mardi 31 août 2010

Huawei prévoit d’annoncer son nouveau androphone U8150 sous Android 2.2 à l’IFA

Le constructeur chinois Huawei a prévu d’annoncer son nouveau modèle U8150 qui embarque directement Android 2.2 alias Froyo. Le Huawei U8150 est équipé d’un écran 2,8 pouces QVGA tactile capacitif, d’un appareil photo 3,2 mégapixels avec autofocus mais sans flash, un processeur 528 MHz, 512 Mo de ROM, 256 Mo de RAM, GPS, Wi-Fi b / g / n, EDGE , 3G/3G+, une batterie 1.200 mAh… le tout à un prix très compétitif comme Huawei nous y a habitué.

Ce type d’androphone, d’entrée de gamme, est le premier sous Froyo à être présenté. En effet, tous les appareils officiellement sous Android 2.2 étaient des téléphones moyen voire souvent haut de gamme. Le Huawei U8150 devrait être commercialisé par Bouygues Telecom ou encore Orange.

Source : Crave

Motorola lance trois androphones de la gamme Ming en Chine

En 2006, lorsque Motorola était encore le second constructeur de téléphones portables dans le monde, ils avaient mis en place à l’époque toute une stratégie pour le marché chinois, qui était déjà un énorme marché. La célèbre gamme de smartphones Ming était la base de la stratégie de Motorola pour débarquer sur le marché chinois avec des smartphones.

La logique veut que la restructuration de l’offre Motorola dans les pays occidentaux, où Motorola a décidé de se concentrer sur les smartphones qui lui permettent d’augmenter ses marges, soit reprise en Chine avec la gamme Ming.

De gauche à droite: Motorola Ming MT810, A1680 et XT806

Voici donc les: Motorola Ming MT810, A1680 et XT806. Ils reprennent le format classique des téléphones Ming avec le système de face avant transparente qui peut pivoter comme un clapet. Ce sont des téléphones haut de gamme avec des écrans 3,2 pouces en résolution 854 x 480 pixels, un appareil photo 5 mégapixels capable de filmer en 720p…

Ces trois androphones sont assez similaires, chacun sortira chez un opérateur chinois spécifique.

  • le Motorola A1680, compatible WCDMA, pour China Unicom
  • le Motorola MT810, compatible TD-SCDMA, pour China Mobile
  • le Motorola XT806, compatible CDMA2000, pour China Telecom

On retrouve Android 2.1 sur tous les modèles, excepté pour le Motorola MT810 équipé de OPhone OS 2.0 (basé sur Android).

Motorola a adopté une stratégie très agressive en Chine, avec la sortie de 11 androphones depuis le début de l’année. Une stratégie qui s’avère payante, au premier semestre un androphone sur deux vendu en Chine était de la marque Motorola.

Source : Crave

Philips annonce officiellement son PMP GoGear Connect sous Android

On attendait patiemment depuis février dernier, l’arrivée de Philips dans la communauté Android. Avec l’annonce du PMP (lecteur multimédia) GoGear Connect sous Android, Philips entre dans la course en même temps que Archos (la 8ème génération) ou encore Samsung (avec le Player/Touch).

Il sera officiellement présenté à l’IFA (Berlin) qui débute le 2 septembre, mais nous avons déjà quelques détails très croustillants. Le GoGear Connect est équipé d’un écran 3,2 pouces, il possède une caméra, du WiFi et aura accès à l’Android Market. Pour le moment rien de nouveau (voir anciennes news sur ce PMP).

Néanmoins, bonne nouvelle pour les puristes du son, Philips n’est pas mauvais pour produire des lecteurs MP3 de qualité et le GoGear Connect sera FullSound DSP ce qui promet une qualité de son bien meilleure que nos androphones. De plus, il sera vendu avec des écouteurs de très bonnes factures.

Petite exclusivité, le GoGear Connect sortira en octobre en France pour 249 euros pour le modèle de 16 Go de mémoire Flash (+ carte microSD).

Source : Slashgear

“La Pensée Geek” est disponible sur l’Android Market

Cette application se présente sous forme d’un widget (4×1) à placer sur le bureau de votre androphone.

A chaque actualisation, sa pensée geek. D’autres possibilités sont aussi présentes, comme la fréquence de rafraîchissement du widget et le passage en mode paysage qui est aussi pris en charge.

La Pensée Geek est disponible en suivant/scannant le code QR ci-joint. Requiert la version Android 1.6 et supérieure.

En résumé, comme le cite le développeur : “Si vous n’aimez pas l’humour Geek, passez votre chemin.” ;)

Via Android-France

Le Toshiba AC100 montre ses performances sous Quadrant

Le smartbook Toshiba AC100 revient à présent dans un benchmark test sur Quadrant.

“Quadrant est une application qui se base sur la puissance du processeur, de la puce graphique sur ses performances 2d/3d et la mémoire RAM de votre androphone.”

Souvent charrié, il revient avec une capture d’écran qui montre bien ses performances. Pour vous donner une idée, j’avais fait un record de 1 703 sur un Nexus One en 2.2 (FroYo) avec un overclock du processeur à 1,113GHz. Sachant qu’en 2.2 sans bidouille, il fait un score varié de 1 200 et 1 500.

Là, le Toshiba AC100 est encore sous Android 2.1 (Eclair), et atteint un score de 1 911, on peut imaginer une puissance assez convaincante pour le Tegra.

Il est sans nulle doute qu’un gain de performance significatif se fera encore ressentir à l’instant où le smartbook goûtera un bout de FroYo et un peu plus d’optimisation système.

D’autres informations rapportent qu’il obtiendrait 9 300 au score de SunSpider JavaScript et que les fichiers vidéo au format H.264 1080p (13Mbps) sont lus sans aucun ralentissement, ni saccade.

Pour rappel, ce smartbook est disponible en pré-commande chez Darty et la Fnac pour un prix de €299.

Source SlashGear.

Petit rappel sur les markets d’applications alternatifs

Tout d’abord, vérifions que vous savez tous ce qu’est un market d’applications : il s’agit d’une application permettant de télécharger et installer d’autres applications (la plupart donnent aussi la possibilité d’acheter ces applications).

Le plus connu étant bien entendu l’Android Market de Google, pré-installé sur la plupart des terminaux actuels. C’est sur celui- ci qu’on trouve le plus grand nombre d’applications, mais ses fonctionnalités sont assez critiquées : description trop limitée, pourcentage sur les gains affecté à Google trop important, pas de suivi des utilisateurs , absence ou presque d’interface web officielle pour parcourir le market…

C’est pour corriger ces différentes fonctionnalités que quelques développeurs ont décidé de créer leur propre Android Market, qu’on qualifie alors de market alternatif. J’ai décidé aujourd’hui de vous présenter quelques alternatives… qui méritent très souvent d’être connues et utilisées.

Qu’y gagne-t’on ? Pour les développeurs c’est souvent une meilleure visibilité de leurs applications, puisque le nombre est souvent dérisoire devant celui de l’Android Market. Mais aussi de nouveaux marchés avec les markets adaptés aux tablettes, les moyens de paiement diversifiés (Paypal, Allopass…). De plus l’inscription en tant que développeur à ces différents markets est gratuite ! (à la différence des 25 dollars requis pour être présent sur le market de Google).

Pour l’utilisateur c’est souvent la possibilité de faire son choix plus facilement (description plus détaillée, plus de captures d’écran, parfois des vidéos…), de payer avec un autre moyen que Google Checkout : allopass, de faire son choix sur le web-market et d’installer l’application depuis celui-ci en un clic, et pleins d’autres avantages qui changent en fonction de l’alternative !

De plus, les markets alternatifs permettent de bénéficier d’un market sur des terminaux non validés par Google, comme l’Archos 5 IT ou le Geeksphone One, c’est-à-dire si votre matériel ne dispose pas de l’Android Market.

Un autre avantage est la localisation, les applications payantes de l’Android Market n’étant réservées pour le moment qu’à un petit nombre de pays, beaucoup d’utilisateurs n’ont accès qu’aux applications gratuites. Les markets alternatifs sont souvent accessibles dans n’importe quel pays, selon la volonté des développeurs.

Pour cette rétrospective, j’ai décidé de vous parler des trois alternatives françaises (par français j’entends développées par des français, et non pas réservées aux français!)

Appoke

Ce market assez récent (la bêta privée n’est ouverte que depuis quelques semaines) est développé par un membre de l’équipe de FrAndroid : Guerwan. Il met l’accent sur l’aspect social, permettant aux utilisateurs de se proposer des applications facilement, mais aussi sur la possibilité de lancer l’installation d’une application en un click depuis son web-market. Il s’agit donc en fait d’un gros réseau social à la Twitter (avec ses différents flux) permettant l’échange d’applications entre utilisateurs, et donnant au développeur la possibilité de créer un effet viral pour son application.

Appslib

Ce market est développé par la société française Archos, et est spécialement adapté et destiné à ses tablettes sous Android : les Archos 5 IT et 7 HT. Il y a eu un grand bond dans son développement lorsqu’Archos avait offert un Archos 5 IT aux développeurs publiant une application sur l’Appslib. Chaque application est soumise à validation pour vérifier qu’elle s’adapte bien aux tablettes. Archos a fait savoir qu’il était prêt à ouvrir leur market à d’autres constructeurs, un fait intéressant pour la communauté Android. Les applications payantes commencent à arriver…

YAAM, YetAnotherAndroidMarket

Lui aussi est développé par un membre de l’équipe de FrAndroid : moi-même alias Malgon ;-)

Ce market français, âgé de quelques mois seulement, compte actuellement une centaine d’applications (dont celle officielle de la RATP!) et presque 7 000 utilisateurs. Le but de ce market est d’atteindre les fonctionnalités du market officiel, tout en corrigeant les défauts entre autre recensés par cette pétition. Le mode de paiement paypal est par exemple proposé directement depuis l’application, des descriptions illimitées (avec mise en forme HTML,…). L’accent est donc mis sur l’utilisateur et sur la facilité pour lui de faire son choix parmi les applications.

Cette petite liste est bien sûr non exhaustive, mais je trouve qu’il était important de mettre en avant les projets français, vu qu’on entend surtout des gros américains comme slideme.

Et vous, si vous en utilisez une, quelle alternative préférez-vous ? (même non listée ici)

Le Xperia X10 s’offre (enfin) un bout d’Eclair fin septembre !

Dans tous les cas, c’est ce qui est écrit sur les pages Twitter officielles de Sony Ericsson (UK) et Sony Ericsson (ES), et on a bien envie de dire qu’il était temps. ;)

Comme le témoigne ces messages, la mise à jour est prévue vers la fin septembre pour le Xperia X10 premier du nom. Cependant, aucune information n’a encore été annoncée pour les Xperia X10 Mini et Mini Pro.

Alors, on attend de nouvelles innovations pour cette prochaine version ?

Via EngadgetAndroidisis.

Bientôt, la tablette Elocity en Tegra 2 et Android 2.2 à 399€ ?

On la pensait en rêve à force d’en apercevoir le prototype, mais ne pensions pas qu’elle arriverait réellement un jour. Cette tablette n’est autre qu’une nouvelle version de la tablette Naz-10 connue chez Compal, qui est renommée Elocity A7 par la société Américaine Stream TV.

Alors qu’est-ce qu’on a ? Un peu dans l’esprit de la Samsung Galaxy Tab, on retrouve un écran tactile capacitif (multi-touch) de 7″ qui se veut très réactif, partant sur une résolution de 800x480pixels qui reste quand même faiblarde, mais pour avoir une compatibilité plus large avec les applications Android actuelles.

L’architecture est effectivement sous Nvidia Tegra 2, ce qui répondra à une expérience multimédia hors du commun avec 4Go de mémoire flash interne + son emplacement microSD. On retrouve également l’USB 2.0, un port HDMI qui pourra métamorphoser le confort de cette tablette, et bien sûr son emplacement carte SIM. Oui, elle dispose de la 3G.


Qui rime avec tablette, rime aussi avec design et maniabilité qui elle aussi, semble pour le moins intéressante à découvrir, la caméra frontale de 1,3 mégapixels viendra apporter son petit plus non négligeable.

Cette tablette Elocity A7 arrivera sur la version d’Android 2.2 (FroYo) à partir du mois d’octobre pour un prix de €399. Une commercialisation en France qui reste moins sûre puisque les concurrents prévoient aussi de belles alternatives.

Comme le précise Pierre de Blogeee, cette tablette pourrait percer, seulement si le prix venait à être encore plus attractif, au moins on est déjà fixé sur les marges de prix que pourraient avoir les prochaines tablettes. On attend avec impatience celle de Samsung qui ne devrait plus tarder, vu qu’elle apparait déjà officieusement chez Verizon.

Via Blogeee, source Engadget.

dimanche 29 août 2010

La carte du monde de la piraterie ?

La société KEYS Labs vient de publier ce qu’ils nomment la carte mondiale de la piraterie.

En rouge les pays piratant le plus et en orange ceux qui piratent un peu moins. On peut voir que l’Europe n’est pas épargnée. Ci-dessous la répartition par pays ayant accès au market payant (la Corée n’a pas été comptabilisée dans cette étude, surement dû à son ajout récent) :

Les auteurs expliquent que le zéro pour-cent obtenu au Japon est dû à leur outil de statistiques (flurry) qui commet des erreurs de géolocalisation au Japon. Mais pour le reste du monde ces chiffres sont très alarmants.

Poussons donc la réflexion un peu plus loin…

Nous allons examiner le protocole expérimental qu’ils ont mis en place afin de déterminer s’il est fiable.

Tout d’abord, l’application qui a récolté ces statistiques est Screebl, Elle fut très remarquée au dernier ADC (Android Developer Challenge). Cette application est éditée par KEYS Labs, qui a publié la carte. Donc déjà, les données ne pourront pas être consultées, et en plus elles appartiennent à “l’éditeur” de la carte. Un doute commence à naître.

Le système qui détecte que l’appli piratée est AAL (Auto App Licensing), publié par ….. KEYS Labs (en open source tout de même). Donc le remède à la piraterie, et dont la carte va effrayer de nombreuses personnes, est publié par le même éditeur. Tiens donc.

A ce niveau là de notre analyse, nous pouvons quasiment être sûrs que ces chiffres sont faux (ou erronés). Pour être crédibles, ils auraient dû passer par un organisme tiers pour récolter les résultats.

Et si vous, développeurs, faisiez le test ?

Et oui, ce qu’ils sont censés avoir fait, vous pouvez le faire aussi. Pour cela il vous faudra simplement implémenter dans votre application payante le nouveau système de licence de l’Android Market, le LVL, et d’y ajouter un outil statistique (Flurry, google analytics).

Vous pouvez aussi très bien utiliser les composants AAL et faire exactement la même manipulation que KEYS Labs.

Le LVL vous permet, une fois implémenté, d’obtenir deux réponses distinctes : allow ou disallow. Il vous suffit sur un disallow de demander à votre outil statistiques d’envoyer un évènement (si non disponilbe, afficher une fenêtre “pirates !!!”). Vous pourrez alors demander à votre outil le nombre d’utilisateurs uniques ayant généré l’évènement (ou le nombre de visiteurs uniques de la fenêtre “pirates !!!”). Vous aurez alors une estimation du nombre de copies pirates en circulation (voir même une carte de géocalisation).

Attention à bien pouvoir distinguer les utilisateurs uniques dans vos outils, sinon 10 lancements du même utilisateur vont valoir 10 fois plus que ce qu’ils devraient (c’est peut être la faille dans l’expérience de KEYS Labs).

Si vous vous lancez dans une telle opération, on attends vos retours avec impatience.

La tablette de Toshiba enfin révélée : la Folio 100 sous Android 2.2

NetbookItalia a percé le mystère autour de la tablette Toshiba juste avant la révélation officielle par Toshiba. Son nom sera donc : Toshiba Folio 100, une tablette équipée d’un écran 10,1 pouces en 1024 x 600 a rétro éclairage LED tactile capacitif (multi-touch), équipé du processeur NVidia Tegra 2 capable de faire tourner des films en haute définition sans problèmes (jusqu’à 1080p), c’est pour cela que l’on retrouve aussi un port HDMI.

Côté espace de stockage, la tablette possède un disque SSD de 16 Go avec une possibilité d’étendre la mémoire de l’appareil avec une carte SDHC.

Très complète, on retrouve le WiFi 802.11 b/g/n, Bluetooth, 3G… pas de traces pour le moment d’une puce GPS mais je suis persuadé que cette tablette en est équipée.

On retrouve un port USB 2.0, un port miniUSB ainsi qu’un port jack 3,5mm pour l’audio. La Folio 100 ne pèse que 760 grammes pour 1,4 cm d’épaisseur, 28 cm de longueur et 18 cm de hauteur. On a donc affaire à une tablette plus petite d’une feuille A4, elle trouvera facilement sa place entre deux cahiers dans un sac-à-dos.

Une caméra frontale (webcam) de 1,3 mégapixel est disponible au dessus de l’écran ainsi qu’un dock pour recharger votre l’appareil et l’utiliser avec un clavier branchée en USB ou par Bluetooth. Ce dock permet aussi de transformer sa tablette en cadre photo, réveil ou encore la placer dans une position idéale pour regarder des vidéos.

La batterie de 1020mAh, 3,7V, 22600mWh ne donnerait d’une autonomie de 7 heures où j’attends plus de 10 heures pour une tablette de ce type. Néanmoins, si les 7 heures d’autonomie sont respectées, cette tablette sera tout de même très mobile.

La Toshiba Folio 100 est équipée d’Android 2.2 et de Flash 10.1, on devrait retrouver de base plusieurs applications pré-installées : Fring (pour la messagerie instantanée et la VoIP), Opera Mobile (navigateur), Docuements To Go, Evernote, Amazon MP3… et des logiciels propriétaires de Toshiba comme le Toshiba Media Player. L’interface semble aussi avoir été reliftée pour une meilleure expérience comme tablette.

On devrait avoir bien plus de détails pendant l’IFA à berlin qui débute la semaine prochaine.