jeudi 10 janvier 2008

Reçevoir un appel avec l’émulateur, c’est possible

Entendu aujourd’hui :

“oui mais on ne peut pas reçevoir d’appel”

Après quelques instants de doutes tout de même, la réponse doit sauter aux yeux. Les développeurs ont bien évidemment besoin de pouvoir simuler l’arrivée de SMS, ou d’appels.

Quelques recherches dans la documentation apportent la réponse avec exactitude :

The Android emulator includes its own GSM emulated modem that lets you simulate telephony functions in the emulator. For example, you can simulate inbound phone calls and establish/terminate data connections. The Android system handles simulated calls exactly as it would actual calls. The emulator does not support call audio in this release.

You can use the console to access the emulator’s telephony functions. After connecting to the console, you can use

gsm <call|data|voice>

to invoke telephony functions.

Les premières applications pour Android : Bloc-note, Shoot&#8217;em up, et Snake !

Le kit de développement (SDK) d’Android n’est sorti que lundi, et voilà que 3 applications débarquent sur Android. Ils sont présents tous les trois sur le nouvel annuaire d’applications Android, baptisé Android Freeware.

Pour les installer, il vous suffit d’attendre le prochain article (il est publié !) où je vous expliquerai comment installer des applications (.APK) sur Android.

Note-Pad : Il s’agit d’une application toute simple, qui vous permet de prendre des notes, et ensuite de les lister. Vous pouvez en créer, en supprimer, ou en éditer.

Note-Pad

Lunar Lander : Il s’agit d’un jeu à la shoot’em up, c’est-à-dire, que vous contrôlez un vaisseau spatial. C’est une réalisation en 2D, extraite du SDK.

Lunar Lender

Snake : Encore un jeu que beaucoup d’anciens utilisateurs de Nokia doivent connaître. Ce jeu est extrait du SDK d’Android.

Snake

Rumeur : achat de Skype et reconnaissance vocale AdWords

Skype fondé par les créateurs de KaZaA, avait été acquis par eBay pour 2,6 milliards de dollars, une somme trop importante semble t-il. Surtout que Skype ne génère que 5% du CA d’eBay, c’est trop peu. Et malgré le lancement de téléphone avec abonnement en Angleterre et en Italie par exemple, la société reine de la VoIP (Voix sur IP) ne rapporte pas assez d’argent vis-à-vis de ce qu’elle a coûté.

Skype HP

A côté, Google estime que la VoIP serait un argument de persuasion des constructeurs, car la VoIP a du mal à trouver sa place dans le coeur des opérateurs. On peut le comprendre aisément, la VoIP répresente un manque à gagner pour les opérateurs, d’où cette réticence. Surtout que par exemple en Chine, on compte plus de VOiP que de fixe traditionel. On remarque aussi la tendance des français, à opter pour les abonnements ADSL tout-en-un. Google pourrait donc affirmer leur volonté de se positionner en faveur de l’Internet, plutôt que des méthodes traditionnelles.

Nuance

Une autre information, toute aussi spéculative que cette dernière, serait le partenariat avec Nuance, un spécialiste de la reconnaissance vocale membre de l’Open Handset Alliance. En particulier leur produit “Dragon NaturallySpeaking”, avec de la publicité ciblée sur des mots vocaux. Si vous êtes utilisateur de Gmail, vous devez tout de suite tilter, c’est le même système que celui installé sur Gmail. Des publicités textuelles ciblées, avec un système qui analyse vos e-mails, et ainsi subventionne le service. Je me rappelle encore des retours utilisateurs sur ce système qui pouvait s’avérer choquant et inquiétant. Aujourd’hui, célà ne dérange personne, surtout lorsqu’on utilise cet espace de stockage abondant et cette plate-forme compléte. A l’évocation d’un système AdWords vocal, je me permets donc de penser que le système ne va pas effrayer les utilisateurs.

Telnet et SSH pour Android

C’est une application qu’un certain nombre de passionnés de l’univers Linux attendaient. Elle permet de se connecter, en clair ou en crypté, à un serveur en mode texte comme si on était devant le clavier.


Midnight Commander sur la plateforme Android

Ca se passe chez zaTelnet, spécialiste de ce genre d’applications.Pour tester
Télécharger et importer sous eclipse, le code source du projet et lancer l’exécution comme n’importe quel projet.

Toutes les connexions telnet que nous avons pu tester marche bien, nous attendons quand même avec impatience la possibilité de faire une connexion ssh (ce qui implique de porter une partie des librairies de cryptage des transactions).

Android pourrait bientôt avoir son kit de développement hardware

C’est l’entreprise Bug Labs qui pourrait rendre son produit “Bug” compatible avec Android. En effet, Peter Semmelhack, a en effet déclaré que son produit (qui devrait être en vente le mois prochain) poura faire fonctionner Android.

Reste à savoir si pour cela, il faudra attendre la sortie publique du code source de Google, ou si Bug Labs en dispose déjàpour son produit.

En ce qui concerne le produit lui-même, il s’agit d’un kit de base auquel on peut rajouter facilement des modules dont les fonctions sont variées (GPS, écran tactile, etc.).




Le kit de développement devrait être accessible à partir d’une centaine de dollars ce qui est peu pour ce type de produit.Les caractéristiques :

Technical Specifications
 
  • ARM1136JF-S-based microprocessor
  • 1 USB 2.0 HS host interface/4 hub port connections
  • 1 USB OTG HS interface
  • 4 UART serial links
  • 4 channel SPI interface
  • I2C (400 kbits) interface/4 channels
  • I2S interface/2 channels
  • Smart LCD interface
  • Camera sensor interface
  • Micro memory card interface
  • MPEG4 hardware encoding/decoding
  • Hardware graphic acceleration
  • 10/100 Ethernet MAC
  • 802.11b/g
  • Base unit LCD module interface
  • Base unit onboard memory (FLASH/DDR SDRAM)
  • JTAG/ICE support
  • Serial debug port
  • Power system
  • AC operation
  • Battery operation/up to 4 external batteries
  • Fast battery charging/simultaneous of internal and external batteries
  • Smart power management support
  • Battery-backed real-time clock
  • Audio out via onboard piezo speaker

Les premiers mobiles sous Android présentés début février ?

Depuis quelques jours, une rumeur lancée par le magazine APC fait état que Google pourrait présenter les premiers téléphones tournants sous Android à Barcelone, au Mobile World Congress, le 11 février prochain.

mwc-logo.png

Cette prédiction, se base essentiellement sur le fait que Google a réservé deux stands sur le salon et sur la question qui s’y rattache : “Mais que ferait Google avec deux stands dans un tel rassemblement, si ce n’est présenter Android ?”.

Il est vrai que le Mobile World Congress, anciennement appelé 3GSM, est réputé pour être un congrès où les constructeurs n’hésitent pas à annoncer et présenter leur “gros” nouveaux produits. De plus une présentation officielle de la part de Google à cette période de l’année serait plutôt logique vu que les premiers mobiles sous Android ont étés annoncés pour mi 2008.

Les choses vont certainement commencer à s’activer fortement en ce début d’année, et c’est tant mieux !

Le CEO d&#8217;HTC interviewé sur Android

CEO HTCC’est Engadget qui a eu la chance de réaliser une Interview de Peter Chou, CEO chez HTC.

Nous savions qu’HTC travaillait depuis longtemps avec Google pour faire le prochain téléphone, fonctionnant bien sûr avec Android. C’est maintenant confirmé. La plupart des questions sont abordées : Windows mobile, la 3G et les fréquences, l’open source etc..

HTC est le principal fabriquant de téléphone de l’Open Handset Alliance.

Lire l’Interview.

Les services Google adaptés à l&#8217;iPhone

Google n’est pas sectaire et propose ses services avec une présentation adaptée à l’iPhone comme en témoigne ces images (crédits : korben.info) :

mercredi 9 janvier 2008

Connecter l&#8217;émulateur Android à travers un proxy

Luisa Magarian, de chez Google, a dévoilé dans une discution sur le Google Group des développeurs Android une astuce permettant de connecter l’émulateur Android à internet en utilisant un proxy.

La procédure est la suivante :

Déplacez vous jusqu’au répertoire de l’émulateur, puis lancez un terminal et tapez

emulator -console

Une fois l’émulateur démarré, dans un autre terminal tapez

adb shell sqlite3 /data/data/com.google.android.providers.settings/databases/settings.db“”INSERT INTO system VALUES(99,’http_proxy’,’ [host_or_IP]:[port]’);”"

[host_or_IP] et [port] correspondent bien entendu aux paramètres de votre proxy.

Obtenir une ligne de commande (console) sur Android

Si vous développez dans le domaine de l’embarqué, vous comprendrez facilement l’avantage des lignes de commandes.

Google à mis en place la possibilité de discuter avec l’émulateur à travers adb, pour Android Debug Bridge

Ce programme, disponible dans le répertoire tools, permet d’envoyer des commandes à l’émulateur. Comme par exemple installer une application, modifier la configuration (exemple ici avec la configuration du proxy sous android)

1 – Accès à la console de l’émulateur :
Vous devez d’abord modifier la configuration de démarrage de l’émulateur, dans éclipse, c’est le menu Run > Run…

Dans le deuxième onglet “Emulator”, rajouter “-console” dans le champ Additional Emulator Command Line Options.
Il faut ensuite de relancer l’émulateur avec la configuration modifiée.

La configuration une fois modifiée et l’émulateur lancé, nous pouvons nous connecter à travers un client telnet (disponible sous windows, linux ou Mac Os)

L’émulateur écoute en local, sur le port 5554. (Si vous le lancez deux fois, le deuxième écoute sur 5556, 5558 etc.)

Sous windows, démarrer > Exécuter > "telnet", puis dans la fenêtre : o localhost 5554.

2 – Accès à la console sur l’OS
Cette ligne de commande permet d’exécuter la plupart des commandes POSIX sur le linux d’Android, et d’explorer le système.

Lorsque l’émulateur est lancé, il suffit de lancer le programme adb avec le paramètre shell.

Sous Linux, placez-vous dans le répertoire tools du framework et lancer adb avec la commande adb shell.

Sous Windows, nous vous proposons de créer un nouveau raccourcis sur adb.exe et de rajouter “shell”, sur la ligne Cible dans l’onglet Raccourcis des propriétés.

Pour voir des exemples sur chaque commande, et l’utilisation d’adb, la documentation Android Debug Bridge

Tutorial : l&#8217;explorateur système [Maj]

Il existe déjà quelque tutoriels pour apprendre à programme avec le framework Android.

Google a fournis à la sortie du framework quelques codes d’exemple, comme par exemple un notepad.

linuxdevices.com (un site spécialisé sur machines minimales capable de faire tourner Linux), vient de modifier ce tutoriel pour faire la place à un explorateur du système de fichier :

Il montre :
- Comment utiliser une activity particulière (ListActivity) et comment surcharger ses fonctions.
- La manière de gérer plusieurs layouts, le XML nécessaire pour pouvoir afficher correctement la liste.Le tutoriel est disponible sur linuxdevices.com

Si vous souhaitez télécharger le projet, fonctionnant sous eclipse sans manipulations particulières : c’est ici.

Mise à jour :

Plusminus, administrateur de la communauté de développement vient de publier la version 2 du tutorial sur l’explorateur système. Il inclue l’utilisation des listes avec icônes, publié par un bloggeur après une que la question fût posée sur le google groups.

Installer Android SDK sans prise de tête

Pour être sûr d’avoir votre SDK fonctionnel, suivez ce tutorial pas à pas :

  1. Téléchargement de EasyEclipse (version mobile tant qu’à faire)
  2. Décompressez EasyEclipse à l’endroit de votre choix :

  3. Téléchargez le SDK sur le site d’Android
  4. Décompressez le SDK à l’endroit de votre choix :

  5. Maintenant, nous allons dire à votre système que le SDK est quelque chose d’important pour vous et que vous aimez y accéder rapidement : nous allons ajouter le répertoire tools du SDK à vos variables d’environnement. Cette opération diffère selon votre système :
    • Sur Windows, faites un clic droit sur votre Poste de Travail et allez dans Propriétés. Allez dans l’onglet Avancé, puis cliquez sur Variable d’environnement. Double-cliquez sur la variable PATH et ajoutez le chemin d’accès vers le dossier tools du SDK.
    • Sous GNU/Linux, éditez ~/.bashrc/ et ajoutez :
      export PATH=${PATH}:/tools
    • Sous Mac Os X, créez le fichier .bash_profile dans votre répertoire personnel et ajoutez la ligne :
      export PATH=${PATH}:/tools
  6. Rendez vous dans le dossier d’EasyEclipse et double cliquez sur Eclipse. Le logiciel devrait se lancer :

  7. Eclipse vous propose d’utiliser le dossier workplace comme dossier de travail. Acceptez. Eclipse est maintenant lancé.
  8. Nous allons maintenant installer le plugin Android Developpement Tools. Pour cela allez dans Help puis Software Updates et enfin Find and Install :

  9. Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre, choisissez Search for new features ton install :

  10. Ensuite cliquez sur New remote site, donnez le nom de votre choix et indiquez l’adresse suivante :
    https://dl-ssl.google.com/android/eclipse/

  11. Ensuite cochez la case qui correspond à l’ajout d’Android (vous venez de lui donner le nom de votre choix) et cliquez sur Finish :

  12. Eclipse va regarder ce qu’il y a de beau à installer à l’adresse que l’on vient de lui donner puis va proposer d’installer ADT. Cochez la case et cliquez sur Next :

  13. La confirmation. Cliquez sur Finish :

  14. Android Developpement Tool va se télécharger puis s’installer tout seul. A la fin de l’installation Eclipse vous demandera de redémarrer (Eclipse, pas votre système), acceptez.
  15. Une fois Eclipse redémarré, rendez vous dans Window puis Preferences :

  16. Dans le menu à gauche, choisissez Android, puis spécifiez l’emplacement du SDK. Enfin, cliquez sur Apply, puis OK

  17. Vous êtes maintenant prêt à démarrer un projet. Pour se faire, File, New, Project et choissisez Android :

Le monde est mobile #3

Nouvelle version du SDK

La nouvelle version répond au nom poétique de M3-RC22a et corrige quelques problèmes :

adb -version renvoit maintenant le numéro de version.

Le nouvel assistant de création de projet d’ADT 0.3.1 affiche maintenant les messages d’erreurs corrects avec Eclipse 3.2 sur Windows.

Le fichier AndroidManifest.xml généré par ADT 0.3.1 inclut maintenant les éléments XML nécessaires pour afficher l’application associée dans le menu “Applications”. Si vous avez des applications créées avec ADT 0.3.0, vérifiez que votre fichier AndroidManifest.xml contient les lignes suivantes :

<intent-filter>
<action android:value=”android.intent.action.MAIN” />
<category android:value=”android.intent.category.LAUNCHER” />
</intent-filter>

ADT 0.3.1 est dorénavant compatible avec Eclipse 3.4.

Un bug NullPointerException qui se produit dans certains cas d’utilisation de la vue DDMS d’Eclipse est maintenant corrigé.

Google, opérateur mobile ?

Depuis quelques temps les rumeurs vont bon train et malgré la sortie d’Android, beaucoup continuent à croire à une autre surprise de la part du géant de la recherche et de la publicité en ligne.

Le Wall Street Journal notamment évoque l’intérêt que Google semble montrer pour l’acquisition de la bande des 700 MHz aux USA. En effet, cette bande de fréquence sera mise aux enchères début 2008 et Google devrait faire une proposition d’au moins 4,6 milliards de dollars.

Cette rumeur additionnée à la sortie d’Android laisse croire que Google pourrait devenir un opérateur de téléphonie mobile. Si tel était le cas, nous savons qu’il serait particulièrement différent des autres opérateurs et que cela bousculerait le marché actuel, à la manière de Free sur le marché de l’aDSL.

La licence d&#8217;Android

Android est un logiciel libre basé sur d’autres logiciels libres (linux en particulier, mais pas seulement). Mais il existe beaucoup de licences différentes dans l’univers du logiciel libre.

Pour ne pas nous y perdre, revenons aux fondamentaux.

Un logiciel dit libre est un logiciel qui offre à son utilisateur 4 libertés :

  • La liberté d’exécuter le programme pour tout les usages
  • La liberté d’étudier le fonctionnement du programme (code source livré)
  • La liberté de modifier le programme
  • La liberté de redistribuer des copies du programme ou de ses modifications (y compris à la vente)

Ces 4 libertés sont celles qui distinguent le logiciel libre de l’open source (qui ne respecte que 2 ou 3 des libertés) et bien sûr du logiciel propriétaire (qui ne respecte souvent que la première, et parfois aucune).

Il y a beaucoup de raisons de faire du logiciel libre :

  • Pour des raisons d’efficacité (lire à ce propos La cathédrale et le Bazar)
  • Pour des raisons de standardisation
  • Pour des raisons idéologiques

Et il y a donc par conséquent beaucoup de licences différentes en matière de logiciel libre :

  • Licence BSD : chaque copie doit citer l’auteur original, mais la copie peut changer de licence
  • Licence GPL : chaque copie reste sous licence GPL, et si un morceau de code GPL est utilisé dans une application, cette dernière passe sous licence GPL.
  • Licence Apache : du code sous licence Apache peut être intégré dans des applications propriétaires

Le choix de Google s’est porté sur la licence Apache (ASL). Beaucoup de développeurs de la frange idéologique du logiciel libre regrettent ce choix en raison du potentiel commercial qu’il offre.

En effet, il est considéré normal qu’une entreprise exploitant du code libre renvoit la balle en partageant son propre travail. C’est une obligation dans le cadre de certaines licences et c’est ce qu’un certain nombre de développeurs auraient souhaité.

Cela étant, le monde de la téléphonie mobile possède beaucoup de différences avec celui du développement applicatif traditionnel. Il est notamment beaucoup plus commercial et beaucoup plus fermé aux initiatives libres.

C’est ce constat qui a poussé Google a choisir pour son travail une licence permissive qui n’effraie pas les entreprises éditrices de logiciels tiers. De cette façon, elles peuvent continuer à fonctionner comme avant Android, tout en enrichissant le catalogue logiciel de cette plateforme.

Google a donc choisi la voie qui lui permet d’imposer sans contraintes sa plateforme mobile.

Funambol lance un client de messagerie pour Android

La sortie du kit de développement d’Android semble avoir motivé beaucoup de développeurs adapteurs mais, n’en déplaise à Nokia, les entreprises aussi semblent particulièrement intéressées par le développement applicatif pour cette nouvelle plateforme mobile.

En effet, Funambol lance son client de synchronisation et de messagerie pour Android. Il permettra aux utilisateurs de synchroniser votre mobile avec Gmail, Yahoo Mail, Outlook, etc. facilement et bien sûr d’envoyer des mails.

Petit détail qui joue : c’est du logiciel libre et il y a une communauté derrière ce logiciel.

Vous pouvez par ailleurs lire l’interview de Fabrizio Capobianco le PDG de Funambol à propos de l’avenir de Linux dans le monde mobile sur TechNewsWorld.

Funambol n’est pas novice sur le secteur des applications mobiles :
on lui doit un certain nombre d’outils autour de la synchronisation et du push email.

Ses solutions fonctionnent sur un grand nombre de plateformes ; du téléphone java à Windows mobile en passant par l’iPhone.

Wifi Army, un jeu Android au coeur de la mobilité

Alléchant ?

Il faut dire que c’est un concept complètement novateur que la société W2PI est en train de développer.

Il s’agit en fait d’un jeu de tir dans lequel votre arme est l’appareil photo de votre téléphone. Repérez vos ennemis sur Google Map aidé de votre GPS et prenez les en photos pour les éliminer

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cette idée vraiment géniale. Elle est un peu beaucoup dans l’esprit du jeu StreetWars, mais avec la donne technologique en plus.

Streetwars – Parisenvoyé par WassupTeam

Google annonce la localisation mobile sans GPS

Google continue les annonces et les sorties sur ses applications mobiles.

La dernière annonce concerne Google Map : cette technologie permet d’offrir une localisation, sans GPS, grâce aux informations transmises par l’opérateur, comme par exemple, le numéro et la position de l’antenne. Déjà présent sur plusieurs applications, cette technologie est maintenant offerte au plus grand nombre grâce à google map mobile.

L’annonce de google est disponible ici.

Google en a profiter pour mettre à jour sont portail mobile et lancer un blog officiel : googlemobile.blogspot.com/.

Publié sur le nouveau blog, une vidéo montrant le fonctionnement du service :

Source : googlemobile.blogspot.com

La mobilité, ce n&#8217;est pas juste un mot &#8230;

… C’est plus qu’un concept, c’est une évolution technologique et sociale vers laquelle on tend. Je viens de repérer cette vidéo d’Intel sur le blog de Boris Shapira :

Futur tout numériqueenvoyé par hopaupope

Toutes les technologies nécéssaires existent déjà. Boris nous explique pour le marché ne va pas plus loin mais j’aimerai rajouter quelque chose à ces explications.

Ce qui manque encore, c’est plus d’interopérabilité car la mobilité n’est en fait que le fruit de la convergence des supports. L’idée de départ est que l’information n’a qu’une nature. Il n’y a pas plusieurs types d’information et elle devrait donc être traitée de la même façon et par le même appareil. Mais pour arriver à concrétiser cette idée, il faut que tout soit connecté, que l’on puisse par exemple avoir dans sa bibliothèque multimedia, aussi bien des fichiers mp3, que des radios, que des titres sur Deezer, que des vidéos en local, que des chaines de TV, que des vidéos sur Youtube, etc.

Ces problématiques d’interconnexions, etc. ne peuvent être que résolues par deux systèmes embarqués aujourd’hui : Windows CE (dont Windows Mobile est une distribution) et Linux (dont Android est (entre autre) une distribution).

Il y a fort à parier que dans les années à venir, aucun autre acteur ne sera réellement dans la course. Apple pourrait se lancer sur ce marché, mais avec un système trop fermé pour être véritablement interconnecté et visant un marché haut-de-gamme qui évoluera différemment du reste.

Ces terminaux mobiles ne seront en fait que le support physique, la manifestation concrète d’un système d’information personnel chargé de gérer votre emploi du temps, vos contacts, vos correspondances, votre domicile, etc. C’est pour cela que l’idée de compatibilité est particulièrement importante et que l’emploi de micro-formats est primordial pour ces machines communiquantes

Comprenons bien qu’aujourd’hui, il ne s’agit plus de smartphones, mais bien de terminaux mobiles, chaque jour plus petit, plus fiable, plus connecté, chaque jour plus vous-même faisant du couple individu-terminal un Android …

Quoiqu’il en soit, je vous invite à consulter l’article de Boris

Développer sans Eclipse

Il y a ceux qui aiment Eclipse et qui font tout avec (Java, C, PHP, Python, mais aussi traitement de texte, tableur, etc.) et puis il y a ceux qui n’aiment pas.

Chacun ses outils et ses habitudes, c’est quelque chose que nous ne discuterons pas. Cela étant, pour le moment il n’était possible de travailler correctement sur Android qu’avec le plugin Eclipse de Google, ou éventuellement le script Python. Mais c’est en passe de changer.

Les gars de chez IntelliJ IDEA viennent de sortir une première version d’un plugin pour créer des projets Android.

Vous pouvez consulter la présentation de cet environnement de développement sur Developpez.com, et télécharger le dit plugin sur le Google Code du projet.

L’écosystème d’Android s’étoffe particulièrement vite.

AT&#038;T pourrait rejoindre l&#8217;Open Handset Alliance !

D’après le site américain InformationWeek, AT&T, l’opérateur américain qui a l’exclusivité de l’iPhone pourrait rejoindre l’Open Handset Alliance, c’est-à-dire le consortium mené par Google pour imposer Android comme plateforme mobile.

Inutile de préciser la portée d’un tel changement de stratégie à première vue complètement absurde. Cela étant, la politique de partage des revenus d’Apple avec les opérateurs puis son succès pas aussi important que prévu ont parfaitement pu pousser AT&T à relativiser son engagement auprès d’Apple.

Nous devrions pouvoir confirmer ou non cette rumeur d’ici quelques jours.

Tous les opérateurs français offrent un forfait data illimité

C’est Orange qui a ouvert le bal des opérateurs avec la signature de son accord avec Apple. L’opérateur historique a vite été rejoint par SFR qui a organisé la risposte avec ses offres “Illimythics“.

C’est maintenant au tour de Bouygues Télécom de lancer (timidement) son offre 3G en commençant par cibler les professionnels.

Les opérateurs français sont donc presque prêts à accueillir des mobiles 3G. Reste à étoffer le réseau.

Pourquoi XML ?

Ceux qui ont au moins commencé les tutoriaux disponibles savent que Google a opté pour l’utilisation de fichiers XML pour gérer l’affichage des informations sur l’écran.

Quel est l’intérêt d’utiliser le XML plutôt que de coder comme habituellement l’affichage en Java … ?

Pour répondre à cette question, je vais utiliser une petite analogie avec le web. Depuis quelques temps, le W3C (qui est en quelque sorte l’organe de référence du web) prône l’utilisation du XHTML (du XML donc …) et du CSS. Derrière cela se cache l’idée de séparer le contenu (décrit en XML) du design (qui lui est décrit en CSS).

Cette séparation permet notamment aux utilisateurs de choisir la façon de visualiser un site web (on pense notamment aux logiciels d’accessibilité pour les internautes aveugles ou mal-voyants). Elle permet aussi au webmaster de changer son design sans intervenir dans le contenu de son site.

En terme de développement applicatif, c’est un peu pareil. Il s’agit cette fois de séparer l’affichage de l’algorithmie. De cette façon, on peut rapidement traduire une application, sans avoir à farfouiller dans le code et sans avoir peur de faire d’erreurs, on peut aussi proposer facilement à l’utilisateur de sélectionner une vue qui lui convient (on sait combien les écrans de téléphones peuvent être différents les uns des autres), etc.

Cette séparation est profitable à tous et il serait dommage de passer à côté.

Pour aller plus loin :

Cette séparation entre couche de présentation et code “logique” est utilisé dans de nombreux framework, qu’ils soient web ou non. C’est le design pattern connu sous le nom de MVC. Je vous laisse aux pages de wikipedia pour progresser sur le sujet.

Quelques précisions sur la sortie du code d&#8217;Android

C’est Dan Morill, de chez Google, qui précise les choses suivantes :

the best we can say is that the source code will be available in 2008

The article that Stone Mirror cited says things like “late 2008″ and “the
source itself won’t be released until [...] the first Android phones go on
sale”, but I don’t know where they got that information. Neither of those
statements is official or accurate according to our current information.
(It’s probably worth noting that those are not direct quotes attributed to
Dave Burke, so some amount of interpretation has occurred, and sometimes
mistakes happen.)

En clair, l’information selon laquelle Google attend qu’un premier terminal soit sur le marché pour publier le code source d’Android est fausse. La seule chose que l’on sait est que le code source sera publié en 2008.

Twitter sur Android

Voilà une démonstration de plus qu’il est extrêmement aisé de développer des applications pour Android.

Par le même auteur que l’envoi de texte via XMPP, une application permettant de twitter et de reçevoir les twitts de ses contacts.

Pour ceux qui l’ignore Twitter est une application qui sert à qui permet de publier de courts messages et de suivre le twitter d’autres personnes.

Plus d’infos chez Davanum.

Envoyer du texte via XMPP

Pour ceux qui ne connaissent pas, XMPP est le protocole utilisée notamment par Gtalk et Jabber.

Davanum a publié sur son blog une application pour tester l’envoi de message via XMPP.

Je vous laisse consulter son billet sur le sujet.

Andy Rubin en interview

C’est ZDNet qui a eu le chance d’interviewer Andy Rubin, le directeur des plateformes mobiles chez Google.

Quelques observations :

  • Rubin parle d’Android en quelque sorte comme du portage de l’idée de mashup sur téléphone. L’interconnexion des applications et des services est au coeur d’Android.
  • Pas de commentaire sur l’existence d’un GPhone nommé Dream.
  • Pourquoi Linux :
    • Déjà porté sur la plupart des microcontrolleurs/microprocesseurs
    • Base efficace
  • Pas de publicité directe sur Android.
  • Android ne se limite pas aux téléphones mobiles
  • N’importe qui peut construire son propre téléphone portable aujourd’hui (et ça, j’y reviendrai plus tard).
  • L’iPhone, c’est du 1.0 …

Je vous laisse vous faire votre propre opinion en lisant l’entretien en anglais.

Application mobile : un &#8220;petit&#8221; monde en effervescence

Android fait sans conteste réfléchir.

Ce framework fait l’effet d’une bombe atomique dans le monde très “fermé” (c’est le cas de le dire) des mobiles et de ses applications. Et même si il est trop tôt pour dire si Android sera un véritable succès, nous devons reconnaître qu’il a ouvert les horizons …

Dans tous les coins du monde des applications mobiles, on réfléchit, et souvent on parie sur le framework de Google :

Beaucoup envisagent le portage d’applications ou de librairies existantes :
Ici, on réfléchit sur le portage des applications J2ME.
Ici, on porte une librairie de lecture de code bar et de tags à deux dimensions.
Ici, on crée une base de données qui se veut plus efficace que le sqlite embarqué.

Ailleurs, on se pose des questions … et on essaye de faire le point avant le passage de la tornade : on s’interroge sur les services basés sur la localisation et aux aspects “réseaux sociaux”

Quand d’autres essayent de garder la tête froide pour lier Android aux autres services de Google (à lire en anglais sur Google Operating system).

4° licence 3G, amendement adopté par le Sénat

Il y a quelques temps le groupe Iliad (propriétaire de l’opérateur Free) déposait son dossier en vue de l’attribution de la quatrième licence 3G en France.

Seulement voilà, à l’époque, Mme Albanel, ministre de la culture avait posé comme condition à l’attribution de cette licence la fermeture du service dl.free.fr (qui permet d’envoyer des fichiers volumineux) au titre qu’il pourrait servir au piratage d’oeuvres protégées par le droit d’auteur …

Peu de temps après, le groupe Iliad se voyait refusé l’obtention de la licence au motif que l’entreprise ne présentait pas toutes les conditions financières recquises.

Seulement voilà, depuis la situation a changé. L’Elysée a cordialement rappelé à Mme le ministre que les télécommunications n’étaient pas dans ses attributions et que le ministère de la culture n’était sans doute pas le mieux placé en terme de critique (puisqu’il propose exactement le même service que Free …).

Du coup, les conditions financières en vue de l’attribution de cette fameuse licence 3G ont été revues et adoptées par le Sénat afin de permettre à Iliad d’y accéder.

C’est une bonne chose pour les consommateurs en raison de la politique de prix agressive du groupe Iliad (l’exemple de Free devrait suffir à illustrer mes propos), sans parler du fait que Free a toujours été un supporter du libre, et que l’ont peut donc penser que Free pourrait soutenir l’initiative Android.

Android n&#8217;est qu&#8217;à l&#8217;état de démo. de développement

Vous êtes vous demandé comment avoir son propre fond d’écran sur Android ?
Et bien, il faut reconstruire un nouveau Home.apk … En effet, les deux fonds d’écran disponibles sont inclus directement dans le .apk et y restent après installation. Dés lors, on ne peut pas rajouter son propre fond d’écran de façon simple, sans avoir à toucher à l’application elle-même.

Qu’est-ce que ca signifie ?

Cela signifie simplement que le Home.apk livré avec le SDK n’est tout simplement pas appelé à être réellement utilisé sur un téléphone mobile. Cela rappelle ce que l’on ne devrait pas oublier : Nous n’avons que les premières versions d’un kit de développement.

A ce titre, des fonctionnalités manquent à Android, des caractérisitiques ne sont pas encore définitives, etc. En particulier deux choses :

  • L’ergonomie générale n’est pas fixée. La plupart des applications ne sont que des démonstrations de fonctionnement sans réels soucis de simplicité pour l’utilisateur final. On ne peut pour le moment pas changer de sonneries, de fond d’écran, etc. Bref, même sur les applications basiques que Google a livré, il y a encore beaucoup de travail en matière d’expérience utilisateur.
  • En matière de VoIP, rien n’est prévu alors que c’est la petite révolution que nous attendons tous en matière d’expérience mobile. Il y’a en effet trois possibilités pour Google :
    • Google implémente le protocole SIP qui est ouvert et très répandu. C’est notamment celui que nous utilisons pour téléphoner avec nos portables via la Freebox. Beaucoup le réclament sur Android, mais rien n’a été dit en ce sens.
    • Google utilise son propre protocole, développé à l’origine pour GTalk et reposant grandement sur l’utilisation de libjingle qui reste à implémenter dans Android.
    • Dernière hypothèse : Google rachète Skype et implémente un protocole propriétaire, fermé et coûteux.

On pourrait parler de la même façon de l’absence de librairie permettant l’utilisation de la technologie RFID dans les téléphones, etc. Voilà pour ce qui à mon sens permet d’illustrer qu’il ne faut pas tirer de conclusion sur l’absence de telle ou telle technologie. Des choix sont encore à faire par l’Open Handset Alliance.

Verizon : un réseau ouvert pour des mobiles ouverts

L’industrie mobile est en train de vivre une révolution extrémement rapide entraînée par l’industrie informatique. Après l’iPhone, remettant en cause le business model des opérateurs, après Android, remettant en cause les bases des systèmes d’exploitation mobile, voilà que Verizon jette un nouveau pavé dans la mare.

Après avoir annoncé il y a quelques années une nouvelle génération de réseaux mobiles, et ce grâce au travail de Qualcomm (membre de l’Open Handset Alliance), Verizon s’offre un nouveau coup d’éclat en ouvrant ce réseau à tout les constructeurs présents et à venir, sans aucune distinction de chiffre d’affaire.

Effet Android ?

Android Developper Challenge, quelle philosophie ?

On ne parle presque que de ça : 10 millions de dollars à répartir entre 50 projets, dont certains pourront toucher jusqu’à 275 000 dollars.

257 000 dollars, c’est une somme. C’est suffisant pour s’arréter de travailler 5 ans par exemple. C’est suffisant pour en gagner le double en l’investissant. C’est suffisant pour beaucoup de choses, mais c’est surtout suffisant pour pousser les développeurs à ne pas révéler leurs idées, à ne pas publier leurs codes, à ne pas s’entraider, bref à ne pas avancer.

Certains trouveront le paragraphe précédant quelque peu réducteur, gratuitement méchant et médisant. C’est pourtant ce que certains pensent réellement. Mais qu’en est-il réellement ? Quel est l’impact d’un tel concours sur la communauté qui se forme progressivement autour d’Android ?

Tout d’abord, il est nécéssaire de rappeler que Google a toujours déchainé les passions à tel point qu’il a suffit que Sergey et Larry se payent un Jet pour que les destinations de l’oiseau de fer deviennent un sujet de discution. Les communautés, Google les connaît donc bien, à force de les animer, de les provoquer parfois, mais surtout à force de les créer.

L’expérience et le charisme nécéssaire pour fédérer ce que le monde offre de mieux, ou de pire, est du côté de Google. On peut donc supposer que si l’entreprise décide de créer un concours d’application, elle sait quelles en seront les conséquences. On peut même penser qu’elle estime que sans ce concours le succès de son bébé ne sera pas celui escompté. Voyons cela ensemble.

L’Android Developper Challenge incite-t-il à la confidentialité ?

Oui, indéniablement. Un certain nombre de développeurs consultent les Google Groups sans y poster, lisent les blogs sans les commenter, sans en avoir eux-mêmes, etc. Ils ammassent informations, documentations, aide, sans eux-mêmes contribuer. Bref, oui certains profitent de la communauté.

L’Android Developper Challenge permet-il d’agrandir la communauté ?

Oui, s’il est vrai que la communauté compte nécéssairement quelques parasites apatés par l’odeur du dollar, il est aussi vrai de dire qu’un nombre conséquent de personnes y sont venus pour les mêmes raisons mais y contribuent largement. Ce concours fait parler de lui et attire du monde.

Google ne se repose-t-il pas sur la communauté grâce à ce concours ?

C’est une relation bilatérale. Google est en train de donner beaucoup à la communauté (puisque le projet est entièremment libre), mais c’est vrai qu’il attend un retour conséquent. L’ergonomie, le design, c’est un des trucs qui fait le succès du moteur de recherche sur Desktop, mais le monde mobile est différent et relativement inconnu à cette entreprise. Google a donc besoin de stimuler les développeurs, voir ce qu’ils peuvent offrir en terme d’innovations, de nouveaux usages, d’ergonomie, etc. De ce concours peut émerger un certain nombre de choses, dont notamment une ligne ergonomique commune à un certain nombre de nos applications.

En résumer, l’intérêt de ce concours est de fédérer autour d’un projet des personnes dont les profils peuvent être vraiment différents. Cela va du développeur unix à l’entrepreneur, en passant par les développeurs Java, etc.

Certains pensent que ce concours nuit à l’ouverture (au sens code du terme), mais il faut bien comprendre qu’il ne dure qu’un temps et qu’il attire beaucoup de contributeurs. Nous sommes nombreux à partager ou à prévoir de partager notre code.

Le monde est mobile #2

Television rules the nation

Cela fait quelque temps déjà que la blogosphère anglophone s’agite autour d’une thématique un peu particulière que nous autres français ne pouvions pas comprendre tout de suite.

Pour beaucoup de ces blogueurs anglophones, il y a un lien évident entre Android et les set-top box. Un lien que pourtant, je ne parvenais pas à comprendre.

Pour eux, Android pourrait être le futur de la télévision interactive. Les set-top box sont en fait ce que nous connaissons en France dans les offres xDSL (type Freebox et Neufbox, en particulier). A priori aucun rapport vu que notre Freebox nationale est un routeur, fonction qu’Android pourrait certes assumer, mais avec une qualité discutable. Sauf qu’aux USA notamment, la télévision est essentiellement câblée (le réseau hertzien des USA n’ayant pratiquement pas évolué depuis les début de la télévision). Les box américaines ne sont donc pas des modem/routeurs comme chez nous, mais des clients Wifi (ou Ethernet) comme votre ordinateur, ou votre mobile … Ah, un petit rapprochement.

Oui enfin d’accord, mais tout les clients Wifi ne sont pas voués à être des cibles pour Android tout de même, alors quel rapprochement peut-on faire avec ces set-top box ?

Et bien, en fait, le petit détail qui nous manquait est que ces appareils là sont essentiellement programmées en Java … Tout de suite, le lien entre Android et la télévision interactive est un peu plus clair et les idées se bousculent.

Imaginons l’installation de Widget sur notre écran de télévision permettant d’avoir les news défilant en bas de l’écran pendant que les enfants regardent un dessin animé, un petit encart donnant les statistiques d’un joueur pendant un match de sport, etc. Bien sûr ce serait un tremplin de rêve pour Google qui s’intéresse beaucoup à la publicité télévisée.

Alors, AndroidTV, fantasme ou véritable projet de Google ?

Une suite antivirale pour Android

Smobile Systems est une entreprise spécialisée dans les suite de logiciels de sécurité pour terminaux mobiles.

Il se trouve que Smobile Systems vient d’annoncer qu’elle était en train de porter ses applications pour la plateforme mobile Android. La suite s’appellera Security Shield et contiendra un antivirus, un anti-spam, et un firewall.

Je ne connais pas la valeur de Security Shield en particulier, mais ce genre d’initiative est toujours une bonne chose dans le sens où les virus, et autres malwares sont appelées à se multiplier sur les terminaux mobiles à moyen et court terme.

Déjà une application de géolocalisation GSM

On vous annoncait il y a peu que Google lançait un procédé de localisation s’appuyant sur l’identification de l’antenne GSM.

La première application de géolocalisation utilisant ce principe vient de voir le jour et c’est encore une création de Davanum. Bien sûr, il s’agit, comme toujours, plus d’une proof of concept que d’une réelle application.

Quoiqu’il en soit, le .apk est téléchargeable ici et est fourni avec ses sources.

Information système d&#8217;Android

C’est dror27 qui vient de publier une application permettant d’afficher toute la configuration d’Android et de naviguer dans le système.

Cette application est très utile à tout les développeurs et bidouilleurs autour du projet Android, et permet d’avoir accès rapidement à l’ensemble de la configuration du système sur un même écran. Le blog de dror27 est accessible ici, son application et bien sûr les sources sont disponibles

Géolocalisation GSM pourquoi faire ?

Petite idée d’application rapide à faire mais que je n’ai pourtant pas le temps de développer en ce moment.

Il s’agit d’un client GTalk/Jabber avec la particularité de localiser les participants de la conversation.

Pour ce faire, l’application que nous nommerons HomeWork utilisera une petite particularité du protocole Jabber (que GTalk utilise). Il s’agit des ressources. Certains d’entre vous le savent sûrement, vous pouvez, contrairement à MSN, vous connecter depuis plusieurs endroits à la fois sans que cela vous déconnecte. Mieux, une fois la conversation engagée, vous ne reçevez les propos de votre interlocuteur que sur l’instance de connexion avec laquelle vous écrivez.

Comment cela marche-t-il ?

Lorsque vous vous connectez à Jabber, votre client vous déclare selon votre adresse suivie de votre ressource : electroma@android-after-all.fr/Maison ou electroma@android-after-all.fr/Cnam. Cette ressource fait parti intégrante de votre adresse au cours d’une conversation. Ainsi, lorsqu’on vous répond, on répond à votre adresse/VotreRessource ce qui explique que vos autres connexions ne reçoivent pas le message.

Dans le cas plus précis de GTalk, votre ressource est allouée automatiquement par GMail ou par GTalk selon que vous vous connectez avec l’un ou l’autre (voire les deux bien entendu).

Mais quel rapport avec la géolocalisation GSM ?

La géolocalisation GSM ne permet pas de vous localiser. Elle localise une station émettrice au moyen de son identifiant (appelé CellId et cela fonctionne aussi bien s’il s’agit de la votre ou de la personne à qui vous parlez sur GTalk.

Imaginons donc notre client HomeWork. Lorsque vous vous connectez, il affecte en ressource votre CellId et lorsque vous discutez, il récupère via getJid() la CellId de vos interlocuteurs en vous permettant d’afficher cette position sur la carte.

Le monde est mobile #4

DroidDraw : Editeur visuel pour Android

C’est une bonne nouvelle pour tous les développeurs en herbes sur Android que nous sommes : Un éditeur visuel vient de voir le jour pour le framework.

http://www.droiddraw.org/

Cet éditeur permet de se passer de la fastidieuse étapes de l’écriture du XML de l’interface.

Une fois ajouté les contrôles (widgets) nécessaires à votre application, il est facile de faire générer un code XML qu’il suffit de copier dans les fichiers du répertoire res/layout de votre projet.

Ce petit applet Java est encore très rudimentaire et ne permet que d’ajouter peu de contrôles dans la longue liste déjà disponibles. Mais avec le développement de cet outil, nous espérons voir apparaître des applications beaucoup plus complexe que celle que nous avons déjà vue.

Futur téléphone HTC : Android ?

La blogosphère anglophone annonce avec fébrilité avoir trouvé des traces du tout premier GPhone. En effet, la FCC publie les procédures de tests et de validation d’un futur téléphone portable de chez HTC.

Ce téléphone s’appellera le CLIO200 (nom de code) et sera équipé du Wifi (en 802.11b/g) ainsi que du Bluetooth. Il est décrit comme un UMPC (Ultra Mobile PC) et prendra la forme d’un téléphone à panel comme le montre les procédures de test du wifi :

Le HTC CLIO200 sera aussi équipé d’un lecteur de carte mémoire (technologie à définir) :

Bien sûr tout le monde se demande si ce sera le premier téléphone commercialisé avec Android. Cela étant, il ne s’agit pas d’un téléphone 3G. En effet, il sera GSM/EDGE, comme l’iPhone. Espérons donc que ce ne soit pas celui-là …

Android Positron

Avec l’éditeur visuel pour Android, nous avons vu apparaître des outils comblant les lacunes en termes de moyens de développement sur le SDK d’Android.

Aujourd’hui, Android Positron, une librairie de test unitaire , permet de valider le développement d’application Android.

http://code.google.com/p/android-positron/

Cette librairie repose sur des composants déjà présent dans le SDK (la possibilité de contrôler des applications Android) et permet d’écrire plus facilement des scripts de test.

Les tests représentent la première étape vers l’écriture d’application dans un contexte d’entreprise. Toute entreprise qui fait du logiciel dans les règles de l’art a en effet des procédures de test et de validation pour tout le code qu’elle produit.

Lectures, pour aller plus loin dans l’utilisation des tests en entreprise :
Test informatique, Cycle de développement en V et Extreme programming

Verizon roule pour Android

Cela semblait sous entendu dans la précédente annonce concernant cet opérateur américain, mais c’est désormais officiel.

En effet, Business Week annonce que l’opérateur connu pour sa fermeture, non content de s’ouvrire à tout les téléphones possibiles et imaginables, prendra aussi en compte Android, en particulier en terme de de support.

C’est un revirement historique pour cet opérateur, et tout le monde espère que c’est le début d’un certain renouveau dans le petit monde trop commercial des télécommunications

Bande des 700 MHz : Google a de la concurrence

Ce n’était pas prévu, mais la publicité autour de Google et d’Android n’y est surement pas pour rien.

Google ne sera pas la seule entreprise à enchérir pour obtenir la licence lui permettant d’utiliser la bande des 700 MHz.

En effet, les entreprises intéressées sont :

  • Frontline
  • AT&T
  • Cox Communications
  • Verizon

en plus bien évidemment de Google.

Les développeurs de Google parlent au développeurs

Rapide billet pour signaler la sortie d’un podcast sur le blog officiel des développeurs d’Android.

Ce podcast évoque un certain nombre d’aspects techniques comme notamment des détails de fonctionnement à propos de la Dalvik Virtual machine.

Pour écouter le podcast, c’est ici.

Les LiPS (Linux Phone Standards) sont (presque) spécifiés

Il y a beaucoup de raisons de suivre ce blog. Parmi ces raisons, il y a l’intérêt que l’on peut porter pour les plateformes Linux dans le domaine de la téléphonie mobile.

En effet, on ne cesse de montrer, de démontrer, d’alimenter et d’argumenter le vieil adage populaire des informaticiens : Linux sied pour tout les usages.

Il serait intéressant de se demander si cela comprenait l’usage en mobilité mais il est trop tard pour se le demander puisque nous savons aujourd’hui que c’est le cas, non ?

En tout cas, c’est le postulat de Google qui préfère la philosophie de la libération par l’action et qui a décidé de lancer Android en rassemblant autour de lui.

L’autre postulat possible, c’est celui de LiPS qui essaye de standardiser l’univers Linux pour le mobile. Cela signifie donc que LiPS veut rassembler pour lancer sinon un OS, au moins un ensemble de normes et standards qu’il conviendrait de respecter afin de préserver la compatibilité entre les plateformes Linux. C’est donc la philosophie de la libération par la réflexion qui prime pour LiPS.

Ce travail de standardisation est extrémement chronophage et le forum LiPS vient seulement de publier les spécifications d’un modèle de référence, des services de communications (GSM, courriel, SMS, MMS, IM), du carnet d’adresses, du gestionnaire de boîte vocale, de l’interface utilisateur et des services associés (widgets, saisie au clavier ou tactile basés sur GTK). Les bases sont posées, reste à discuter autour d’un framework applicatif, des API, etc. ce qui ne représente pas la plus petite partie du travail.

On peut se demander quelles sont les différences de tels choix dans la pratique, mais je crains qu’hélas la réponse ne se fasse jamais entendre car Google possède une sacrée longueur d’avance qui se chiffre en devises, en hommes, et en communication.

Le monde est mobile #5

Aujourd’hui, c’est France24 qui lance son site mobile : http://mobile.france24.com

- En france, la SNCF teste les connexions wifi dans le TGV
- Des indications sur les futures applications Google (mobiles ou non)
- BNP Paribas recrute sur mobile …
- Officialisation du terminal mobile Eten Glofiish X600
- Puisque les ventes de CD augmentent moins qu’avant, les principaux producteurs se lance dans la musique pour téléphone mobile
- Blackberry serait prêt à perdre l’un de ses avantages ?
- Les appareils mobiles sont presque un support vierge. C’est donc pour certains l’occasion de se lancer et de concurrencer les plus grands …
- La TV sur mobile, c’est maintenant en continu !
- Les services sur mobiles : le grand carton de 2008 ? Vous trouverez sur AccessOweb un apercu du future service Goojet ou une présentation plus complète chez aysoon

Android sur les Zaurus : c&#8217;est fait

Un petit groupe de développeurs (eu.edge) vient de montrer qu’il est possible de porter les éléments d’Android disponibles sur un appareil déjà existant.

Benno avait déjà essayé, mais sans succès. Ils ont continué son travail et ils expliquent maintenant la procédure qu’ils ont suivie sur leur blog.


Le zaurus SL-C760 :


État d’avancement :
- Le système fonctionne et les applications tournent normalement
- le clavier fonctionne, mais l’écran tactile ne fonctionne pas.
- Le Zaurus fonctionne depuis le réseaux (boot réseaux), mais les applications ne peuvent pas encore accéder à internet.

Les Zaurus sont des petites machines mobiles, importées du Japon, sur lesquels beaucoup de distributions Linux tournent.

Nous avions déjà détaillé les difficultés à faire tourner Android sur du matériel dans un précédant post.

SFR investit dans la publicité

Ca vous le saviez, mais en fait je ne parle pas des dépenses en publicités (à l’esthétique discutable) qui nous envahissent en ce moment pour célébrer l’opérateur de Vivendi mais des récettes que l’entreprise voudrait bien voir toucher grâce aux revenus publicitaires.

En effet, SFR vient de prendre part au capital (dans une petite mesure toutefois) dans Sofialys qui est spécialisée dans la mesure d’audience sur supports mobiles.

Cet investissement intervient peu après la création en juin dernier d’une régie publicitaire propre à SFR.

Tout ces éléments semblent indiquer que les opérateurs, ou au moins SFR, se préparent à un changement de business model qui leur permettra peut-être de résister à la vague d’ouverture et d’innovation qui s’abat en ce moment sur le monde mobile.

Il est aussi nécéssaire de signaler que ce positionnement entre en concurrence avec le business model de Google.