mardi 5 janvier 2010

Logitech recrute pour Android

Vous connaissez tous la marque Logitech. Spécialisée dans les périphériques, on la connait capable de produire des claviers, des enceintes, des souris, des manettes de jeu… et depuis peu, des produits “révolutionnaires” sous Android.

En effet, le site endgadget nous apprend que le constructeur a passé une annonce pour une offre d’emploi. L’ingénieur devra intervenir dans la création d’un produit révolutionnaire qui devra intégrer Android.

Sachant que la machine à laver c’est déjà fait, que peuvent nous préparer les ingénieurs de Logitech ?

  • Endgadget pense à une ensemble multimédia sous Android
  • une manette à connecter au téléphone pour les jeux
  • une souris pour écran tactile
  • une télécommande sous Android

Et vous, vous pensez à quoi ?

Un Android dans votre machine à laver !

Nous vous avions parlé en Juillet dernier d’une tendance qui semblait se dessiner : Android se développait dans le monde des systèmes embarqués utilisés dans des appareils ménagers. Dans ce billet, nous vous avions parlé d’une société Californienne Touch Revolution qui avait pour objectif de fournir des modules embarqués pour que les fabricants d’équipements ménager les intègrent dans leurs produits. Ils annonçaient la fin de l’année pour voir les premiers produits utlisant leur technologie.

C’est maintenant chose faite ! Lors du CES qui se tient en ce moment à Las Vegas des appareils intégrant la technologie Touch Revolution ont été ont été présentés (source):

Ces deux appareils intègrent une même plate-forme nommée MIM1000 qui comporte un écran tactile, une carte mère et bien sûr Android. Cette plate-forme est vendue en OEM par Touch Revolution et a été conçue pour piloter des appareils. Cette même plateforme peut également servir à construire des téléphones domestiques comme montré en juillet ou comme démontré dans cette vidéo :

Video: Touch Revolution NIMble – Impressionen von der CES 2009 (3:38)

L’intérêt de cette intégration, outre la facilité d’utilisation, n’a pas encore été pleinement démontrée ! Il semblerait que le lave linge soit capable de lire les signes cabalistiques qui symbolisent les instructions de lavage. Le micro ondes, lui, intègrerait également un navigateur internet pour surfer pendant que ça chauffe !

Mais le plus important finalement, c’est que dans un secteur où chacun avait l’habitude de trafiquer son OS Linux dans son coin, la tendance à l’uniformisation vers Android est clairement en marche.

Cosmos, le smartphone Android 2.0 de Generale Mobile

Ce n’est pas la première fois que Generale Mobile entend lancer un smarphone sous Android, mais c’est avec Android 2.0 que GM devrait poursuivre son aventure avec le Cosmos. Le Cosmos est un androphone assez proche du Sony Ericsson X2 (Windows Mobile) qui devrait malheureusement n’être commercialisé qu’en Asie.

  • Processeur CPU (Marvell PXA935  Tavor P65),
  • HSDPA/WCDMA/EDGE/GPRS/GSM)
  • Android OS 2.0 Eclair
  • 3,2 pouces HVGA?320 par 480 pixels)
  • Bluetooth 2.0
  • Wifi  802.11 b/g
  • 256 Mo ROM, 128 Mo RAM, port MicroSD
  • GPS et FM

Test de l’application Spotify sur Android

Après une vidéo, aussi instructive que curieuse, et un test de cr0vax et Bactisme, où les deux cyclistes vous présentaient Deezer, voici le concurrent Spotify.

Pour ceux qui ne connaissent pas Spotify, c’est tout d’abord un logiciel pour ordinateur. Il existe pour Windows et Mac et ses fonctions sont accessibles après quelques bidouilles pour les linuxiens. Le concept est celui de la licence globale et de la musique financée par la publicité. Le service propose 3 niveaux d’offre :

  1. Free : accès au catalogue musical en qualité normale et seulement en version ordinateur (Pc et Mac). De plus, les morceaux sont intercalés avec quelques publicités. L’accès se fait par invitation mais en cherchant sur notre forum vous pourrez trouver une petite astuce.
  2. One Day Pass (0.99€) : accès au catalogue musical en qualité normale et seulement en version ordinateur. Cette fois-ci pas de pub mais il faut un compte au préalable (voir 1).
  3. Premium (9.99€) : accès au catalogue musical en haute qualité, en version ordinateur ou appareils mobiles (Android et iPhone). Évidemment, pas de publicité et vous pourrez profiter du mode hors connexion.

Chacun trouvera le format qui lui plait. Mais si vous voulez profiter du test qui va suivre, vous devrez opter pour un compte Premium.

Car avec le compte Premium, vous pourrez activer l’application Spotify disponible sur le market. En effet, cette dernière est téléchargeable par n’importe qui, mais il faut un compte valide pour s’identifier et la faire fonctionner.

Avant de présenter la version mobile, voici une capture d’écran qui parle d’elle-même sur l’application bureau. C’est l’interface du logiciel claire et où les fonctionnalités de recherche, playliste et écoute apparaissent simplement. En effet, on change de fenêtre simplement pour les paramètres, c’est très confortable. (cliquer pour agrandir)

Voyons maintenant ce qui nous intéresse, l’application mobile.

Elle se trouve sur le market au milieu de la partie multimédia. Après l’installation, il vous faudra vous identifier. Vous n’avez plus qu’à attendre votre identification. Je rappelle que ce test n’intéressera que les utilisateurs avec un compte Premium.

La page d’accueil est votre liste de playlistes. Elles peuvent être créées par l’application mobile ou la version bureau indifféremment. On retrouve ici avec plaisir une technique OTA (Over The Air) de synchronisation par le réseau. On voit apparaitre en bas un bandeau de navigation composé d’un menu déroulant (pour la gestion de la lecture) et de 3 boutons : playlists, search, home et more. La traduction aurait pu aller jusqu’au bout de ces boutons. Il est à noter qu’un menu accessible par le bonton Android “Menu” est présent à chaque écran.

Petite présentation rapide de “la maison” Spotify. C’est en fait une sélection d’artiste mis en valeur. On retrouve le même schéma sur la version bureau. Cette fonctionnalité peut permettre de découvrir des talents inconnus à vos oreilles.

Voyons dès lors la fonctionnalité la plus intéressante de Spotify, la gestion des playlistes hors ligne. Pour cela, je vous propose le menu de sélection de celles que vous souhaitez avoir à disposition hors ligne (image de gauche). Il vous suffit de les sélectionner, de vous mettre dans le mode réseau paramétré (GSM ou Wifi) et de valider. Dans l’image de droite, on voit ma liste avant avec Goldman non synchronisé, et dans l’image centrale en synchronisation.

Vous pourrez ainsi profiter hors ligne de l’incroyable catalogue de Spotify. Sachez qu’en plus, vous pouvez décider de ne synchroniser qu’en Wifi mais de pouvoir accéder tout de même aux autres titres en GSM.

Pour ces derniers, vous pourrez réaliser une simple recherche. Un champs, à la manière de l’original Android, apparait et donne un résultat selon 3 critères artistes, albums et chansons. Voici ces 3 choix possibles pour “Ogres de Barback”.

Vous sélectionnez une chanson et elle se met en lecture. Le menu déroulant du bas se déplie automatiquement. Vous aurez alors accès à la pochette de votre morceau, des boutons de navigation (image de gauche). Vous pourrez ensuite afficher quelques informations sur le titre (centre) et compléter par l’affichage de l’album par exemple (droite).

On notera, qu’il est possible de quitter par la touche retour ou le bouton menu puis Quitter, ce qui fermera l’application. Par contre, l’utilisation du bouton home permettra de garder la lecture en tâche de fond et d’y accéder par la barre de notification.

Pour finir, le menu de paramètres propose 2 écrans et la déconnexion (à gauche). Le premier écran (au centre) permet la configuration du réseau. Le “force offline” ne donnera accès qu’aux morceaux déjà en local (plus de recherche même par Wifi). “Sync over Wi-Fi” et “Sync over 3G” permettent de définir par type de réseau si les actions automatiques peuvent être faites. Et enfin, vous avez la possibilité de vider le cache et les playlistes locales. Pour finir, l’écran de droite montre le “A propos” de l’application.

Bilan

Après ce tour d’horizon, que penser de l’application ?

Au niveau du l’interface, le travail est vraiment impeccable. Le design est très soigné et 1 mois de test n’a pas montré de bug. Il aurait été agréable d’avoir accès directement à la playliste en cours (si elle n’existe pas).

Au niveau de la gestion d’Android, le travail est ici aussi excellent. La gestion de la lecture en tâche de fond est impeccable et ne nuit absolument pas à la fluidité du Magic. De plus toutes les touches spécifiques d’Android sont utilisées. Les forfaits non illimités en données pourront sans problème utiliser l’application. Ce n’est donc pas un simple portage, mais une véritable adaptation.

Au niveau de l’écoute, la qualité dépendra très fortement de l’appareil. La version bureau utilise de l’encodage en 320kbit/s (très peu de pertes), pour la version mobile, je ne sais pas.

Donc, si vous avez les moyens de payer 9,99 € par mois pour de la musique foncez, le prix en vaut le service.

lundi 4 janvier 2010

Le Nexus One chez SFR ?! [MAJ]

Mise à jour

En plus de confirmer les informations émises par LePoint, Le Figaro apporte quelques informations.

Malgré la souscription d’un forfait, l’achat se fera par le site de Google dédié à l’appareil. L’appareil pourrait être disponible dès le mois de janvier. Et pour finir, le lien avec SFR ne serait pas à but exclusif.

———-

On apprend sur le site Lepoint.fr que le Nexus One, le “Google Phone”, sera disponible chez SFR, qui deviendrait alors le premier opérateur français à le proposer. Et cela avant la fin du 1er trimestre 2010 !

Le Nexus One serait disponible à moins de 200 euros pour un abonnement (internet illimité inclus) d’environ 50 euros/mois…

?

Bon on dirait que le Nexus One, qui n’était qu’une rumeur selon les employés de Google, devient une réalité ? On en sera vraiment davantage demain… à coup sûr.

Tout savoir sur le Nexus One

Source

Spotify dans le Nexus One ?

Voici une rumeur assez originale concernant le Nexus One.

Google serait en discussion avec l’équipe de Spotify pour intégrer l’application dans Android.

La curiosité viendrait de la gratuité du service pour une “poignée” d’élus. Pour eux, Google serait pret à payer la part manquante au service de streaming pour rentrer dans ses fond avec de la publicité. On parle ici de quelques 3 à 4 dollars par utilisateur.

Ce service serait bien évidemment un allié de poids dans la guerre que se prépare à mener Google face à Apple et son iPhone. Ce choix serait donc hautement stratégique. De plus, il permettrait à Spotify de commencer à percer aux Etats-Unis, terre sur laquelle il n’est pas présent pour le moment. Pour plus de précisions, attendons la conférence de presse de demain du géant de Montain View.

Et pendant que vous lisez ces lignes, un test de l’application mobile est en cours de rédaction. Patientez.

Tout savoir sur le Nexus One

Information via TechCrunch.

Marketing Android grâce aux statistiques de recherche

Android fait de plus en plus de buzz, c’est indéniable. Cependant, comment se rendre compte de ce buzz. Nous vous proposons une analyse d’Android par un autre outil Google : Insights. Ce service permet de connaitre les statistiques de recherche par mot clef sur de nombreux critères. La recherche est restreinte à 1 an pour faire un récapitulatif de l’année passée.

Attention, cette analyse est faite début janvier 2010. Si vous le lisez bien plus tard, les tableaux étant dynamiques, les données ne seront plus valables. Il faudra vous en tenir au texte.

Analyse à l’échelle mondiale

Qu’apprend-on en utilisant le mot clef : Android ?

Je suis assez surpris de voir que le Hero arrive en premier. C’est une étude sur l’année, le Droid ne doit pas bénéficier d’assez d’informations à cumuler. On note que les deux marques qui voguent sur la vague Android sont Motorola et HTC et que Samsung tente de se faire une place.

On remarque que la cote de buzz d’Android est beaucoup plus liée aux appareils qu’aux évolutions du système (hors Google Navigation). Les annonces des différentes version d’Android ne se voient pas sur la courbe. De plus, on voit la puissance du marketing et du buzz maitrisé. Ainsi, on remarque que seuls le Motorola Droid et le Nexus One impactent fortement le buzz Android. D’autres informations apparaissent en regardant les mots clefs associés.

Pour finir sur l’analyse mondiale, on peut comparer l’incidence dans les différents pays. Et là, les pays asiatiques sont le plus impactés par Android. C’est logique vu que les différentes marques qui y sont installées : HTC, Samsung, LG, Huwei…

Analyse pour la France

La localisation des statistiques pour la France est plus modeste. En effet, même si la couverture en terminaux est une des plus large dans le monde, le buzz médiatique derrière n’est pas aussi conséquent qu’il le mérite.

On voit que la progression en France est moins sujette à de gros buzz. En effet, il n’est pas noté pendant 2009 qu’un appareil aura eu un gros buzz médiatique. Certes le HTC Hero aura fait sensation en France, mais le marketing en place n’a pas été à la hauteur de l’appareil. Espérons que 2010 nous apportera un appareil en fer de lance pour la promotion du système.

L’association de thèmes autour d’Android donne une belle part à HTC. Il semble que la marque est la plus associée à l’OS en France. C’est celle qui a sorti le plus d’appareil et la seule présente chez tous les opérateurs. On remarque aussi que SFR apparait discrètement dans ce top 10. Est-il celui qui profite le plus d’Android ? Nous n’avons malheureusement pas accès aux chiffres.

Petite remarque insolite pour finir. Si on regarde la recherche en France on voit apparaitre des villes assez curieuses! Mais heureusement Toulouse est dans le top! ;)

Freescale et son “concept” tablette à moins de 200 dollars

Freescale vient de présenter un projet de tablette 7 pouces sous les 200 dollars avec un design “référence”. Le projet est intéressant car il est à la croisé d’une tablette et d’un netbook.

Pour 140 dollars en production (comprenez 60 dollars de marge brut), Freescale nous sort des caractéristiques qui tiennent largement la route : un écran tactile (technologie non connue pour le moment) 7 pouces avec une résolution de 1024 x 600 pixels, un processeur i.MX515 ARM Freescale Cortex A8 à 1 GHz, une batterie 1900 mAh (avec 12 heures d’autonomie promises), 512 Mo de RAM, de 6 à 64 Go de ROM (SSD), un lecteur de cartes SDHC, Wifi b/g (et n ?), de la 3G/3G+ et Bluetooth 2.1 en option, un accéléromètre (où est le GPS ?), une webcam 0,3 mégapixels, un port USB et un port miniUSB, moins de 450 grammes, et moins de 1,5 cm d’épaisseur (ou pourrait même envisager passer sous les 1 cm comme la tablette Archos 5 IT).

Avec de l’Open GL 2.0 supporté et un processeur Cortex A8, on peut imaginer faire tourner des jeux 3D et de la vidéo HD 720p. Ce qui me plaît est le concept d’extension qui transforme la tablette en véritable netbook avec un clavier physique AZERTY.

Maintenant quel est la suite logique d’un tel projet ? Amadouer les fabricants d’incorporer ce type de processeur, un fabricant peut donc décider de commercialiser ces petits machines avec un travail prémaché en y apportant s’il le peut ses technologies : écran Pixel Qi ou AMOLED, du Wifi n, une puce graphique dédiée (pour lire du 1080p avec un port HDMI).

Pour terminer, un système comme Android est ce qui pourrait le mieux coller au concept.

Si des investisseurs sont dans la salle…

Source : Blogeee

Le Motorola Calgary sous Android refait surface

Le site BoyGeniusReport s’est procuré une photo du Motorola Calagary fonctionnant sous Android et qui pour le coup ressemble à une version pauvre du Milestone.

A part son design années 90, ce terminal est complet si ce n’est qu’il ne fonctionne pas avec une carte SIM. Ce détail empêche ce téléphone de débarquer en Europe et le réserve à d’autres marchés (USA, Canada et éventuellement Japon mais les probabilités sont faibles).

Le cryptage GSM a été cassé de façon efficace

Le Chaos Computer Club, et plus particulièrement Alex Biryukov, Adi Shamir et David Wagner viennent de publier une méthode permettant de décrypter en temps réel une conversation GSM avec un ordinateur classique. Pour mettre en place cette méthode, de solide connaissances en télécoms seront toutefois nécessaires ne serait-ce que pour suivre tout les changements de canaux qui s’opèrent pendant une même communication téléphonique.

Ce n’est pas la première fois que le cryptage A5/1 est décrié pour son manque de robustesse mais c’est la première fois qu’une attaque rend le décryptage possible sur de petites machines.

Que va-t-il donc se passer maintenant ?

Rien de bien fantastique. Cette annonce va précipiter le passage au cryptage A5/3 (déjà mis à mal) et d’ici à ce qu’une autre attaque de ce type (c’est-à-dire peu onéreuse) soit publiée, il faudra s’en remettre à ce genre de machine (quelque 100 000$ a priori) pour écouter vos voisins.

Si vous n’êtes pas riche, il reste la méthode de l’IMSI Catcher ou de l’application sur la carte SIM (avec double-appel invisible par exemple). A moins bien sûr que vous n’habitiez en Inde où rien n’est crypté, ou en France où les SMS ne sont seraient pas cryptés.

Tout cela n’annonce que du bon à l’aube d’une année qui devrait voir l’explosion des femto-cell.