mercredi 22 septembre 2010

Motorola Droid 2 : Une version GSM sera aussi commercialisée chez Verizon

On apprend par nos confrères de Droid-Life, que l’opérateur américain Verizon Wireless s’apprêterait à lancer une version GSM du Droid 2 (alias Milestone2), qui est déjà officialisé en Europe, en plus des versions CDMA déjà existantes.

Verizon continue sur sa lancée, en comptabilisant à présent une grande variété d’androphones sous l’appellation Droïd. On a le Motorola Droid, les HTC Droid Eris et Incredible, le Motorola Droid X et Droid 2.

L’opérateur sait taper là où il faut et quand il faut. On se souvient parfaitement des énormes ventes du Motorola Droid à son lancement qui avaient chiffré à plus de 250 000 unités écoulées en quelques jours.

Universal Androot apporte le rootage en 1 click pour de nombreux téléphones

Beaucoup d’utilisateurs sont intéressés par le rootage de leurs téléphones, mais la manipulation n’est pas toujours aisée.

Nous vous en parlions déjà, la manipulation est désormais possible en un seul clic, en installant une application : Universal Androot.

Il suffit simplement de sélectionner sa version d’Android et de cliquer sur le bouton “Go root” :

Il est possible de faire un Soft Root, qui est un rootage seulement pour la session (dès le redémarrage votre téléphone reprend sa configuration).

Cette beta 5 apporte un widget, ainsi qu’une meilleure compatibilité.

Téléphones supportés :

  • Google Nexus One (2.2)
  • Google G1 (1.6)
  • HTC Hero (2.1)
  • HTC Magic (1.5) (Select Do not install Superuser)
  • HTC Tattoo (1.6)
  • Dell Streak (2.1)
  • Motorola Milestone (2.1)
  • Motorola XT701
  • Motorola XT800 (2.1)
  • Motorola ME511
  • Motorola Droid (2.01/2.1/2.2 with FRG01B)
  • Sony Ericsson X10 (1.6)
  • Sony Ericsson X10 Mini (1.6)
  • Sony Ericsson X10 Mini Pro (1.6)
  • Acer Liquid (2.1)
  • Acer beTouch E400 (2.1)
  • Samsung Galaxy Beam
  • Vibo A688 (1.6)
  • Lenovo Lephone (1.6)
  • LG GT540 (1.6)
  • Gigabyte GSmart G1305

Devrait fonctionner sur :

  • Milestone 2.1
  • Hero (GSM/CDMA)
  • Xperia X10 mini
  • Xperia X10i
  • G1 1.6
  • Magic 32A 1.5
  • Magic 32B 1.6
  • Mytouch 3G (3.5mm)
  • Mytouch 3G Slide (v1.6.1 seems to put the phone into reboot loop)
  • LG Ally
  • Droid X 2.1
  • Moto Charm
  • Moto Flipout
  • Kyocera ZIO

Ne fonctionnera pas sur :

  • EVO 4G
  • Hero (petite contradiction sur xda)
  • Wildfire
  • Aria
  • Desire
  • Incredible

Si vous avez un de ces derniers mobiles, utilisez l’outil Unrevoked

Téléchargement : lien direct ou

- Blog officiel -

Voici une liste de celles qui ont déjà été énoncées sur FrAndroid :

Universel (enfin presque) : 1 Click = Root/Unroot, mais pas seulement pour le Nexus One..

Décidément c’est à la mode en ce moment.. “1 Click = Root” On le voit presque partout !

Auparavant, une manipulation moins stable existait déjà pour le Nexus One qui nécessitait de placer un fichier à la racine de la carte SD (enfin il fallait avoir une SD spécifique pour que ça fonctionne.. bref).

Cette nouvelle solution qui est proposée à ce jour, l’est bien moins que la précédente et nécessite une seule et simple application.

Ce nouvel “exploit” comme on dit dans le jargon geek, se sert exactement de cette même solution qui avait récemment été trouvée pour le Droid X. Evidemment, on ne dira pas comment. ;)

Cette application qui fait environ 650ko, ne cassera pas votre bootloader, ce qui veut dire que vous garderez votre garantie logicielle “valable”. Elle a aussi la capacité de re-verrouiller votre téléphone (c’est-à-dire : retirer ses privilèges root).

(En passant une autre parenthèse, mais c’est quoi le root ?)

L’application est donc un root “total” qui permet par la suite d’appliquer des ROMs personnalisées (pour plus d’informations à ce sujet, il faudra vous rendre sur le forum de FrAndroid dans la section appropriée à votre androphone).

Pour vous la procurer (ou sur le blog officiel), vous devrez être membre de XDA Developers (aucun lien miroir n’est encore proposé, l’article sera actualisé s’il y en a dans le futur).

La faille qui a été trouvée est universelle et fonctionne pour d’autres androphones, si ça vous intéresse : la liste est visible à cette adresse, votre androphone en fait peut-être partie.

—-

Vous avez dû le remarquer, il existait déjà plusieurs solutions nommées “1 Click=Root”..

Voici une liste de celles qui ont déjà été énoncées sur FrAndroid :

Unrevoked 3.2 (1Click = Root) : Une nouvelle mise à jour compatible avec FroYo

Nous ne l’avions pas encore dit, mais Unrevoked 3 est désormais compatible avec le HTC Wildfire.

C’est au tour de Unrevoked 3.2, qui revient avec une nouvelle mise à jour qui permet de rooter les appareils dotés d’Android 2.2 (FroYo).

A la suite, les mobiles compatibles et ceux qui nous intéressent en gras :

  • Sprint EVO 4G (HTC Supersonic)
  • Droid Incredible (HTC Incredible)
  • HTC Desire GSM
  • HTC Desire CDMA (HTC BravoC)
  • HTC Aria
  • Droid Eris (HTC DesireC)
  • HTC Wildfire GSM

Sachez que les développeurs restent ouverts à toutes demandes d’ajout de nouveaux smartphones à leur plateforme.

http://unrevoked.com/

Cyanogen : La mise à jour 6.1 supportera le Samsung Galaxy S, l’Acer Liquid et le HTC Wildfire !

Cyanogen prévoit un support plus élargi dans sa future version 6.1 qui arrive très bientôt. Ce système est basé sur l’interface pure d’Android 2.2 (FroYo), mais dans le futur l’intégration de quelques bouts de cette interface pourrait être de la partie.

En vous rappelant que Cyanogen est un développeur indépendant, enfin était. C’est maintenant, une équipe de développeurs qui apportent des améliorations significatives (qui depuis ont un peu évolué) à votre système d’exploitation mobile. Cependant, pour bénéficier de ces atouts, il faut avoir les permissions superuser. C’est à dire : être root.

- Androphones supportés -

- Bientôt supportés -

- En projet -

  • HTC HD2
  • HTC Hero
  • Motorola Milestone

A ce jour, l’installation d’une rom custom (Read Only Memory) que l’on traduira par système personnalisé (firmware), a été facilitée avec le temps. Vous devez vous munir d’une application, que vous trouverez soit sur l’Android Market, soit sur site reconnu, et en 1 click, vous obtiendrez les droits administrateurs (le fameux root).

Si vous souhaitez aller plus loin, l’application ROM Manager viendra ensuite se hisser sur votre route, pour vous soutenir dans l’épreuve de l’installation d’un nouveau recovery, qui permettra à votre téléphone de se détacher et avoir plus de liberté, pour y télécharger vos ROMs, les installer, formater votre carte SD et même revenir sur la version constructeur par défaut.

Bien entendu, vous pouvez consulter cet article, qui vous aidera dans un premier temps à rooter votre appareil, et ensuite vous mènera vers ROM Manager. N’oubliez pas que FrAndroid a aussi un forum, où vous trouverez la section dédiée à votre androphone, et probablement par la même occasion de l’aide pour ce que vous souhaitez faire.

Toutes les améliorations de la version 6.0 et 6.1 sont visibles sur cette page.

Aucune inquiétude, nous suivons de très près le développement de ces dernières, nous vous tiendrons au courant dès la sortie de la nouvelle version, avec probablement une vidéo de test à l’appui.

- Cyanogen -

Mise à jour de Launcher Pro : nouveau widget, grille customisable…

Le développement de LauncherPro est très actif.

Pour rappel, il s’agit d’un “Home” alternatif qui s’inspire de l’interface HTC Sense, tout en l’améliorant.

Dans la version 0.7.9.0, on retrouve :

- Pour tous les utilisateurs :

  • Amélioration de la sensibilité lors du changement d’écran
  • La grille est désormais personnalisable : soit en indiquant les colonnes/lignes soit en laissant Launcher Pro gérer automatiquement

(Attention : En réduisant la grille, il peut y avoir des bugs avec les widgets !)

- Pour les utilisateurs de la version Plus (payante) :

  • La page de login Facebook (pour le widget) est désormais scrollable
  • Correction d’un bug sur le widget de l’agenda
  • Nouveau widget : Friends (“Amis”) qui intègre les mises à jours de Twitter et Facebook

Téléchargement : lien direct ou

Pour acheter la version Plus, cela se fait en dehors du market.

Source: Blog Launcher Pro

Mise à jour de l’application officielle Twitter en 1.0.4

L’application officielle Twitter pour Android vient d’être mise à jour en 1.0.4.

Au niveau des nouveautés, on retrouve :

  • Ajout des tendances (Trends) et de la recherche
  • Suppression de plusieurs animations (nuages, oiseaux, bulles)
  • Les retweets sont maintenant affichés dans la timeline
  • Pour un DM, en écrivant “To :”, une liste apparaît pour proposer les utilisateurs possibles
  • Possibilité de retweeter depuis n’importe quelle timeline
  • Mettre en favoris un tweet sélectionne l’original et non le retweet
  • Tous les éléments du profil de l’utilisateur sont désormais sélectionnables
  • Les listes d’utilisateurs n’affichent pas le dernier tweet
  • Les listes de followers et de followings sont classées du plus au récent, aux plus anciens

Téléchargement :

(MàJ) Galaxy S : La mise à jour vers FroYo (2.2) à la fin du mois chez T-Mobile et fin octobre en Espagne

MàJ : On apprend de nouveau par HDBlog.it, que les Galaxy S de l’opérateur américain T-Mobile, recevront Android 2.2 (FroYo) dans une semaine.

Samsung Mobile Espagne a publié une note sur Facebook dans laquelle est énoncée, que les Galaxy S recevront la mise à jour vers Android 2.2 (FroYo) vers la fin du mois d’octobre.

Apparemment, il resterait quelques petits bugs récurrents au système, ça laissera le temps au constructeur de les corriger. On peut donc dire que le déploiement commencera très bientôt, et s’étalera sur plusieurs semaines.

Via HDBlog.it.

Archos s’en prend à l’iPad dans une publicité

Archos a annoncé en début de mois ses nouvelles tablettes sous Android.

L’entreprise fait une pub sur sa tablette A101 IT, en la comparant à l’ipad :

C’est un peu trollesque, mais après tout on aime bien ça !

Plus d’informations sur la tablette, sur le site officiel.

Source : jbmm

Le développement Cross plateform abordé au BarCamp

Un BarCamp, comme organisé par barcamp.org, est une réunion technique autour d’un thème spécifique.

Le jeudi 16 septembre 2010, Quang-Hai PHAN et Sylvain MAUCOURT, de la société Deveryware, ont organisé une session sur le thème « Cross Platform Mobile App Development ». L’objectif est de faire se rencontrer des acteurs du développement mobile pour discuter de la possibilité de factoriser les développements malgré la diversité des plateformes mobiles. Vous comprendrez que Android n’était donc pas le centre des débats mais un de composants.

Quoi que chacun ait pu en retirer, l’ambiance était excellente. Les débats étaient assez relevés grâce à des intervenants de qualité. Il y avait de très motivés représentants de start-up, des représentants de sociétés de service informatique et des éditeurs plus âgés que les start-up. Certains se lançaient dans l’activité depuis zéro, d’autres avaient un pied dans une plateforme, et les derniers venaient évaluer la taille de la marche pour passer du web au natif. Et ce public hétérogène a amené une vraie diversité aux discussions. Il y avait une répartition entre vulgarisation et technique pure assez équilibrée pour permettre à tout le monde de se comprendre. Et un indicateur de qualité de la réunion, la quasi absence de troll, seules quelques rares pointes d’humour à chaque fois bien placées. Il ne manquait que l’apéro à la fin pour que les estomacs ne vident pas la salle à partir de 21h. :P

Au niveau du déroulement, aucune présentation ni aucun thème n’étaient défini à l’avance. Le plan de la séance a été débattu en début de celle-ci.

Organisation de la séance

Un brainstorming a été mis en place pour savoir quels étaient les mots clefs qui devaient être abordés, en voici la liste :

  • Framework
    • Nom de frameworks
    • Approche
    • Retours d’expérience
    • Ergonomie
    • Testing
    • Performances
    • Appli mobile VS appli native
    • HTML 5
    • Portabilité
    • Conception, modélisation
    • PGCD ?

Je dois dire qu’il y en avait 2 ou 3 de plus sur le paperboard, mais j’étais pris dans la discussion et j’ai oublié de les noter.

Il a été décidé de se centrer sur le Framework, et une ligne de réflexion est apparue :

  • Framework
    • Pourquoi ?
      • Le besoin
      • Les moyens
    • Le marché
      • FW natif
      • FW web
    • Feedback
      • Perf
      • Ergonomie de l’application à développer
      • Fonctionnalités
    • Testing

Pourquoi se lancer dans le Cross Développement ?

De façon assez surprenante, tout le monde voulait avoir des retours d’expérience sur les frameworks sans confronter par avance l’approche de chacun de l’utilisation de ce type d’outil. Chacun savait pourquoi il se renseignait, pensant que tout le monde voulait un environnement de développement multi plateforme pour les mêmes raisons. Or, on se rend compte que plusieurs profils de projets se démarquaient:

  1. Le projet existe sur une plateforme et doit être porté

Actuellement, le système le plus rentable financièrement est l’iOS d’Apple. Une grande majorité des applications commence pour cette cible et s’ouvre ensuite aux autres. Les deux plateformes ciblées ensuite sont Android et BlackBerryOS. Certains intervenants notaient un changement de situation et de plus en plus de demandes d’abord sur Android puis vers les autres, souvent pour des questions de coût.

  1. Le projet a peu de moyens et cherche à savoir ce qui lui coutera le moins cher

C’est le cas typique des start-up innovantes. Elles se retrouvent avec peu de moyens mais des fortes ambitions pour leurs nouvelles technologies. Leur objectif est d’atteindre la plus grande visibilité possible, et donc le maximum de cibles possible.

  1. Le projet n’est pas encore chiffré, mais il cherche à être le plus efficace possible

Ce dernier type est souvent l’œuvre de sociétés plus grandes, aux moyens plus larges. Elles voient un potentiel d’amélioration dans l’usage de la mobilité. Elles ont des moyens de veille assez intéressants et pourraient se permettre d’avoir des ressources dédiées à chaque système. Mais elles cherchent à avoir une démarche cohérente pour tous les systèmes.

Les acteurs présents à ce DevCamp étaient tous animés par une envie d’innovation. Et les questions de l’usage d’outils CrossPlateform étaient, au final, assez proches :

  • Retour sur investissement
  • Visibilité
  • Fonctionnalités
  • Maintenabilité

Ce sont des problématiques propres à de vrais projets informatiques matures. On peut donc penser qu’une vison CrossPlateform d’un projet mobile est ou doit devenir une preuve de maturité du projet. Si un projet n’est pas mature, pas ambitieux ou à valeur de test, une seule plateforme cible pourrait suffire.

Le marché

Les personnes présentes avaient peu ou pas utilisé de framework de développement multi-plateforme natif, par contre les outils web étaient mieux connus. Au final plusieurs noms sont quand même ressortis.

Pour les frameworks natifs, ont été cités :

  1. Titanium (de Appcelerator)

Titanium est un framework libre qui permet, à partir de code orienté web de générer des applications natives pour iPhone et Android. Il permet notamment d’accéder grâce à une API aux éléments d’interface et aux fonctionnalités système de chaque OS.

www.appcelerator.com/

  1. PhoneGap

Ici aussi, voici un environnement open source. Cette fois-ci outre iPhone et Android, PhoneGap supporte BlackBerryOs (je ne sais pas si la version 6 est comprise), Symbian et WebOS. Ici aussi, les applications sont développées en langage web. Cet environnement propose de debugger les applications de façon très fonctionnelle.

Les retours lors de ce BarCamp étaient très bon sur ce framework.

http://www.phonegap.com/about

  1. Elips Studio (de Open Plug)

Proposé par OpenPlug, récemment racheté par Alcatel, Elipse permet de créer du code spécifique à chaque plateforme depuis un code commun en Flex. Il s’intègre d’ailleurs aux outils d’Adobe et propose plusieurs licences. Ils supportent iOS, Windows Mobile (< 6,5), Android et Symbian.

http://www.openplug.com/index.php/products/elips-studio

  1. Flash/Flex (de Adobe)

Inutile de présenter Flash/Flex. Si on passe outre les éternelles questions de performances, on peut noter qu’Adobe proposera d’ici très peu de temps la version finale de son outil de compilation pour iPhone. Ainsi, on trouvera les applications sur les systèmes disposant d’une machine Flash (WindowsMobile 7, Android, Symbian et Maemo) et iOs (iPhone et iPad).

http://www.adobe.com/products/flashplayer/

  1. Unity

Unity est un moteur 3D impressionnant puisqu’il est disponible sur des plateformes très hétérogènes : Direct3D, OpenGL, Wii, iPhone, Android et navigateur web.

Ici, il ne restera plus qu’à faire les boites de dialogue natives.

http://unity3d.com/

  1. Unreal Engine ?

Je rajoute cette librairie qui est disponible pour iOS et qui est annoncée en portage sur Android. A terme c’est tout un framework pour faire de la 3D d’excellente qualité. Mais surtout utile pour les jeux ou la réalité augmentée.

http://www.knowyourmobile.com/mobile-games/mobilegamesnews/598275/unreal_engine_3_sdk_for_ios_and_android_coming.html

Pour les frameworks web, ont été cités :

  1. JQueryMobile

JQuery Mobile est la version dédiée aux écrans de smartphones du célèbre framework JavaScript JQuery. La première version stable n’est pas encore disponible. Le projet étant né au début de l’été 2010, les premiers résultats sont attendus pour fin 2010, début 2011.

De nombreuses attentes pèsent sur JQueryMobile de part l’excellente réputation de la version Desktop. Les premières impressions écran venant des versions beta semblent être à la hauteur. Il est intéressant de voir que des designs spécifiques sont prévus pour chaque type d’appareils (smartphones, tablettes…).

Plus d’informations sur http://jquerymobile.com/

A noter, il existe déjà un plugin JQuery pour les écrans tactiles : JQ-Touch, elle cible en priorité l’iPhone. Elle a le gros défaut de ne pas utiliser une version optimisée de JQuery.

http://www.jqtouch.com/

  1. Aptana Studio

Aptana est un environnement de développement taillé pour les technologies Web. Il offre l’avantage d’être open source. Il offre des plug-in permettant de l’intégrer directement dans Eclipse.

Sans être fait pour le mobile, il peut s’avérer être un outil intégré complet pour cet objectif.

http://www.aptana.com/

  1. Sencha

Sencha est un univers ultra complet. Il va de l’environnement de développement, au débugger de code, en passant par les librairies cross-plateform. Misant sur HTML5, CSS3 et JavaScript, il se veut être un pari sur l’avenir. De plus, il possède des composants dédiés aux mobiles, en plus des composants standards. Il offre aussi des librairies à connecter à d’autres technologies, comme GWT de Google.

A noter qu’il existe deux licences, une pour les projets commerciaux (payante) et une pour les projets open-source (gratuite).

http://www.sencha.com

  1. HTML 5

HTML5 est la prochaine version du standard du web pour la description des pages. Actuellement cantonné à du descriptif d’interface, HTML a besoin de Javascript, CSS et autres langages pour faire vivre le web. Cette 5ème mouture apporte des spécifications de fonctionnalités autres que de la simple interface. Si les premiers débats portaient autour de la gestion de codecs audio et vidéo pour gérer les médias sans ajout de code, actuellement, les discussions portent sur les APIs pour accéder aux fonctionnalités bas niveaux tels que les fichiers ou le GPS par exemple. Une autre fonctionnalité très importante que HTML5 apporte c’est la possiblité d’accéder hors ligne au contenu. Dans le cas des web applications pour les smartphones, c’est vital.

Enfin, si le standard n’est pas encore complètement défini, Apple et Google, par les navigateurs par défaut de iOS et Android, prouvent qu’ils croient en cet outil en implémentant aussi vite que possible les fonctionnalités dans le moteur de rendu web WebKit.

Une information résumée sur http://fr.wikipedia.org/wiki/HTML5

  1. GWT

Les outils Web de Google sont devenus une arme absolue pour le web. Ils permettent de développer en Java, avec la puissance de ce langage, pour générer du code JavaScript optimisé et cross-plateforme. Sans être réellement dédié au mobile, on remarquera que Google Maps, développé avec GWT, fonctionne très bien sur un Nexus One.

On voit que le débat entre WebApps et applications natives a encore de beaux jours devant lui, chaque solution n’apportant pas la réponse parfaite.

On note toutefois de gros défauts dans chacun par rapport à l’autre. Pour les WebApps, le volume de données à échanger, le peu d’API systèmes accessibles et la réactivité peuvent être un frein. De l’autre coté, la diversité des APIs rend le développement compliqué et la maintenance à mettre en place peuvent faire peur sur la durée de vie de l’application.

Les retours d’expérience

Au milieu de tout cela, quelques outils ont pu être utilisés.

Le concepteur de Elips Studio, présent avec nous, nous expliquait privilégier les outils d’Adobe (sur lesquels sont basés leurs outils) car une grande société veut justement être moteur sur le CrossPlateform. Ils veulent donc les suivre et profiter de cette locomotive.

Une approche a été souvent évoquée, c’est celle d’utiliser les outils CrossPlateform pour gérer le noyau de l’application. C’est en général toutes les fonctionnalités autour de la base de données qui sont ainsi implémentées. Cela permet de venir développer par-dessus une interface utilisateur propre à chaque système, répondant aux habitudes de chaque utilisateur.

Pour rester dans les problématiques d’UI, un participant notait avoir réalisé deux projets natifs en parallèles. A chaque fois, les cibles étaient les marchés iOS et Android. Dans le premier projet, toutes les interfaces étaient basées sur le modèle de iOS sans bouton système. Dans le deuxième, chaque cible avait son interface propre, avec notamment l’introduction des boutons des téléphones Android. Le résultat a été sans appel, le projet avec l’UI uniforme s’est très mal vendu sur Android, alors que l’autre n’a pas posé de problème par rapport aux objectifs. Cette démonstration a confronté beaucoup de points de vue sur la nécessité d’éviter d’uniformiser les interfaces. Si les consommateurs font des choix sur leur achat de mobile, mieux vaut les conforter dans leur choix grâce aux applications.

De nombreux reproches ont été faits aux outils basés sur JavaScript. Si les fonctionnalités qui en résultent sont satisfaisantes, ce sont les contraintes en développement qui posent problème. Que ce soit pour les outils qui génèrent du natif que pour du web, la phase de codage pose problème.

En terme de performances, les avis sont assez partagés. En fonction des types d’applications, des cibles et des outils, les résultats peuvent être bien différents. Mais le terme explicite de « boite à bouton » est revenu plusieurs fois pour évoquer le type d’application qui correspondait bien aux outils CrossPlateform que ce soit web ou natif.

Un petit point a permis d’évoquer le développement 3D. Et là Unity semble être une bonne solution. Permettant de développer pour iOS et Android, le framework cherche à s’ouvrir vers d’autres systèmes. Permettant des développements en C/C++, il permet en même temps d’éviter un besoin de formation trop conséquent des développeurs. Soit dit en passant, si des besoins d’interfaces standards se faisaient ressentir en plus du noyau 3D, cet outil semble être assez facile à intégrer dans le code des applications pour chaque système.

Testing

Pour finir, nous avons brièvement évoqué le testing.

Certains framework comme PhoneGap semblent permettre de tester efficacement l’application « à la main ». Les bugs remontés permettent de développer des « bug fixs » pour les autres systèmes en même temps.

Certains ont aussi évoqué avoir utilisé des services de « cloud testing ». Ce sont des sites web basés à l’étranger qui proposent de soumettre l’application à une multitude d’appareils différents et de remonter le log de bug. Si le service ne prend que les fichiers exécutables, il est souvent hébergé à l’étranger. Quid de la sécurité industrielle ?

Ma conclusion

Pour moi, si on en a les moyens, le mieux est d’avoir une ressource par système mais un pilote de projet et une conception multi plateforme. Chaque ressource peut « localiser » l’application pour chaque cible, optimisant l’expérience utilisateur, et le pilotage multiplateforme permet d’assurer les mêmes fonctionnalités à toutes les versions. Ce mode de fonctionnement me parait être le plus qualitatif. En revanche, il est le plus coûteux. Je pense qu’avec une vision à moyen terme (un an ou deux), il est possible d’atteindre une excellente productivité en ayant une phase de conception et une gestion de projet intelligente.

Dans le cadre d’un projet en POC (Proof of concept), la vision multiplateforme semble inutile voire handicapante.

Par contre, pour des projets dont l’interface n’est pas révolutionnaire, ce type d’outils web ou natifs peuvent apporter une réponse rapide pour solutionner le problème.