué, FrAndroid a une nouvelle déclinaison.

N’hésitez pas à utiliser le bouton feedback situé sur le côté droit pour nous envoyer vos commentaires ou idées. D’autres surprises sont prévues très bientôt.

Ancien design :

Nouveau design :

Adobe Air arrive vendredi sur Android

Actuellement, l’Android BBQ a lieu à Austin, au Texas. Cet événement regroupe toute la communauté de la plateforme (créateurs de ROMs, sites, constructeurs…).

De nombreuses personnes du gratin Android semblent s’y être retrouvées et la fête bat son plein! Cyanogen serait même un sacré fêtard, se dit on en coulisse… Mais le sujet qui nous intéresse est Adobe:

adobe-air-logo-1.jpg

Adobe a profité de l’événement pour faire une conférence, dans laquelle Adobe Air a été annoncé
sur l’Android Market pour vendredi (8 Octobre).

Adobe Air, est pour résumer, un moyen de créer des applications affichant des données du web sur son mobile ou sur son ordinateur sans passer par le navigateur classique. Vous pouvez ainsi surveiller vos sites favoris sans lancer un lourd navigateur et vous tuer à rafraîchir votre page web.

Après la conférence a eu lieu une séance de Questions/Réponses :

- Est-ce qu’Adobe Air tourne au dessus de Java ?
-> Le runtime tourne nativement et non au dessus de Java

- Comment Air affecte-t-il la batterie et qu’en est-il des performances ?
-> Quand une application est réduite, Air se met en pause, de telle sorte à ce que son processus continue sans être tué. Par exemple, un appel vidéo tombe à 1 fps quand il tourne en fond.

- Est-il possible de faire un téléphone sans le runtime Java ?
-> Il est possible de n’avoir qu’Air… mais je [Adobe] ne peux pas en dire plus

Source : TalkAndroid