dimanche 11 juillet 2010

Bientôt sur l’Android Market ? Plus de 100 000 applications . . .

Un graphique qui parle par lui-même. En tout cas, c’est ce que déclare AndroLib sur les dernières statistiques de l’Android Market. Le market comme nous le connaissons tous, dépasse à présent la barre des 90 000 applications..

Un rythme soutenu (?)..non, un rythme explosif de mois en mois. Il y a un an, on était à 10 000 applications.

Rappelons-nous les premiers mois de l’Android Market.. de la version 1.1 à 1.5, et même jusqu’à la version 1.6 d’Android.. l’activité n’était pas très convaincante..

Je me souviens aussi d’une citation d’Arnaud Farine : “A présent, lorsque l’on parle d’AppStore d’Apple, on parle d’Android Market..” Evidemment, l’effet de concurrence est bien présent.

Nous ne serions pas surpris si rapidement ce nombre venait passer de 100 000 à 150 000.. une courbe de croissance qui depuis  janvier parle d’elle même..

Android ? Oui.. de plus en plus d’acteurs importants ne cessent de se joindre à cette course effrénée.

Il faut pas se leurrer non plus, l’avenir de la plateforme peut en être que meilleur.

(Et pour mieux s’y retrouver, un article qui avait fait l’éloge de quelques sites indépendants qui mettent en avant les applications utiles. Le site officiel de l’Android Market prévoit également une mise à jour majeure dans les prochaines semaines).

vendredi 9 juillet 2010

Hors-Sujet : La 3D sur écran TV pour le sport

Dans les événements presse auxquels nous sommes conviés chez FrAndroid, nous avons des propositions qui sortent un peu du champ d’action d’Android. C’est le cas d’une proposition de Bouygues Telecom pour profiter de la deuxième demi-finale de la coupe du monde en 3D. L’objectif est de promouvoir l’arrivée du service dans leur offre Internet, TV, Téléphonie (fixe et mobile). A priori, j’étais le seul de l’équipe à être sur Paris et à apprécier le football. Je m’y suis donc rendu seul.


Sur place, j’ai rencontré le rédacteur de SOSAndroid et d’un blog foot en plus du personnel presse de Bouygues Telecom. (Message à ce dernier blogueur qui peut me rappeler le nom de son site pour que je le rajoute dans l’article ;) ).

La 3D, on en entend parler depuis quelques temps. Arrivée tout d’abord par le cinéma (ndlr : enfin … réarrivée …), elle s’est très vite vue proposée pour le grand public par des installations à domicile complètes mais fort couteuses. Pour ma part, je n’avais, jusqu’à cette semaine, découvert la 3D que par le cinéma. J’avais vu des films comme Alice au Pays des Merveilles, Avatar ou Là-haut. Mon sentiment était que l’apport est très intéressant dans Avatar (un peu dans Là-haut) pour profiter de la profondeur des grands espaces. J’ai été bluffé par le réalisme que prend une image de synthèse d’un paysage quand on peut ressentir le relief et la profondeur. Par contre, je ne comprends toujours pas l’intérêt d’un film dont le champ de caméra ne dépasse pas les 50 mètres comme Alice au pays des Merveilles. De plus, je trouve que les scènes d’actions deviennent désagréables en 3D si elles sont réalisées selon des habitudes de 2D. Par contre, j’avais entendu parler d’un intérêt particulier pour les événements sportifs, la curiosité était donc là.

Et effectivement, j’ai été servi dans l’intérêt qu’apporte la 3D à un match à la télé. Tout d’abord, la réalisation est prévue pour cette technologie. Les angles de caméra sont complètement différents, c’est une des premières réussites selon moi. Exit la caméra (même si je l’aime bien), qui surplombe à la verticale le terrain, exit la prise de vue depuis la loge presse en hauteur de tribune, enfin, exit la caméra dans les buts. Par contre, on découvre des points de vue à moins de 5 mètres de la ligne de touches ou des cages, des prises de vues dans le premier tiers des tribunes et des angles en contre plongée (montants) et non plus plongeants. Je pense que c’est cette réalisation qui rend la technologie intéressante.

Alors qu’est ce qu’on y gagne ? La première notion est celle des dimensions. Nous avons tous été surpris par les différences de gabarit entre les espagnols (plutôt petit) et les allemands. Mais aussi pour les passes, dont on sait même en plein vol exactement où elles vont tomber. Il n’y a plus de mauvais effet d’optique. Donc un tir non cadré se voit pendant la trajectoire, une passe dans la diagonale trop longue ou trop courte apparait dès le « décollage ». C’est vraiment impressionnant. On entend beaucoup moins de phrases du style « quel joueur au pied carré », « avec ce qu’il est payé il ne devrait pas rater sa passe ». Car on apprécie infiniment mieux la difficulté technique que demande la maitrise du ballon. J’ai vraiment trouvé que l’expérience sportive est décuplée.

Au niveau des détails, pleins de choses apparaissent. Tout d’abord, on peut apprécier la dimension du stade. Le Stadium de Toulouse m’apparait bien petit maintenant… Les supporters paraissent plus vivants. Les angles de vue font apparaitre des détails comme les bouteilles d’eau au bord du terrain. Donc vraiment une expérience de spectateur améliorée, et il n’y plus que l’ambiance du stade qui donne un intérêt à la présence dans le stade.

Au niveau des défauts, j’ai noté plusieurs points. Tout d’abord la HD perd en qualité à l’heure actuelle. On avait une image dite HD, mais l’écran 2D pas loin proposait une image un peu plus nette. Les textes apparaissent aussi un peu moins agréables à lire. Il n’y avait que le score, il n’en fallait pas plus. Les lunettes sont confortables, mais à la fin du match la batterie commençait à faiblir et la désynchronisation des lunettes avec l’écran est gênante. On peut noter aussi que ces lunettes filtrent un peu la luminosité. On doit donc souvent les enlever/remettre quand on veut s’adresser aux voisins. Pour finir, en termes d’expérience, il y a un faible mal à la tête en fin de match qui met 15 minutes à disparaitre. Les prolongations auraient peut être été désagréables. Heureusement, l’Espagne avait gagné à la fin du temps règlementaire ;)

Hors de l’expérience, le plus gros défaut reste l’investissement financier. En effet, ce ne sont que des téléviseurs très haut de gamme qui permettent ce genre de technologies. De plus, il faut un forfait internet car la TNT 3D n’est pas encore disponible. La technologie n’en est pas encore à se phase de démocratisation.

Pour un premier contact grand public avec la 3D j’ai vraiment été séduit. Et ça m’a donné envie de profiter prochainement d’un autre match en 3D.

J’ai aussi profité de l’occasion pour discuter avec des responsables de l’opérateur sur les usages mobiles de la 3D et de la télévision numérique. J’ai donc appris que la 3D pour les écrans de Smartphones n’est pas envisagée. Des expérimentations en Chine, notamment, n’apporte pas une plus value intéressante sur ces tailles d’écrans. Par contre, la 3D pour des usages comme les jeux vidéos ou la réalité augmentée, avec ou sans lunettes, est très sérieusement envisagée. Au niveau de la télévision numérique mobile, il faut savoir que les 3 opérateurs investissent beaucoup. C’est une fonctionnalité qui est très appréciée mais qui pour l’instant possède un coût en infrastructures réseaux qui ne leur permet pas d’atteindre la qualité de service qu’ils espéreraient. On peut donc s’attendre à ce que ces offres s’améliorent.

Voila pour une soirée techno-footo-phile très intéressante.

Le video-chat Android Frandroid-Arnaud Farine disponible

Mardi dernier, entre 17h et 18h, dans la continuité de la conférence Android donnée par Arnaud FARINE, directeur d’eXpertise Android et co-fondateur de FrAndroid, dans le cadre des SophiaConf 2010, avait lieu un vidéo chat ouvert à toutes celles et tous ceux interessés par la plateforme mobile qui monte, qui monte, qui monte…

Organisé par WebTimesMedia et Nasteo, ce vidéo chat a réuni plus de 500 personnes. Une heure n’aura pas suffit pour traiter les 90 questions postées par des internautes identifiés, puisque 28 questions en rapport avec Android, les smartphones, l’avenir des OS mobiles…ont pu être traitées.

NasteoLink – Android – Arnaud Farine HD from Christophe Michau on Vimeo.

Vous avez été très nombreux à poster en commentaire sur l’annonce de ce vidéo chat, pour disposer de cette vidéo. Sachez que la vidéo complète de cette première vidéo chat a été mis en ligne : retrouvez toutes les questions et leur réponse. Il est prévu que l’heure de vidéo soit prochainement découpées en plusieurs vidéos de 4 à 5 questions.

WebtimesMedia.com

L’informatique de demain et celle d’hier : Unix

Pour comprendre l’informatique de demain, se plonger dans celle d’hier est une nécessité impérieuse.

En ce début de vacances, FrAndroid va se livrer à l’exercice difficile mais ô combien intéressant d’expliquer et de justifier l’avènement des smartphones (et leur prochaine disparition ? troll o/)

En informatique, il existe une façon de mesurer le temps bien particulière : le timestamp.

Il s’agit du nombre de secondes écoulées depuis le 1er janvier 1970. Pourquoi cette date particulièrement ? Parce que c’est en 1970 qu’est né le système d’exploitation Unix qui est à l’origine de tout les OS modernes (d’Android à iPhone OS en passant par les Windows NT (dont 7) et Mac OS).

Enfin, en vrai, c’était en 1969, mais je sais pas, ça devait probablement faire trop truc der geek hippie alors ils ont mis 1970, ça fait plus post-moderne.

A l’époque, nul smartphone, netbook, ordinateur portable ni même d’ailleurs de micro-ordinateur.

Les gens avaient des terminaux, sous la forme d’un clavier, et se connectaient à un ordinateur (plus proche de la notion d’aujourd’hui de serveur que de celle d’un ordinateur) le plus souvent situé dans une université ou un centre de recherche.

Un truc qui devrait vous mettre la puce à l’oreille, c’est qu’Unix a été inventé dans les laboratoires de Bell, un opérateur téléphonique. Son rôle, son but, son objectif ? Compter les minutes, facturer le client.

Ironique ? Certainement si l’on considère que la dernière génération de terminaux mobiles se base largement sur Unix et permet précisément d’échapper à ce comptage minutieux d’une unité de temps en vue de la facturation. Aujourd’hui, sur nos terminaux, on Skype, on VoIP, on GTalk, on MSN, on Yahoo Messenger, on FreeWifi, bref … on gène !

Mais quelles sont les particularités d’Unix ?

Outre le fait d’avoir été écrit par des hippies dans un labo sentant le renfermé, Unix a été écrit dans un tout nouveau langage de programmation (à l’époque) : le C.

Enfin non, c’est pas ça. Pour écrire Unix, on a inventé le C … Bon bref, je vous la fait plus claire :

Au début, Unix, comme tout les systèmes d’exploitation, a été écrit en assembleur, c’est à dire en langage machine. Le principe est bidon simple : Les processeurs comprennent un jeux d’instructions élémentaires qui sont codées par un nombre (genre 634589, ça veut dire qu’il faut faire +1 avec le nombre en cours de manipulation, par exemple). Pour des raisons de confort, on a mis des mots, élémentaires eux aussi, sur ces instructions comme par exemple ADD.

Mais tout ça n’était tout de même pas très lisible et demandait donc des efforts de maintenance absolument gigantesques. Ainsi, on eut l’idée de réécrire Unix dans un langage plus proche des langues humaines et on inventa donc le B qui était inspirée du BCPL. Mais comme souvent à la fin d’un projet, une fois qu’on a bien réfléchit, on s’aperçoit qu’on peut franchement mieux faire.

On inventât donc le C la même année que l’interdiction du LSD (coïncidence ? Je ne pense pas). Le C qui, par rapport au B (qui ne vient pas du A si vous avez bien suivi) permettait de différencier les types de variables : nombre à virgule, nombre entier, caractère, etc.

Et le C devint rapidement un langage populaire considéré aujourd’hui comme la base de la plupart des langages de programmation.

Ce qu’il faut donc retenir, c’est qu’avec Unix, on a franchi un pas non seulement en termes d’OS mais aussi en termes de programmation.

Mais bien sûr, ce n’est pas tout. A la grande époque de la fumette de la première conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm (ouais, même ça on l’a pas inventé !), Bell appartenait à AT&T et ce dernier était dans une situation légale un peu compliquée puisqu’il était cantonné à son coeur d’activité : les télécoms. ils ne pouvaient donc pas commercialiser Unix.

Ce qu’ils firent ? C’est de distribuer Unix et son code source dans les universités pour un prix dérisoire (à peine le prix de quelques cigarettes magiques d’un album des Flamants Roses).

La connerie à pas faire …

Ce qui devait arriver arriva : des petits cons au fond d’un amphi améliorèrent Unix et le modifièrent pour créer BSD, n OS libre. La boite de Pandore est donc ouverte et le chemin vers Linux est dorénavant tout tracé.

Bon … Je suis arrivé à Bruxelles, cet article m’aura occupé tout le trajet. La suite plus tard ;)

Ericsson Application Award, c’est fini

On vous en parlait, Ericsson avait lancé un concours d’application mobile. Ce dernier s’est terminé il y a peu.

C’est une équipe irlandaise qui remporte le premier prix (20 000€) avec l’application Caller Profiler.

Leur application Android se base sur les réseaux sociaux pour renseigner l’utilisateur sur le contexte de l’appel et l’identité de l’interlocuteur.

Félicitations à eux

Le Acer Liquid passe officiellement en Android 2.1

Le premier terminal Android d’Acer était jusqu’à présent officiellement en version 1.6 bien qu’une version semi-officielle d’Android 2.1 circulait.

Nous avions très peu d’espoirs d’une mise à jour étant donné la sortie commerciale de l’Acer Liquid E en tout point semblable au Liquid, mise à part justement Android 2.1

Et pourtant …


La mise à jour vers Android 2.1 du Acer Liquid est belle et bien disponible.

vous pouvez donc la télécharger pour mettre à jour votre terminal (n’oubliez pas de sélectionner Android 2.1 dans le menu déroulant intitulé “Système d’exploitation”).

Merci à DioAlgo

Les vieilles charrues débarquent sur Android

Muse, Mr Oizo, Revolver, Diam’s,  Airbourne, Indochine, Phoenix, M ou encore Jamiroquai seront présents lors de cette 19ème édition du festival des Vieilles Charues en Bretagne. De la bonne musique entouré de ses potes, que demander de plus ?

Une application Android !

Vieilles Charrues 2010

Cette dernière ne manque pas de fonctionnalités :

  • Pleis d’actualités en provenance de toutes les sources possibles (Site Officiel, Facebook, Twitter)
  • La programmation, bien évidement.
  • Des favoris : concerts à enregistrer au préalable et on est prévenu avant le début de celui-ci !
  • Une cartes de la ville et du festival avec un positionnement GPS
  • “Où est ma tente ?” : l’application t’aide à retrouver ta tente ou encore ton bar préféré en enregistrant ses coordonnées (Bien pratique !)

De plus, l’application est sous license Open-Source GPL : les sources sont disponibles ici. Cela pourrait constituer une bonne base pour développer une application du même style.

Et sinon, serez-vous présents au festival bande de veinards ?

Le HTC Wildfire rooté !

C’est fait ! … Ça devait lui bruler le bout des doigts. Le célèbre développeur Paul’O'Brien a récemment rooté le HTC Wildfire ! La version minimum requise est 1.14.xxx.x ou supérieure pour pouvoir effectuer la manipulation.

Comme d’habitude, toutes les informations sont disponibles sur le forum de Modaco.

(Pour simple rappel, le root est une fonctionnalité cachée qui permet d’offrir les droits d’administration à sa machine. Ces droits ne sont pas accessibles par défaut à l’achat de votre terminal. l’intérêt est de faire ce que l’on souhaite avec son mobile : bidouiller les fichiers système, en ajouter, en retirer, modifier, etc. Pour plus d’information, tournez-vous vers notre Wiki).

SDK Android : La nouvelle mise à jour disponible

Pour les utilisateurs avancés et les développeurs qui se servent du SDK Android.

Il se trouve que le SDK vient de s’offrir une seconde mise à jour dite plus avancée contrairement à la première vers 2.2 qui n’était qu’un “avant gout” des nouveautés de l’outil.

Comme toujours, la mise à niveau est disponible directement à l’ouverture du setup.exe présent dans le dossier du SDK Android ou pour ceux qui découvrent à cette adresse.

jeudi 8 juillet 2010

Une version du Motoroi débarque en Europe !

Une version européenne du Motorola Motoroi pourrait débarquer en Europe prochainement, sachant que les opérateurs français sont aussi rattaché à l’étranger, une version française pourrait peut être faire son apparition.

Il possède l’interface Moto Blur du fabriquant, cette interface personnalisés Android a pour but de cibler les réseaux sociaux, dans l’esprit du Motorola Dext connu en Europe, et pour suivre sur ses caractéristiques … sachant que nous ne sommes pas exactement sur de quel modèle il s’agira, il existe en deux versions xt720 et xt701.

  • Android 2.1 avec Motoblur 1.5 ou 2.1 (désinformations)
  • Ecran 16:9 WVGA tactile | 3,7 pouces, résolution 480 x 854 pixels
  • Processeur TI OMAP3430 Cortex A8 cadencé à 550 Mhz (xt720) ou Qualcomm à 1GHz (xt701)
  • 256 Mo RAM | 512 Mo ROM 8 Go de mémoire interne (xt720)
  • Appareil photo 8 Megapixels 16millions de couleurs (3264×2448 pixels, autofocus, Xenon flash)
  • Vidéo HD 720p à environ 20fps
  • Multi-Touch | Accéléromètre | Capteur de proximité
  • Wifi 802.11 b/g – 3G+ | Bluetooth 2.1 | Radio FM
  • Support Micro SD 32Go | Port Micro USB 2.0 | sortie audio 3,5 mm
  • Poids: 140 g | 116 x 60.9 x 10.9 mm | GSM – CDMA